Deux femmes travaillant pour Médecins sans Frontières Suisse victime d'un rapt vendredi dernier en Haïti par des hommes armés ont été libérées dans la nuit de mercredi à jeudi rapporte le journal suisse TSR. Les deux femmes circulaient à bord d'une voiture à Pétion ville, lorsqu'elles ont été enlevées par des bandits armés. Le chauffeur qui a été rapidement libéré et avait pu alerter les autorités. On ignore si une rançon a été versée aux ravisseurs. Les deux fonctionnaires de MSF étaient en bonne santé.
Médecins sans Frontières, qui a mobilisé plusieurs centaines de personnes en Haïti après le séisme du 12 janvier, s'est efforcé d'entrer en contact avec les ravisseurs pour les convaincre du non-sens de leur action.
Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, avait indiqué hier que des évadés tentaient de reconstituer des gangs dans certains quartiers de la capitale. Il assure que ces criminels s'évertuaient à reprendre le contrôle des quartiers populaires.
La semaine dernière un sénateur élu dans le Nord avait attiré l'attention des autorités policières sur une certaine résurgence des actes de kidnapping dans sa région. Lors d'une rencontre avec le ministre de la justice et le directeur de la police, les pères conscrits avaient réclamé l'adoption de nouvelles dispositions pour empêcher une recrudescence des actes de violence.
LLM
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 mars 2010
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