NEW YORK (Nations unies) — L'ONU a affirmé mardi qu'il n'existait aucune "preuve concluante" attestant que le foyer de l'épidémie de choléra en Haïti est parti d'un camp des Casques bleus népalais, comme l'assure un rapport remis au ministère français des Affaires étrangères.
"Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais" situé à Mirebalais près du fleuve de l'Artibonite, a dit à l'AFP une source proche du dossier à Paris, en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux.
La mission de l'ONU en Haïti (Minustah) "n'a ni accepté, ni rejeté les conclusions" d'un rapport du Pr Renaud Piarroux, a déclaré à New York un porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky.
"Ce que la mission a dit, c'est que ce rapport est l'un parmi beaucoup d'autres", a-t-il ajouté. "La mission a conduit un certain nombre de tests dans l'eau à l'intérieur du camp et entre le camp et la rivière, et tous les résultats ont été négatifs".
"La mission dit qu'il n'y a pas de preuve concluante" sur le fait que l'épidémie est partie du camp des Casques bleus, a-t-il affirmé.
M. Nesirky a encore souligné que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait donné pour instruction à la Minustah de "surveiller la situation de près". "Une équipe d'experts est déployée pour examiner tous les systèmes sanitaires", a-t-il dit.
"Le secrétaire général a donné pour instruction à la mission de suivre activement toute information supplémentaire qu'elle pourrait recevoir sur l'origine de l'épidémie", a-t-il encore noté.
Selon les informations reçues à Paris par l'AFP, "le point de départ (de l'épidémie) est localisé très précisément". "L'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale dans le fleuve de l'Artibonite en une seule fois", a poursuivi cette source.
La Minustah a déjà démenti à plusieurs reprises de telles accusations.
Le ministère français des Affaires étrangères a "transmis ce rapport aux Nations unies qui ont ouvert une enquête", a indiqué à l'AFP un porte-parole.
L'épidémie de choléra a fait plus de 2.000 morts en Haïti depuis son apparition à la mi-octobre.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iowdnhAVSYydgfY0wdpCIxtEi0Gg?docId=CNG.49d86297c1a21f27c8d39dd7c6b5b6d3.541
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 7 décembre 2010
Haïti: pas de preuve que le choléra provient des Casques bleus, selon l'Onu
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