Une convention ministérielle signée à Santo Domingo prévoit une politique de protection de la biodiversité d’une vaste zone de 1.600 kilomètres
mercredi 11 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Haïti, la République Dominicaine et Cuba ont signé mardi à Santo Domingo une déclaration conjointe créant le premier "Corridor biologique de la Caraïbe" en vue de favoriser la préservation du système écologique régional et le développement humain, rapporte mercredi la presse dominicaine.
A l’issue de trois jours de discussion qui ont réuni des experts des trois pays, les ministres de l’environnement haïtien Jean-Marie Claude Germain, dominicain Max Puig et cubain Fernando Gonzàlez ont paraphé la "Déclaration de Santo Domingo", lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la capitale dominicaine.
Conçu comme un espace géographique délimité, le corridor biologique doit faciliter les relations entre l’être humain et la nature, proportionner les liens entre les paysages, les écosystèmes, l’habitat et la culture, selon le document. Il est également prévu d’importantes contributions au développement économique des communautés concernées parallèlement à la réduction de la perte de la diversité biologique de la région.
Ce corridor qui s’étendra sur une superficie de 1.600 kilomètres linéaires sera différent d’autres expériences du même type parce qu’il ne se limitera pas à l’interconnexion des aires protégées. Sous le patronage du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le corridor couvrira en territoire haïtien le massif de la selle, le lac Azuei, les parcs nationaux Forêt des Pins et La Visite ainsi que le massif nord central. En république voisine, le projet concernera la réserve de biosphère Jaragua-Bahoruco-Enriquillo et la cordillère centrale jusqu’à la partie limitrophe avec Haïti tandis qu’à Cuba il s’agira notamment de la Sierra Maestra, de Baracoa, Nipe et Saguà.
"Pour nous, il s’agit d’une nouvelle très importante parce que les peuples ne peuvent faire face de manière isolée aux problèmes de l’environnement", a déclaré le ministre dominicain Max Puig avant d’indiquer plus loin "il s’agit de thèmes planétaires qui intéressent l’ensemble de l’humanité et en unissant nos forces, nous aussi, nous apportons notre contribution à travers l’effort commun".
Au total, 61 zones protégées ont été identifiées, 4 en Haïti, 11 en République Dominicaine et 46 à Cuba.
Haïti fait face à un désastre écologique croissant qui pourrait l’exposer à court terme à des catastrophes majeures, de l’avis d’experts ayant conduit des investigations scientifiques. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3848
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 12 juillet 2007
Le premier "Corridor biologique de la Caraïbe" établi entre Haïti, la République Dominicaine et Cuba
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