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jeudi 13 août 2009

Elections du 21 juin : Le vice-président du Sénat opposé à son président sur la formation d’un bureau provisoire

Andris Riché prévient qu’il s’installera dans le fauteuil de Kély Bastien s’il se retire pour faciliter l’entrée en fonction des Sénateurs élus

Le vice-président du Sénat, Andris Riché, s’est déclaré mercredi prêt à prendre la succession de Kély Bastien pour contrer le plan ouvertement annoncé de ce dernier visant à faciliter la validation des pouvoirs des élus du 21 juin en abandonnant la présidence du Grand Corps au profit d’un bureau provisoire.

S’appuyant sur les règlements internes, le Sénateur de la Grand’Anse (sud-ouest), numéro deux de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) opposée à l’entrée en fonction inconditionnelle des nouveaux Sénateurs, a catégoriquement rejeté l’idée de démissionner du bureau.

Andris Riché est aussi farouchement opposé à la mise en place d’un bureau provisoire qui aurait pour mission d’organiser la séance de validation du mandat des vainqueurs des sénatoriales partielles. Selon lui, cette tâche incombe à l’équipe assurant actuellement la direction du Sénat.

Le numéro deux de la Chambre haute rappelle que l’élection du bureau est fixée au deuxième lundi du mois de janvier 2010.

De passage à Montréal cette semaine, le président du Sénat Kelly Bastien avait indiqué vouloir se retirer pour permettre à un bureau provisoire de réaliser la séance de validation des pouvoirs des Sénateurs entrants. Pour certains d’entre eux, la régularité de leur élection et leur légitimité sont contestées par l’OPL, la Fusion des sociaux-démocrates et l’UCADDE, trois partis ayant accusé le Conseil électoral provisoire d’avoir orienté le processus électoral en faveur des candidats de la plateforme au pouvoir Lespwa.

L’OPL et la Fusion, qui sont en mesure de paralyser le Sénat faute de quorum, refusent de cautionner la prise de fonction des élus du 21 juin sans une révision des résultats définitifs du scrutin marqué par une très faible participation populaire et des irrégularités.

La Présidence a rejeté cette demande, la jugeant illégale et contraire à la loi électorale. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6090

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