Du mardi 4 au lundi 19 décembre 2007, l'artiste-peintre Ralph Allen et son atelier qui comprend des artistes tels que l'architecte Alix Multidor, le jeune peintre Philippe Attié, l'artiste- peintre Kathy Castera Laguerre, le nouveau venu à la peinture James Jason, Aton et Anik Allen Riccardi déballent leurs oeuvres dans les jardins de Gérard, à Pétionville, à la rue Pinchinat, dans la zone de la place St-Pierre. Le vernissage débute le mardi 4 décembre à partir de 5 h p.m.Des styles différents, mais la même poétique, la même quête de Graal : sortir la peinture de la rigueur de la matière, du dessin, de la couleur pour l'exploser dans l'espace le plus complet : la nature humaine. D'un artiste à l'autre, quelque chose certes diffère.
Pour cette exposition, Ralph Allen, 55 ans dont 35 ans de peinture, insiste sur la matière intérieure : il recherche davantage le tremolo de l'émotion, des sentiments que de cerner les déhanchements du corps. Au contraire, il moissonne du corps de la femme -l'un de ses objets d'études et de recherches- un paysage humain.
L'architecte et artiste-peintre Alix Multidor, 62 ans, 35 ans d'architecture, mélange hardiment ses deux cordes : l'architecture et la peinture qui, en son for intérieur, se complètent. La liberté dans ses toiles, il la reprend dans ses oeuvres architecturales. Par exemple, une toile où il peint le corps d'une femme allongée en pleine extase durant la nuit dégage un jeu de lumière et d'ombre sur le corps du personnage, un jeu de texture, un drapé bleu tendre et marron file et refile sur le corps, en des points visibles : les pieds recourbés l'un sur l'autre, les fesses décrites - avec une lueur sur la nudité de son sexe, dans toute sa rutilance due aux jeux de lumière, sans être replète comme dans les toiles du peintre colombien Agua Limpia.
L'architecte et artiste-peintre Alix Multidor, 62 ans, 35 ans d'architecture, mélange hardiment ses deux cordes : l'architecture et la peinture qui, en son for intérieur, se complètent. La liberté dans ses toiles, il la reprend dans ses oeuvres architecturales. Par exemple, une toile où il peint le corps d'une femme allongée en pleine extase durant la nuit dégage un jeu de lumière et d'ombre sur le corps du personnage, un jeu de texture, un drapé bleu tendre et marron file et refile sur le corps, en des points visibles : les pieds recourbés l'un sur l'autre, les fesses décrites - avec une lueur sur la nudité de son sexe, dans toute sa rutilance due aux jeux de lumière, sans être replète comme dans les toiles du peintre colombien Agua Limpia.
Le jeune peintre Philippe Attié, 21 ans - le plus jeune des exposants, travaille, à vif, ses personnages : l'une de ses toiles, un portrait de vieille femme, il l'a peint dans toute sa vivacité, mais avec, souligne-t-il à notre égard, une pointe de nostalgie dans les yeux : en esquissant un portrait de celle-ci quand elle était jeune fille. Philippe Attié croit qu'il peut tirer le beau du laid, comme Valcin II dans sa tranche hyperréaliste dans les années 1975, qui prônait un slogan cher aux Noirs américains dans leur mouvement d'émancipation : « Black is beautiful ». Le jeune peintre pousse ses recherches dans la peinture en voulant redéfinir le beau, l'esthétique de la beauté. Il combine le brut avec la finesse dans ses toiles, comme dans ses supports ou encadrements. Sa philosophie : il faut tirer le beau du laid aussi.
Kathy Castera Laguerre a d'abord étudié la serrurerie aux Etats-Unis ; à son retour en Haïti, en 1981, elle s'est mariée et établie à Bainet, dans le Sud-Est. En 1992, elle a découvert la peinture de Ralph Allen, au cours d'une visite en son atelier ; depuis elle a pris la décision de renouer avec ses premières amours : la peinture. Ce qui nous a valu diverses expositions collectives avec Carel Blain à la Galerie Tebo Touche d'Art, à Washington avec la Gallery Rainbow et, en dernier lieu, en 2006 avec Ralph Allen à Mosaikart, à Montréal.
Dans sa peinture prédomine une approche différente de l'esthétique de la beauté par son émerveillement : ses toiles, pour l'expo aux jardinx de Gérard, redéfinissent l'ancrage de son art dans la beauté tropicale. Une touche envoûtante, langoureuse.
James Jason, 24 ans, a commencé avec la peinture par des cours de dessin chez Valcin II. Encouragé et inspiré par la fréquentation de l'atelier de son ami, le jeune peintre Philippe Attié. Celui-ci l'a conduit à l'atelier de l'artiste-peintre Ralph Allen où il a bénéficié d'un encadrement et, depuis trois ans, il peint de manière assidue et a déjà participé à diverses expositions en groupe, notamment à l'hospice St-Joseph Home for Boys en janvier 2007.
Ce jeune peintre pratique les scènes de marché. Il nous rappelle un Franck Louissaint, mais avec une certaine innocence dans son expression.Deux autres artistes partageront les cimaises des jardins de Gérard : Aton et Anik Allen Riccardi, la fille de Ralph Allen.
Ce jeune peintre pratique les scènes de marché. Il nous rappelle un Franck Louissaint, mais avec une certaine innocence dans son expression.Deux autres artistes partageront les cimaises des jardins de Gérard : Aton et Anik Allen Riccardi, la fille de Ralph Allen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire