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vendredi 3 août 2007

Des parlementaires saluent l'extension de la lutte anti-corruption au secteur privé des affaires et appellent le gouvernement à se pencher sur le doss

Juillet 2007(AHP)- Plusieurs députés ont indiqué mardi que l'arrestation de membres du secteur privé des affaires pour fraude fiscale témoigne de la volonté de l'administration Preval/Alexis d'en finir avec la corruption en Haïti

Deux membres de la famille Brandt, Fritz et David ont été arrêtés jeudi pour fraude.

Le député Clédor Jean Myril, membre de la commission anti-corruption estime que la lutte contre la corruption est maintenant réelle, puis qu'elle ne semble plus faire de discrimination.

Les fonds qui proviendront de cette lutte favoriseront à coups sûrs le développement des communes et des sections communales, a fait savoir Jean Myril qui dit s'attendre à d'autres arrestations dans les prochains jours.

Le député Laurore Edouard a de son côté estimé qu'Haïti est arrivée à un carrefour où il veut divorcer effectivement d'avec le passé.

Selon lui, l'arrestation de membres de la famille Brandt prouve que les temps ont changé.

Qui autrefois, oserait accuser des membres de cette famille de corruption voir procéder à leur arrestation, s'est-il interrogé, appelant les autorités à se convaincre chaque jour un peu plus que tous les citoyens sont passibles de justice à quelque secteur qu'ils appartiennent.

Pour leur part, les députés Jean Izidor Mercier et Phélius Lubin, ont estimé que les pratiques de corruption entravent le développement socio-économique du pays et exprimé le souhait que les instances concernées puissent assumer pleinement leurs responsabilités pour mettre la main au collet de tous ceux qui sont impliqués dans la corruption, dans le pays.

Plusieurs autres parlementaires ont appelé les autorités à se pencher sur le dossier de l'exonération de taxes pour une période de 3 ans accordée à une partie du secteur privé des affaires après le départ précipité du président Aristide le 29 février 2004.

Le régime Latortue affirmait ainsi dédommager les membres du secteur privé qui avaient pris part au mouvement GNB anti-Aristide et qui auraient enregistré des pertes dans les différents accrochages ayant résulté de ce mouvement.

Toutefois, de nombreux policiers et civils on été tué dans plusieurs villes du pays dont les Gonaïves, le Cap-haïtien et Hinche dans le cadre des opérations conduites par des anciens militaires et des repris de justice pour renverser le gouvernement Aristide.

De même des bureaux publics, des commissariats de police et des résidences privées de proches du gouvernement Aristide ont été incendiés avant et après le 29 février

Les familles de ces victimes n'ont pas été réparées par le régime Latortue dans le cadre des mêmes opérations de dédommagement.

Source Agence haïtienne de Presse sur http://www.ahphaiti.org

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