JEUDI 1ER AOÛT 2013 / PAR KARDIATOU TRAORÉ
Fabienne Colas, d’origine haïtienne, souhaite mettre en avant la culture de son pays d’origine. C’est ainsi qu’elle crée il y a 7 ans, le festival Haïti en Folie dont la 7ème édition se déroule du 2 au 4 août, à Montréal. Entretien
Fabienne Colas, 34 ans, native de Port-au-Prince, est une femme dynamique, qui est sur tous les fronts. Tout en étant actrice et réalisatrice, elle organise des activités entre le Canada, son pays d’accueil et Haiti, son pays d’origine, notamment le festival international « Film Black » de Montréal.
Elle est par ailleurs présidente de la Fondation Fabienne Colas, consacrée à la promotion du cinéma, de l’art et de la culture, elle organise de nombreux festivals, dont le festival Haiti en Folie à Montréal, qui se déroule cette année du 2 au 4 août.
Afrik.com : le festival Haiti en Folie existe depuis 7 ans, comment en avez-vous eu l’idée ?
Fabienne Colas : L’idée de créer ce festival m’est venue tout naturellement lors de ma migration d’Haiti vers Montréal où j’ai pris conscience qu’une forte communauté habitait cette ville. De plus, les médias ne parlaient que des problèmes existant en Haïti. J’ai donc eu le désir de montrer autre chose, de créer un festival mettant en avant Haiti. La création de ce festival a aussi été pour moi, un moyen de donner une visibilité aux artistes haïtiens, afin qu’ils puissent exposer leurs œuvres, faire valoir leur art au grand jour.
Afrik.com : En quoi consiste ce festival ?
Fabienne Colas : C’est un festival qui mélange tous les genres, que ce soit le cinéma, la gastronomie, l’art visuel... Un festival qui se veut être un moment de partage, de rencontres artistiques, culturelles. C’est un festival vivant qui se déroule d’ailleurs en plein air, mais aussi en salle. Le festival « Haiti en Folie » est un festival où on ne se prend pas au sérieux, qui se fait dans la joie et la bonne humeur, ou Haiti est montré avec toute sa folie. L’objectif est de faire découvrir la culture haïtienne au plus grand nombre, de faire des rencontres.
Afrik.com : Il s’agit de la 7ème édition, en quoi se différencie-t-elle des précédentes éditons ?
Fabienne Colas : Lors de cette édition, un très grand volet cinématographique a été créé autour du film de Philippe Niang, Toussaint l’Ouverture qui relate l’histoire de l’esclavage, mais surtout celle d’Haiti. C’est aussi, une édition qui sera au cœur de la littérature haïtienne avec l’exposition de livres de plus de 25 auteurs, pendant deux jours, sous le chapiteau du festival.
Afrik.com : Le festival « Haiti en Folie » met en avant la culture haïtienne, que représente cette culture pour vous ?
Fabienne Colas : Etant d’origine haïtienne, cette culture me représente avant tout. C’est une culture très vivante, une culture qui va à la rencontre de l’autre. C’est aussi pour cela que le festival « Haiti en Folie » regroupe aussi des non haïtiens, tombés amoureux de cette culture, c’est un festival qui est à l’image de Montréal. Les Montréalais ont embrassé ce festival.
Afrik.com : Quel en est d’ailleurs le programme ?
Fabienne Colas : Etant un festival pluridisciplinaire, le programme se veut riche, diversifié et coloré. Plusieurs disciplines sont au programme : la gastronomie, le cinéma, l’art visuel. Cette année, il est prévu une foire artisanale, des spectacles, des projections de films ainsi que des animations musicales. En clôture du festival, un spectacle « Guitare en Folie » est prévu avec quatre virtuoses haïtiens de la guitare : Toto Laraque, Claude Marcelin, Chardavoine et Jude Deslouches.
Afrik.com : Prévoyez-vous une nouvelle édition ?
Fabienne Colas : Je ne me pose pas la question. Pour moi, c’est tout à fait naturel qu’une nouvelle édition ait lieu l’année prochaine.
http://www.afrik.com/fabienne-colas-en-arrivant-a-montreal-j-ai-eu-le-desir-de-montrer-autre-chose-de-l-haiti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 3 août 2013
Reconstruction de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti
La reconstruction de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti a été annoncée jeudi 1er août 2013 grâce à la signature d’un contrat de reconstruction entre les ambassadeurs des Etats-Unis, de la France et de l’Espagne, et les ministres haïtiens de l’Economie et de la Santé publique.
A Haïti, le jeudi 1er août 2013, les ambassadeurs des Etats-Unis, de la France et de l’Espagne, et les ministres haïtiens de l’Economie et de la Santé publique ont signé un accord de reconstruction pour l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti.
