P-au-P, 29 juillet 2010 [AlterPresse] --- Entre janvier et juin 2010, (un nombre de) 2,522 personnes, dont 1,650 hommes, 632 femmes et 240 enfants, ont été rapatriées en différents points frontaliers par les autorités de la République Dominicaine vers Haïti, suivant les données recensées par des organismes œuvrant sur la problématique insulaire et rapportées à AlterPresse par le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr). Pour la période considérée, 2,219 personnes (1,362 hommes, 620 femmes et 237 enfants) ont été ramenées dans le département frontalier du Nord-Est, selon les données collectées par Solidarite Fwontalye, membre du service jésuite aux réfugiés et migrants (Sjrm).
249 personnes, soit 234 hommes, 12 femmes, 2 garçonnets et 1 fillette, ont été reconduites au Bas Plateau central, à la frontière de Belladère / Commendador (Elias Pina), durant les 6 premiers mois de l’année 2010. 29 hommes à Bòk Banik et 25 à Thomassique, dans le Haut Plateu Central, ont été rapatriés durant la même période par les autorités dominicaines, relate le Garr.
Alors qu’entre janvier et mars 2010, seulement des cas de refoulement ont été enregistrés, les premières opérations de rapatriement ont commencé à Belladère le 23 mars 2010, signale le comité de droits humains de Belladère (Komite dwa moun Beladè / Kdmb), membre du réseau frontalier Jeannot Succès (Rfjs).
A Belladère, des personnes rapatriées font état de divers cas de dépouillement de leurs biens par les militaires dominicains qui ne leur ont délivré aucun document, comme cela se faisait dans le passé, dénonce le Kdmb.
Les dispositions de rapatriement, qui avaient été suspendues quelques semaines après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, ont été reprises par les militaires dominicains en accord avec les services d’immigration de la république voisine, annonçait récemment Sigfrido Pared Perez, directeur de l’immigration en République Dominicaine.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9769
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 30 juillet 2010
Haïti-Rép. Dominicaine : Plus de 2,500 rapatriements durant le premier semestre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire