PORT-AU-PRINCE, Haïti – Le président du nouveau conseil électoral en Haïti a affirmé, mardi, que l’organisation de neuf membres faisait face à de multiples obstacles à la conclusion d’un cycle électoral ayant débuté l’année dernière.
Léopold Berlanger a affirmé aux journalistes que les membres assermentés la semaine dernière héritaient d’une crise et ne pouvaient pas soumettre un nouveau calendrier électoral avant la résolution d’une série d’obstacles. Dans le cadre de leur évaluation, les nouveaux organisateurs électoraux tentent même de déterminer combien il reste d’argent pour tenir les élections, a-t-il précisé.
M. Berlanger a tant fait de cas des multiples obstacles qu’il semble impossible que le second tour — pour la présidence et pour une partie des membres de l’assemblée législative — se déroule ce mois-ci comme plusieurs avaient espéré.
Un accord politique négocié en février avait prévu un possible scrutin le 24 avril, mais ces jours-ci, il est difficile de trouver un analyste ou une figure politique croyant possible cet échéancier.
M. Berlanger a affirmé que toute vérification de résultats contestés des rondes électorales de 2015 devrait être autorisée par une «décision politique». Il a soutenu que les organisateurs électoraux ne pouvaient pas prendre la décision de vérifier les votes contestés par des factions politiques.
Sources: http://journalmetro.com/monde/943454/elections-en-haiti-encore-de-multiples-obstacles/
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 6 avril 2016
Haïti : vers un nouveau report sine die des élections présidentielle et législatives
La1ere.fr (avec AFP)
Publié le 06/04/2016 | 10:45, mis à jour le 06/04/2016 | 10:56
Le second tour de la présidentielle et des élections législatives haïtiennes, initialement prévus en décembre, ne pourront se tenir le 24 avril comme prévu, a laissé entendre le président du Conseil électoral provisoire mardi.
"On ne peut pas parler de calendrier électoral dans la phase où nous sommes", a déclaré Léopold Berlanger lors d'une conférence de presse tenue au siège du Conseil électoral provisoire (CEP) dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince.
Haïti est plongée dans une crise politique profonde depuis que le processus électoral a été suspendu en janvier, en raison des accusations de l'opposition dénonçant un "coup d'Etat électoral" fomenté par Michel Martelly, l'ancien président. Au premier tour du scrutin présidentiel, le 25 octobre, le candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, qui a qualifié ces scores de "farce ridicule".
Accord de sortie de crise
En raison des reports successifs du second tour de la présidentielle, Michel Martelly a achevé son mandat le 7 février sans remettre le pouvoir à un successeur élu. Un accord de sortie de crise, signé entre le pouvoir exécutif et le Parlement, a permis l'élection de Jocelerme Privert, à l'époque président du Sénat, au poste de président provisoire, pour un mandat de trois mois. Cet accord indiquait également que les élections laissées en suspens seraient organisées le 24 avril.
Mais ce mardi, le président du CEP s'est défendu d'avoir à respecter cette échéance. "Comme Conseil électoral, nous ne sommes pas partie prenante de cet accord", a expliqué Léopold Berlanger. "Nous sommes une institution indépendante qui a un cadre donné par la constitution et la loi électorale : il est clairement dit que le conseil a l'autorité pour dire dans quel délai les élections peuvent avoir lieu", a-t-il ajouté.
Division de la classe politique
Pour sa première conférence depuis l'installation jeudi dernier du Conseil, Léopold Berlanger a par ailleurs sévèrement critiqué la division au sein de la classe politique qui paralyse le retour d'Haïti à l'ordre constitutionnel. Les résultats des élections municipales, tour unique qui s'est tenu le 25 octobre dernier, sont en effet contestés devant les tribunaux électoraux dans 81 des 140 communes du pays.
"C'est une situation grave car cela montre que le processus est malade", a dénoncé Léopold Berlanger. "Comment pouvez-vous avoir une élection pour laquelle deux tiers des postes sont contestés ?" s'interroge le président du CEP qui dénonce ceux enclins à la corruption. "Certains ont la perception que le contentieux est peut-être un moyen pour acheter et vendre une élection", a déclaré Léopold Berlanger.
En raison de l'important retard sur le calendrier électoral, une quarantaine de sièges parlementaires sont encore non pourvus et, depuis fin 2012, toutes les communes d'Haïti sont administrées par des agents intérimaires nommés sans consensus par Michel Martelly.
Sources: http://la1ere.francetvinfo.fr/haiti-vers-un-nouveau-report-sine-die-des-elections-presidentielle-et-legislatives-347435.html
Publié le 06/04/2016 | 10:45, mis à jour le 06/04/2016 | 10:56
Le second tour de la présidentielle et des élections législatives haïtiennes, initialement prévus en décembre, ne pourront se tenir le 24 avril comme prévu, a laissé entendre le président du Conseil électoral provisoire mardi.