Le montant de ce contrat s’élève à 41,48 millions de dollars américains.
La nécessité d’avoir un nouvel hôpital
Seule, Haïti aurait eu du mal à subvenir aux coûts des travaux : un programme de coopération a été mis en place dont le budget total est de 83,2 millions de dollars.
Les différents contributeurs sont l’Agence Américaine pour le Développement International, de l’Agence Française de Développement et de la République d’Haïti.
Pour que l’hôpital voie le jour, les travaux ont été confiés à Teyico Elecnor, une firme espagnole.
Les travaux débuteront en septembre 2013 et devraient durer 34 mois. Il sera conforme aux normes en vigueur, et pour être sûr d’offrir les meilleurs soins, il sera en lien direct avec l’ancien hôpital militaire.
L’hôpital devra rester ouvert durant les travaux.
En même temps avec ce nouveau bâtiment, il s’agit d’offrir un nouveau centre universitaire pour les futurs médecins d’Haïti.
http://www.lasantepublique.fr/missions-sociales-et-humanitaires/03082013,reconstruction-de-l-hopital-de-l-universite-d-etat-d-haiti,603.html
Haïti-Jeux francophones : 48 athlètes représenteront le pays en septembre prochain
Lors d’une conférence de presse vendredi au local de l’hôtel Montana, les fédérations locales ont présenté les 48 athlètes qui vont représenter Haïti aux VIIes jeux de la francophonie à Nice (France) du 7 au 15 septembre prochain, a constaté Haïti Press Network.
Plus de 3000 jeunes venant de différents continents dont 48 athlètes haïtiens et artistes de 11 disciplines tels le football, le cyclisme, le judo, le tennis de table, l’athlétisme, la chanson, la danse, la sculpture, la conte, la photographie, hip-hop vont défendre les couleurs du drapeau haïtien en France. « Nous sommes contents de voir Haïti faire partie des différents pays qui participeront à ce jeu et je souhaite aux athlètes de revenir avec beaucoup de souvenirs dans le pays », a déclaré Mme Chantal Moreno, représentante de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF).
L’ambassadeur du Canada, Henry Paul Normandie n’a pas hésité à faire l’éloge des jeunes haïtiens en disant que « son pays offrira son aide à la délégation haïtienne en souhaitant aux haïtiens du succès dans ces jeux ».
« Nice est une ville exceptionnelle et je crois que les haïtiens vont bien se détendre et pourront acheter plusieurs souvenirs de ma ville natale », dixit Patrick Nicolosso, ambassadeur de la France.
La participation de la délégation haïtienne aux jeux de la francophonie est organisée par le ministère de la jeunesse, des sports et de l’action civique (MJSAC) et le ministère de la culture dans le but de faire devenir réalité les rêves des jeunes haïtiens en emmenant en septembre prochain, 70 personnes.
« Nous avons pris à cœur cette initiative et ce sera un défi pour nous en tant qu’Haïtien de porter plus haut les couleurs de notre bicolore. Ces jeux sont reconnus sur le plan international et offrent à la jeunesse haïtienne une possibilité d’enrichissement, de stimulation et d’expression de sa vitalité », a fait savoir Magalie Adolphe Racine, la ministre du MJSAC.
Les VIIes jeux de la Francophonie se dérouleront du 7 au 15 septembre prochain à Nice (France).
55 Etats et gouvernements sont engagés dont 3000 jeunes sportifs et artistes y participeront.
Esther Versière esther.v@hpnhaiti.com
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/sport/10076-haiti-jeux-francophones-48-athletes-representeront-le-pays-en-septembre-prochain
Plus de 3000 jeunes venant de différents continents dont 48 athlètes haïtiens et artistes de 11 disciplines tels le football, le cyclisme, le judo, le tennis de table, l’athlétisme, la chanson, la danse, la sculpture, la conte, la photographie, hip-hop vont défendre les couleurs du drapeau haïtien en France. « Nous sommes contents de voir Haïti faire partie des différents pays qui participeront à ce jeu et je souhaite aux athlètes de revenir avec beaucoup de souvenirs dans le pays », a déclaré Mme Chantal Moreno, représentante de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF).
L’ambassadeur du Canada, Henry Paul Normandie n’a pas hésité à faire l’éloge des jeunes haïtiens en disant que « son pays offrira son aide à la délégation haïtienne en souhaitant aux haïtiens du succès dans ces jeux ».
« Nice est une ville exceptionnelle et je crois que les haïtiens vont bien se détendre et pourront acheter plusieurs souvenirs de ma ville natale », dixit Patrick Nicolosso, ambassadeur de la France.
La participation de la délégation haïtienne aux jeux de la francophonie est organisée par le ministère de la jeunesse, des sports et de l’action civique (MJSAC) et le ministère de la culture dans le but de faire devenir réalité les rêves des jeunes haïtiens en emmenant en septembre prochain, 70 personnes.
