La vedette colombienne, qui s’est entretenue avec des sinistrés du séisme, promet la construction d’une école dimanche 11 avril 2010, Radio Kiskeya
La star colombienne de la chanson, Shakira, a effectué dimanche une visite de solidarité en Haïti où elle s’est rendue dans un camp de réfugiés, trois mois exactement après le séisme dévastateur du 12 janvier.
"Nous sommes en train de mettre le projet sur des rails", a affirmé l’artiste qui cherche à faire l’acquisition d’un terrain en vue de la construction d’une école que prendra en charge sa fondation dénommée "Pies descalzos" (Pieds nus). Outre leur formation académique, les élèves du futur établissement devraient bénéficier de cours de sensibilisation à la nutrition et à la santé.
"Depuis le premier jour, nous avons l’obligation de nous unir afin d’aider à reconstruire Haïti", a ajouté Shakira qui s’exprimait au milieu de quelques enfants installés avec leurs familles sinistrées au club de golf de Pétion-Ville, qui abrite à Delmas (nord-est de Port-au-Prince), près de 50.000 personnes.
A son arrivée, elle a été accueillie par l’acteur américain Sean Penn dont la fondation Jenkins-Penn Haitian Relief Organization (J/P HRO) fournit de l’aide humanitaire aux réfugiés du club.
On remarquait aussi la présence du chanteur haïtien King Kino.
La chanteuse devait regagner dimanche en fin de journée la République Dominicaine d’où elle était arrivée à bord d’un jet privé en compagnie de son fiancé argentin, Antonio de la Rùa.
Très populaire parmi les jeunes haïtiens, la "bombe colombienne" a été, lors du Mondial 2006 en Allemagne, l’auteure d’une sublime prestation sensuelle dans "Hips don’t lie", un mégatube mondial interprété en duo avec Wyclef Jean, la superstar haïtienne du hip-hop.
Après les acteurs John Travolta, Sean Penn (venu plusieurs fois à Port-au-Prince), Angelina Jolie et Harrison Ford ainsi que le chanteur Julio Iglesias, Shakira est la principale figure du show-biz international à visiter Haïti plongée dans une grave crise humanitaire et une brutale récession économique par le tremblement de terre qui a aussi fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sans-abri. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6697
31 boat people haïtiens secourus à la Jamaïque
Le deuxième groupe de réfugiés à avoir cherché refuge dans l’île, en moins d’un mois
lundi 12 avril 2010,
Radio Kiskeya
Des pêcheurs jamaïcains ont pu secourir lundi 31 boat people haïtiens et intercepté l’embarcation surchargée à bord de laquelle ils se trouvaient à leur arrivée sur la côte est de la Jamaïque, rapporte AP citant les autorités de l’île.
Le commissaire de police Mervin McNab a indiqué que tous les clandestins, 15 hommes, cinq femmes et onze enfants, ont été immédiatement conduits à l’hôpital afin de subir des examens médicaux.
Aucune information n’était disponible sur le temps qu’avait duré la traversée.
En moins d’un mois, il s’agit de la deuxième vague de réfugiés haïtiens à avoir atteint les côtes jamaïcaines.
En mars, ce sont 60 boat people, dont trois évadés de prison, qui avaient été interceptés puis rapatriés quelques jours plus tard.
Malgré les effets dévastateurs du tremblement de terre du 12 janvier, la Jamaïque, qui fait partie avec Haïti de la Communauté Caraïbe (CARICOM), affirme n’être pas en mesure d’accueillir des haïtiens en situation économique précaire. spp/Radio Kiskeya.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6698
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 13 avril 2010
Visite humanitaire à Port-au-Prince de la chanteuse Shakira
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