Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 20 décembre 2007
Le conflit police –parquet, principale cause de la recrudescence de l’insécurité selon Andrésol
Le commandant de la police Mario Andrésol affirme que la recrudescence de l’insécurité est due aux dissensions entre la police et le parquet. " La libération des bandits entraîne une démobilisation des policiers ", dit-il tout en annonçant des visites dans les commissariats afin de motiver les agents de l’ordre. " La tournure des évènements ces derniers jours semble qu’on persécute les policiers, ceci est un signal clair envoyé aux bandits en ce qui a trait à l’impunité", fait remarquer M. Andrésol pour qui l’objectif inavoué de ces comportements est de montrer l’inefficacité de la police. " Des gens sont jaloux du succès de la police ", lance t-il tout en mettant les policiers en garde contre des violations des droits de l’homme. M. Andrésol avait répondu hier à l’invitation du juge d’instruction Fritzner Fils Aimé afin dit-il de montrer qu’il ne veut pas faire obstruction à la justice. Le chef de la police soutient que le juge d’instruction a fait preuve de courtoisie au cours de la rencontre. " Le juge a été correct, la rencontre a été empreinte de cordialité", ajoute t-il. " Je n’ai pas voulu me mettre au dessus de la loi ; mais j’avais souhaité le respect de la procédure", déclare M. Andrésol qui dénonce certains secteurs voulant utiliser le dossier à des fins politiques. " Pour couper court aux ragots, j’ai décidé de répondre à l’invitation", explique M. Andrésol. Les avocats du chef de la police soulignent que M. Andrésol a été interrogé en sa qualité d’ancien directeur central de la police judiciaire (DCPJ), pendant la période de l’assassinat de Jean Dominique. Cependant Samuel Madistin soutient que le dossier de l’assassinat de Jean Dominique, a été traité directement à l’époque par le juge d’instruction Jean Sénat Fleury et non par la DCPJ.
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