« Nous avons pris à cœur cette initiative et ce sera un défi pour nous en tant qu’Haïtien de porter plus haut les couleurs de notre bicolore. Ces jeux sont reconnus sur le plan international et offrent à la jeunesse haïtienne une possibilité d’enrichissement, de stimulation et d’expression de sa vitalité », a fait savoir Magalie Adolphe Racine, la ministre du MJSAC.
Les VIIes jeux de la Francophonie se dérouleront du 7 au 15 septembre prochain à Nice (France).
55 Etats et gouvernements sont engagés dont 3000 jeunes sportifs et artistes y participeront.
Esther Versière esther.v@hpnhaiti.com
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/sport/10076-haiti-jeux-francophones-48-athletes-representeront-le-pays-en-septembre-prochain
Haïti-Affaire Jean Serge Joseph : Le bureau de la chambre des députés serait un obstacle à l’enquête de la commission parlementaire
P-au-P, 2 août 2013 [AlterPresse] --- L’enquête de la chambre des députés devant éclaircir les circonstances de la mort suspecte du juge Jean Serge Joseph est dans l’impasse faute de pouvoir auditionner le premier ministre, son chauffeur, ses agents de sécurité ainsi que ceux du président Martelly en service le 11 juillet 2013, affirme le député Sadrac Dieudonné, membre de la commission.
Le 11 juillet est la date à laquelle se serait tenue une réunion survoltée entre le juge défunt, Martelly et Lamothe entre autres, selon plusieurs témoignages.
Le juge Joseph aurait alors subi des pressions qui pourraient être à l’origine de sa mort subite le 13 juillet. Ce juge, citoyen canadien d’origine haïtienne, était en charge du dossier d’accusation de corruption et d’usurpation de fonction contre l’épouse du chef de l’Etat, Sophia Martelly, et son fils Olivier Martelly.
Le 2 juillet 2012, il avait fait injonction au président de la République d’autoriser plusieurs grands fonctionnaires de l’Etat dont le premier ministre Laurent Lamothe à comparaitre à titre de témoins. « Sur les 15 lettres que nous avons soumises au président Tholbert Alexis, il en a signé 13, le 24 juillet [2013]. Celles adressées à la présidence et à la primature via leur secrétariat général n’ont pas reçu sa signature prétextant qu’il aura le temps. Et voilà qu’il n’est même pas en Haïti.
L’enquête est bloquée », regrette le parlementaire Dieudonné dans une interview téléphonique accordée à AlterPresse. Le député de la circonscription des Gonaïves estime qu’on ne peut pas parler de mauvaise fois du premier ministre ou du président de la République puisqu’ils n’ont pas encore reçu de lettre les invitant à mettre leurs employés à la disposition de la commission d’enquête.
Affirmant une « volonté » du député Alexis « de bloquer l’enquête », Dieudonné avertit qu’avec lui, la « démagogie » tramée par le bureau de la chambre en montant cette commission « n’atterrira pas ». A la fin de la semaine dernière [du 21 au 27 juillet 2013], la commission parlementaire a reçu une correspondance du ministre de la justice, Jean Renel Sanon et du conseiller juridique du premier ministre, Louis Gary Lissade, informant de leur indisponibilité, poursuit-il.
« C’est carrément une fin de non-recevoir de la part de Me Lissade qui n’a même pas daigné mentionner sa disponibilité. Le ministre de la justice, pour sa part nous a laissé la possibilité de choisir une autre date. Ce qu’on comprend. Mais l’absence du président du bureau pour parapher la correspondance bloque encore une fois l’enquête », renchérit Dieudonné.
Le député Tholbert Alexis se trouverait à l’étranger pour le moment. AlterPresse a tenté de le contacter sans succès. Quatre enquêtes tentent de faire la lumière sur la disparition du juge Joseph. [efd kft apr 2/08/2013 14 :35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article14959#.Ufzjl9L0EbA
Le juge Joseph aurait alors subi des pressions qui pourraient être à l’origine de sa mort subite le 13 juillet. Ce juge, citoyen canadien d’origine haïtienne, était en charge du dossier d’accusation de corruption et d’usurpation de fonction contre l’épouse du chef de l’Etat, Sophia Martelly, et son fils Olivier Martelly.
Le 2 juillet 2012, il avait fait injonction au président de la République d’autoriser plusieurs grands fonctionnaires de l’Etat dont le premier ministre Laurent Lamothe à comparaitre à titre de témoins. « Sur les 15 lettres que nous avons soumises au président Tholbert Alexis, il en a signé 13, le 24 juillet [2013]. Celles adressées à la présidence et à la primature via leur secrétariat général n’ont pas reçu sa signature prétextant qu’il aura le temps. Et voilà qu’il n’est même pas en Haïti.
