39 étudiants haïtiens formés dans les métiers de la construction à La Cité collégiale Simon Séguin-Bertrand, LeDroit
Charles Thériault, Le Droit
La reconstruction d'Haïti, à la suite du tremblement de terre de janvier 2010, passe par une meilleure formation des ouvriers et par l'utilisation de matériaux plus résistants aux séismes.
Le 10 juin prochain, 39 étudiants haïtiens compléteront une formation de 16 semaines dans les métiers de la construction offerte par La Cité collégiale. Ce programme leur aura permis d'en apprendre plus sur les questions de santé et de sécurité des travaux extérieurs, le soutien à la construction, la charpente et les divisions, les parements extérieurs et les bardeaux, la maçonnerie, la plomberie, l'électricité et la menuiserie de finition.
Hier, lors de la présentation des étudiants aux médias, la présidente de La Cité collégiale, Lise Bourgeois, a expliqué qu'en élaborant ce programme de formation, le collège francophone d'Ottawa voulait faire sa part pour la reconstruction d'Haïti.
Les étudiants que LeDroit a rencontrés hier semblaient satisfaits de leur séjour, qui avait pourtant commencé en février, le mois le plus froid de l'année.
« J'ai beaucoup appris », a insisté Délicat Jean Soner. « Ici, c'est bien différent de chez nous, car Haïti est un pays tropical alors qu'ici c'est plus froid. Mais j'ai appris différentes techniques et je me sens prêt à construire des maisons », a-t-il ajouté. Son collègue Ambroise Héril a surtout apprécié les connaissances acquises en charpenterie. Il croit d'ailleurs pouvoir adapter les connaissances acquises à La Cité collégiale à la réalité haïtienne. « Ma propre maison a été détruite lors du tremblement de terre et elle n'est toujours pas reconstruite, alors ce stage me sera très utile. Je tiens vraiment à remercier La Cité collégiale et le gouvernement du Canada d'avoir organisé ce stage », a-t-il témoigné. Pour sa part, Jean Wadelson était heureux d'avoir acquis de nouvelles connaissances et de s'être familiarisé avec une technologie différente.
Lors de leur stage, les étudiants haïtiens ont entre autres construit des remises en bois, qui ont ensuite été vendues aux enchères pour financer des activités de reconstruction en Haïti.
Des méthodes différentes
Le responsable du programme à La Cité collégiale, Guy Grimard, a fait remarquer que ce sont les méthodes de construction canadiennes en bois qui ont été enseignées aux étudiants, car les maisons qui leur sont livrées sont maintenant fait de ce matériau.
« Les structures en bois sont plus sécuritaires que les maisons de béton en cas de tremblement de terre, car elles sont flexibles et légères. Et lorsqu'elles sont bien isolées, les maisons de bois sont aussi fraîches que celles qui sont faites de béton », a fait remarquer M. Grimard. « Ils connaissent déjà les méthodes de construction des maisons en béton, alors nous n'avons rien à leur montrer à ce sujet. En apprenant la construction de maisons en bois, ils seront maintenant capables d'adapter ces techniques aux matériaux qu'ils ont chez eux. [...] Nous allons aussi nous rendre en Haïti pour bien expliquer les méthodes d'isolation et les aider à construire des plafonds mieux aérés », a-t-il ajouté.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/ottawa-est-ontarien/201106/01/01-4405109-de-lespoir-en-provenance-dottawa.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 3 juin 2011
De l'espoir en provenance d'Ottawa
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