Le Rdnp, dirigé par Mirlande Manigat, adversaire du président Michel Martelly lors de la présidentielle de
Le président a laissé entendre qu’une « dame » serait « à la tête d’[un] groupe qui veut fomenter un coup d’État ».
« Elle exagère (…) Une dame qui a déjà pris un coup d’État, elle devrait être la première personne à faire des plaidoiries contre le coup d’État qui n’est pas dans le système démocratique », a poursuivi le chef de l’Etat selon le journal.
Martelly n’a toutefois pas cité le nom de sa rivale aux élections présidentielles.
Mais celle-ci a été immédiatement concernée par le putsch du haut commandement des Forces armées d’Haïti en 1988, contre son époux Lesly François Manigat, le président d’alors.
Lesly Manigat n’avait passé que trois mois au pouvoir.
Dans sa note du 31 juillet le parti de Mirlande Manigat sort de ses gonds.
Le Rdnp « n’a jamais été associé ni en 1991 ni en 2004 (…) à ceux qui faisaient du coup d’État la seule réponse aux crises politiques », écrit le parti dans sa note.
Une référence à peine voilée au fait que Michel Martelly a des liens avec les militaires ayant renversé par les armes du président Jean Bertrand Aristide en 1991 et soutenu des actions, dont des manifestations, qui ont conduit au départ forcé en exil d’Aristide en 2004.
Le Rdnp considère cette déclaration de Michel Martelly comme une diversion pour détourner l’attention de la population des préoccupations du moment, telles, la mort subite du juge Jean Serge Joseph, le chômage et la paupérisation des classes moyennes.
L’actuel mot d’ordre du secrétariat général du parti Rdnp aux adhérents c’est le « calme » et une « mobilisation » alliée à de la « vigilance » pour « de vraies élections » d’ici la fin de l’année en cours.
Le projet de loi électorale préparé par le Collège transitoire du conseil électoral permanent (Ctcep) attend depuis déjà un mois au niveau du cabinet de la présidence.
Martelly a répété à plusieurs reprises que son équipe prendra le temps qu’il faut pour analyser le projet de loi électorale, tout en proposant à plusieurs reprises de se contenter de la loi électorale de 2008.
Une attitude qui inquiète des secteurs politiques mais aussi ceux de la société civile haïtienne, craignant une stratégie du président pour ne pas organiser les élections. [srh kft gp apr 01/08/2013 13 :30
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