Port-au-Prince, le 21 Août 2007 ; (AHP) ; Des responsables de syndicats ont estimé mardi que l'administration Préval-Alexis n'avait aucun plan réel visant à améliorer les conditions de vie des citoyens haïtiens.
Ces syndicalistes réagissaient, lors d'une conférence de presse, sur le processus de privatisation des entreprises publiques enclenché par l'équipe au pouvoir.
L'aliénation des entreprises de l'Etat dont la Téléco, l'Electricité d'Haïti et l'Autorité portuaire nationale (APN), ne vise pas l'amélioration de la qualité de vie de la population, a fait savoir Gassandy Brave, un des responsables du syndicat des employés de la compagnie nationale de téléphone (Téléco) qui appelle ainsi, les employés des entreprises visées à se mobiliser pour barrer la route à ce processus.
Il a souligné que la privatisation n'a jamais profité aux pays qui en ont fait l'expérience, tout en étant plus avancés économiquement que le notre.
En renvoyant arbitrairement, a-t-il dit, plus de 1500 employés de la Téléco, le gouvernement est en train de mener une lutte contre la population et le mouvement syndical.
Pour sa part, un responsable du MODEP, Guy Numa, a fait savoir que tout un ensemble d'activités ont déjà été organisées par des organisations syndicales et sociales dans le but de porter la population à se soulever contre le processus de privatisation des entreprises de l'Etat.
Cet ancien activiste du mouvement GNB a affirmé qu'une lettre ouverte a été acheminée la semaine dernière aux parlementaires pour leur demander d'assumer leurs responsabilités dans le dossier de la privatisation.
« Ni les parlementaires qui ont les prérogatives d'exercer un contrôle sur l'exécutif, ni la population n'ont été consultés par le gouvernement au moment de mettre en mouvement la machine de la privatisation, a dit M. Numa qui promet que les responsables seront obligés de revoir leur politique.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 22 août 2007
Des responsables de syndicats critiquent le programme de privatisation du gouvernement et estiment que les autorités n'ont aucun plan réel d'améliorat
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