Colères et désespoir.
Il y a 7 mois, la Terre tremblait en Haïti. Depuis les grandes envolées humanitaires du lendemain, on n’en cause plus beaucoup. Restent et dominent colères, frustrations, désespoirs dans les quelques 1300 campements où ont été obligés de se réfugier plus d’un million et demi de personnes.
Dans le Monde, on souligne que « les plus démunis y côtoient les sinistrés de la classe moyenne, enseignants, avocats et étudiants qui ont tout perdu, les plongeant brutalement dans la misère et la promiscuité des camps ».
Quelques chiffres.
1. L’Etat haïtien a perdu 20% de ses cadres et 70% de ses infrastructures.
2. Sur les 22000 écoles que comptent le pays, près de 5000 ont été frappées par le séisme. 80% ont été très endommagées ou détruites. Seulement 40% ont été déblayées.
3. Mortalité infantile : Cuba : 5,82; France : 3,33; Haïti : 59,69%, Espérance de vie à la naissance : Cuba : 77, 4 ans; France: 81 ans ; Haïti : 60, 78 ans. Chiffres relevés sur l’article complet de emcee.
4. « Il faudra compter de sept à dix ans pour se relever complètement de cette crise » déclare un représentant de la Croix-rouge.
5. Le tremblement de terre a tué quelque 16.000 fonctionnaires civils et détruit un nombre incalculable de titres de propriété et des dossiers du registre foncier.
6. L’ Unicef estime que « le séisme a décimé l’infrastructure déjà faible du système de santé et placé un lourd fardeau dans un pays qui n’avait déjà que quatre médecins pour 10 000 habitants ».
7. Haïti compte moins de dix psychiatres.
8. Il n’y a que 300 camions disponibles alors qu’il en faudrait au moins 1000 : « Sept mois après le séisme, Haïti reste un champ de ruines ».
http://www.lepost.fr/article/2010/07/29/2167658_haiti-toujours-un-champ-de-ruines.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 30 juillet 2010
Haïti : toujours un champ de ruines.
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