Le chef de l’Etat souligne qu’un tel scénario pourrait se réaliser sans une aide internationale substantielle
mardi 7 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a exprimé mardi à Port-au-Prince ses craintes de voir Haïti se transformer en une base opérationnelle de groupes terroristes parallèlement à son rôle de "couloir de transit" du narcotrafic, reprenant ainsi des propos tenus le week-end dernier à Miami.
Fidèle à son credo, le chef de l’Etat a déclaré que le marché de la drogue constitue une chaîne qu’on peut rompre seulement en éradiquant le mal dans des pays consommateurs comme les Etats-Unis et les Etats de l’Europe occidentale. La même lutte doit s’étendre également aux pays producteurs, a-t-il martelé.
Préval a estimé que la pression de la demande entraîne naturellement le transit des produits illicites par les pays pauvres. Il a ajouté que l’implication d’un Etat dans le trafic de drogue ne peut que l’affaiblir et le réduire à un statut de territoire incontrôlé que peuvent exploiter aisément les organisations liées au terrorisme international.
Intervenant vendredi dernier à la XIIe conférence des Amériques qu’organisait le Miami Herald, le Président avait indiqué que si Haïti ne pouvait compter sur un soutien conséquent de la communauté internationale, le pays courait le risque de basculer dans le camp des terroristes et des narcotrafiquants.
Le chef de l’Etat s’en est, par ailleurs, pris aux récents rapports du Département d’Etat et de Transparency International classant Haïti respectivement parmi les principaux territoires de transit dans le narcotrafic international et les quatre pays les plus corrompus de la planète.
Enfin, M. Préval a annoncé l’arrivée prochaine à Port-au-Prince de 600 salles de classe pré-fabriquées offertes par Broward Country School de la Floride. Elles pourront servir d’abris provisoires en cas de catastrophes naturelles. Miami-Dade a promis de faire don à Haïti de 2.000 autres salles de classe du même type. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5305
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 8 octobre 2008
Le président Préval annonce l’acquisition prochaine de 2 600 mobiles homes
Le chef de l’état haïtien, René Préval, est rentré au pays hier après midi après avoir participé à la conférence de Miami. Lors d’un point de presse, le président Préval a indiqué avoir entrepris des démarches en vue d’obtenir dans un premier temps, 600 mobiles home préfabriqués, lesquels pourront être utilisés comme abris provisoires lors des catastrophes naturelles. Ces maisons préfabriquées ont été accordées à un taux préférentiel au gouvernement haïtien et seront livrées au port Everglades par le département éducation du conté de Broward ( Florida). Selon le chef de l’état haïtien, ces mobiles home commenceront à arriver en Haïti en novembre prochain. " Ces unités mobiles préfabriqués avaient été utilisées depuis plus de 20 ans en Floride et peuvent être utilisés pendant 20 autres années ", explique le président Préval. Les 600 mobiles homes avaient été achetés par le conté de Broward après le passage du cyclone Andrew soutient le chef de l’état qui entend installer ces unités pour créer des complexes avec centre de santé, école et centre sportif. " Les complexes serviront d’abri lors des intempéries parce que les inondations font plus de victimes que les ouragans ", argue t-ilD’autre contés ont promis des " mobiles home " au gouvernement haïtien révèle le chef de l’état qui doit se rendre à Miami le 12 octobre prochain afin de finaliser l’accord avec le conté de Broward. Le chef de l’état a assuré que le conté de Miami Dade qui dispose de 2 000 autres mobiles home est intéressé à réaliser un accord similaire avec les autorités haïtiennes. Selon René Préval, les maires et les associations locales doivent apporter leur contribution dans le choix du site pour l’installation des complexes.http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14147
Les Etats-Unis veulent s’engager dans l’effort de reconstruction
L’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson, affirme que la mise en application d’un plan de reconstruction nationale est indispensable pour le pays après le passage des récents cyclones.Interrogée sur la lenteur de la communauté internationale à répondre au" Flash apeal " de l’ONU, la diplomate américaine a fait remarquer que son pays a accordé 18 millions de dollars au PAM dans le cadre de cet appel. Le programme de reconstruction est une tache difficile et à moyen terme ", explique Mme Sanderson précisant que le flash apeal de l’ONU concerne les besoins immédiats. " Les routes, les hôpitaux, les écoles et les logements sont importants ", argue Mme Sanderson qui annonce l’arrivée prochaine d’experts chargés d’étudier les causes du débordement de l’étang de Miragoane. Elle informe que le pont d’Ennery (Artibonite) sera reconstruit par l’USAID de concert avec la Minustah. Rappelant la visite de plusieurs membres du congrès et de l’administrateur de l’USAID après les récents ouragans, Janet Ann Sanderson a soutenu que l’aide bilatérale et multilatérale doit s’échelonner sur une période plus longue. Soulignant que les solutions ne sont jamais simples, elle se dit persuader de l’engagement des Etats-Unis en faveur d’Haïti. Les investissements vont continuer en même temps que le package de 100 millions de dollars pour la réhabilitation des infrastructures ", dit-elle attirant l’attention sur la nécessité de trouver des ressources supplémentaires pour Haïti. Dans une interview à radio Métropole, l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince a expliqué que la communauté internationale a toujours apporté son appui au peuple haïtien. En ce qui a trait à la distribution de l’aide aux sinistrés, Mme Sanderson rappelle que les Etats-Unis ont leur propre réseau de distribution sur le terrain depuis plusieurs années. " Il faut améliorer le système de distribution mais je suis impressionnée par le travail accompli jusqu’ici ", ajoute t-elle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14146
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PAS DE SOUS POUR LES DEPUTES NI POUR LES SENATEURS ET LEURS COMMUNES
Le FAES donne le coup d’envoi des projets d’appui aux communes
Le Fonds d’Assistance Economique et Social (FAES) a lancé hier son programme post cyclonique. Le directeur du FAES, Harry Adam, a signé mardi trois contrats avec des firmes de construction pour la réalisation de travaux d’infrastructure routière, de santé d’éducation et de justice à travers les 10 départements géographiques du pays. Les projets totalisant 315 millions de gourdes (8.08 millions de dollars US) seront réalisés par les firmes GTC, EXAE QUO et TECINA. Les projets s’inscrivent dans le cadre du programme d’urgence et les montants seront prélevés sur les allocations aux différents ministères. " Les ministères sectorielles vont transférer au FAES des ressources financières ", déclare M. Adam révélant que 180 millions de gourdes (4.6 millions de dollars US ont été mobilisés pour le secteur éducation.Le Fonds d’Assistance Economique et Social (FAES) et le bureau de Monétisation ont été désignés par le gouvernement pour gérer les 5 millions de gourdes (128.205 dollars) alloués à chaque commune en vue la réalisation de travaux d’infrastructure après le passage des cyclones. " C’est une possibilité de bonne collaboration entre le FAES, le bureau de monétisation et les différents secteurs impliqués dans la définition des projets ", ajoute M. Adam. La décision de l’exécutif d’allouer les Fonds au FAES en lieu et place des élus, suscite des réactions diverses au parlement.Certains élus, à l’instar du député Hugues Célestin, appuient cette décision arguant que les parlementaires doivent uniquement exercer leur fonction de contrôle des dépenses de l’état. Toutefois plusieurs sénateurs et députés critiquent cette décision unilatérale de l’exécutif. Face à ce climat de tension, le sénateur Anacacis Jean Hector appelle à une séance de travail entre le chef de l’état et les élus en vue de clarifier la situation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14148
Aide aux sinistrés : pas de fonds à confier directement aux élus
Des parlementaires expriment leur désaccord
mercredi 8 octobre 2008,
Radio Kiskeya
La gestion des fonds pour l’aide d’urgence après les derniers cyclones ne sera plus confiée directement aux élus (parlementaires et maires), mais plutôt au Fond d’Assistance Economique et Sociale (FAES), au Bureau de Monétisation et au Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales.
Ainsi en a décidé le président René Préval, selon le premier ministre Michèle Duvivier Pierre Louis intervenant mardi au Parlement. Il s’agit du fond d’appui aux communes évalué à 710 millions de gourdes à déduire du montant global de 7 milliards de gourdes débloqué pour un programme d’urgence, à partir des ressources générées par le Programme vénézuélien « Petrocaribe ».
Il était question, dans un premier temps, que le fond d’appui aux communes serait directement remis aux élus. Cette formule avait cependant soulevé une vaste controverse dans la classe politique et dans la société civile, d’aucuns y voyant la voie ouverte à la corruption et au gaspillage.
Réagissant à la disposition prise, des parlementaires ont exprimé leur désappointement face au « revirement » du gouvernement. Le sénateur Evallières Beauplan (Nord-Ouest) demande au gouvernement de respecter l’entente intervenue sur la question avec le Législatif. Il souligne que celle-ci a présidé à la décision du parlement de voter la loi sur l’état d’urgence. Il menace de s’opposer à l’utilisation des fonds par le FAES et le Bureau de Monétisation dans son département.
Afin d’éviter un conflit entre l’Exécutif et le Législatif, le sénateur de l’Ouest, Jean Hector Anacacis, propose une nouvelle et urgente rencontre des deux parties sur la question.
Le député de l’Estère (Artibonite, Nord), Elifaite Noel, ne voit aucun inconvénient à ce que le FAES et le Bureau de Monétisation exécutent les projets dans sa circonscription. L’essentiel, dit-il, est que les projets soient exécutés, moyennant concertation préalable entre l’Exécutif, les sénateurs, les députés et les élus locaux sur ce qu’il y a lieu de faire.