"On ne peut pas parler de calendrier électoral dans la phase où nous sommes", a déclaré Léopold Berlanger lors d'une conférence de presse tenue au siège du Conseil électoral provisoire (CEP) dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince.
Haïti est plongée dans une crise politique profonde depuis que le processus électoral a été suspendu en janvier, en raison des accusations de l'opposition dénonçant un "coup d'Etat électoral" fomenté par Michel Martelly, l'ancien président. Au premier tour du scrutin présidentiel, le 25 octobre, le candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, qui a qualifié ces scores de "farce ridicule".
Accord de sortie de crise
En raison des reports successifs du second tour de la présidentielle, Michel Martelly a achevé son mandat le 7 février sans remettre le pouvoir à un successeur élu. Un accord de sortie de crise, signé entre le pouvoir exécutif et le Parlement, a permis l'élection de Jocelerme Privert, à l'époque président du Sénat, au poste de président provisoire, pour un mandat de trois mois. Cet accord indiquait également que les élections laissées en suspens seraient organisées le 24 avril.
Mais ce mardi, le président du CEP s'est défendu d'avoir à respecter cette échéance. "Comme Conseil électoral, nous ne sommes pas partie prenante de cet accord", a expliqué Léopold Berlanger. "Nous sommes une institution indépendante qui a un cadre donné par la constitution et la loi électorale : il est clairement dit que le conseil a l'autorité pour dire dans quel délai les élections peuvent avoir lieu", a-t-il ajouté.
Division de la classe politique
Pour sa première conférence depuis l'installation jeudi dernier du Conseil, Léopold Berlanger a par ailleurs sévèrement critiqué la division au sein de la classe politique qui paralyse le retour d'Haïti à l'ordre constitutionnel. Les résultats des élections municipales, tour unique qui s'est tenu le 25 octobre dernier, sont en effet contestés devant les tribunaux électoraux dans 81 des 140 communes du pays.
"C'est une situation grave car cela montre que le processus est malade", a dénoncé Léopold Berlanger. "Comment pouvez-vous avoir une élection pour laquelle deux tiers des postes sont contestés ?" s'interroge le président du CEP qui dénonce ceux enclins à la corruption. "Certains ont la perception que le contentieux est peut-être un moyen pour acheter et vendre une élection", a déclaré Léopold Berlanger.
En raison de l'important retard sur le calendrier électoral, une quarantaine de sièges parlementaires sont encore non pourvus et, depuis fin 2012, toutes les communes d'Haïti sont administrées par des agents intérimaires nommés sans consensus par Michel Martelly.
Sources: http://la1ere.francetvinfo.fr/haiti-vers-un-nouveau-report-sine-die-des-elections-presidentielle-et-legislatives-347435.html
Official: Numerous hurdles to concluding Haiti elections
PORT-AU-PRINCE, Haiti – The head of Haiti's revamped electoral council said Tuesday that the nine-member body is facing numerous hurdles in concluding a troubled election cycle that began last year.
Council President Leopold Berlanger told reporters that organizers sworn in last week "inherited a crisis" and can't issue a new electoral calendar until a slew of challenges are resolved. As part of their evaluation, the new electoral organizers are even trying to determine how much money remains to hold elections, he said.
Berlanger ticked off so many challenges that it appeared there would be no way a twice-postponed presidential and partial legislative runoff to take place this month as hoped.
A political accord negotiated in February tentatively set the vote for April 24, but lately it has been hard to find any political figures or analysts who believe that date is possible.
Violent opposition protests and public suspicions of electoral fraud favoring former President Michel Martelly's chosen successor derailed a January runoff. It was first postponed in December.
On Tuesday, Berlanger said any verification of disputed results from electoral rounds last year would have to be authorized by a "political decision." He said Haiti's electoral organizers could not make a decision to verify votes disputed by political factions.
Sources: http://www.foxnews.com/world/2016/04/05/official-numerous-hurdles-to-concluding-haiti-elections.html
Council President Leopold Berlanger told reporters that organizers sworn in last week "inherited a crisis" and can't issue a new electoral calendar until a slew of challenges are resolved. As part of their evaluation, the new electoral organizers are even trying to determine how much money remains to hold elections, he said.
Berlanger ticked off so many challenges that it appeared there would be no way a twice-postponed presidential and partial legislative runoff to take place this month as hoped.
A political accord negotiated in February tentatively set the vote for April 24, but lately it has been hard to find any political figures or analysts who believe that date is possible.
Violent opposition protests and public suspicions of electoral fraud favoring former President Michel Martelly's chosen successor derailed a January runoff. It was first postponed in December.
On Tuesday, Berlanger said any verification of disputed results from electoral rounds last year would have to be authorized by a "political decision." He said Haiti's electoral organizers could not make a decision to verify votes disputed by political factions.
Sources: http://www.foxnews.com/world/2016/04/05/official-numerous-hurdles-to-concluding-haiti-elections.html
Haiti presidential runoff elections headed to another delay
New chief of elections council says process is broken
Presidential runoffs twice delayed
More than half of the 140 municipal elections in dispute
BY JACQUELINE CHARLES
jcharles@miamiherald.com
It’s not yet official, but the head of Haiti’s newly revamped Provisional Electoral Council made it clear Tuesday that the country’s repeatedly postponed final round, scheduled for the last Sunday of this month, won’t happen that day.
Léopold Berlanger, a media executive who was appointed president of the nine-member council after members were sworn in last week, said they couldn’t talk about an election calendar until they first figure out what’s ailing the nation’s electoral process.
He also punted on the politically thorny issue of a recount. Berlanger said the formation of a verification commission to address the allegations of “massive” fraud and determine who belongs in the second round “is a political decision” best left to others.
“You have to understand what malfunction [the electoral machinery] has, and what needs to be done to fix it before the second [round] can take off,” Berlanger said during the council’s first news conference. “After we determine that, we can continue with the electoral calendar.”
Initially scheduled for Dec. 27, Haiti’s final round to elect a president and complete parliament has twice been postponed after the opposition alleged multiple voting irregularities and ballot tampering.
THE JANUARY POSTPONEMENT FORCED PRESIDENT MICHEL MARTELLY TO DEPART OFFICE IN FEBRUARY WITHOUT AN ELECTED SUCCESSOR, AND A TRANSITIONAL GOVERNMENT TO STEP INTO THE POWER VACUUM.
The first delay in December was to allow a five-member electoral evaluation commission to address the fraud allegations while also recommending ways to safeguard the integrity of the runoff. The commission found egregious irregularities and a high presumption of fraud. It recommended various changes to the electoral process that it said were necessary in order for a second round to take place.
But those recommendations were never fully adopted.
Citing that failure, as well as the dismissal of his own recommendations, opposition presidential candidate Jude Célestin declared his boycott of the race against government-backed candidate Jovenel Moïse. Days later, the elections were postponed for a second time as opposition supporters burned polling stations and voting materials, and reiterated their calls for verification of the results.
The January postponement forced President Michel Martelly to depart office a month later without an elected successor, and a transitional government stepped in to fill the power vacuum. Under a Feb. 5 political accord guiding the process, the runoffs were scheduled for April 24.
Read more here: http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article70110512.html#storylink=cpy
Presidential runoffs twice delayed
More than half of the 140 municipal elections in dispute
BY JACQUELINE CHARLES
jcharles@miamiherald.com
It’s not yet official, but the head of Haiti’s newly revamped Provisional Electoral Council made it clear Tuesday that the country’s repeatedly postponed final round, scheduled for the last Sunday of this month, won’t happen that day.
Léopold Berlanger, a media executive who was appointed president of the nine-member council after members were sworn in last week, said they couldn’t talk about an election calendar until they first figure out what’s ailing the nation’s electoral process.
He also punted on the politically thorny issue of a recount. Berlanger said the formation of a verification commission to address the allegations of “massive” fraud and determine who belongs in the second round “is a political decision” best left to others.
“You have to understand what malfunction [the electoral machinery] has, and what needs to be done to fix it before the second [round] can take off,” Berlanger said during the council’s first news conference. “After we determine that, we can continue with the electoral calendar.”
Initially scheduled for Dec. 27, Haiti’s final round to elect a president and complete parliament has twice been postponed after the opposition alleged multiple voting irregularities and ballot tampering.
THE JANUARY POSTPONEMENT FORCED PRESIDENT MICHEL MARTELLY TO DEPART OFFICE IN FEBRUARY WITHOUT AN ELECTED SUCCESSOR, AND A TRANSITIONAL GOVERNMENT TO STEP INTO THE POWER VACUUM.
The first delay in December was to allow a five-member electoral evaluation commission to address the fraud allegations while also recommending ways to safeguard the integrity of the runoff. The commission found egregious irregularities and a high presumption of fraud. It recommended various changes to the electoral process that it said were necessary in order for a second round to take place.
But those recommendations were never fully adopted.
Citing that failure, as well as the dismissal of his own recommendations, opposition presidential candidate Jude Célestin declared his boycott of the race against government-backed candidate Jovenel Moïse. Days later, the elections were postponed for a second time as opposition supporters burned polling stations and voting materials, and reiterated their calls for verification of the results.
The January postponement forced President Michel Martelly to depart office a month later without an elected successor, and a transitional government stepped in to fill the power vacuum. Under a Feb. 5 political accord guiding the process, the runoffs were scheduled for April 24.
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