Il enlève de l’importance à des dénonciations.
Le Président d’Haïti écarte qu’il y ait des abus contre les citoyens haïtiens en République Dominiciane.
La Romana. - Le président de Haïti René Préval a nié hier qu’en République Dominicaine on maltraite des haïtiens et a quitté de l'importance aux dénonciations qui sont faites en ce sens. Préval est arrivé hier au pays par l'aéroport international de Punta Cana au cours de sa seconde visite au pays depuis qu'il a été choisi pour diriger sa nation. "Il y a toujours des organisations qui dénoncent sur les déportations et le reste, mais les relations se maintiennent et j’en suis heureux bien", a exprimé Préval. Il a déclaré que sa visite en République dominicaine a pour but de se renseigner sur le développement du tourisme et adapter ces expériences dans son pays. Préval s'est initialement logé dans un hôtel de Bavaro, puis il s'est déplacé en hélicoptère jusqu'à La Romana où le chancelier dominicain Carlos Morales Troncoso lui a offert un dîner privé. Morales Troncoso avait reçu quelques heures auparavant Preval à Punta Cana accompagné de l'ambassadeur d’Haïti, Fritz N Cinéas, le président du groupe Punta Cana, Frank Rainieri, et d'une délégation de l'ambassade haïtienne.
Pour lire l’article dans son intégralité en espagnol : http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6237
Des assaillants enlèvent un ingénieur de sa maison à Casa de Campo
SAINT-DOMINGUE. - Le chef de la Policier Nationale, le lieutenant général Bernardo Santana Páez, a identifié hier à Rafaël Alexander Éloigne Díaz, chauffeur de l'ingénieur Miguel Subero Domenech, comme la personne qui a permis l'entrée aux assaillants qui ont blessé par balle le chef d'entreprise après l’avoir kidnappé dans sa maison située à Casa de Campo, la Romana. Santana Páez a dit que Alejo Díaz a admis avoir pris part au fait et il collabore actuellement pour identifier les autres impliqués dans le cas. Il a révélé que le chauffeur dispose d’un casier policier pour plusieurs infractions, y compris des vols. Le chef de la police a soutenu que le chauffeur, étant une personne de confiance, avait une carte pour entrer à Casa de campo, où ils ont maintenu la victime attaché.
Pour lire l’article dans son intégralité en espagnol : http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6232
Il demande la cessation de la violence qui produit des blessures de machettes et amputations de mains. Un chirurgien signale l’impact social chez les victimes de bombe artisanale.
SAINT-DOMINGUE. - Outre le haut coût social que devront payer les trois jeunes, victimes de brûlures provoquées par le lancement de la bombe artisanale dans un autobus pendant une grève du transport lundi passé, la récupération immédiate implique des frais d'autour de 200.000 à 300.000 pesos par personne. L’estimation a été faite par le chef du Département de Chirurgie Plastique et Reconstructive de l'Hôpital Salvador B Gautier, Severo Mercedes, qui a dit que le fait d'être temporairement privé des obligations de mères et de travailleurs, constitue déjà des dommages "incommensurables". Il a fait un appel pour que cesse le haut grade de violence que vit le pays, laquelle se traduite dans le fait que 90% des cas qui arrivent à cette unité sont des blessures par armes blanches (machettes) et amputations de mains. S’agissant de zones critiques, comme la face et les deux membres supérieurs, Mercedes a spécifié que le total des frais sont imprévisibles encore, parce qu'on ne sait pas s'ils peuvent y avoir des complications ou de l'apparition de quéloïdes, qu'impliqueraient des chirurgies esthétiques.
Pour lire l’article dans son intégralité en espagnol http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6231
Le Vice-président garantit que l’état agira contre ceux qui ont attaqué un autobus avec une bombe Molotov
SAINT-DOMINGUE. - Le vice président de la République, Rafaël Alburquerque, a garanti que l'état agira contre les personnes qui ont détoné une bombe molotov dans un véhicule du transport public, où ont résulté blessés six femmes dont une qui était enceinte. Alburquerque a dit qu'il faut procéder pour la première fois contre les personnes qui se consacrent à ce type d'action, "parce qu'il n'est pas possible qu'il soit frappé de cette manière les secteurs les plus humbles que la population". Il a considéré que c'est un fait qui a consterné à tous les secteurs de la vie nationale, ce pourquoi il faut sortir derrière les personnes qui ont commis cette action. À son avis c’est une tâche du ministère public de mettre tout l’acharnement nécessaire pour qu'il y ait une sanction exemplaire et que les responsables payent aussi pour les dommages et des préjudices. "Nous avons vu les scènes d’horreur, les faces défigurées à la télévision dominicaine, y compris une dame en état de gestation, travailleurs et mères qui allaient alors travailler dans une zone franche, comment est-il possible qu'il soit frappé ainsi les secteurs les plus humbles de la population, pour cette raison nous devons distinguer et séparer ce qu'est …
Pour lire l’article dans son intégralité en espagnol : http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6162
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 15 mars 2007
Arrivée de René Préval en République Dominicaine
Un agenda copieux avant l’ouverture du sommet sur la drogue
mercredi 14 mars 2007,
Radio Kiskeya
Le Président haïtien René Préval est arrivé mercredi en République Dominicaine pour une visite de trois jours qui culminera par sa participation vendredi à Santo Domingo au sommet régional sur la drogue, la sécurité et la coopération, rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
L’avion qui transportait le chef de l’Etat, s’est posé à 12 heures locales (11h00 en Haïti et 16h00 GMT) sur le tarmac de l’aéroport international de Punta Cana (210 km à l’est de Santo Domingo), une enclave touristique où vit pendant une partie de l’année le célèbre chanteur espagnol Julio Iglesias.
Préval rencontrait dans l’après-midi des hommes d’affaires opérant dans le secteur touristique à Punta Cana avant de prendre part dans la soirée à un dîner dans la résidence du chef de la diplomatie dominicaine, Carlos Morales Troncoso, à La Romana (est).
Jeudi, le dirigeant haïtien visitera les installations d’un projet énergétique dans la province de San Pedro de Macorís.
Par la suite, il se rendra à Santo Domingo en compagnie de plusieurs de ses ministres, dont le chancelier Jean Rénald Clérismé, en vue de signer avec son homologue Leonel Fernàndez un protocole d’accord sur la coopération universitaire haïtiano-dominicaine.
Des discussions sur des thèmes bilatéraux sont également prévues entre les deux chefs d’Etat.
Vendredi, René Préval sera parmi les principaux participants au sommet anti-drogue qui se déroulera dans la salle de conférence de la chancellerie dominicaine. Seront également présents le Président colombien Alvaro Uribe, les Premiers ministres de Trinidad et Tobago, Patrick Manning et de St Vincent et Grenadines, Ralph Gonsalves, le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Edmond Mulet ainsi que les représentants des Etats-Unis et de l’Union européenne.
Avant de laisser Port-au-Prince, le Président Préval a émis le vœu que le sommet de Santo Domingo puisse permettre de jeter les bases d’une coopération internationale en vue de combattre de façon globale le fléau de la drogue simultanément dans les pays producteurs, consommateurs et de transit. spp/RK
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6271
mercredi 14 mars 2007,
Radio Kiskeya
Le Président haïtien René Préval est arrivé mercredi en République Dominicaine pour une visite de trois jours qui culminera par sa participation vendredi à Santo Domingo au sommet régional sur la drogue, la sécurité et la coopération, rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
L’avion qui transportait le chef de l’Etat, s’est posé à 12 heures locales (11h00 en Haïti et 16h00 GMT) sur le tarmac de l’aéroport international de Punta Cana (210 km à l’est de Santo Domingo), une enclave touristique où vit pendant une partie de l’année le célèbre chanteur espagnol Julio Iglesias.
Préval rencontrait dans l’après-midi des hommes d’affaires opérant dans le secteur touristique à Punta Cana avant de prendre part dans la soirée à un dîner dans la résidence du chef de la diplomatie dominicaine, Carlos Morales Troncoso, à La Romana (est).
Jeudi, le dirigeant haïtien visitera les installations d’un projet énergétique dans la province de San Pedro de Macorís.
Par la suite, il se rendra à Santo Domingo en compagnie de plusieurs de ses ministres, dont le chancelier Jean Rénald Clérismé, en vue de signer avec son homologue Leonel Fernàndez un protocole d’accord sur la coopération universitaire haïtiano-dominicaine.
Des discussions sur des thèmes bilatéraux sont également prévues entre les deux chefs d’Etat.
Vendredi, René Préval sera parmi les principaux participants au sommet anti-drogue qui se déroulera dans la salle de conférence de la chancellerie dominicaine. Seront également présents le Président colombien Alvaro Uribe, les Premiers ministres de Trinidad et Tobago, Patrick Manning et de St Vincent et Grenadines, Ralph Gonsalves, le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Edmond Mulet ainsi que les représentants des Etats-Unis et de l’Union européenne.
Avant de laisser Port-au-Prince, le Président Préval a émis le vœu que le sommet de Santo Domingo puisse permettre de jeter les bases d’une coopération internationale en vue de combattre de façon globale le fléau de la drogue simultanément dans les pays producteurs, consommateurs et de transit. spp/RK
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6271
La congresswoman Maxine Waters introduit une résolution au Congrès américain en faveur de l’effacement de la dette externe d’Haïti
D’influents parlementaires appuient le texte qui appelle l’administration Bush à exercer des pressions sur les principaux créanciers d’Haïti
mercredi 14 mars 2007,
Radio Kiskeya
La congresswoman démocrate Maxine Waters a introduit mercredi à la Chambre des représentants des Etats-Unis (Chambre basse) une résolution appelant le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale (BM), la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et d’autres institutions financières multilatérales à "annuler complètement et immédiatement la dette externe d’Haïti".
Selon la presse américaine, dans la même résolution il est demandé au secrétaire au trésor (finances), Henry Paulson, d’user de la voix, du vote et de l’influence des Etats-Unis dans les institutions concernées en vue d’aider Haïti à atteindre cet important objectif.
Le texte a été coparrainé par les plus anciens et influents membres des commissions des affaires financières et des affaires étrangères de la Chambre des représentants.
"Haïti est un pays ayant un énorme besoin de développement, mais elle est aussi confrontée à de nombreux obstacles", a déclaré Maxine Waters, membre du Black Caucus et représentante du 35e district de la Californie. "L’un des obstacles majeurs est le poids écrasant de la dette externe", a-t-elle martelé.
Plus loin, la congresswoman estime que "l’annulation de la dette d’Haïti permettra au gouvernement démocratiquement élu du Président René Préval d’offrir la santé, l’éducation et d’autres services essentiels à la population tout en consacrant des investissements importants aux infrastructures. Le pouvoir pourra également contribuer à améliorer la qualité de vie des haïtiens".
Mme Waters a aussi critiqué l’impact négatif sur l’économie haïtienne du service de la dette qui s’élevait à 56 millions de dollars pour l’exercice 2006/2007, selon le FMI. "Ce service de la dette constitue un fardeau pour la fragile économie haïtienne", a fait remarquer la parlementaire américaine qui, pendant les deux ans de la transition démocratique (2004-2006), était montée en première ligne parmi les plus farouches défenseurs de Jean-Bertrand Aristide.
La dette d’Haïti envers les institutions multilatérales est estimée à environ 1,2 milliard de dollars. La Banque Interaméricaine de Développement en détient la plus grande partie, soit 534 millions, suivie de la Banque Mondiale 507 millions et du Fonds Monétaire International 21 millions. Les prêts totalisant ce montant ont été pour la plupart accordés à la dictature des Duvalier qui, parallèlement à l’oppression politique à laquelle elle soumettait le pays, pratiquait la dilapidation du trésor public. spp/RK
mercredi 14 mars 2007,
Radio Kiskeya
La congresswoman démocrate Maxine Waters a introduit mercredi à la Chambre des représentants des Etats-Unis (Chambre basse) une résolution appelant le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale (BM), la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et d’autres institutions financières multilatérales à "annuler complètement et immédiatement la dette externe d’Haïti".
Selon la presse américaine, dans la même résolution il est demandé au secrétaire au trésor (finances), Henry Paulson, d’user de la voix, du vote et de l’influence des Etats-Unis dans les institutions concernées en vue d’aider Haïti à atteindre cet important objectif.
Le texte a été coparrainé par les plus anciens et influents membres des commissions des affaires financières et des affaires étrangères de la Chambre des représentants.
"Haïti est un pays ayant un énorme besoin de développement, mais elle est aussi confrontée à de nombreux obstacles", a déclaré Maxine Waters, membre du Black Caucus et représentante du 35e district de la Californie. "L’un des obstacles majeurs est le poids écrasant de la dette externe", a-t-elle martelé.
Plus loin, la congresswoman estime que "l’annulation de la dette d’Haïti permettra au gouvernement démocratiquement élu du Président René Préval d’offrir la santé, l’éducation et d’autres services essentiels à la population tout en consacrant des investissements importants aux infrastructures. Le pouvoir pourra également contribuer à améliorer la qualité de vie des haïtiens".
Mme Waters a aussi critiqué l’impact négatif sur l’économie haïtienne du service de la dette qui s’élevait à 56 millions de dollars pour l’exercice 2006/2007, selon le FMI. "Ce service de la dette constitue un fardeau pour la fragile économie haïtienne", a fait remarquer la parlementaire américaine qui, pendant les deux ans de la transition démocratique (2004-2006), était montée en première ligne parmi les plus farouches défenseurs de Jean-Bertrand Aristide.
La dette d’Haïti envers les institutions multilatérales est estimée à environ 1,2 milliard de dollars. La Banque Interaméricaine de Développement en détient la plus grande partie, soit 534 millions, suivie de la Banque Mondiale 507 millions et du Fonds Monétaire International 21 millions. Les prêts totalisant ce montant ont été pour la plupart accordés à la dictature des Duvalier qui, parallèlement à l’oppression politique à laquelle elle soumettait le pays, pratiquait la dilapidation du trésor public. spp/RK
Haïti – Francophonie : L’artiste ivoirien Alpha Blondy « Seydou Koné » en tournée musicale
Le chanteur ivoirien du Reggae, Alpha Blondy, de son vrain nom Seydou Koné, entame, à la mi-mars 2007, une tournée musicale en Haïti dans le cadre de la Quinzaine de la Francophonie qui débutéra par un concert en plein air, au Champ de Mars (à proximité du palais présidentiel à Port-au-Prince), du pianiste et compositeur surdoué martiniquais Mario Canonge, selon les informations parvenues à l’agence en ligne AlterPresse.
L’artiste de la Côte d’Ivoire, qui devait arriver à la capitale haïtienne dans l’après-midi du 14 mars, a dû reporter son voyage pour le lendemain en raison de certaines difficultés, apprend AlterPresse de source officielle.
Suivant le calendrier établi, Alpha Blondy sera en concert, le jeudi 15 mars 2007, au Kiosque Occide Jeanty (Champ de Mars), où des milliers de spectateurs sont attendus. Le vendredi 16 mars, la star ivoirienne du Reggae donnera une autre prestation au Parc historique de la Canne à Sucre à Tabarre (nord-est de la capitale).
Depuis le début du mois de mars, Alpha Blondy est en tournée pour cinq concerts dans les Caraïbes, où il a donné, en compagnie de son groupe, le Solar System, des prestations à Pointe à Pitre (Guadeloupe) le 9 mars, à Casino Royal de St-Martin le 10 mars et à Fort De France (Martinique) le 12 mars 2007.
Premier fils d’une famille de neuf enfants, Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, est né à Dimbokro en 1953.
Élevé par sa grand-mère, il retrouve sa mère à Korhogo en 1962 qui l’emmène à Odjenné où le mari de sa mère travaille pour la Compagnie française de Côte d’Ivoire (CFCI). Dix ans plus tard, Seydou Koné préside la section locale du Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (MEECI). On l’appelle à l’époque Elvis Blondy.
En 1972, il part suivre sa seconde au lycée normal de Korhogo. Élève inscrit à l’internat, l’adolescent forme un groupe avec ses copains Price (guitare), Pop Touré (batterie) et Diallo Salia (basse). Cette formation musicale, portant la dénomination « Atomic Vibrations », joue en matinée les week-ends, pour les beaux yeux des jeunes filles du Couvent voisin Sainte-Elisabeth. A force de sécher les cours pour préparer les concerts, Seydou Koné est, à la fin de l’année, renvoyé du lycée.
Ayant séjourné aux Etats-Unis d’Amérique dans l’objectif de perfectionner son anglais, Seydou Koné, qui deviendra Alpha Blondy, continue à faire de la musique en créant un groupe. A travers ses chansons, dont « Come back Jesus » écrite au Liberia, Alpha Blondy s’est taillé une place de choix dans le monde du Reggae.
En vingt ans, soit de 1982 à 2002, Alpha Blondy a fait sortir quinze albums, dont deux « Live ».
Mais Seydou Koné ne s’arrête pas là. Il a produit, en juillet 2005, un autre microsillon baptisé « Akwaba, the very best of », ses meilleurs titres revisités.
La même année, soit en septembre 2005, Alpha Blondy a été nommé « Messager de la paix » par l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Il a, en effet, confié son "inquiétude" pour l’avenir de son pays, en crise depuis 2002.
En mai 2006, il a produit « No Child Soldiers : Alpha Blondy pour la démobilisation des enfants-soldats », une initiative de l’association Aïkah, parrainée par la star ivoirienne du Reggae, qui réunit plusieurs grands noms des musiques africaines.
En 2007, Alpha Blondy n’est pas le seul artiste à venir en Haïti dans le cadre de la célébration de la Francophonie.
Le dimanche 25 mars, le public de Port-au-Prince aura également à assister à une prestation au Champ de Mars de Luck Mervil d’origine haïtienne. Luck Mervil viendra directement du Canada, où il vit depuis plusieurs années. [do rc apr 14/03/2007 10:30]
L’artiste de la Côte d’Ivoire, qui devait arriver à la capitale haïtienne dans l’après-midi du 14 mars, a dû reporter son voyage pour le lendemain en raison de certaines difficultés, apprend AlterPresse de source officielle.
Suivant le calendrier établi, Alpha Blondy sera en concert, le jeudi 15 mars 2007, au Kiosque Occide Jeanty (Champ de Mars), où des milliers de spectateurs sont attendus. Le vendredi 16 mars, la star ivoirienne du Reggae donnera une autre prestation au Parc historique de la Canne à Sucre à Tabarre (nord-est de la capitale).
Depuis le début du mois de mars, Alpha Blondy est en tournée pour cinq concerts dans les Caraïbes, où il a donné, en compagnie de son groupe, le Solar System, des prestations à Pointe à Pitre (Guadeloupe) le 9 mars, à Casino Royal de St-Martin le 10 mars et à Fort De France (Martinique) le 12 mars 2007.
Premier fils d’une famille de neuf enfants, Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, est né à Dimbokro en 1953.
Élevé par sa grand-mère, il retrouve sa mère à Korhogo en 1962 qui l’emmène à Odjenné où le mari de sa mère travaille pour la Compagnie française de Côte d’Ivoire (CFCI). Dix ans plus tard, Seydou Koné préside la section locale du Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (MEECI). On l’appelle à l’époque Elvis Blondy.
En 1972, il part suivre sa seconde au lycée normal de Korhogo. Élève inscrit à l’internat, l’adolescent forme un groupe avec ses copains Price (guitare), Pop Touré (batterie) et Diallo Salia (basse). Cette formation musicale, portant la dénomination « Atomic Vibrations », joue en matinée les week-ends, pour les beaux yeux des jeunes filles du Couvent voisin Sainte-Elisabeth. A force de sécher les cours pour préparer les concerts, Seydou Koné est, à la fin de l’année, renvoyé du lycée.
Ayant séjourné aux Etats-Unis d’Amérique dans l’objectif de perfectionner son anglais, Seydou Koné, qui deviendra Alpha Blondy, continue à faire de la musique en créant un groupe. A travers ses chansons, dont « Come back Jesus » écrite au Liberia, Alpha Blondy s’est taillé une place de choix dans le monde du Reggae.
En vingt ans, soit de 1982 à 2002, Alpha Blondy a fait sortir quinze albums, dont deux « Live ».
Mais Seydou Koné ne s’arrête pas là. Il a produit, en juillet 2005, un autre microsillon baptisé « Akwaba, the very best of », ses meilleurs titres revisités.
La même année, soit en septembre 2005, Alpha Blondy a été nommé « Messager de la paix » par l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Il a, en effet, confié son "inquiétude" pour l’avenir de son pays, en crise depuis 2002.
En mai 2006, il a produit « No Child Soldiers : Alpha Blondy pour la démobilisation des enfants-soldats », une initiative de l’association Aïkah, parrainée par la star ivoirienne du Reggae, qui réunit plusieurs grands noms des musiques africaines.
En 2007, Alpha Blondy n’est pas le seul artiste à venir en Haïti dans le cadre de la célébration de la Francophonie.
Le dimanche 25 mars, le public de Port-au-Prince aura également à assister à une prestation au Champ de Mars de Luck Mervil d’origine haïtienne. Luck Mervil viendra directement du Canada, où il vit depuis plusieurs années. [do rc apr 14/03/2007 10:30]
Haïti : Soulagement et suspicion après le transfèrement à Port-au-Prince d’un chef de gang arrêté dans le Sud
Une prudence, mêlée de suspicion, était de mise, mardi soir 13 Mars 2007, après le transfèrement à Port-au-Prince d’un des chefs de gangs de Cité Soleil (périphérie nord), Evens Jeune, alias Ti Kouto, arrêté dans la matinée par la police des Cayes, à environ 200 kilomètres au sud de la capitale haïtienne.
Suite à l’arrestation de Evens dit Ti Kouto, de nombreux citoyens, interrogés par l’agence en ligne AlterPresse, se déclarent soulagés, tout en exprimant leurs inquiétudes concernant une éventuelle recrudescence des actes violents à Port-au-Prince.
« Les rues risquent d’être chaudes ce soir (mardi 13 mars), après l’arrestation du gangster Evens Jeune. Ne tardez pas à regagner votre domicile », avertissaient des port-au-princiennes et port-au-princiens à l’endroit de leurs compatriotes.
Les rues de la capitale étaient pourtant calmes et moins bruyantes, les bouchons coutumiers moins visibles sur différentes artères à partir de 4 :00 PM locales (21 :00 GMT) mardi soir 13 mars 2007, a constaté AlterPresse.
Des hélicoptères de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) continuaient à survoler le ciel de la capitale jusque dans la matinée du mercredi 14 mars.
Vraisemblablement, par prévention d’éventuels troubles, des unités spécialisées, lourdement armées, de la Police nationale d’Haïti (PNH) étaient remarquées en plusieurs points de Port-au-Prince.
Très recherché par la police depuis plusieurs mois, le gangster de Boston, un des 34 quartiers de Cité Soleil, sous contrôle onusien depuis quelques semaines, a été épinglé tôt (entre 6 :00 et 6 :30 AM locales = 11 :30 GMT) dans la matinée du 13 mars 2007, pour être par la suite héliporté à la capitale haïtienne par la MINUSTAH.
Bombardé de questions par les journalistes à son arrivée à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) de la PNH, Evens Jeune a nié toutes les accusations de « chef de gang, ravisseur d’otages, auteur de divers forfaits » portées contre lui. Il s’est simplement contenté de dire que la maison, dont il a été délogé par les forces onusiennes, aurait été construite avec des donations reçues d’habitants de Cité Soleil.
« Comme la MINUSTAH, la police nationale reste déterminée à resserrer davantage l’étau pour attrapper les criminels recherchés, qui essaient de quitter leurs planques pour se réfugier à des endroits reculés du pays », affirme le commissaire divisionnaire Frantz Lerebours, porte-parole de la PNH, après l’arrestation de Evens Jeune.
Dans un communiqué transmis à AlterPresse, les forces onusiennes en Haïti ont, à leur tour, salué les efforts consentis par la Police nationale pour avoir réalisé ce coup de filet dans la section communale Laurent dans le Sud du pays. « Cet ex-chef du gang, recherché par la Justice haïtienne, avait été délogé récemment du quartier Boston, à Cité Soleil. Avec le soutien logistique de la MINUSTAH, Evens est déjà transféré à Port-au-Prince ».
La MINUSTAH félicite également la population haïtienne pour sa contribution continue dans la lutte contre la criminalité et en faveur du rétablissement de la sécurité dans le pays.
En février 2007, Evens Jeune dit Ti Kouto a été chassé par les casques bleus lors d’intenses opérations musclées menées dans le bidonville de Cité Soleil.
Entre-temps, les forces nationales et internationales n’ont pas encore débusqué les tanières d’autres chefs de gangs de Cité Soleil, tels les nommés Amaral Duclonat et « Bélony » ainsi connu, en cavale après les opérations menées depuis décembre 2006 par la MINUSTAH dans la grande agglomération populaire de la périphérie nord de la capitale.
Cependant, au cours d’une nouvelle opération baptisée “Opération Lauturu” conduite le dimanche 11 mars 2007 à Ti Haïti, un quartier de Cité Soleil, les casques bleus ont interpellé 31 suspects qui appartiendraient au gang de Blade Nazon.
« Nous pouvons nous attendre à ce que le processus de police judiciaire enclenché par la PNH rende inopérant ce gang de Cité Soleil.
Au cours de cette opération, « qui s’est déroulée sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré », les soldats onusiens ont trouvé et libéré une femme et un enfant séquestrés par le gang de Blade Nazon. La femme et l’enfant ont été remis à la PNH pour les suites nécessaires.
“Il n’y aura pas de refuge pour les gangs”, confirme le Général Raul Gloodtdofsky commandant adjoint de la Force Militaire de la MINUSTAH.
“Les Nations Unies vont continuer à mener des opérations de recherche contre les personnes suspectées, là où elles se cachent, afin de les empêcher de menacer la stabilité d’Haïti ».
Malgré la détermination affichée par la PNH et la MINUSTAH, d’autres cas de banditisme et de criminalité sont signalés quotidiennement dans la capitale.
Une fillette a été kidnappée au centre de la capitale, au moment où elle se rendait à l’école dans la matinée du 13 mars 2007, selon des stations de radio.
Dans la nuit du 12 au 13 mars 2007, des bandits armés ont emmené vers une destination inconnue au moins deux personnes qui se trouvaient à bord d’un véhicule privé à Martissant, banlieue sud de Port-au-Prince.
A la fin de la semaine dernière, la police nationale a appris la nouvelle de l’assassinat de l’enfant Elysée Mérisma, 9 ans, enlevé, en revenant de l’école, depuis le lundi 12 février 2007, en compagnie de son oncle paternel Paul Adrien, rapporte le quotidien « le Nouvelliste ».
En depit du versement d’une rançon de 50,000 gourdes (US $ 1.00 = 38.50 gourdes) aux ravisseurs dans une latrine désaffectée sur les hauteurs de Carrefour-Feuilles (sud-est de la capitale), le petit Mérisma n’a jamais retrouvé sa famille. Paul Adrien, sans donner d’explication sur ces événements qui émeuvent toute la famille, rentre directement chez sa concubine.
Après maints interrogatoires, Paul Adrien passe aux aveux à la Cellule contre enlèvement de la DCPJ seulement le 5 mars. Et, le 9 mars, il conduit les enquêteurs de la police scientifique et technique ainsi qu’un juge de paix sur un terrain vague situé dans la zone de St-Jude, après le Carrefour Saintus (sud-est de la capitale), où est éparpillé ce qui reste du cadavre dépecé par des chiens voraces du petit Elysée Mérisma. [do rc apr 14/03/2007 9 :20]
Suite à l’arrestation de Evens dit Ti Kouto, de nombreux citoyens, interrogés par l’agence en ligne AlterPresse, se déclarent soulagés, tout en exprimant leurs inquiétudes concernant une éventuelle recrudescence des actes violents à Port-au-Prince.
« Les rues risquent d’être chaudes ce soir (mardi 13 mars), après l’arrestation du gangster Evens Jeune. Ne tardez pas à regagner votre domicile », avertissaient des port-au-princiennes et port-au-princiens à l’endroit de leurs compatriotes.
Les rues de la capitale étaient pourtant calmes et moins bruyantes, les bouchons coutumiers moins visibles sur différentes artères à partir de 4 :00 PM locales (21 :00 GMT) mardi soir 13 mars 2007, a constaté AlterPresse.
Des hélicoptères de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) continuaient à survoler le ciel de la capitale jusque dans la matinée du mercredi 14 mars.
Vraisemblablement, par prévention d’éventuels troubles, des unités spécialisées, lourdement armées, de la Police nationale d’Haïti (PNH) étaient remarquées en plusieurs points de Port-au-Prince.
Très recherché par la police depuis plusieurs mois, le gangster de Boston, un des 34 quartiers de Cité Soleil, sous contrôle onusien depuis quelques semaines, a été épinglé tôt (entre 6 :00 et 6 :30 AM locales = 11 :30 GMT) dans la matinée du 13 mars 2007, pour être par la suite héliporté à la capitale haïtienne par la MINUSTAH.
Bombardé de questions par les journalistes à son arrivée à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) de la PNH, Evens Jeune a nié toutes les accusations de « chef de gang, ravisseur d’otages, auteur de divers forfaits » portées contre lui. Il s’est simplement contenté de dire que la maison, dont il a été délogé par les forces onusiennes, aurait été construite avec des donations reçues d’habitants de Cité Soleil.
« Comme la MINUSTAH, la police nationale reste déterminée à resserrer davantage l’étau pour attrapper les criminels recherchés, qui essaient de quitter leurs planques pour se réfugier à des endroits reculés du pays », affirme le commissaire divisionnaire Frantz Lerebours, porte-parole de la PNH, après l’arrestation de Evens Jeune.
Dans un communiqué transmis à AlterPresse, les forces onusiennes en Haïti ont, à leur tour, salué les efforts consentis par la Police nationale pour avoir réalisé ce coup de filet dans la section communale Laurent dans le Sud du pays. « Cet ex-chef du gang, recherché par la Justice haïtienne, avait été délogé récemment du quartier Boston, à Cité Soleil. Avec le soutien logistique de la MINUSTAH, Evens est déjà transféré à Port-au-Prince ».
La MINUSTAH félicite également la population haïtienne pour sa contribution continue dans la lutte contre la criminalité et en faveur du rétablissement de la sécurité dans le pays.
En février 2007, Evens Jeune dit Ti Kouto a été chassé par les casques bleus lors d’intenses opérations musclées menées dans le bidonville de Cité Soleil.
Entre-temps, les forces nationales et internationales n’ont pas encore débusqué les tanières d’autres chefs de gangs de Cité Soleil, tels les nommés Amaral Duclonat et « Bélony » ainsi connu, en cavale après les opérations menées depuis décembre 2006 par la MINUSTAH dans la grande agglomération populaire de la périphérie nord de la capitale.
Cependant, au cours d’une nouvelle opération baptisée “Opération Lauturu” conduite le dimanche 11 mars 2007 à Ti Haïti, un quartier de Cité Soleil, les casques bleus ont interpellé 31 suspects qui appartiendraient au gang de Blade Nazon.
« Nous pouvons nous attendre à ce que le processus de police judiciaire enclenché par la PNH rende inopérant ce gang de Cité Soleil.
Au cours de cette opération, « qui s’est déroulée sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré », les soldats onusiens ont trouvé et libéré une femme et un enfant séquestrés par le gang de Blade Nazon. La femme et l’enfant ont été remis à la PNH pour les suites nécessaires.
“Il n’y aura pas de refuge pour les gangs”, confirme le Général Raul Gloodtdofsky commandant adjoint de la Force Militaire de la MINUSTAH.
“Les Nations Unies vont continuer à mener des opérations de recherche contre les personnes suspectées, là où elles se cachent, afin de les empêcher de menacer la stabilité d’Haïti ».
Malgré la détermination affichée par la PNH et la MINUSTAH, d’autres cas de banditisme et de criminalité sont signalés quotidiennement dans la capitale.
Une fillette a été kidnappée au centre de la capitale, au moment où elle se rendait à l’école dans la matinée du 13 mars 2007, selon des stations de radio.
Dans la nuit du 12 au 13 mars 2007, des bandits armés ont emmené vers une destination inconnue au moins deux personnes qui se trouvaient à bord d’un véhicule privé à Martissant, banlieue sud de Port-au-Prince.
A la fin de la semaine dernière, la police nationale a appris la nouvelle de l’assassinat de l’enfant Elysée Mérisma, 9 ans, enlevé, en revenant de l’école, depuis le lundi 12 février 2007, en compagnie de son oncle paternel Paul Adrien, rapporte le quotidien « le Nouvelliste ».
En depit du versement d’une rançon de 50,000 gourdes (US $ 1.00 = 38.50 gourdes) aux ravisseurs dans une latrine désaffectée sur les hauteurs de Carrefour-Feuilles (sud-est de la capitale), le petit Mérisma n’a jamais retrouvé sa famille. Paul Adrien, sans donner d’explication sur ces événements qui émeuvent toute la famille, rentre directement chez sa concubine.
Après maints interrogatoires, Paul Adrien passe aux aveux à la Cellule contre enlèvement de la DCPJ seulement le 5 mars. Et, le 9 mars, il conduit les enquêteurs de la police scientifique et technique ainsi qu’un juge de paix sur un terrain vague situé dans la zone de St-Jude, après le Carrefour Saintus (sud-est de la capitale), où est éparpillé ce qui reste du cadavre dépecé par des chiens voraces du petit Elysée Mérisma. [do rc apr 14/03/2007 9 :20]
Haïti : Déplacement de René Préval en République dominicaine dans le cadre du Sommet sur le trafic de la drogue
Le président René Garcia Préval est arrivé, ce 14 mars 2007, en République dominicaine pour participer à un sommet régional sur le trafic illicite des stupéfiants en compagnie d’autres chefs d’Etat et de gouvernement de cinq pays de la région.
José Miguel Insulza, Secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), prendra, lui aussi, part à ces assises dont l’ouverture est prévue pour le vendredi 16 mars 2007, apprend AlterPresse.
Le chef de l’Etat haïtien profitera de son voyage en République voisine pour aborder d’autres sujets relatifs aux relations haïtiano-dominicaines, au tourisme, à l’investissement dominicain en Haïti et au secteur universitaire.
René Préval est à l’initiative de ce sommet sur le trafic de la drogue. Intervenant à l’ouverture de la rentrée parlementaire, le 8 janvier 2007, le président de la République avait déclaré que le trafic de la drogue est la principale cause de l’insécurité en Haiti.
« Nous aurons beau faire des efforts pour créer la stabilité en Haïti, nous n’y parviendrons jamais tant que le problème de la drogue ne sera pas résolu », estimait le chef de l’Etat haïtien.
René Préval présentait Haïti comme une victime de ce fléau qui génère l’insécurité et invitait les pays grands consommateurs de drogue à mener une politique apte à réduire la consommation chez eux.
« Avec tous les moyens sophistiqués qu’ils ont, où sont les résultats. Combien de réseaux de trafiquants ont-ils ont démantelés ? Combien de bateaux et d’avions ont-ils saisis ? », s’interrogeait le président haïtien, qui semblait faire allusion particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique avec lesquels Haïti a conclu un accord en 1998 en vue d’actions conjointes de la police haïtienne et la police anti-drogue américaine contre les trafiquants qui utilisent le territoire haïtien comme point de transit.
Lors d’une visite en Jamaïque en janvier dernier, René Préval avait fait les mêmes déclarations tout en précisant que « Haïti et la Jamaïque ne produisent pas de drogue ». « Ensemble, nous devons aller auprès du gouvernement des Etats-Unis pour qu’il renforce ses patrouilles et surveillances des côtes haïtiennes et jamaïcaines », avait indiqué le chef de l’Etat haïtien.
C’est la deuxième visite de René Préval depuis son élection à la présidentielle du 7 février 2006. Le chef de l’Etat haïtien a effectué sa première visite en territoire voisin, le 2 mars 2006 peu avant son investiture, en mai de la même année. [do apr avec Espacinsular 14/03/2007 14 :40]
José Miguel Insulza, Secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), prendra, lui aussi, part à ces assises dont l’ouverture est prévue pour le vendredi 16 mars 2007, apprend AlterPresse.
Le chef de l’Etat haïtien profitera de son voyage en République voisine pour aborder d’autres sujets relatifs aux relations haïtiano-dominicaines, au tourisme, à l’investissement dominicain en Haïti et au secteur universitaire.
René Préval est à l’initiative de ce sommet sur le trafic de la drogue. Intervenant à l’ouverture de la rentrée parlementaire, le 8 janvier 2007, le président de la République avait déclaré que le trafic de la drogue est la principale cause de l’insécurité en Haiti.
« Nous aurons beau faire des efforts pour créer la stabilité en Haïti, nous n’y parviendrons jamais tant que le problème de la drogue ne sera pas résolu », estimait le chef de l’Etat haïtien.
René Préval présentait Haïti comme une victime de ce fléau qui génère l’insécurité et invitait les pays grands consommateurs de drogue à mener une politique apte à réduire la consommation chez eux.
« Avec tous les moyens sophistiqués qu’ils ont, où sont les résultats. Combien de réseaux de trafiquants ont-ils ont démantelés ? Combien de bateaux et d’avions ont-ils saisis ? », s’interrogeait le président haïtien, qui semblait faire allusion particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique avec lesquels Haïti a conclu un accord en 1998 en vue d’actions conjointes de la police haïtienne et la police anti-drogue américaine contre les trafiquants qui utilisent le territoire haïtien comme point de transit.
Lors d’une visite en Jamaïque en janvier dernier, René Préval avait fait les mêmes déclarations tout en précisant que « Haïti et la Jamaïque ne produisent pas de drogue ». « Ensemble, nous devons aller auprès du gouvernement des Etats-Unis pour qu’il renforce ses patrouilles et surveillances des côtes haïtiennes et jamaïcaines », avait indiqué le chef de l’Etat haïtien.
C’est la deuxième visite de René Préval depuis son élection à la présidentielle du 7 février 2006. Le chef de l’Etat haïtien a effectué sa première visite en territoire voisin, le 2 mars 2006 peu avant son investiture, en mai de la même année. [do apr avec Espacinsular 14/03/2007 14 :40]
Fidel s’entretient avec les présidents du Venezuela et d’Haïti
Article de Granma International en date du 14 mars 2007
Repris par AlterPresse le 14 mars 2007
LE président Fidel Castro Ruz s’est entretenu par téléphone avec le dirigeant vénézuélien, Hugo Chavez, et le chef d’Etat haïtien, René Préval, à qui il a réaffirmé le soutien de l’île à son peuple.
Le leader de la Révolution cubaine a aussi fait l’éloge des efforts de Chavez pour avoir visité en si peu de temps plusieurs pays de la région, « défiant les risques et la fatigue », et qualifié également de brillants les discours du chef d’Etat sud-américain.
Comme Chavez lui demandait comment il allait, Fidel a répondu : « Bon, moi très bien », et souligné qu’il suivait de près son périple latino-américain et caribéen.
La conversation téléphonique s’est déroulée pendant que Chavez était en réunion avec Préval et le vice-président du Conseil d’Etat cubain Esteban Lazo – de visite aussi à Haïti – et d’autres hauts fonctionnaires des trois gouvernements.
Fidel a demandé au leader bolivarien de passer le téléphone au président haïtien, qui lui a déclaré être très heureux des évènements : « C’est presque une révolution ici. C’est de ta faute… Maître », lui a-t-il dit.
« C’est vous qui vous êtes multipliés », a souligné le chef de la Révolution cubaine, qui a qualifié le peuple haïtien de lutteur et de travailleur.
Chavez, qui a été admiratif devant le potentiel de jeunes existant à Haïti, a déclaré qu’il était possible, avec eux, de mener un programme semblable au Front Miranda, dans le but de construire des logements, avec eau et électricité.
« Je viens de dire à l’instant même à René (Préval) qu’il était important qu’il se joigne immédiatement à l’ALBA », a déclaré Chavez.
« Ce qui se passe en ce moment est une page inédite dans l’histoire », a souligné Fidel.
A un moment de la conversation, qui s’est déroulée dans la soirée du lundi 12, à 19 :37, Chavez a loué la beauté naturelle d’Haïti pour ses plages et sa ville.
Repris par AlterPresse le 14 mars 2007
LE président Fidel Castro Ruz s’est entretenu par téléphone avec le dirigeant vénézuélien, Hugo Chavez, et le chef d’Etat haïtien, René Préval, à qui il a réaffirmé le soutien de l’île à son peuple.
Le leader de la Révolution cubaine a aussi fait l’éloge des efforts de Chavez pour avoir visité en si peu de temps plusieurs pays de la région, « défiant les risques et la fatigue », et qualifié également de brillants les discours du chef d’Etat sud-américain.
Comme Chavez lui demandait comment il allait, Fidel a répondu : « Bon, moi très bien », et souligné qu’il suivait de près son périple latino-américain et caribéen.
La conversation téléphonique s’est déroulée pendant que Chavez était en réunion avec Préval et le vice-président du Conseil d’Etat cubain Esteban Lazo – de visite aussi à Haïti – et d’autres hauts fonctionnaires des trois gouvernements.
Fidel a demandé au leader bolivarien de passer le téléphone au président haïtien, qui lui a déclaré être très heureux des évènements : « C’est presque une révolution ici. C’est de ta faute… Maître », lui a-t-il dit.
« C’est vous qui vous êtes multipliés », a souligné le chef de la Révolution cubaine, qui a qualifié le peuple haïtien de lutteur et de travailleur.
Chavez, qui a été admiratif devant le potentiel de jeunes existant à Haïti, a déclaré qu’il était possible, avec eux, de mener un programme semblable au Front Miranda, dans le but de construire des logements, avec eau et électricité.
« Je viens de dire à l’instant même à René (Préval) qu’il était important qu’il se joigne immédiatement à l’ALBA », a déclaré Chavez.
« Ce qui se passe en ce moment est une page inédite dans l’histoire », a souligné Fidel.
A un moment de la conversation, qui s’est déroulée dans la soirée du lundi 12, à 19 :37, Chavez a loué la beauté naturelle d’Haïti pour ses plages et sa ville.
Haiti-Rép. Dominicaine : Lancement des travaux de construction d’un marché binational à la frontière nord
Note de la Section communication de Solidarite Fwontalye
Document soumis à AlterPresse le 14 mars 2007
Des officiels des deux pays ont posé la première pierre d’un marché bi-national, lors d’une cérémonie à Dajabon, ville frontalière avec Ouanaminthe (Nord d’Haiti). Suite à des discussions entre les autorités des deux pays ce marché sera finalement construit en territoire dominicain, sans qu’on ne sache pourquoi.
Le fond alloué pour la construction de ce marché moderne est évalué à 45 millions euros. Ce fond qui provient de l’Union Européenne permettra aussi de construire un nouveau local en vue de loger le service douanier de la République voisine et de reconstruire celui d’Haïti, en très mauvais état .L’ouvrage a été confié a la compagnie GHELLA (italienne), chargée de la construction de la route Cap-Ouanaminthe.
Les autorités dominicaines se disent satisfaites de la pose de la première pierre. L’ambassadeur dominicain en Haïti Jose Serulle Ramia a parlé d’un geste fraternel. Pour lui c’est un pas qui a été franchi dans les relations commerciales entre les deux pays. C’est un acte symbolique sur le chemin de la paix, a expliqué le diplomate dominicain à un représentant de Solidarité Fwontalye/Service Jésuite aux Réfugiés et Migrants (SJRM).
Du coté haïtien, c’est le ministre des travaux publiques, transports et communications Frantz Verella qui a fait le déplacement. Le titulaire des TPTC a déclaré, dans son discours de circonstance, que la construction de ce marché s’inscrit dans le cadre d’un développement durable. Rome ne s’est pas faite en un jour, a souligné le ministre qui a précisé que l’existence de ce marché va favoriser une meilleure compréhension et entente entre les deux peuples.
Le titulaire du ministère des TPTC en a profité pour confirmer, qu’un nouveau pont sera jeté sur la rivière Massacre sans plus de détail. En même temps il a annonce un programme de réhabilitation pour la ville de Ouanaminthe.
Cette cérémonie a eu lieu dans l’indifférence de la population de Ouanaminthe qui n’était même pas au courant de la pose de la première pierre en vue de la construction de ce marché.
Damas Roger Herlan, Responsable communication Solidarite Fwontalye/Service Jésuite aux Réfugiés et Migrants ( SJRM) Photo : André Ibreus, Assistant légal
Document soumis à AlterPresse le 14 mars 2007
Des officiels des deux pays ont posé la première pierre d’un marché bi-national, lors d’une cérémonie à Dajabon, ville frontalière avec Ouanaminthe (Nord d’Haiti). Suite à des discussions entre les autorités des deux pays ce marché sera finalement construit en territoire dominicain, sans qu’on ne sache pourquoi.
Le fond alloué pour la construction de ce marché moderne est évalué à 45 millions euros. Ce fond qui provient de l’Union Européenne permettra aussi de construire un nouveau local en vue de loger le service douanier de la République voisine et de reconstruire celui d’Haïti, en très mauvais état .L’ouvrage a été confié a la compagnie GHELLA (italienne), chargée de la construction de la route Cap-Ouanaminthe.
Les autorités dominicaines se disent satisfaites de la pose de la première pierre. L’ambassadeur dominicain en Haïti Jose Serulle Ramia a parlé d’un geste fraternel. Pour lui c’est un pas qui a été franchi dans les relations commerciales entre les deux pays. C’est un acte symbolique sur le chemin de la paix, a expliqué le diplomate dominicain à un représentant de Solidarité Fwontalye/Service Jésuite aux Réfugiés et Migrants (SJRM).
Du coté haïtien, c’est le ministre des travaux publiques, transports et communications Frantz Verella qui a fait le déplacement. Le titulaire des TPTC a déclaré, dans son discours de circonstance, que la construction de ce marché s’inscrit dans le cadre d’un développement durable. Rome ne s’est pas faite en un jour, a souligné le ministre qui a précisé que l’existence de ce marché va favoriser une meilleure compréhension et entente entre les deux peuples.
Le titulaire du ministère des TPTC en a profité pour confirmer, qu’un nouveau pont sera jeté sur la rivière Massacre sans plus de détail. En même temps il a annonce un programme de réhabilitation pour la ville de Ouanaminthe.
Cette cérémonie a eu lieu dans l’indifférence de la population de Ouanaminthe qui n’était même pas au courant de la pose de la première pierre en vue de la construction de ce marché.
Damas Roger Herlan, Responsable communication Solidarite Fwontalye/Service Jésuite aux Réfugiés et Migrants ( SJRM) Photo : André Ibreus, Assistant légal
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