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lundi 5 novembre 2007

Le sort du commandant adjoint de la MINUSTAH entre les mains du Président uruguayen,

A Montevideo, on évoque la possibilité du renvoi du général Raùl Gloodtdofsky qui aurait porté de graves accusations contre l’armée de son pays en référence à la période dictatoriale
dimanche 4 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Le Président uruguayen Tabaré Vàzquez doit décider personnellement lundi du sort du commandant adjoint de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH), le général uruguayen Raùl Gloodtdofsky, dans la tourmente à cause des mécontentements suscités par ses accusations relatives à la disparition d’opposants dans son pays entre 1973 et 1985.
Selon l’édition dominicale du quotidien uruguayen Ultimas Noticias, des responsables au sein du gouvernement estiment "très compliquée" la situation du chef militaire rentré précipitamment depuis une semaine à Montevideo après avoir reçu un ordre de rappel immédiat de la ministre de la défense, Azucena Berrutti. "C’est sa parole contre celle des autres, mais beaucoup de versions sont opposées à une seule", soutiennent des sources ayant requis l’anonymat.
Le général Gloodtdofsky aurait qualifé de "traîtres" les officiers de l’armée de terre et de la force aérienne uruguayennes pour laisser le reste de l’institution militaire mener seul les investigations sur de nombreuses violations des droits humains dont des disparitions d’opposants attribuées aux régimes militaires dictatoriaux qui régnaient à Montevideo pendant une décennie. Egalement commandant du bataillon uruguayen, le chef militaire est accusé en deuxième lieu d’avoir remis en cause les décisions du gouvernement uruguayen en matière militaire.
Raùl Gloodtdofsky aurait fait ces déclarations à Port-au-Prince le 12 octobre dernier. Elles ont été depuis répercutées par divers médias de son pays.
Depuis son retour dans la capitale uruguayenne, le commandant adjoint de la MINUSTAH, qui pourrait perdre son poste et payer le prix d’une retraite anticipée, marche sur des charbons ardents. Il a été interrogé par sa ministre de tutelle et de hauts fonctionnaires du département des affaires juridiques au ministère de la défense. Ses déclarations ont été confrontées à celles d’éléments de la marine uruguayenne en mission en Haïti en vue d’établir la vérité.
Des centaines de casques bleus uruguayens font partie de la mission onusienne dont les effectifs de 9.000 militaires et policiers sont à forte composante latinoaméricaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4369

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