Une initiative qui fera de la capitale haïtienne l’un des pôles du projet "Grande nation ALBA de l’éducation et de la culture"
lundi 30 avril 2007,
Radio Kiskeya
Une maison de l’ALBA sera bientôt ouverte à Port-au-Prince, selon la Déclaration finale du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et du Traité commercial des peuples (TCP) qui s’est achevé dimanche soir à Barquisimeto, au Vénézuéla.
"Six maisons de l’ALBA seront ouvertes respectivement à Caracas (Vénézuéla), La Paz (Bolivia), La Havane (Cuba), Managua (Nicaragua), Port-au-Prince (Haïti) et Quito (Equateur)", a annoncé Hugo Chàvez cité par l’agence officielle vénézuélienne ABN. Le chef de l’Etat rendait compte des conclusions du sommet consacrées à l’éducation et à la culture comme mécanismes d’intégration régionale.
Ces nouvelles initiatives se situent dans le cadre du projet intitulé "Grande nation ALBA de l’éducation et de la culture". Le Vénézuéla et Cuba ont déjà constitué un fonds culturel de l’ALBA qui va inclure d’autres pays de la région dont Haïti.
D’intenses échanges culturels sont engagés parallèlement aux efforts communs qui seront entrepris dans le domaine de l’alphabétisation. Dans ce même créneau, il est également prévu un plan de formation universitaire dont les principaux volets seront la médecine sociale et le travail social.
Le Président haïtien René Préval et les membres de sa délégation ont pris part aux travaux ayant conduit à l’adoption de la Déclaration finale. spp/RK
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 30 avril 2007
200 nouveaux boat people haïtiens interceptés par les garde-côtes américains près des Bahamas
234 autres rapatriés vendredi
samedi 28 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les garde-côtes américains ont intercepté vendredi 200 boat people haïtiens qui se trouvaient à bord d’une embarcation de fortune dangereusement surchargée près d’une île de l’archipel des Bahamas, a annoncé James Judge, un porte-parole des garde-côtes cité samedi par le Miami Herald.
Des femmes et des enfants se trouvaient parmi les voyageurs qui ont reçu de l’eau, des aliments et une assistance médicale. Aucun d’eux n’était apparemment malade.
Repérés à environ 20 kilomètres de la Grande Inagua, les compatriotes ont été transférés dans un centre de détention des garde-côtes. Le voilier qui les transportait mesurait seulement 15 mètres.
Les autorités américaines devraient rapatrier les 200 clandestins sans procéder individuellement à une analyse de leur dossier.
Vendredi, 234 autres candidats à l’émigration illégale, surpris en haute mer mardi, ont été ramenés à Port-au-Prince par un bateau des garde-côtes. Ils ont confié avoir laissé l’île de La Tortue (Nord-Ouest) à bord de deux bateaux volés qui voyageaient à destination des Etats-Unis.
Visiblement affamés, certains d’entre eux ont rapidement englouti la nourriture que leur réservait l’Office National de la Migration (ONM).
Les autorités américaines chiffrent désormais à plusieurs milliers le nombre d’haïtiens en situation de détresse économique et sociale qui cherchent à atteindre tous les mois les côtes de la Floride. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3608
-------
Commentaires
Depuis quelques temps, après la fin de la guerre froide, l’Amérique Latine avait perdu de sa superbe géopolitique aux yeux des américains. Avec l’effondrement du bloc soviétique la menace d’une expansion régionale de la révolution castriste représentait rien qu’une chimère, une utopie caressée par les amoureux de la « revolucion ».
A un certain moment on a eu l’impression que l’Amérique avait fermé el chapitre latino américain et que désormais elle voulait asseoir sa présence en Afrique en Asie des fiefs un peu délaissés dans le temps et trop longtemps aux européens.
Après la politique de support aux véritables « chiens de garde » contre le communisme, le monde a assisté à la politique d’abandon sans aucune concession.
L’intérêt et les enjeux se sont modifiés au gré des éléments accompagnant cette victoire idéologique sur un système rival. Certaines nations pesaient dans la balance à cause de leur implication et participation dans le trafic de drogues, d’autres à cause de l’importance du flux migratoire.
Haïti rentre dans cette deuxième catégorie. Le problème du contrôle du flux de boat people semble –selon les oui dires- avoir été au centre des débats avec l’ancien prêtre-président-déchouqué qui aurait promis une diminution considérable voire l’arrêt complet des flux de clandestins vers les côtes de la floride.
Les raisons essentiellement économiques continuent à pousser les haïtiens hors de leurs frontières. Le Canada et les USA accueillent cadres et professionnels, les dominicains supportent les jeunes forts capables d’endurer les rigueurs du travail dans les champs de canne à sucre, tandis que d’autres s’aventurent au péril de leur vie pour atteindre la terre promise qui se trouve n’importe ou en delà des frontières.
Aujourd’hui donc Haïti pèse pour le gouvernement américain en nombre de clandestins débarqués sur les côtes. Peut être cela devrait les inciter à intensifier, s’il en est capable, une initiative visant à réduire de façon palpable la pauvreté dans le pays.
samedi 28 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les garde-côtes américains ont intercepté vendredi 200 boat people haïtiens qui se trouvaient à bord d’une embarcation de fortune dangereusement surchargée près d’une île de l’archipel des Bahamas, a annoncé James Judge, un porte-parole des garde-côtes cité samedi par le Miami Herald.
Des femmes et des enfants se trouvaient parmi les voyageurs qui ont reçu de l’eau, des aliments et une assistance médicale. Aucun d’eux n’était apparemment malade.
Repérés à environ 20 kilomètres de la Grande Inagua, les compatriotes ont été transférés dans un centre de détention des garde-côtes. Le voilier qui les transportait mesurait seulement 15 mètres.
Les autorités américaines devraient rapatrier les 200 clandestins sans procéder individuellement à une analyse de leur dossier.
Vendredi, 234 autres candidats à l’émigration illégale, surpris en haute mer mardi, ont été ramenés à Port-au-Prince par un bateau des garde-côtes. Ils ont confié avoir laissé l’île de La Tortue (Nord-Ouest) à bord de deux bateaux volés qui voyageaient à destination des Etats-Unis.
Visiblement affamés, certains d’entre eux ont rapidement englouti la nourriture que leur réservait l’Office National de la Migration (ONM).
Les autorités américaines chiffrent désormais à plusieurs milliers le nombre d’haïtiens en situation de détresse économique et sociale qui cherchent à atteindre tous les mois les côtes de la Floride. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3608
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Commentaires
Depuis quelques temps, après la fin de la guerre froide, l’Amérique Latine avait perdu de sa superbe géopolitique aux yeux des américains. Avec l’effondrement du bloc soviétique la menace d’une expansion régionale de la révolution castriste représentait rien qu’une chimère, une utopie caressée par les amoureux de la « revolucion ».
A un certain moment on a eu l’impression que l’Amérique avait fermé el chapitre latino américain et que désormais elle voulait asseoir sa présence en Afrique en Asie des fiefs un peu délaissés dans le temps et trop longtemps aux européens.
Après la politique de support aux véritables « chiens de garde » contre le communisme, le monde a assisté à la politique d’abandon sans aucune concession.
L’intérêt et les enjeux se sont modifiés au gré des éléments accompagnant cette victoire idéologique sur un système rival. Certaines nations pesaient dans la balance à cause de leur implication et participation dans le trafic de drogues, d’autres à cause de l’importance du flux migratoire.
Haïti rentre dans cette deuxième catégorie. Le problème du contrôle du flux de boat people semble –selon les oui dires- avoir été au centre des débats avec l’ancien prêtre-président-déchouqué qui aurait promis une diminution considérable voire l’arrêt complet des flux de clandestins vers les côtes de la floride.
Les raisons essentiellement économiques continuent à pousser les haïtiens hors de leurs frontières. Le Canada et les USA accueillent cadres et professionnels, les dominicains supportent les jeunes forts capables d’endurer les rigueurs du travail dans les champs de canne à sucre, tandis que d’autres s’aventurent au péril de leur vie pour atteindre la terre promise qui se trouve n’importe ou en delà des frontières.
Aujourd’hui donc Haïti pèse pour le gouvernement américain en nombre de clandestins débarqués sur les côtes. Peut être cela devrait les inciter à intensifier, s’il en est capable, une initiative visant à réduire de façon palpable la pauvreté dans le pays.
Hugo Chàvez promet une aide énergétique de 100% à Haïti
Le Président vénézuélien annonce au Sommet de l’ALBA un projet de construction d’une raffinerie pétrolière en Haïti
dimanche 29 avril 2007,
Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a annoncé la prise en charge totale par son pays de tous les besoins énergétiques d’Haïti, à l’ouverture samedi du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) auquel participe le Président haïtien René Préval, rapporte dimanche l’agence officielle vénézuélienne ABN.
"Le Vénézuéla donne la garantie de répondre à 100% à tous les besoins énergétiques des pays membres de l’Alternative Bolivarienne pour les peuples d’Amérique (ALBA) et à ceux d’Haïti", a déclaré Chàvez devant un parterre d’invités à Barquisimeto, dans l’Etat de Lara (nord-ouest).
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, annoncé un projet de construction d’une raffinerie pétrolière en Haïti. Des études de faisabilité sont en cours dans cette perspective. Il précise qu’en attendant la réalisation de ce projet, des stocks de produits pétroliers peuvent être acheminés au pays à partir de la ville cubaine de Cienfuegos.
Le dirigeant vénézuélien, qui souhaitait conclure dimanche à la fin du sommet un nouvel accord de coopération régionale avec ses différents partenaires, a proposé une "nouvelle formule de l’ALBA, plus avancée que Petrocaribe".
Haïti fait partie des Etats de la Caraïbe bénéficiaires de cet accord pétrolier préférentiel initié par Caracas.
Présent au Sommet de l’ALBA à titre d’invité, René Préval côtoyait notamment ses homologues bolivien, Evo Morales et nicaraguéen, Daniel Ortega dont les pays sont membres de la structure économique régionale opposée au néolibéralisme américain.
A son arrivée samedi sur la base aérienne Teniente Vicente Landaeta Gil, à Barquisimeto, le dirigeant haïtien a été accueilli par le vice-président Jorge Rodrìguez. Une parade militaire a été organisée et les hymnes nationaux haïtien et vénézuélien interprétés.
La délégation haïtienne doit regagner Port-au-Prince lundi. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3611
----
Une telle initiative aurait au moins la vertu de lui enlever une grosse épine du au gouvernement haïtien et surtout à l’état haïtien. C’est quand même rassurant de savoir que dans le panorama politique haïtien il n’existe point la possibilité d’une interruption de ce mandant constitutionnel. Car sauf catastrophe de dernière minute, jusqu’à maintenant Préval tient bien la route et la barque se redresse petit à petit. Si les fruits ne sont pas encore visibles c’est justement à cause de l’ampleur des problèmes et de défis à relever.
Un vote de confiance rentre bien dans le cadre du soutien que tous les haïtiens devraient accorder au Président de la République qui reste pour l’instant très attaché aux prérogatives que lui confère la Constitution.
La coopération entre le Vénézuela de Hugo Chavez et Haïti devrait profiter pleinement à Haïti. Il n’est point nécessaire de se demander en échange de quoi. Haïti doit continuer à rechercher ce dont elle a besoin chez ceux-là qui ont les moyens et la volonté de se les procurer.
dimanche 29 avril 2007,
Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a annoncé la prise en charge totale par son pays de tous les besoins énergétiques d’Haïti, à l’ouverture samedi du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) auquel participe le Président haïtien René Préval, rapporte dimanche l’agence officielle vénézuélienne ABN.
"Le Vénézuéla donne la garantie de répondre à 100% à tous les besoins énergétiques des pays membres de l’Alternative Bolivarienne pour les peuples d’Amérique (ALBA) et à ceux d’Haïti", a déclaré Chàvez devant un parterre d’invités à Barquisimeto, dans l’Etat de Lara (nord-ouest).
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, annoncé un projet de construction d’une raffinerie pétrolière en Haïti. Des études de faisabilité sont en cours dans cette perspective. Il précise qu’en attendant la réalisation de ce projet, des stocks de produits pétroliers peuvent être acheminés au pays à partir de la ville cubaine de Cienfuegos.
Le dirigeant vénézuélien, qui souhaitait conclure dimanche à la fin du sommet un nouvel accord de coopération régionale avec ses différents partenaires, a proposé une "nouvelle formule de l’ALBA, plus avancée que Petrocaribe".
Haïti fait partie des Etats de la Caraïbe bénéficiaires de cet accord pétrolier préférentiel initié par Caracas.
Présent au Sommet de l’ALBA à titre d’invité, René Préval côtoyait notamment ses homologues bolivien, Evo Morales et nicaraguéen, Daniel Ortega dont les pays sont membres de la structure économique régionale opposée au néolibéralisme américain.
A son arrivée samedi sur la base aérienne Teniente Vicente Landaeta Gil, à Barquisimeto, le dirigeant haïtien a été accueilli par le vice-président Jorge Rodrìguez. Une parade militaire a été organisée et les hymnes nationaux haïtien et vénézuélien interprétés.
La délégation haïtienne doit regagner Port-au-Prince lundi. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3611
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Une telle initiative aurait au moins la vertu de lui enlever une grosse épine du au gouvernement haïtien et surtout à l’état haïtien. C’est quand même rassurant de savoir que dans le panorama politique haïtien il n’existe point la possibilité d’une interruption de ce mandant constitutionnel. Car sauf catastrophe de dernière minute, jusqu’à maintenant Préval tient bien la route et la barque se redresse petit à petit. Si les fruits ne sont pas encore visibles c’est justement à cause de l’ampleur des problèmes et de défis à relever.
Un vote de confiance rentre bien dans le cadre du soutien que tous les haïtiens devraient accorder au Président de la République qui reste pour l’instant très attaché aux prérogatives que lui confère la Constitution.
La coopération entre le Vénézuela de Hugo Chavez et Haïti devrait profiter pleinement à Haïti. Il n’est point nécessaire de se demander en échange de quoi. Haïti doit continuer à rechercher ce dont elle a besoin chez ceux-là qui ont les moyens et la volonté de se les procurer.
samedi 28 avril 2007
Soutien du Chili et du Brésil à la MINUSTAH et nouvel appel à la communauté internationale en faveur d’Haïti
Michelle Bachelet et Lula réitèrent leur volonté de contribuer à la reconstruction du pays
vendredi 27 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les Présidents chilien, Michelle Bachelet et brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva ont renouvelé jeudi soir à Santiago du Chili leur soutien à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et appelé, une fois de plus, la communauté internationale à honorer ses engagements financiers envers le pays.
Selon une dépêche de l’agence officielle brésilienne Agência Brasil, les deux chefs d’Etat ont insisté sur le rôle fondamental de la force onusienne dans la stabilisation de la situation et souligné l’importance "des efforts régionaux entrepris en faveur de la reconstruction et du développement économique et social d’Haïti".
Dans cette perspective, Bachelet et Lula ont convenu de presser les institutions multilatérales et les pays donateurs de transférer les fonds promis depuis un certain temps à Haïti.
Ces nouveaux engagements ont été pris lors d’une brève visite officielle du dirigeant brésilien dans la capitale chilienne dans le cadre du renforcement de la coopération régionale.
Lula devait aborder également la question haïtienne avec son homologue argentin Néstor Kirchner au cours de son passage en Argentine vendredi.
Le Brésil, qui détient le commandement des troupes onusiennes, a déployé en Haïti des centaines de casques bleus tout comme le Chili et l’Argentine. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com
vendredi 27 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les Présidents chilien, Michelle Bachelet et brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva ont renouvelé jeudi soir à Santiago du Chili leur soutien à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et appelé, une fois de plus, la communauté internationale à honorer ses engagements financiers envers le pays.
Selon une dépêche de l’agence officielle brésilienne Agência Brasil, les deux chefs d’Etat ont insisté sur le rôle fondamental de la force onusienne dans la stabilisation de la situation et souligné l’importance "des efforts régionaux entrepris en faveur de la reconstruction et du développement économique et social d’Haïti".
Dans cette perspective, Bachelet et Lula ont convenu de presser les institutions multilatérales et les pays donateurs de transférer les fonds promis depuis un certain temps à Haïti.
Ces nouveaux engagements ont été pris lors d’une brève visite officielle du dirigeant brésilien dans la capitale chilienne dans le cadre du renforcement de la coopération régionale.
Lula devait aborder également la question haïtienne avec son homologue argentin Néstor Kirchner au cours de son passage en Argentine vendredi.
Le Brésil, qui détient le commandement des troupes onusiennes, a déployé en Haïti des centaines de casques bleus tout comme le Chili et l’Argentine. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com
Le Parlement vénézuélien confirme la nomination du nouvel ambassadeur du Vénézuéla en Haïti
Pedro Antonio Canino Gonzàlez, présenté à Caracas comme un "lutteur social", est attendu à Port-au-Prince dans les prochains jours
vendredi 27 avril 2007,
Radio Kiskeya
L’Assemblée Nationale vénézuélienne (Parlement) a approuvé jeudi, lors de sa session ordinaire, la nomination de Pedro Antonio Canino Gonzàlez au poste d’ambassadeur du Vénézuéla en Haïti, rapporte vendredi l’agence officielle ABN dans une dépêche datée de Caracas.
Le dossier du nouvel ambassadeur avait été confié à la commission permanente de politique extérieure de l’Assemblée qui a recommandé son approbation.
La désignation des nouveaux représentants de Caracas en Argentine et au Guayana a été également confirmée le même jour.
Qualifié de "lutteur social" par la presse officielle, Canino Gonzàlez est considéré comme un homme ayant accompli de "nombreux travaux" dans son pays".
Le diplomate doit arriver sous peu à Port-au-Prince en vue de présenter ses lettres de créance au Président René Préval.
Les relations haïtiano-vénézuéliennes sont devenues très étroites depuis le retour au pouvoir l’année dernière de M. Préval qui s’est rapproché de son homologue Hugo Chàvez. La présence, ce week-end, du chef de l’Etat au Sommet de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), dans la ville vénézuélienne de Barquisimeto, devrait confirmer l’adhésion officielle d’Haïti à ce bloc économique en gestation sur fond d’opposition idéologique au néolibéralisme américain. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.Com
vendredi 27 avril 2007,
Radio Kiskeya
L’Assemblée Nationale vénézuélienne (Parlement) a approuvé jeudi, lors de sa session ordinaire, la nomination de Pedro Antonio Canino Gonzàlez au poste d’ambassadeur du Vénézuéla en Haïti, rapporte vendredi l’agence officielle ABN dans une dépêche datée de Caracas.
Le dossier du nouvel ambassadeur avait été confié à la commission permanente de politique extérieure de l’Assemblée qui a recommandé son approbation.
La désignation des nouveaux représentants de Caracas en Argentine et au Guayana a été également confirmée le même jour.
