Google

vendredi 26 mars 2010

Trois détenus haïtiens en cavale arrêtés à la Jamaïque

Ces individus, qui figuraient parmi les plus de 4.000 fugitifs lâchés dans la nature depuis le séisme du 12 janvier, étaient arrivés dans l’île en compagnie d’une soixantaine d’autres compatriotes qui avaient entrepris un voyage clandestin ; tous les illégaux doivent être rapatriés, selon Kingston jeudi 25 mars 2010, Radio Kiskeya
Les autorités jamaïcaines détenaient jeudi trois évadés haïtiens qui faisaient partie d’un groupe de 62 boat people ayant débarqué dans l’île anglophone mardi en provenance d’Haïti, ont indiqué des sources officielles relayées par EFE.
"Lorsque nous avons intercepté un groupe d’immigrants haïtiens, nous avons découvert que ces trois là étaient des détenus en cavale", a déclaré Daryl Valz, un fonctionnaire jamaïcain.
Séparé des autres clandestins et transféré vers une prison, le présumé dangereux trio devrait être probablement rapatrié.
Aucune précision n’était disponible sur l’identité des trois individus qui, parmi d’autres, avaient profité du séisme du 12 janvier pour s’évader de plusieurs centres d’incarcération.
La Police Nationale n’a pu jusqu’ici capturer que quelques dizaines des plus de 4.000 détenus, dont des assassins, des kidnappeurs et des violeurs, qui s’étaient échappés principalement du Pénitencier National (la prison civile de Port-au-Prince), avec la complicité des geôliers.
Les 59 autres boat people interceptés dans les eaux jamaïcaines ont été placés sous surveillance dans un bâtiment appartenant à l’église adventiste locale.
Ils doivent être conduits dans un autre lieu avant leur éventuel rapatriement.
"Ils n’auront droit ni à l’asile, ni au statut de réfugié", a averti M. Valz.
Mardi, les illégaux haïtiens étaient arrivés à Portland (côte est de la Jamaïque) à bord de deux embarcations de fortune surchargées.
Il s’agit du premier groupe de réfugiés à avoir atteint les côtes jamaïcaines depuis le violent tremblement de terre ayant dévasté Haïti le 12 janvier avec un bilan officiel de 230.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sinistrés.
Un organisme de défense des droits humains, le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (GARR), a dénoncé cette semaine le rapatriement forcé de 2.700 migrants haïtiens par les Etats-Unis, les Bahamas et la République Dominicaine depuis le séisme, il y a environ trois mois. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6658

Aucun commentaire: