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vendredi 3 août 2007

Le présumé narcotrafiquant Frantz Cadet arrêté et candidat à l’extradition

La DEA et le BLTS disposaient d’un mandat d’arrêt international contre le propriétaire des pompes funèbres "La clé du paradis" à Jacmel
jeudi 2 août 2007,
Radio Kiskeya

Une nouvelle opération conjointe des agences antidrogues des Etats-Unis (DEA) et d’Haïti (BLTS) a permis l’arrestation mercredi soir près de Jacmel (Sud-Est) du propriétaire de la morgue privée "La clé du paradis" qui avait été auparavant perquisitionnée.
Connu sous une double identité, Frantz Cadet ou Frantz Henri Paraison était interrogé jeudi à Port-au-Prince par des investigateurs du Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants, a indiqué à Radio Kiskeya le porte-parole de la police, Frantz Lerebours.
Un mandat d’arrêt international avait été décerné contre le présumé narcotrafiquant. Il devrait être probablement extradé aux Etats-Unis au cours des prochaines heures, selon le commissaire Lerebours. Il précise que Frantz Cadet a été attrapé au terme d’une longue filature en raison des précautions qui avaient été prises pour faciliter son arrestation à l’extérieur de Jacmel.
Au cours de la première phase de l’opération, des fouilles ciblées menées dans les locaux de "La clé du paradis" en présence d’un juge de paix avaient permis de confisquer deux armes de poing et un véhicule Four Runner.
Le porte-parole de la PNH rappelle que les interventions simultanées DEA/BLTS vont se poursuivre partout où il y aura des dealers de drogue à traquer.
Depuis le début de la campagne le 16 juillet dernier, plusieurs descentes ont été enregistrées avec des fortunes diverses. Si aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince), Lavaud François, propriétaire des entreprises Chachou, a été vite maîtrisé en revanche aux Cayes (196 km au sud), l’ex-chef des rebelles anti-Aristide et leader du Front de reconstruction nationale (FRN), Guy Philippe, a pu s’échapper malgré la mobilisation d’une impressionnante force aérienne composée d’hélicoptères Black Hawk et de petits avions venus de la base militaire américaine de Guantanamo, à Cuba.
Au Cap-Haïtien (274 km au nord), un ancien policier et un armateur de navires avaient dû être libérés après avoir été appréhendés par erreur et incarcérés pendant 72 heures.
La nouvelle offensive lancée en vue de détruire les infrastructures opérationnelles des réseaux de narcotrafiquants et de neutraliser les barons a entraîné des extraditions en cascade. Après Lavaud François, l’ex-lieutenant Raynald Saint-Pierre et Bernard Piquion surnommé "Fusil Bois", c’est au tour de Frantz Cadet de faire face à la justice américaine. spp/RK

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Source
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3939

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