Plusieurs personnalités dont le président René Préval, le représentant du secrétaire général de l'OEA à Port-au-Prince, Ricardo Seitenfus, l'ambassadeur du Brésil Igor Kickman et le leader de la majorité au sénat, Joseph Lambert ont invité les pères conscrits à voter la loi d'urgence. Le président Préval a salué le vote du projet de loi par la chambre basse et exhorté les sénateurs à comprendre l'urgence d'avancer dans le processus de reconstruction. Il révélé que d'âpres discussions avec les partenaires internationaux ont eu lieu ces dernières semaines autour du plan de reconstruction et l'obtention des 5.3 milliards de dollars.
Il n'a pas été facile de trouver un accord sur la modalité du trust fund et la structure de gestion, précise M. Préval qui a insisté sur les difficultés rencontrées par le gouvernement dans la recherche des fonds pour soulager la souffrance de la population et refonder Haïti
De son coté, le représentant du secrétaire général de l'OEA, Ricardo Seitenfus, ne comprend pas l'opposition de certains secteurs à l'implication de la communauté internationale dans la gestion des fonds. Rappelant que des politiques des IFI sont appliquées sans l'aval du Parlement, M. Seitenfus souligne que la contribution des donateurs est essentielle.
Il apuie l'action du chef de l'Etat qualifiant M. Préval de politicien le plus brillant de sa génération.
(Un autre "fou de la tête:(!
L'ambassadeur brésilien Igor Kickman souhaite également le vote de la loi d'urgence. Il révèle que le Brésil désignera un membre au sein du conseil d'administration de la commission intérimaire.
Pour sa part, le leader de la majorité, Joseph Lambert, qualifie d'historique la séance consacrée au vote du projet de la loi d'urgence. Il met en garde contre le rejet de ce projet de loi qui peut empêcher au pays d'obtenir les 5.3 milliards de dollars promis par les donateurs.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17509
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 13 avril 2010
Le sénat sous pression avant la séance sur la loi d'urgence
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