L’enquête est bloquée », regrette le parlementaire Dieudonné dans une interview téléphonique accordée à AlterPresse. Le député de la circonscription des Gonaïves estime qu’on ne peut pas parler de mauvaise fois du premier ministre ou du président de la République puisqu’ils n’ont pas encore reçu de lettre les invitant à mettre leurs employés à la disposition de la commission d’enquête.
Affirmant une « volonté » du député Alexis « de bloquer l’enquête », Dieudonné avertit qu’avec lui, la « démagogie » tramée par le bureau de la chambre en montant cette commission « n’atterrira pas ». A la fin de la semaine dernière [du 21 au 27 juillet 2013], la commission parlementaire a reçu une correspondance du ministre de la justice, Jean Renel Sanon et du conseiller juridique du premier ministre, Louis Gary Lissade, informant de leur indisponibilité, poursuit-il.
« C’est carrément une fin de non-recevoir de la part de Me Lissade qui n’a même pas daigné mentionner sa disponibilité. Le ministre de la justice, pour sa part nous a laissé la possibilité de choisir une autre date. Ce qu’on comprend. Mais l’absence du président du bureau pour parapher la correspondance bloque encore une fois l’enquête », renchérit Dieudonné.
Le député Tholbert Alexis se trouverait à l’étranger pour le moment. AlterPresse a tenté de le contacter sans succès. Quatre enquêtes tentent de faire la lumière sur la disparition du juge Joseph. [efd kft apr 2/08/2013 14 :35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article14959#.Ufzjl9L0EbA
Agence QMI |
01/08/2013
Véronique
HarveyImmersion à Port-au-Prince
PORT-AU-PRINCE, Haïti - Plus de trois ans après le séisme qui a
ravagé Haïti, en janvier 2010, le pays est enfin prêt à réintégrer le
tourisme... mais pas à n'importe quel prix.
Depuis
le début de 2013, Vacances Transat offre des forfaits pour la «Perle des
Antilles» dans le but de relancer l'économie et de stimuler l'emploi dans le
secteur du tourisme, qui a d'ailleurs été jugé comme prioritaire pour la
relance du pays.
Ainsi,
le voyagiste propose aux touristes de découvrir les décors pittoresques et les
sites historiques de ce pays avec des forfaits mi-découverte, mi-farniente,
soit deux jours dans l'effervescence de Port-au-Prince et cinq jours de détente
sur la Côte des
Arcadins.
Après
seulement quelques mois d'activité, les forfaits offerts ne sont certes pas
parfaits, mais offrent tout de même une expérience unique aux voyageurs en
quête de découverte.
Oubliez
les stations balnéaires typiques des forfaits «tout inclus» proposés par les
différentes destinations soleil.
En
Haïti, l'exploration et le défrichage sont à l'honneur, puisque l'on tente
d'enrichir au maximum les communautés locales avec les profits touristiques. Il
faut ainsi avoir l'esprit ouvert... et des yeux tout le tour de la tête!
Dès votre arrivée à Port-au-Prince, la capitale d'Haïti, vous
êtes littéralement immergé dans la culture haïtienne, qui regorge de vie et de
couleur. Mais la pauvreté et la misère sont toujours présentes.
Toutefois, contrairement à l'image misérabiliste projetée par
les médias du monde entier, Haïti n'est pas en si mauvais état. D'ailleurs, la
perspective de voir des touristes profiter de leur beau pays en tant que
simples visiteurs et non en «apprentis sauveurs» semble enchanter les Haïtiens.
Il
s'agit en fait d'un véritable retour aux sources pour ces derniers, car il fut
un temps où la «Perle des Antilles» était considérée comme une destination
tropicale prisée, au même titre que la République dominicaine, Cuba et le Mexique.
Durant
ces deux jours passés à Port-au-Prince, les vacanciers ont la chance de
découvrir la beauté des paysages et de s'immiscer au coeur de l'action avec des
visites de musées, de marchés et de villages typiques, comme celui de
Nouailles, où des artisans convertissent le métal recyclé en oeuvres d'art.
Sur
le chemin du retour, les touristes ont également la chance de visiter la
fabrique de rhum Barbancourt, qui, à en croire ses nombreuses distinctions lors
de la compétition International Wine and Spirit, produit l'une des meilleures liqueurs
du monde.
DÉCOUVRIR LA «PERLE DES ANTILLES» : HAÏTI CHÉRIE…Plage de rêve
Agence QMI |
01/08/2013
Véronique
HarveyVie nocturne
À la suite de ces deux journées de découverte, il est maintenant
temps d'oublier tous ses soucis et de profiter pleinement des magnifiques
plages de la Côte
des Arcadins, qui n'a d'ailleurs rien à envier aux stations balnéaires les plus
prisées de ce monde. Des six hôtels qui longent la côte, le 24
Heures a eu la chance
d'en visiter trois.