Il est prévu que 5 millions de gourdes seront mises à la disposition de chaque commune pour la réhabilitation et la construction de routes et d’écoles et la relance de la production agricole. Un certain retard est cependant enregistré dans le déblocage de ces fonds en raison du fait qu’ils sont placés à l’étranger, dans le cadre du programme « Petrocaribe », informe le premier ministre Michèle Duvivier Pierre Louis. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5306
HRV commente:
Une démonstration concrète de la conception haïtienne de la décentralisation. Cette façon de déléguer les pouvoirs et de distribuer les fonds de l’état que ce soit dans un contexte d’urgence ou pas, dans un pays sans institution, reconnu comme l’un des quatre pays les plus corrompus de la planète n’est rien d’autre qu’une grande mascarade qui va mettre en scène des gaspilleurs des fonds publics et une bande d’affamés qui voudraient être à leur place.
Pourquoi dans un pays avec un gouvernement pléthorique de ministres et de directeurs généraux on doit alloués des sommes à des députés ou des sénateurs pour exécuter des œuvres en faveur de leurs communes ? Elle sont ou ses œuvres réalisées avec les sous distribués par Jacques Edouard Alexis ?
5.000.000 de gourdes représentent 128.205 dollars. Que les députés et les sénateurs me disent par quelles magies, ils vont avec cette somme construire des routes, construire des écoles et relancer la production agricole. Quels bénéfices les communes vont-ils tirer de ces actions éparpillées ?
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Aide aux sinistrés : pas de fonds à confier directement aux élus
Des parlementaires expriment leur désaccord
mercredi 8 octobre 2008,
Radio Kiskeya
La gestion des fonds pour l’aide d’urgence après les derniers cyclones ne sera plus confiée directement aux élus (parlementaires et maires), mais plutôt au Fond d’Assistance Economique et Sociale (FAES), au Bureau de Monétisation et au Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales.
Ainsi en a décidé le président René Préval, selon le premier ministre Michèle Duvivier Pierre Louis intervenant mardi au Parlement. Il s’agit du fond d’appui aux communes évalué à 710 millions de gourdes à déduire du montant global de 7 milliards de gourdes débloqué pour un programme d’urgence, à partir des ressources générées par le Programme vénézuélien « Petrocaribe ».
Il était question, dans un premier temps, que le fond d’appui aux communes serait directement remis aux élus. Cette formule avait cependant soulevé une vaste controverse dans la classe politique et dans la société civile, d’aucuns y voyant la voie ouverte à la corruption et au gaspillage.
Réagissant à la disposition prise, des parlementaires ont exprimé leur désappointement face au « revirement » du gouvernement. Le sénateur Evallières Beauplan (Nord-Ouest) demande au gouvernement de respecter l’entente intervenue sur la question avec le Législatif. Il souligne que celle-ci a présidé à la décision du parlement de voter la loi sur l’état d’urgence. Il menace de s’opposer à l’utilisation des fonds par le FAES et le Bureau de Monétisation dans son département.
Afin d’éviter un conflit entre l’Exécutif et le Législatif, le sénateur de l’Ouest, Jean Hector Anacacis, propose une nouvelle et urgente rencontre des deux parties sur la question.
Le député de l’Estère (Artibonite, Nord), Elifaite Noel, ne voit aucun inconvénient à ce que le FAES et le Bureau de Monétisation exécutent les projets dans sa circonscription. L’essentiel, dit-il, est que les projets soient exécutés, moyennant concertation préalable entre l’Exécutif, les sénateurs, les députés et les élus locaux sur ce qu’il y a lieu de faire.
Il est prévu que 5 millions de gourdes seront mises à la disposition de chaque commune pour la réhabilitation et la construction de routes et d’écoles et la relance de la production agricole. Un certain retard est cependant enregistré dans le déblocage de ces fonds en raison du fait qu’ils sont placés à l’étranger, dans le cadre du programme « Petrocaribe », informe le premier ministre Michèle Duvivier Pierre Louis. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5306
HRV commente:
Une démonstration concrète de la conception haïtienne de la décentralisation. Cette façon de déléguer les pouvoirs et de distribuer les fonds de l’état que ce soit dans un contexte d’urgence ou pas, dans un pays sans institution, reconnu comme l’un des quatre pays les plus corrompus de la planète n’est rien d’autre qu’une grande mascarade qui va mettre en scène des gaspilleurs des fonds publics et une bande d’affamés qui voudraient être à leur place.
Pourquoi dans un pays avec un gouvernement pléthorique de ministres et de directeurs généraux on doit alloués des sommes à des députés ou des sénateurs pour exécuter des œuvres en faveur de leurs communes ? Elle sont ou ses œuvres réalisées avec les sous distribués par Jacques Edouard Alexis ?
5.000.000 de gourdes représentent 128.205 dollars. Que les députés et les sénateurs me disent par quelles magies, ils vont avec cette somme construire des routes, construire des écoles et relancer la production agricole. Quels bénéfices les communes vont-ils tirer de ces actions éparpillées ?
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