L’ancien Président américain et émissaire spécial de l’ONU pour Haïti exprime parallèlement ses craintes de voir une épidémie meurtrière se déclarer durant la saison pluvieuse mercredi 10 mars 2010, Radio Kiskeya
L’ex-Président des Etats-Unis et envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Bill Clinton, a déclaré mercredi devant le Sénat américain qu’il aspirait à retourner un jour à Port-au-Prince comme simple touriste, et non plus en tant que responsable onusien, sans toutefois cacher ses inquiétudes face à l’extrême précarité de la situation du pays depuis le séisme.
"Avant de quitter ce monde, j’aimerais pouvoir aller à Haïti en tant que touriste", a confié l’ancien chef de la Maison Blanche qui participait au nom de la fondation caritative William Jefferson Clinton à une audition sur la santé dans le monde organisée par la commission des affaires étrangères du Sénat.
Cependant, en ce qui concerne la situation post-désastre, elle préoccupe au plus haut point M. Clinton chargé par l’ONU de la coordination de l’aide et de la reconstruction.
"Mon plus gros souci pour Haïti, aujourd’hui, est que les conditions sanitaires ne mènent à une seconde vague de morts lors de la saison des pluies", a-t-il dit alors qu’il prenait part aux débats en compagnie du milliardaire Bill Gates. Fondateur de Microsoft, l’autre invité des Sénateurs américains représentait au Congrès la Fondation Bill et Melinda Gates.
Bill Clinton et son épouse Hillary, l’actuelle Secrétaire d’Etat américaine, sont depuis longtemps proches d’Haïti et évoquent régulièrement leur attachement à un pays où ils avaient effectué leur voyage de noce, en 1975.
Très actif sur la scène internationale depuis sa nomination au poste de représentant spécial de l’ONU pour Haïti, malgré des ennuis de santé, l’ex-Président démocrate avait déclaré, le mois dernier -peu après avoir subi une intervention chirurgicale- vouloir poursuivre ses efforts. Dans ce sens, il s’était engagé à continuer à "travailler avec le gouvernement et le peuple haïtiens, les donateurs internationaux et les organisations multilatérales" afin d’aider le pays où le séisme dévastateur du 12 janvier a, officiellement, fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et plus d’un million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6621
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 mars 2010
Bill Clinton révèle un désir secret : revenir faire du tourisme en Haïti
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