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jeudi 4 décembre 2008

Le Sénateur Lambert porte plainte contre ses "accusateurs"

Prêt à abandonner son immunité parlementaire, l’ex-président du Sénat qui vise aussi bien des individus que des institutions entrevoit un "grand procès"
mercredi 3 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le premier Sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, a déposé mercredi au parquet de Port-au-Prince une plainte contre « toutes les personnes physiques et morales » ayant, dit-il, associé son nom au rapt suivi de l’exécution de la compagne du commissaire de police Ernst Dorfeuille.
« Vous allez assister à un grand procès en Haïti », a lancé aux journalistes présents le parlementaire de la plateforme Lespwa (au pouvoir) qui entend exercer des poursuites judiciaires contre un ensemble d’institutions et individus qu’il n’a pas voulu identifier. Toutefois, ses références constantes aux premières informations relatives au meurtre samedi dernier de Monique Pierre laissent croire que la police serait dans sa ligne de mire.
Soulignant qu’il agissait en sa qualité de citoyen, l’ancien président du Sénat s’est dit prêt à faire lever, si nécessaire, son immunité parlementaire pour en finir avec les accusations mensongères portées contre lui. Il a repris au passage la thèse d’un complot permanent contre sa personne qui serait ourdi dans un « mystérieux laboratoire ».
Le Député de la première circonscription de Jacmel, Patrick Domond (Lespwa), était aux côtés de son collègue pour lui manifester son soutien lors du dépôt de cette plainte.
Mardi, Joseph Lambert s’était déjà présenté au parquet pour faire une déposition face aux allégations portant sur l’utilisation présumée de la plaque de son véhicule de service dans un crime dont les effets multiplicateurs occupent le centre de l’actualité. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5469
HRV commente : Parlez-moi de cela Monsieur Lambert. Tout le monde n’attend que ça. Un grand procès pour faire le jour sur ce genre d’accusation qui laisse une saveur de doute dans l’esprit de l’opinion publique. Nous avons l’impression que les enquêtes en cours n’aboutissent jamais. Les accusations souvent graves passent aux oubliettes..et l’encre nauséabonde lancée sur des personnages publics ne s’effacent pas si rapidement.

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