07/12/2010 11:27:01
Les déclarations d’Edmond Mulet, Représentant du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies et chef de la Minustah, selon lesquelles l’ONU quittera Haïti et l’internationale ne fournira plus aucune aide à Haïti si la volonté de la population n’était pas respecté, continuent d’alimenter des réactions.
Jean Robert Simonise, professeur d’Université et Mozart De Ronneth, politicologue, soulignent tout deux, que le diplomate onusien a outrepassé son rôle en se prononçant sur le maintien ou le départ de la mission onusienne en Haïti.
Selon M. Simonise, « pour faire de telles déclarations, il faudrait au préalable des consultations entre les dirigeants de tous les pays concernés par la présence des Nations Unies en Haïti » il estime que le diplomate « aurait perdu le Nord » devant l'échec de la journée électorale, alors qu’il n’avait jamais cessé de dire que tout se passerait bien.
M. Mulet est accusé d’ignorer les autorités haïtiennes, dans le cadre de tout un ensemble de décisions. Ainsi, c’est lui qui a annoncé, avant le gouvernement haïtien, que les élections se dérouleraient le 28 novembre...
Mozart De Ronneth, pense que les déclarations de M. Mulet ne doivent pas être pris au sérieux. Il s’agit « de pressions pour faire adopter sa propre formule: la désignation arbitraire de candidats devant aller au second tour ». « M. Mulet n’est pas le conseil de sécurité, c’est un simple employé de l’ONU » a-t-il rappelé. Faisant remarquer que la position de M Mulet, est en contradiction avec celle du Secrétaire Général Ban Ki Moon, qui a récemment reconnu que le dernier scrutin était truffé d’irrégularités et de fraudes et que les Nations Unies étaient prêtes à assister le pays après ces élections. Par contre, le politicologue reste convaincu de l'intérêt des Nations Unies à orienter les résultats des votes dans un sens bien déterminé.
http://www.haitilibre.com/
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 7 décembre 2010
Haïti - Élections : Pour Robert Simonise, Edmond Mulet «a perdu le Nord»
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire