La Junte Centrale électorale (JCE) a averti aujourd’hui, que cet organisme ne possède pas la faculté légale et juridique pour enlever la nationalité dominicaine ; et que seuls les tribunaux les tribunaux de la République Dominicaine sont habilités à le faire. Le président du tribunal électoral, Julio César Castaños Guzman fait la mise au point au sujet de la sollicitude faite pour éliminer l’acte de naissance de la militante des droits de l’homme, Sonia PIERRE, pour falsification présumée de document public.
La junte Centrale électorale ajoute que Madame Pierre a le droit de se défendre de cette accusation qui est formulée contre elle, mais il affirme que du côté de la militante il y a une innocence totale, car s’il y a eu quelque chose d’illégale, la faute et la responsabilité devraient être endossées par son père.
Il ajoute que quitter la nationalité ne rentre pas dans les attributions de la Junte centrale électorale car ceci correspond aux lois dominicaines.
La Junte Centrale Electorale ne peut pas lui quitter la nationalité à personne, parce que l’instance qui peut le faire est un tribunal de la République” a déclaré le président de la JCE au cours d’une entrevue accordée au programme “le gouvernement du matin
Il soutient que cet organisme n’est pas habilité à éliminer la nationalité de Madame PIERRE et affirma qu’il s’agit d’un dossier à manipuler avec prudence et sans partialité.
Le titulaire de la JCE s’est prononcé après la demande de la Force Nationale Progressiste pour que Madame PIERRE soit dépouillée de sa nationalité dominicaine parce que son acte de naissance « aurait été affecté par un vice d’illégalité »
“J’estime que le pays doit être crispé par cette nouvelle de première page qui attribue de l’importance a la sollicitude formulée par le délégué politique de La Force Nationale Progressiste afin de lancer une procédure d’investigation sur cette personne” a-t-il ajouté.
Il soutient qu’il faut instruire un peu plus le dossier de Madame Pierre au niveau de l’unité juridique de la JCE et une fois instruit, l’assemblée l’introduira dans son agenda pour les suites correspondantes.
(Ariticle paru dans l’édition digital du Journal Nuevo diario sous la plus me de
RAMIRO ESTRELLA)
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=52378
Traduit en français par Thom GATO pour Haïti Recto Verso sur http://haitirectoverso.blogspot.com
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 31 mars 2007
La Junte Centrale électorale fait une mise au point en déclarant qu’elle ne possède pas la faculté légale nécessaire pour enlever la nationalité
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire