Après la réforme de la justice, l'augmentation des recettes de l'Etat, la lutte contre la corruption..., le chef de l'Etat, René Préval se donne deux nouvelles priorités pour les trois prochaines années : la modernisation de l'Etat et la facilitation de l'investissement. Dans un message à la nation, ce lundi, en présence des sénateurs et députés réunis en Assemblée nationale, des membres du cabinet ministériel, des diplomates accrédités au pays et des grands commis de l'Etat, René Préval a invité tous les secteurs du pays à travailler ensemble au développement du pays. René Préval qui se dit satisfait des deux premières années de sa gestion estime que la solution aux principaux problèmes que vit le pays actuellement doit passer par la création d'un environnement favorable à l'investissement. « La création de richesses est la solution à la hausse des prix, au chômage et à la faim », a dit le président Préval.
Pour permettre au pays de créer des richesses, le chef de l'Etat prône une lutte acharnée contre la contrebande et la corruption, la modernisation de l'APN, de la douane et l'augmentation du salaire minimum. En ce qui concerne l'augmentation du salaire minimum considéré comme une urgence pour le gouvernement, René Préval a fait état des pourparlers qui sont déjà engagés entre le ministère des Affaires sociales et le secteur privé des affaires. La réforme de l'Etat constitue l'autre priorité de René Préval pour les trois prochaines années. Sans faire de propositions, René Préval dit croire que la modernisation de l'Etat doit passer par l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans la gestion des institutions publiques. « Les documents des Archives nationales et de la Direction générale des Impôts ne doivent plus être conservés dans des tiroirs où ils peuvent être emportés par les eaux », a fait remarquer René Préval avant de rappeler que le pays ne pourra pas passer à l'ère digitale si l'énergie électrique n'est pas disponible.
Résoudre le problème d'état civil, est selon René Préval, une condition préalable à la modernisation de l'Etat. « Comment peut-on prétendre gérer le pays lorsque bon nombre d'individus ne sont enregistrés nulle part ?, se demande-t-il, perplexe. J'invite l'ONI à poursuivre avec l'enregistrement de tous les citoyens. »
A part le discours du chef de l'Etat, le Premier ministre Jacques Edouard Alexis, a présenté le bilan de son gouvernement aux parlementaires. « Je suis fier et content du travail accompli jusqu'ici par mon gouvernement », se félicite Alexis. Comme le chef de l'Etat, le Premier ministre Alexis dit constater une baisse considérable du phénomène de l'insécurité. « La sécurité s'améliore. Les cas d'assassinat et de kidnapping sont en nette régression », a-t-il indiqué dans un bilan noyé dans les détails. Pendant plus deux heures, le chef du gouvernement a cité cas par cas les réalisations de chaque ministère.
« Construction d'infrastructures routières et scolaires, réhabilitation de commissariats, de tribunaux, lancement de la campagne d'alphabétisation, distribution de matériel scolaire, lutte contre la corruption, prise en charge des milliers d'enfants et de handicapés, appui aux sinistrés des dernières intempéries... », figurent entre autres parmi les réalisations du gouvernement pour la période allant de juin 2007 à janvier 2008.Si le Premier ministre a, d'une part, dressé un bilan positif des actions de son gouvernement, il a, d'autre part, reconnu que tous les objectifs fixés dans sa politique générale n'ont pas été atteints. Selon M. Alexis, sur le plan interne, c'est la faiblesse des institutions et le manque de ressources humaines et financières qui en sont responsables. Tandis que sur le plan externe, le gouvernement a dû impuissamment affronter la hausse des prix des produits pétroliers.
Le consensus trouvé au cours du week-end dernier autour de la prorogation jusqu'au vote de la loi électorale du mandat des parlementaires élus pour deux ans, a été au centre des discours des deux chefs de l'Exécutif. « Ce consensus prouve que les choses ont changé dans le pays, s'est réjoui le président Préval. Je remercie les parlementaires, les leaders politiques et tous ceux qui ont pris part aux discussions. »Le président de l'Assemblée nationale, le sénateur Joseph Lambert a, de son côté, dressé un bilan positif du travail réalisé par les parlementaires depuis leur prestation de serment. « Le Parlement a jusqu'ici réalisé un travail impeccable », a lancé le 1er sénateur du Sud'Est avant de citer certains sénateurs et députés qui se sont distingués par leurs performances dans les travaux en commissions ou en séance plénière. « Pour permettre aux élus du peuple de mieux accomplir leur mission, le président du grand Corps a proposé au gouvernement d'accorder une prime aux parlementaires présents à 80% dans les travaux législatifs. »
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53132&PubDate=2008-01-14
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 16 janvier 2008
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