-Le
Wahoo Bay est le plus petit hôtel de la côte avec sa vingtaine de chambres
coquettes et semble tout indiqué pour ceux qui recherchent une ambiance
festive. D'ailleurs, les dimanches après-midi y sont particulièrement
mouvementés.
-L'hôtel
Moulin-sur-Mer semble être l'endroit par excellence pour les vacanciers en
quête de tranquillité. Le site est luxuriant, le personnel est discret et la
plage est tout simplement magnifique.
-Le
Club Indigo est situé sur l'ancien site du Club Med et se positionne comme la
destination de rêve pour les petites familles. Avec son immense plage de sable
blanc et ses installations pour les touts petits, cet hôtel est définitivement
le plus imposant de la côte.
Durant
ces cinq jours de farniente, les vacanciers peuvent demeurer sur le site de
leur hôtel respectif et se prélasser sur la plage ou en profiter pour s'offrir
des excursions personnalisées, offertes par une toute nouvelle agence de voyages
gérée par deux Français d'origine : Touris Lakay. Celle-ci propose des visites
de sites culturels, naturels et historiques selon vos désirs et vos moyens.
De toutes les activités proposées par le forfait Transat, la
soirée Découverte de la vie nocturne se positionne définitivement comme un
incontournable. Après un arrêt à La réserve, un petit bar où règne une ambiance
saxo tropicale, les vacanciers se déplacent au cœur du Quartier latin pour
danser sur des rythmes latins, interprétés par un orchestre haitiano-cubain.
Ces deux arrêts servent principalement à mettre la table pour la destination
finale : l'hôtel Oloffson, où l'orchestre RAM fait résonner sa musique racine,
aussi connue sous le terme vaudou rock, toute la nuit durant. Préparez-vous à
danser!
DÉCOUVRIR LA «PERLE DES ANTILLES» : HAÏTI CHÉRIE…Évitez les tracas
Agence QMI |
01/08/2013
Véronique Harvey
Relance en cours
De notre point de vue, le plus grand problème en Haïti, comme
dans la plupart des pays en voie de développement, se situe dans
l'organisation. Le pays est à ce point désorganisé que le trafic est
omniprésent du matin au soir, en raison du manque de signalisation routière,
que les déchets inondent les rues et qu'un simple arrêt à l'aéroport Toussaint
Louverture est une véritable «expérience» en soi.
Mais,
en adhérant aux forfaits offerts par Vacances Transat, heureusement, toutes ces
péripéties ne sont que passagères. Ainsi, pour un voyage sans tracas, nous
conseillons de faire confiance à Transat et d'éviter de vous aventurer en Haïti
par vous-mêmes.
En résumé, Haïti est en pleine période de relance et
sollicite l'appui des touristes étrangers pour assurer son retour, à commencer
par la diaspora haïtienne, qui totalise près de quatre millions de personnes à
travers le monde, dont près de 90 000 établies à Montréal.
La ministre du Tourisme en Haïti, Stéphanie Balmir Villedrouin,
travaille d'ailleurs d'arrache-pied pour changer l'image du pays et attirer la
diaspora de la première et de la deuxième génération, qui n'ont encore jamais
visité «leur pays».
Mme
Balmir Villedrouin travaille également de pair avec le gouvernement pour
renforcer la sécurité dans le pays en implantant, entre autres, une toute
nouvelle police touristique.
Le
plan de relance du pays prévoit aussi développer le secteur touristique et
encourager les Haïtiens à s'investir davantage dans cette industrie en
améliorant la formation de l'école hôtelière de Port-au-Prince et en ouvrant
sous peu une toute nouvelle école spécialisée dans le tourisme.
Ainsi,
avec l'appui de tout un chacun, la «Perle des Antilles» devrait retrouver sa
brillance d'antan d'ici peu.
Haïti-Politique : Le Rdnp réagit aux piques de Martelly concernant un « coup d’Etat »
P-au-P, 1er
août 2013 [AlterPresse] --- Le parti Rassemblement des démocrates nationaux
progressistes (Rdnp) « n’a jamais prôné, et ne prône pas de coup
d’État ».
Le Rdnp, dirigé par Mirlande Manigat, adversaire du président Michel Martelly lors de la présidentielle de2010, a
réagi, dans une note le mercredi 31 juillet, aux propos du président Michel
Martelly en marge du dernier jour des festivités carnavalesques (30 juillet) et
rapportés par le journal Nouvelliste.
Le président a laissé entendre qu’une « dame » serait « à la tête d’[un] groupe qui veut fomenter un coup d’État ».