Qualifié de "lutteur social" par la presse officielle, Canino Gonzàlez est considéré comme un homme ayant accompli de "nombreux travaux" dans son pays".
Le diplomate doit arriver sous peu à Port-au-Prince en vue de présenter ses lettres de créance au Président René Préval.
Les relations haïtiano-vénézuéliennes sont devenues très étroites depuis le retour au pouvoir l’année dernière de M. Préval qui s’est rapproché de son homologue Hugo Chàvez. La présence, ce week-end, du chef de l’Etat au Sommet de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), dans la ville vénézuélienne de Barquisimeto, devrait confirmer l’adhésion officielle d’Haïti à ce bloc économique en gestation sur fond d’opposition idéologique au néolibéralisme américain. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.Com
Mendicité et prostitution de fillettes haïtiennes victimes du trafic...
Elles s’adonnent à la mendicité dans les rues; dénonce de trafic de fillettes haïtiennes.
Des fillettes victimes du trafic de personnes depuis Haïti pour pratiquer la mendicité dans les rues de Santiago et d’autres villes du Cibao sont induites à la pratique de la prostitution par des bandes composées d’haïtiens et de Dominicains, ont confirmé les autorités concernées.
Le porte-parole de la Police localisé au niveau du Cibao central, Le colonel Ramon Alcides Rodriguez, a dit que cette institution n’a reçu aucune dénonciation concernant ce sujet, mais que des investigations sont en cours.
Cependant, La Procureur du Tribunal d’enfants et d’adolescents de Santiago, Anita Beato, a déclaré que c’est un sujet dont il incombe aux autorités d’immigration de le contrôler.
La Magistrat a manifesté qu’en plusieurs occasions ces filles et garçons de nationalité haïtienne ont été récupérés des rues.
Elle a indiqué que du fait qu’il a été souvent difficile de localiser leurs parents, les autorités ont du les relâcher de nouveau dans les rues, parce qu’on ne peut pas le détenir dans un tribunal de mineurs, dont les conditions ne sont surtout pas les plus adéquates. Beato a reconnu qu’il s’agit d’un cas grave et elle propose que des actions conjointes soient menées pour y remédier.
Elle a de même avancé que la thématique du Tribunal qu’elle dirige est de travailler avec les adolescents qui sont en conflit avec la loi, mais elle ne dispose pas d’espace pour maintenir les mineurs haïtiens et dominicains qui déambulent les rues.
Selon les rapports, beaucoup des fillettes haïtiennes qui demandent l’aumône dans les rues sont poussées à se prostituer. Les versions rendent compte que le réseau qui les exploite ne se conforme pas uniquement à la mendicité mais il est entrain de les prostituer.
Des fillettes victimes du trafic de personnes depuis Haïti pour pratiquer la mendicité dans les rues de Santiago et d’autres villes du Cibao sont induites à la pratique de la prostitution par des bandes composées d’haïtiens et de Dominicains, ont confirmé les autorités concernées.
Le porte-parole de la Police localisé au niveau du Cibao central, Le colonel Ramon Alcides Rodriguez, a dit que cette institution n’a reçu aucune dénonciation concernant ce sujet, mais que des investigations sont en cours.
Cependant, La Procureur du Tribunal d’enfants et d’adolescents de Santiago, Anita Beato, a déclaré que c’est un sujet dont il incombe aux autorités d’immigration de le contrôler.
La Magistrat a manifesté qu’en plusieurs occasions ces filles et garçons de nationalité haïtienne ont été récupérés des rues.
Elle a indiqué que du fait qu’il a été souvent difficile de localiser leurs parents, les autorités ont du les relâcher de nouveau dans les rues, parce qu’on ne peut pas le détenir dans un tribunal de mineurs, dont les conditions ne sont surtout pas les plus adéquates. Beato a reconnu qu’il s’agit d’un cas grave et elle propose que des actions conjointes soient menées pour y remédier.
Elle a de même avancé que la thématique du Tribunal qu’elle dirige est de travailler avec les adolescents qui sont en conflit avec la loi, mais elle ne dispose pas d’espace pour maintenir les mineurs haïtiens et dominicains qui déambulent les rues.
Selon les rapports, beaucoup des fillettes haïtiennes qui demandent l’aumône dans les rues sont poussées à se prostituer. Les versions rendent compte que le réseau qui les exploite ne se conforme pas uniquement à la mendicité mais il est entrain de les prostituer.
vendredi 27 avril 2007
COUPE DU MONDE U-17 DE LA FIFA / CORÉE 2007 / Le jour se lève en Haïti
Appauvri et dévasté par les luttes sociales, la violence et le chaos politique, Haïti affiche l’indice de développement humain le plus bas de l’hémisphère occidental. Ce qui n’empêche pas la petite nation qui occupe un tiers de l’île d’Hispaniola, dans les Caraïbes, de nourrir une passion pour le ballon rond presque inégalée dans la zone Concacaf. Certes, les insulaires n’ont pas vraiment eu l’occasion de se réjouir depuis RFA 1974, leur première et dernière Coupe du monde de la Fifa, mais l’année 2007 pourrait bien changer la donne et sonner le réveil du football haïtien.
