P-au-P, 16 août 2010 [AlterPresse] --- La tournée « food for souls » (nourriture pour l’âme), inaugurée, en février 2010, par la fondation « MWEM », s’est poursuivie, le week-end écoulé, à Jacmel, ville située à 86 km au sud-est de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, apprend l’agence en ligne AlterPresse. Dédiée aux populations frappées par le séisme du 12 janvier 2010, « food for souls » propose un menu de 260 films (documentaires et fictions), pendant un total de dix-sept (17) semaines, dans 52 quartiers.
L’objectif est de permettre aux gens de gérer leur stress post traumatique, indique une note transmise à AlterPresse.
Outre le visionnement de films, les participantes et participants ont la possibilité de suivre des ateliers interactifs autour de thèmes, relatifs, notamment, à la manière d’affronter le traumatisme, au planning familial et à l’habitat.
La tournée « food for souls » s’inscrit dans le cadre de « Sinema anba zetwal », une caravane de films lancée en Haïti en 2003, à l’initiative de la Fondation « MWEM », dans le but de « donner à toutes et tous, en particulier aux plus défavorisés, un accès gratuit à des films de qualité qu’ils n’auraient sans doute pas l’occasion de voir autrement et qui pourtant les concernent ».
Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’événement s’est transformé, grâce surtout au soutien de l’organisation non gouvernementale américaine MERCY CORPS qui a mis, à la disposition de la fondation MWEM, des animatrices et animateurs spécialisés en gestion du stress post-traumatique.
La fondation MWEM se définit comme un centre expérimental de communication visuelle. [rl rc apr 16/08/2010 16:01]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9846
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 17 août 2010
Haïti /Post-séisme : Du cinéma pour lutter contre le stress post-traumatique
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