« Elle exagère (…) Une dame qui a déjà pris un coup d’État, elle devrait être la première personne à faire des plaidoiries contre le coup d’État qui n’est pas dans le système démocratique », a poursuivi le chef de l’Etat selon le journal.
Martelly n’a toutefois pas cité le nom de sa rivale aux élections présidentielles.
Mais celle-ci a été immédiatement concernée par le putsch du haut commandement des Forces armées d’Haïti en 1988, contre son époux Lesly François Manigat, le président d’alors.
Lesly Manigat n’avait passé que trois mois au pouvoir.
Dans sa note du 31 juillet le parti de Mirlande Manigat sort de ses gonds.
Le Rdnp « n’a jamais été associé ni en 1991 ni en 2004 (…) à ceux qui faisaient du coup d’État la seule réponse aux crises politiques », écrit le parti dans sa note.
Une référence à peine voilée au fait que Michel Martelly a des liens avec les militaires ayant renversé par les armes du président Jean Bertrand Aristide en 1991 et soutenu des actions, dont des manifestations, qui ont conduit au départ forcé en exil d’Aristide en 2004.
Le Rdnp considère cette déclaration de Michel Martelly comme une diversion pour détourner l’attention de la population des préoccupations du moment, telles, la mort subite du juge Jean Serge Joseph, le chômage et la paupérisation des classes moyennes.
L’actuel mot d’ordre du secrétariat général du parti Rdnp aux adhérents c’est le « calme » et une « mobilisation » alliée à de la « vigilance » pour « de vraies élections » d’ici la fin de l’année en cours.
Le projet de loi électorale préparé par le Collège transitoire du conseil électoral permanent (Ctcep) attend depuis déjà un mois au niveau du cabinet de la présidence.
Martelly a répété à plusieurs reprises que son équipe prendra le temps qu’il faut pour analyser le projet de loi électorale, tout en proposant à plusieurs reprises de se contenter de la loi électorale de 2008.
Une attitude qui inquiète des secteurs politiques mais aussi ceux de la société civile haïtienne, craignant une stratégie du président pour ne pas organiser les élections. [srh kft gp apr 01/08/2013 13 :30
Le Rdnp, dirigé par Mirlande Manigat, adversaire du président Michel Martelly lors de la présidentielle de
Le président a laissé entendre qu’une « dame » serait « à la tête d’[un] groupe qui veut fomenter un coup d’État ».
« Elle exagère (…) Une dame qui a déjà pris un coup d’État, elle devrait être la première personne à faire des plaidoiries contre le coup d’État qui n’est pas dans le système démocratique », a poursuivi le chef de l’Etat selon le journal.
Martelly n’a toutefois pas cité le nom de sa rivale aux élections présidentielles.
Mais celle-ci a été immédiatement concernée par le putsch du haut commandement des Forces armées d’Haïti en 1988, contre son époux Lesly François Manigat, le président d’alors.
Lesly Manigat n’avait passé que trois mois au pouvoir.
Dans sa note du 31 juillet le parti de Mirlande Manigat sort de ses gonds.
Le Rdnp « n’a jamais été associé ni en 1991 ni en 2004 (…) à ceux qui faisaient du coup d’État la seule réponse aux crises politiques », écrit le parti dans sa note.
Une référence à peine voilée au fait que Michel Martelly a des liens avec les militaires ayant renversé par les armes du président Jean Bertrand Aristide en 1991 et soutenu des actions, dont des manifestations, qui ont conduit au départ forcé en exil d’Aristide en 2004.
Le Rdnp considère cette déclaration de Michel Martelly comme une diversion pour détourner l’attention de la population des préoccupations du moment, telles, la mort subite du juge Jean Serge Joseph, le chômage et la paupérisation des classes moyennes.
L’actuel mot d’ordre du secrétariat général du parti Rdnp aux adhérents c’est le « calme » et une « mobilisation » alliée à de la « vigilance » pour « de vraies élections » d’ici la fin de l’année en cours.
Le projet de loi électorale préparé par le Collège transitoire du conseil électoral permanent (Ctcep) attend depuis déjà un mois au niveau du cabinet de la présidence.
Martelly a répété à plusieurs reprises que son équipe prendra le temps qu’il faut pour analyser le projet de loi électorale, tout en proposant à plusieurs reprises de se contenter de la loi électorale de 2008.
Une attitude qui inquiète des secteurs politiques mais aussi ceux de la société civile haïtienne, craignant une stratégie du président pour ne pas organiser les élections. [srh kft gp apr 01/08/2013 13 :30
Haïti-Affaire Jean Serge Joseph : Le rapport du Senat est prêt
Martelly et Lamothe à couteaux tirés, selon le sénateur Moise
P-au-P, 1er août 2013 [AlterPresse] --- Le rapport d’enquête du sénat sur la mort subite du juge Jean Serge Joseph est prêt et sera présenté à l’assemblé le mardi 6 août prochain, apprend AlterPresse de source parlementaire.La commission sénatoriale avait prévu de présenter son rapport après le carnaval des fleurs (28, 29 et 30 juillet).