Dans la nuit du 10 avril dernier, des centaines de supporters se sont retrouvés à l’aéroport de Port-auPrince pour fêter le retour au pays de leurs jeunes vedettes. À Tegucigalpa, au Honduras, la sélection U-17 haïtienne a créé la surprise en terminant en tête de son groupe qualificatif, aux dépens des champions du monde mexicains. Un exploit qui vaut au petit État caribéen sa première qualification pour un rendez-vous mondial depuis l’irruption de la génération de « Manno » Sanon, Arsène Auguste et Philippe Vorbe à Munich, en 1974.
Le tarmac de Port-au-Prince a peut-être rassemblé moins de personnes qu’en cette glorieuse année, mais leur ferveur n’avait rien à envier à celle de leurs prédécesseurs. Le sélectionneur national pourrait en témoigner, lui qui a été poursuivi à travers les rues de la capitale par une foule enthousiaste.
Qui eut cru les U-17 haïtiens capables de composter leur billet pour Corée 2007 en enregistrant un total de cinq points en trois matches dans le Groupe A de la compétition préliminaire de la Concacaf ? Pas grand monde, hormis leur sélectionneur, JeanYves Labaze, qui voit dans cette performance le résultat logique de longues années de travail et de structuration.
« Ces jeunes jouent ensemble au centre de formation depuis longtemps, nous récoltons les fruits de ce travail », remarque Labaze. Si les pelouses du centre national ne lui sont ouvertes que depuis deux ans, l’entraîneur précise que la plupart de ses protégés jouent ensemble depuis l’âge de dix ou onze ans. « Dès que nous avons commencé à travailler ensemble, nous nous sommes fixé l’objectif de bien faire. »
La nouvelle sélection U-17 respire la cohésion et l’esprit d’équipe, des qualités qui manquaient cruellement aux groupes des années passées, bien trop désorganisés pour tirer parti de leur talent. Encouragés par leurs derniers résultats et forts de leur don pour le football et d’une résistance physique qui n’a d’égale que leur détermination, les Haïtiens espèrent bien continuer leur ascension vers les sommets cet été, en Extrême-Orient.
Si la réussite est au rendez-vous sur le terrain, la vie n’est pas toujours facile dans la toute première république noire, qui a gagné son indépendance en 1804, lors d’une rébellion d’esclave. « En 2004, on a été forcé d’arrêter l’entraînement pendant un mois à cause de la situation politique, alors qu’on travaillait depuis longtemps, explique Labaze. En fait, le talent et la passion pour le foot nous aident à affronter la dure réalité. C’est ce dont ont besoin mes jeunes pour rendre leur vie plus belle. »Le football, grand espoir haïtienSi plus de 75 % de la population vit encore dans la misère, Haïti traverse indubitablement la meilleure passe de son histoire footballistique. Ses U-20 et Seniors peuvent eux aussi se targuer de régner sur les Caraïbes, composant avec leurs cadets un trio inédit de champions. En outre, les récentes victoires de la sélection A en match amical contre le Honduras et le Salvador lui ont permis de faire un bond remarquable dans le Classement mondial Fifa /Coca-Cola. À l’approche de la Gold cup de la Concacaf, cet été, l’avenir sourit aux Caribéens. « Cette victoire, mes joueurs la méritaient. Je suis vraiment très fier », ajoute l’entraîneur, qui espère que ses U-17 finiront par former la base d’une grande génération d’internationaux. « Espérons que nous continuerons dans cette voie… »
Deuxièmes du Groupe A de la compétition préliminaire derrière les valeureux Haïtiens, les U-17 honduriens signeront, en Corée, leur première apparition sur la scène mondiale. Les trois meilleures équipes du Groupe B viendront compléter la liste des cinq représentants de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes pour la Coupe du monde U-17 de la Fifa 2007. Du 28 avril au 6 mai prochain, à Kingston, les hôtes jamaïcains se disputeront cet honneur avec les États-Unis, le puissant Costa Rica, Trinité et Tobago et le Canada.
Source : Fifa.com
Dans la nuit du 10 avril dernier, des centaines de supporters se sont retrouvés à l’aéroport de Port-auPrince pour fêter le retour au pays de leurs jeunes vedettes. À Tegucigalpa, au Honduras, la sélection U-17 haïtienne a créé la surprise en terminant en tête de son groupe qualificatif, aux dépens des champions du monde mexicains. Un exploit qui vaut au petit État caribéen sa première qualification pour un rendez-vous mondial depuis l’irruption de la génération de « Manno » Sanon, Arsène Auguste et Philippe Vorbe à Munich, en 1974.
Le tarmac de Port-au-Prince a peut-être rassemblé moins de personnes qu’en cette glorieuse année, mais leur ferveur n’avait rien à envier à celle de leurs prédécesseurs. Le sélectionneur national pourrait en témoigner, lui qui a été poursuivi à travers les rues de la capitale par une foule enthousiaste.
Qui eut cru les U-17 haïtiens capables de composter leur billet pour Corée 2007 en enregistrant un total de cinq points en trois matches dans le Groupe A de la compétition préliminaire de la Concacaf ? Pas grand monde, hormis leur sélectionneur, JeanYves Labaze, qui voit dans cette performance le résultat logique de longues années de travail et de structuration.
« Ces jeunes jouent ensemble au centre de formation depuis longtemps, nous récoltons les fruits de ce travail », remarque Labaze. Si les pelouses du centre national ne lui sont ouvertes que depuis deux ans, l’entraîneur précise que la plupart de ses protégés jouent ensemble depuis l’âge de dix ou onze ans. « Dès que nous avons commencé à travailler ensemble, nous nous sommes fixé l’objectif de bien faire. »
La nouvelle sélection U-17 respire la cohésion et l’esprit d’équipe, des qualités qui manquaient cruellement aux groupes des années passées, bien trop désorganisés pour tirer parti de leur talent. Encouragés par leurs derniers résultats et forts de leur don pour le football et d’une résistance physique qui n’a d’égale que leur détermination, les Haïtiens espèrent bien continuer leur ascension vers les sommets cet été, en Extrême-Orient.
Si la réussite est au rendez-vous sur le terrain, la vie n’est pas toujours facile dans la toute première république noire, qui a gagné son indépendance en 1804, lors d’une rébellion d’esclave. « En 2004, on a été forcé d’arrêter l’entraînement pendant un mois à cause de la situation politique, alors qu’on travaillait depuis longtemps, explique Labaze. En fait, le talent et la passion pour le foot nous aident à affronter la dure réalité. C’est ce dont ont besoin mes jeunes pour rendre leur vie plus belle. »Le football, grand espoir haïtienSi plus de 75 % de la population vit encore dans la misère, Haïti traverse indubitablement la meilleure passe de son histoire footballistique. Ses U-20 et Seniors peuvent eux aussi se targuer de régner sur les Caraïbes, composant avec leurs cadets un trio inédit de champions. En outre, les récentes victoires de la sélection A en match amical contre le Honduras et le Salvador lui ont permis de faire un bond remarquable dans le Classement mondial Fifa /Coca-Cola. À l’approche de la Gold cup de la Concacaf, cet été, l’avenir sourit aux Caribéens. « Cette victoire, mes joueurs la méritaient. Je suis vraiment très fier », ajoute l’entraîneur, qui espère que ses U-17 finiront par former la base d’une grande génération d’internationaux. « Espérons que nous continuerons dans cette voie… »
Deuxièmes du Groupe A de la compétition préliminaire derrière les valeureux Haïtiens, les U-17 honduriens signeront, en Corée, leur première apparition sur la scène mondiale. Les trois meilleures équipes du Groupe B viendront compléter la liste des cinq représentants de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes pour la Coupe du monde U-17 de la Fifa 2007. Du 28 avril au 6 mai prochain, à Kingston, les hôtes jamaïcains se disputeront cet honneur avec les États-Unis, le puissant Costa Rica, Trinité et Tobago et le Canada.
Source : Fifa.com
jeudi 26 avril 2007
François Duvalier s’était enrichi grâce au trafic de la drogue, révèle Michel Soukar
L’historien Michel Soukar révèle les connexions entre le dictateur François Duvalier et les mafias internationales en ce qui à trait au trafic de la drogue et des armes. Il indique que dès son arrivée au pouvoir Duvalier a facilité les activités des mafias juives, italiennes et françaises en Haïti.
Selon l’historien avant même son investiture, François Duvalier avait établi de bonnes relations avec des gros bonnets de la mafia internationale, ce qui lui a permis d’effectuer en juin 1967 un retrait de 3 millions de dollars son compte à l’Union des Banques Suisses. " Dans une lette à Clémard Joseph Charles, chargé de recevoir la somme, Duvalier souligne qu’une partie du montant doit servir à l’acquisition d’une maison en Espagne et à payer les dettes pour sa fille" ajoute t-il.
M. Soukar cite des documents et rapports pour prouver que les exportations de café et de vêtements servaient de couverture au trafic de la drogue particulièrement de l’héroïne en direction des Etats-Unis." Selon les mémoires de Bill Bonano, parrain de l’un des plus grandes familles de mafia de New York durant le régime de Duvalier Haïti était un paradis pour le commerce des armes, de la drogue et le blanchiment d’argent de la drogue", insiste Michel Soukar qui soutient que Duvalier était devenu extrêmement riche en autorisant les familles de la mafia à fonctionner librement en Haïti.
