Article de Granma International en date du 14 mars 2007
Repris par AlterPresse le 14 mars 2007
LE président Fidel Castro Ruz s’est entretenu par téléphone avec le dirigeant vénézuélien, Hugo Chavez, et le chef d’Etat haïtien, René Préval, à qui il a réaffirmé le soutien de l’île à son peuple.
Le leader de la Révolution cubaine a aussi fait l’éloge des efforts de Chavez pour avoir visité en si peu de temps plusieurs pays de la région, « défiant les risques et la fatigue », et qualifié également de brillants les discours du chef d’Etat sud-américain.
Comme Chavez lui demandait comment il allait, Fidel a répondu : « Bon, moi très bien », et souligné qu’il suivait de près son périple latino-américain et caribéen.
La conversation téléphonique s’est déroulée pendant que Chavez était en réunion avec Préval et le vice-président du Conseil d’Etat cubain Esteban Lazo – de visite aussi à Haïti – et d’autres hauts fonctionnaires des trois gouvernements.
Fidel a demandé au leader bolivarien de passer le téléphone au président haïtien, qui lui a déclaré être très heureux des évènements : « C’est presque une révolution ici. C’est de ta faute… Maître », lui a-t-il dit.
« C’est vous qui vous êtes multipliés », a souligné le chef de la Révolution cubaine, qui a qualifié le peuple haïtien de lutteur et de travailleur.
Chavez, qui a été admiratif devant le potentiel de jeunes existant à Haïti, a déclaré qu’il était possible, avec eux, de mener un programme semblable au Front Miranda, dans le but de construire des logements, avec eau et électricité.
« Je viens de dire à l’instant même à René (Préval) qu’il était important qu’il se joigne immédiatement à l’ALBA », a déclaré Chavez.
« Ce qui se passe en ce moment est une page inédite dans l’histoire », a souligné Fidel.
A un moment de la conversation, qui s’est déroulée dans la soirée du lundi 12, à 19 :37, Chavez a loué la beauté naturelle d’Haïti pour ses plages et sa ville.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 15 mars 2007
Fidel s’entretient avec les présidents du Venezuela et d’Haïti
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