Le titulaire des affaires sociales a cependant omis de préciser la date de son départ alors que la bataille présidentielle a déjà commencé pour certains mercredi 25 août 2010,Radio Kiskeya
Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Cristalin, candidat officiel aux prochaines présidentielles, a annoncé mercredi qu’il va abandonner, dans les prochains jours, ses fonctions sans toutefois avancer de date.
Très critiqué ces derniers jours pour sa double casquette insolite de ministre-candidat, M. Cristalin, qui se présente sous la bannière de "Oganizasyon Lavni", a fait part de son intention de remettre sa démission lors d’une rencontre avec des syndicalistes qui manifestaient devant le ministère des affaires sociales contre le refus des patrons d’accepter l’entrée en application du nouveau salaire minimum de 125 gourdes par jour (environ 3 dollars).
A l’instar de plusieurs anciens hauts fonctionnaires de l’Etat, Yves Cristalin figure sur la liste des candidats agréés sans avoir soumis au Conseil électoral provisoire leur certificat de décharge.
Ce transfuge de Lavalas qui a rejoint l’administration Préval avait été président de la Chambre des Députés sous Aristide, bien des années avant de se voir confier son actuel portefeuille ministériel. Il est donc doublement concerné par la question devenue très polémique de la décharge.
Jusqu’à l’annonce de M. Cristalin mercredi, l’Exécutif avait catégoriquement refusé de se prononcer sur le statut du ministre en relation avec sa candidature.
Dans le même registre, deux autres cas restent pendants.
Jude Célestin aurait remis sa démission à la direction générale du Centre national des équipements (CNE) quelques heures seulement avant de se faire inscrire comme candidat de la plateforme présidentielle INITE.
Cependant, le nom de son successeur n’est toujours pas connu officiellement, deux semaines plus tard.
Quant à l’ancien ministre Lesly Voltaire, présent dans la course électorale sous la bannière de "Ansanm Nou Fò", il n’a pas annoncé son départ du poste de représentant du gouvernement auprès de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, l’ex-Président américain Bill Clinton.
Objet de critiques de plus en plus virulentes d’une partie de l’opposition et de l’opinion publique, le CEP continue de s’accrocher à l’organisation des élections présidentielles et législatives du 28 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6977
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 26 août 2010
Ministre-candidat, Yves Cristalin va démissionner
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