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dimanche 2 décembre 2007

René Préval appelle la police à affronter énergiquement l’insécurité

Le Président note toutefois une nette amélioration de la situation comparativement à l’année dernière
samedi 1er décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le Président René Préval a appelé vendredi à la Police Nationale à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de stopper la vague d’insécurité qui tend à s’abattre sur le pays, particulièrement Port-au-Prince.
"La police doit faire tout ce qui mérite d’être fait pour juguler ce phénomène", a affirmé le chef de l’Etat qui s’exprimait, en marge d’une visite de travail au Palais de justice de la capitale, sur la recrudescence ces dernières semaines du kidnapping ayant culminé avec l’assassinat d’un petit garçon de 7 ans, Schneider Ervil.
M. Préval a toutefois estimé que l’insécurité avait considérablement chuté par rapport à l’année 2006 dont le dernier trimestre avait été marqué par des enlèvements en cascade très cruels pour les familles haïtiennes. Il a aussi mis l’accent sur l’importance de l’efficacité du système judiciaire dans la consolidation de la sécurité publique.
Au moins une vingtaine de rapts, dont 17 à Port-au-Prince, ont été enregistrés au cours du mois de novembre, selon la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Cependant, l’ensemble des cas réels dépasse les statistiques officielles, beaucoup d’otages parvenant à recouvrer leur liberté grâce à des négociations directes entre leurs familles et les ravisseurs sans implication des forces de l’ordre. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4481

En bon français, le président l’a dit : TOLERANCE ZERO avec ceux là qui sèment la mort et le deuil dans les familles. Ces hors la loi qui s’en prennent aux enfants ne méritent aucune considération. Ils ont été déjà l’objet de la magnanimité complice et complaisante des forces de l’ordre et des autorités.
La carotte et le bâton, le programme DDR ont été des alternatives humaines louables offertes à des énergumènes qui ne le méritaient guère. Ceux qui défient les autorités, ceux qui se déclarent effrontément hors-la loi, ceux qui foulent aux pieds les règles qui régissent la vie en société ne peuvent pas et ne doivent bénéficier d’aucune clémence sous couvert justement de ces principes de loi.
Qu’on arrête de cacher le soleil avec le pouce. Haïti n’a pas les moyens pour travailler à la réinsertion de bandits notoires qui ont eu le courage de tuer un gamin de 7 ans, l’amputer de ces membres inférieurs et le jeter en pâtures aux chiens !
A celui-là il a perdu toutes les caractéristiques qui le rangent au sein de l’espèce humaine. Le travail de réhabilitation coûterait trop de sous à cette nation plus que pauvre qui doit toujours hiérarchiser ses priorités.
Les prisons sont bondées de monde. Combien faudra-il en construire ? Entre prisons, écoles, routes, hôpitaux il faut faire un choix.
Ces énergumènes doivent être mis loin en quarantaine. Le plus loin possible. Là ou ils seront vite oubliés comme ceux qu’ils sont en réalité : le pire cauchemar de la société !
Le Président déclare la tolérance zéro. Monsieur Andrésol montrez-vous à la hauteur du défi !

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