Kély Bastien refuse de se soumettre aux « diktats » de la minorité Mardi 15 juin 2010, Radio Kiskeya
Le président du Sénat, Kély Bastien, a rejeté samedi la position des 7 sénateurs de l’opposition qui conditionnent leur retour au Grand corps à sa démission du bureau de celui-ci.
Intervenant au Cap-Haïtien (Nord) en marge de la première rencontre du Conseil d’administration de la société chargée des opérations au wharf de Labadie, M. Bastien a estimé que le groupe des 7 étant minoritaire, il ne peut vouloir imposer ses conditions. « Ils doivent de préférence s’engager dans un processus de dialogue avec la majorité de sorte que les 19 derniers sénateurs puissent assurer le minimum de fonctionnement possible de l’institution », a-t-il déclaré.
Le groupe des 7, furieux de la « partialité indécente » du président du Sénat lors des séances relatives aux lois controversées sur l’Etat d’urgence et la prolongation du mandat présidentiel, ont exigé qu’il abandonne son poste. Les 7 sénateurs considèrent qu’il a doublement violé les règlements internes de l’institution, au sujet de l’irrégularité du vote des lois en question et du manque de neutralité dont il a fait preuve au cours des débats, le président devant se placer au-dessus de la mêlée.
C’est fort de tels arguments que le groupe des 7 a décliné la semaine dernière l’invitation à se présenter lancée par Kély Bastien. Les 7 sénateurs disent être prêts à retourner au Sénat si c’est plutôt le vice-président de l’instution, le sénateur Michel Clérié (Grande-Anse), qui les convoque.
Alors que la crise continue de paralyser ce qui reste de Pouvoir législatif en Haïti, c’est l’Exécutif qui continue de diriger le pays de façon exclusive et unilatérale, au moyen de la loi d’Etat d’urgence de 18 mois. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6831
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 15 juin 2010
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