Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a laissé Port-au-Prince ce midi après avoir effectué une visite dans le bidonville de Cité Soleil, autrefois contrôlé par les gangs armés.Ban Ki Moon accompagné du chef de la Minustah, Edmond Mulet, s’est entretenu pendant une demi heure avec le maire de Cité Soleil, Wilson Louis, sur les besoins urgents de cette commune. " Il a promis l’aide des Nations Unies dans plusieurs domaines", a déclaré le maire à l’issue de la rencontre. Au milieu d’un imposant dispositif sécuritaire, le secrétaire général de l’ONU a visité la base des casques bleus et l’école nationale de Cité Soleil. Cet établissement détruit par les groupes armés a été rénové par la Minustah et l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) grâce à des fonds du gouvernement américain.
Lors d’un point de presse avant son départ, Ban Ki Moon, a encouragé la communauté internationale à réaliser des projets qui permettront d’améliorer les conditions de vies de la population. " J’espère que la coopération internationale sera renforcée, J’encourage les partenaires de développement et les investisseurs a lancé des projets qui vont aider le peuple d’Haïti à améliorer la qualité de leur quotidien car il y a beaucoup à faire", a-t-il ajouté. " Beaucoup de progrès ont été réalisés ", a martelé M. Ban mettant l’accent sur le bon déroulement des élections et le rétablissement d’un climat sécuritaire dans le pays.
Dans la matinée le secrétaire général de l’ONU avait eu des entretiens avec le président du sénat, Joseph Lambert et le président de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques. Au cours de cette rencontre Ban Ki Moon a salué l’adoption par les élus de la convention sur la lutte contre la corruption. Le secrétaire général de l’Onu a encouragé les parlementaires à ratifier les projets de loi relatives à la reforme judiciaire. Le sénat avait approuvé le projet de loi sur la création de l’école de la magistrature mardi dernier.
Source:
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12898
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 3 août 2007
Ban Ki Moon sollicite des investissements en faveur d’Haïti
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