En revanche, du côté de la commission de la chambre basse aucune date n’est avancée. Le travail des députés serait entravé par des divergences entre le groupe Parlementaire pour la stabilité et le progrès (Psp), qui soutient le pouvoir, et le groupe Parlementaire pour le renforcement institutionnel (Pri).
Le décès soudain du juge Jean Serge Joseph qui enquêtait sur un dossier de corruption mettant en cause l’épouse et le fils ainé du président Martelly fait l’objet de quatre enquêtes dont une lancée au Canada où le corps du magistrat a été transporté par sa famille.
Soulevant de graves suspicions sur le président et son premier ministre, cette affaire connait d’étonnants rebondissements. Le dernier est provoqué par le sénateur Jean Charles Moise, opposant au pouvoir en place.
Dans une déclaration faite sur la radio privée Vision 2000, il réitère la thèse d’un empoisonnement contre le juge Joseph. Selon lui, Martelly aurait accusé Lamothe de lui avoir conseillé un tel acte pour se débarrasser du juge instructeur.
« Le président Michel Martelly ainsi que le premier ministre Laurent Lamothe sont en parfait désaccord autour de la mort du juge Jean Serge Joseph », indique le sénateur du Nord.
« Non seulement Martelly a des problèmes avec Laurent Lamothe, mais la famille du président aussi a des difficultés avec le premier ministre. Ces deux hommes sont des malins, tôt ou tard la population saura la vérité autour de ce dossier, parce que l’un accuse l’autre », ajoute-t-il.
Une déclaration qui intervient alors que plusieurs tags hostiles à Lamothe sont remarqués sur les murs de la capitale, notamment à Peguy-Ville (périphérie est), quartier de résidence du chef de l’Etat.
Accordant une certaine crédibilité aux membres de la commission sénatoriale, le sénateur Jean Charles Moise assure que « si l’on rate Martelly dans la chambre basse, il ne s’en sortira pas à la chambre haute ».
Si les suspicions contre Martelly s’avéraient fondées, il risquerait, suivant le rapport des forces, une mise en accusation du parlement, ce qu’ont déjà menacé certains parlementaires. Une mise en accusation qui pourrait aboutir à sa destitution. [jep kft gp apr 1/08/2013 15 :40]
HAITIANOS EN ARGENTINA
"Haití querida, no hay un país mejor que tú, tenía que dejarte para comprender tu valor, tenía que echarte de menos para poder apreciarte. Para sentir realmente qué significas para mí". Así dicen las letras en francés de una canción que los haitianos en Posadas la repiten como una plegaria cada vez que se reúnen para celebrar el aniversario de ese país caribeño.
La enciclopedia de la web informa que es un país de las Antillas, situado en la parte occidental de la isla La Española y que limita al Norte con el océano Atlántico, al Sur y Oeste con el mar Caribe o de las Antillas y al Este con la República Dominicana.
Pero es mucho más que eso, para los chicos que salieron un día de esas tierras para buscar un mejor futuro, de acuerdo con sus expectativas. Y fue así que algunos de ellos tomaron un avión y en sus mochilas, además de cargar sus ropas y otros objetos personales, le sumaron sus sueños y esperanzas. La aeronave no sintió ese peso de más pero el contingente sabía que tenían mucho más valor que el equipaje trasladado.
El trabajo documental comienza con la bella Isabela Moise cantando aquella canción, mientras espera a otros compatriotas elaborando una comida típica del país caribeño. Es 1ro de enero y van a celebrar la declaración de la independencia de la isla de un país europeo, Francia. (de 1804, varios años antes de la Revolución de Mayo argentina).
"No podemos dejar que nuestro país muera", le insta a sus compañeros de ruta, al recordarle que ya está casi lista la casa, con sólo detalles para la decoración que se merece una fiesta patria.
Perseguir los sueños
Isabela Moise hace más de 5 años que está en Argentina. El año pasado se recibió de enfermera profesional y trabaja en el Hospital Materno Neo Natal de Posadas.
"El cuadro que yo tenía pintado de esto era diferente, no solo yo sino de todo el grupo, éramos 30 chicos pero luchamos y seguimos. Hemos logrado el objetivo que era venir a estudiar", comenta en la entrevista realizada por el equipo universitario de la Unam.
