En partant de l'idée que les réseaux donnent forme au territoire, le ministère des Travaux publics, Transports et Communications en consultation avec d'autres institutions impliquées dans le développement de la ville de Ouanaminthe propose un nouveau schéma d'aménagement pour cette cité qui verra bientôt l'achèvement du tronçon Cap-Dajabon.
Depuis 1991, le taux de croissance annuel de la population de Ouanaminthe est de 17%. Consécutivement, chaque décennie voit cette population doublée sans que les infrastructures de base ne changent. Le réseau d'adduction d'eau potable, le système électrique, les ouvrages de drainage sont restés les mêmes.
Devant les défis que représentent les différents problèmes auxquels est confrontée cette ville, le ministère des Travaux publics Transports et Communications consultent les acteurs afin d'achever un plan d'aménagement de la ville de Ouanaminthe qui demeure une porte d'entrée pour Haïti, depuis la ville dominicaine de Dajabon.
Devant les défis que représentent les différents problèmes auxquels est confrontée cette ville, le ministère des Travaux publics Transports et Communications consultent les acteurs afin d'achever un plan d'aménagement de la ville de Ouanaminthe qui demeure une porte d'entrée pour Haïti, depuis la ville dominicaine de Dajabon.
C'est en substance les propos du ministre des TPTC, qui a visité Ouanaminthe et l'état d'avancement du tronçon reliant cette ville au Cap-Haïtien.
Selon Frantz Vérella, ce nouveau schéma de développement prévoit la construction d'une voie secondaire jouxtant la zone franche de Codevi et doit permettre de réduire significativement les embouteillages à l'intérieur de la ville. Les flux de camions bourrés de marchandises emprunteront cette voie jusqu'au Cap-Haïtien ou vers les autres villes avoisinantes.
Comparativement à la ville de Dajabon, Ouanaminthe fait pâle figure en termes de disponibilité d'espaces verts. Les rares végétations à mettre à l'actif de la ville font partie du patrimoine de l'ancienne caserne des Forces Armées d' Haïti.
La firme Ghella chargée de la réhabilitation de la route doit la livrer complètement à la circulation avant la fin de cette année. Pour le moment les travaux de revêtement en béton bitumineux vont bon train. Selon ce que Le Nouvelliste a constaté sur place, le revêtement est complet entre les villes de Quartier-Morin et de Limonade. Les techniciens et le matériel de Ghella sont à pied- d'oeuvre pour respecter les délais prévus dans le contrat. La réhabilitation de la route Cap-Dajabon est un avantage qu'il faut vite transformer en une énorme opportunité. Pour cela, Ouanaminthe doit devenir une vraie ville, une plate-forme logistique.
En dépit du fait que des incidents regrettables se sont produits à plusieurs occasions durant les travaux de réhabilitation de la route, le ministre des TPTC reste pourtant convaincu que les retards n'excéderont pas deux ou trois mois. « L'équipe chargée de la supervision veille à ce que les normes de qualité soit respectées », rassure l'ing Frantz Vérella.
« Il ne suffit pas de construire des réseaux routiers, d'aménager les structures de toutes sortes pour avoir le développement souhaité », a déclaré le ministre des TPTC soulignant au passage le rôle que doivent jouer les institutions, la société civile en général et les municipalités en particulier. « Le renforcement institutionnel est plus que nécessaire dans le cadre d'un tel projet », a insisté le ministre Frantz Vérella qui fait remarquer que l'éducation, la formation professionelle doivent atteidre un nouveau pallier.
Certains travaux ne relèvent pas de la compétence du ministère des TPTC, a déclaré le titulaire de ce ministère qui croit que la société civile de Ouanaminthe doit s'approprier de ce plan qui représente le devenir de cette ville sans cesse en expansion.
La réhabilitation de la route nationale # 6 (RN-6) d'une longueur de 75 Km comprise entre Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays et la ville frontalière de Dajabon est financée par l'Union européenne à hauteur de 40 millions 680 mille euros.
Ces travaux exécutés par la firme italienne Ghella dureront 36 mois à compter de la date de la signature du contrat le 8 décembre 2005.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54775
Ces travaux exécutés par la firme italienne Ghella dureront 36 mois à compter de la date de la signature du contrat le 8 décembre 2005.
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