Lors d’une rencontre entre les chefs de file de 5 des 7 partis politiques représentés au sénat et le bureau du grand corps, les dirigeants de l’Union, de l’Alliance et de Lespwa se sont prononcés pour le départ des élus le deuxième lundi de janvier 2008.
Evans Paul, président de l’Alliance réclame des sénateurs "le respect de la parole donnée". Interrogé sur les conséquences du départ de ces 10 élus, M. Paul affirme que l’assemblée des sénateurs peut adopter une résolution pour faire baisser le quorum.
De leur coté, les responsables de Lartibonite en Action(LAA) et Fanmi Lavalas réclament le maintien en poste des sénateurs élus pour deux ans afin d’éviter le dysfonctionnement du grand corps.
La rencontre été interrompue lorsque le président du sénat a refusé d’accorder la parole au sénateur Andrice Riché (OPL) qui n’avait pas de mandat du directoire du directoire de son parti. A l’issue de la rencontre, le président du sénat Joseph Lambert a une nouvelle fois mis l’accent sur la nécessité pour le parlement et l’exécutif de trouver un accord sur ce dossier.
Une rencontre avec le chef de l’état, René Préval est prévue pour ce vendredi. Tout en qualifiant cette rencontre d’importante, Joseph Lambert souligne qu’il faut rechercher le consensus dans le but d’assurer le bon fonctionnement des institutions.
Outre l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), les dirigeants de la Fusion n’avaient pas répondu à l’invitation du président du sénat. Toutefois en début de semaine, le président de la Fusion, Victor Benoît, avait indiqué que le départ des sénateurs élus pour deux ans permettra d’éviter un imbroglio.
M. Benoît croit que les leaders politiques doivent consentir des sacrifices et réaliser des compromis afin de favoriser le départ des sénateurs élus pour deux ans.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13391
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 11 janvier 2008
4 partis représentés au sénat sont favorables au départ des sénateurs de 2 ans
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