Pero explica que no viajaron porque querían vivir alguna aventura tipo cinematográfica sino por necesidad. "La educación tiene mucho valor para nosotros porque desde chicos nuestros padres, nos dicen que lo mejor que nos pueden dejar es el saber, que te hace otra persona. Y eso lo tenemos bien grabado, no tiene precio".
En tanto, otro joven haitiano, Jonas Dumas, comenta que su país es muy valiente, con una cultura caliente, comida picante, muchos colores. "Es un lindo pueblo", expresa no sin un dejo de nostalgia.
Según recuerda, la educación superior allá es muy excluyente, con una sola Universidad pública que tiene cupos. Entonces, si la familia puede ayudar económicamente lo mejor es ir a otro país a estudiar porque las universidades privadas son muy caras.
"Cuando tuve la oportunidad de viajar lo hice, nunca me imaginé estar en Argentina, surgió como de casualidad", asevera como sincerándose.
Luego agrega que cuando llegó tuvo que empezar a leer muchos documentos en castellano, mirar mucha televisión y relacionarse con la gente del lugar.
Para él, todo es sorpresa. Tanto la naturaleza como la cuestión cultural y social. "Un haitiano no construye una amistad en poco tiempo, lleva meses. Invitarlo a su casa no es tan fácil. Acá me sorprendió la rapidez con que la gente te invitaba a cenar con su familia", sostiene aún maravillado por la calidez humana que encontró sin mucha dificultad.
Hacia un país racista?
En cambio, Wilky Desrosin tuvo muchas dudas al parecer antes de emprender el viaje a hacia el Sur del continente. Y todo por los pre conceptos que a diario le advertían sobre la idiosincracia argenta, de fama mundial.
"Imaginaba otra cosa, imaginaba que eran todos blancos, 90 por ciento racista como se ve desde afuera pero cuando llegué, empecé a convivir con la gente y vi que no era cierto. Al principio para mi era muy difícil, por el idioma", cuenta el joven.
Incluso recordó que a su llegada desde que se subió por primera vez a un colectivo ya estaba sorprendido. "Tomaban mate, se pasaban de uno a otro y le decía a mi primo ´mirá,esta gente se está drogando´. Luego me dijeron que era una costumbre. Cuando lo tomé por primera vez me quemé, también mi primo", dice y se ríe recordando la anécdota.
Por su parte, Dimitry Dorcely no había tanta diferencia entre lo que le decían en Haití y lo que encontró acá. Y así lo manifiesta: "Para mi era como la gente comentaba, cuando veñía tele y fútbol, siempre hablaban de esas cosas".
Sin embargo, a Marc Gamael la cosa pintaba fea. Y no era para menos, ya en el Aeropuerto haitiano, antes de venir, le decían que iba a tener problemas porque Argentina era un país "muy racista".
Pero esos comentarios no lo amedrentaron. Y se vino igual. "A mi esas cosas no me importan. Yo quiero una educación, cuando llegué era diferente", recuerda.
Volver, el dilema
Chrislor Michaud, por su parte, en Posadas tiene una esposa y una hija. Trabaja en una despensa, pollería y frutería que se llama "Katy Katy de Haití".
Contó que su sueño siempre fue casarse con una argentina, quizás movida por su pasión futbolera. Es que es fanático de la Selección nacional desde que estaba viviendo en su país. Y veía los partidos por la tele, soñando alguna vez venir a tierra gaucha
Vino y cumplió ese deseo. Y ahora tiene una hermosa hija que se llama Alana Katarina Michaud. "Es preciosa, un regalo de Dios", dice.
"Volver siempre está en la cabeza, uno tiene su familia allá pero acá uno ya tiene su vida propia", coinciden los jóvenes haitianos, estudiantes universitarios en su mayoría.
Jonas cree que con sus conocimientos y su experiencia ganadas en tierras extrañas puede ayudar y ser útil a su país.
Sus amigos, en tanto, dicen que "por ahora, sólo por ahora" sólo regresarían a las antillas para visitarla.
"Tenemos la etiqueta de ser el país más pobre del mundo, pero en mi país dicen "casa es casa, no importe como esté la casa pero el hogar es el hogar. Extraño a mi país", se sincera Isabela al final de la nota como resumiendo un sentimiento afin a todos sus compañeros.
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Casa es Casa
Ficha técnica
Dirección: Nicolás Franco Quiroga
Producción General: Simone Gil Mondavi
Producción: Belén Fonceca; Laura Dos Santos; Horacio Correa
Cámara: Elio Valdez; José Luis Monte
Edición: Carlos F. Dreger
Guión: Andrea Arzamendia; Alexandra Ramírez
Sonido: Cristian Quiroz
Iluminación; Sergio Centurión
Escenografía: Lourdes Benítez
Coordinación General: Rubén Zamboni, José Luis Monte
Carrera de Comunicación Social
Facultad de Humanidades
Unam
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