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La Vallée de l’Artibonite vient d’être dotée de nouvelles machines agricoles sophistiquées. La remise officielle de ces équipements lourds, aux responsables de l’Organisme de développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA), a eu lieu, le mercredi 27 février.
La Vallée de l’Artibonite vient d’être dotée de nouvelles machines agricoles sophistiquées. La remise officielle de ces équipements lourds, aux responsables de l’Organisme de développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA), a eu lieu, le mercredi 27 février.
Il s’agit entre autres de huit tracteurs agricoles, de deux génératrices de 170 kw chacune, d’une plate-forme (low-boy), de deux excavatrices pour travaux de curage, d’un Rotary Tiller (AgriRovator), d’un rouleau compacteur, des motoculteurs. Ces équipements, destinés à renforcer la production agricole dans la vallée, ont sollicité des débours de l’ordre de 1,3 millions de dollars américains, soit 50 millions de gourdes, à en croire les responsables du ministère de l’Agriculture.
Cet argent qui provient de la Banque interaméricaine de développement (Bid), est un prêt à l’État haïtien, suite à un accord qui a été signé, le 18 janvier 2007, entre le ministre de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), François Séverin, et les représentants de ladite banque en Haïti.
À la cérémonie de remise, l’accent a été surtout mis sur la nécessité de bien entretenir les matériels. « Pour les protéger aussi longtemps que possible, un système de gestion doit être mis en place avec la participation des techniciens et des utilisateurs », a soutenu le directeur général de l’ODVA, Vilna Josaphat, qui envisage des séances de formation à court et à long termes au profit des techniciens et des utilisateurs.
De leur côté, des cultivateurs de la Vallée de l’Artibonite en ont profité pour présenter leurs cahiers de charge : canaux d’irrigation dans certaines sections communales ; disponibilité d’engrais, de crédit agricole, d’encadrements ; maintien des projets de production de semences et de construction de moulins pour la préparation finale du riz.
Un de ces cultivateurs a dit déplorer que l’ODVA dispose d’un budget annuel de 47 millions de gourdes, alors que 4 millions seulement sont allouées au développement de la vallée. La balance de 43 millions couvre les salaires des employés, a-t-il affirmé. « Ce n’est pas possible. C’est une aberration », s’est-il lamenté.
Le député de Desdunes, LouisJeune Levaillant (Fusion), qui a plaidé pour le développement agricole réel de la région de l’Artibonite, a promis d’intervenir pour une plus grande enveloppe au ministère de l’Agriculture et à l’ODVA, à l’occasion du vote prochain du Budget rectificatif.
Le ministre de l’Agriculture, l’agronome François Séverin a souligné les progrès déjà accomplis dans le secteur agricole de la Vallée de l’Artibonite. Toutefois, a-t-il constaté, l’implantation d’autres projets de développement agricole dans tout le département de l’Artibonite est une urgence, tout comme il est une priorité de trouver une solution au problème de l’irrigation des terres cultivables.
Outre les officiels de Port-auPrince, dont un représentant du Premier ministre Jacques Édouard Alexis, Hermogène Durand, et quelques élus locaux, la cérémonie s’était déroulée en présence des notables de la Vallée de l’Artibonite et des membres d’organisations de base de planteurs de la région. Elle s’est clôturée par la visite du Canal Artibonite Sud, du barrage de Canneau, de la Ferme de Mauger et de Villard (Fossé Naboth Ouest).lundi 3 mars 2008
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=11598
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Notre avis:
C’est tout à fait compréhensible que les nouvelles parlent de ce genre d’actualité. Après avoir été la cible préférée des députés et de tous ceux qui considèrent comme un fait l’échec du gouvernement de Jacques Edouard Alexis, le ministre de l’agriculture vit probablement ces derniers jours.
Il est certain qu’il n’est pas difficile d’échouer comme ministre de l’agriculture en Haïti. Les agronomes et techniciens chevronnés le savent. Il se pourrait qu’il soit très difficile de pouvoir combler ce poste en cas de vacance ou de démission. Car la relance de la production nationale ne peut pas se faire du jour au lendemain dans un secteur ou tout reste à faire. Comme partout et en tou en Haïti.
Bonne initiative quand même si elle ne rentre pas dans une politique de démagogie du genre cacher le soleil avec un doigt.
Ce qui est rageant c’est que tout ce quis e fait en Haiti est financé par les institutions étrangères. Le projet le plus insignifiant comme par exemple celui qui visait à changer le visage de la zone du Bel Air (12.000 dollars) a été aussi financé et en plus le pape du CNDDR a fait un discours disproportionné par rapport à l’envergure financière du projet !
Mais bon ..Welcome to Haïti !
Il est certain qu’il n’est pas difficile d’échouer comme ministre de l’agriculture en Haïti. Les agronomes et techniciens chevronnés le savent. Il se pourrait qu’il soit très difficile de pouvoir combler ce poste en cas de vacance ou de démission. Car la relance de la production nationale ne peut pas se faire du jour au lendemain dans un secteur ou tout reste à faire. Comme partout et en tou en Haïti.
Bonne initiative quand même si elle ne rentre pas dans une politique de démagogie du genre cacher le soleil avec un doigt.
Ce qui est rageant c’est que tout ce quis e fait en Haiti est financé par les institutions étrangères. Le projet le plus insignifiant comme par exemple celui qui visait à changer le visage de la zone du Bel Air (12.000 dollars) a été aussi financé et en plus le pape du CNDDR a fait un discours disproportionné par rapport à l’envergure financière du projet !
Mais bon ..Welcome to Haïti !
HRV
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