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vendredi 6 juillet 2007

Le president Préval rend visite aux victimes de l'incendie criminel de dimanche: il déclare avoir invité le maire Jason et une délégation de petits co


Port-au-Prince, le 5 juillet 2007 (AHP)- Le président René Préval s'est rendu ce jeudi sur les ruines du marché de la cathédrale (centre-ville de Port-au-Prince) incendié dimanche soir avec des millions de gourdes de marchandises de petits commerçants qui y gagnent leur vie.
Le chef de l'Etat a fait savoir qu'il ne savait pas encore avec certitude ce qui s'est passé, étant donné qu'il vient de rentrer de voyage.
Il a dit espérer en savoir plus puisque le maire Jean-Yves Jason a été invité de même qu'une délégation de 5 des commerçants victimes. Toutefois, le président affirme déjà qu'on ne peut pas contraindre les petits commerçants à se déplacer tant qu'on n'aura pas trouvé un autre espace pour les accueillir.
"Ce sont des gens qui triment dur pour assumer leurs responsabilités familiales", a-t-il souligné, exprimant le souhait de savoir ce qui a déjà été fait dans le cadre des démarches pour déplacer les commerçants.
Toutefois, rien n'avait encore été fait en ce sens quand les agents de la mairie sont intervenus toute la journée de dimanche et la nuit de dimanche à lundi pour les déguerpir.
Mais le maire a nié toute implication de ses hommes dans l'incendie criminelle bien qu'ils se trouvaient sur le site du marché au moment des faits.
De leur côté, les petits commerçants continuent d'accuser M. Jason et affirment n'avoir aucune intention de se laisser intimider par lui-même et ses agents.
" Ce n'est pas tant les dédommagements qui nous intéressent, mais un espace stable pour travailler et gagner dignement notre vie", a dit Jacques qui déclare avoir perdu une importante somme. Il affirme que ses collègues et lui-même vont rester sur place jusqu'`a ce que le nécessaire soit fait, comme l'a dit le président.
Au moment de la visite, du président Préval, quelques coups d'armes ont été entendus dans l'aire de la cathédrale. Les commerçants ont pointé du doigt un des maires adjoints dont ils n'ont pas cité le nom.
" C'est sur le président qu'il a certainement voulu tirer et non sur nous", a dit l'un d'entre eux pour dénoncer le caractère insolent du fait.
AHP 5 juillet 2007 3 : 45 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

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