De plus M. Soukar souligne que François Duvalier a facilité l’acquisition des entreprises haïtiennes, Minoterie et Hampco à des gros bonnets de la mafia internationale afin d’obtenir des dividendes financières. " Le prix du sac de farine a connu une hausse de 7 dollars ( passant de 13 a 20 dollars) en raison de la transaction de Duvalier", explique t-il.
Ces révélations publiées dans un CD à l’occasion du centième anniversaire de naissance de François Duvalier met en lumière la corruption et le trafic de la drogue sous les gouvernements de François et Jean Claude Duvalier.
Participant à la rubrique " Invité du jour", de radio Métropole, l’historien Michel Soukar a déclaré que " Duvalier avait des dividendes sur le commerce du café puisqu’en réalité le café provenait du Venezuela avant d’être acheminé sur le marché américain.Selon M. Soukar, les relations entre Duvalier et la mafia française ont été possible par l’intermédiaire de André Labbé, qui grâce à une entreprise en Haïti réalisait des trafics de drogue et des activités de renseignements.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12568
Selon l’historien avant même son investiture, François Duvalier avait établi de bonnes relations avec des gros bonnets de la mafia internationale, ce qui lui a permis d’effectuer en juin 1967 un retrait de 3 millions de dollars son compte à l’Union des Banques Suisses. " Dans une lette à Clémard Joseph Charles, chargé de recevoir la somme, Duvalier souligne qu’une partie du montant doit servir à l’acquisition d’une maison en Espagne et à payer les dettes pour sa fille" ajoute t-il.
M. Soukar cite des documents et rapports pour prouver que les exportations de café et de vêtements servaient de couverture au trafic de la drogue particulièrement de l’héroïne en direction des Etats-Unis." Selon les mémoires de Bill Bonano, parrain de l’un des plus grandes familles de mafia de New York durant le régime de Duvalier Haïti était un paradis pour le commerce des armes, de la drogue et le blanchiment d’argent de la drogue", insiste Michel Soukar qui soutient que Duvalier était devenu extrêmement riche en autorisant les familles de la mafia à fonctionner librement en Haïti.
De plus M. Soukar souligne que François Duvalier a facilité l’acquisition des entreprises haïtiennes, Minoterie et Hampco à des gros bonnets de la mafia internationale afin d’obtenir des dividendes financières. " Le prix du sac de farine a connu une hausse de 7 dollars ( passant de 13 a 20 dollars) en raison de la transaction de Duvalier", explique t-il.
Ces révélations publiées dans un CD à l’occasion du centième anniversaire de naissance de François Duvalier met en lumière la corruption et le trafic de la drogue sous les gouvernements de François et Jean Claude Duvalier.
Participant à la rubrique " Invité du jour", de radio Métropole, l’historien Michel Soukar a déclaré que " Duvalier avait des dividendes sur le commerce du café puisqu’en réalité le café provenait du Venezuela avant d’être acheminé sur le marché américain.Selon M. Soukar, les relations entre Duvalier et la mafia française ont été possible par l’intermédiaire de André Labbé, qui grâce à une entreprise en Haïti réalisait des trafics de drogue et des activités de renseignements.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12568
20 millions de dollars pour réhabiliter Cité Soleil
Dans le cadre du programme "Initiative de Stabilisation pour Haïti", le gouvernement américain a consacré 20 millions de dollars à l'amélioration des conditions de vie de quelque 200.000 résidents de Cité Soleil. Lors d'une cérémonie déroulée à la Primature ce mercredi 25 avril 2007, le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et l'Ambassadeur des Etats-Unis accrédité à Port-au-Prince, Janet A. Sanderson, ont procédé à la signature du protocole d'accord y relatif.
« C'est une cérémonie de très grande importance où l'Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Port-au-Prince et moi avons signé un protocole d'accord portant sur un don de 20 millions de dollars dans le cadre de l'Initiative de stabilisation pour Haïti .»Par ces propos, le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis accueille avec ferveur ce programme annoncé en décembre 2006 par les gouvernements américain et haïtien et visant à améliorer la qualité de vie des résidents de Cité Soleil.
Remerciant le gouvernement et le peuple américains pour cet effort en faveur des Haïtiens en général et de la commune de Cité Soleil en particulier, M. Alexis dit saluer les travaux de la Police nationale d'Haïti (PNH) et de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ayant rendu possible la tenue de cette cérémonie de signature du protocole permettant d'intervenir à Cité Soleil à travers une série de projets de développement. Au bénéfice de la population. « Sans les travaux de sécurisation de la MINUSTAH et de la PNH, la cérémonie d'aujourd'hui n'aurait pu avoir lieu », reconnaît le chef du gouvernement qui n'a pas caché sa satisfaction pour les efforts de ces deux instances ayant oeuvré avec succès à la stabilisation du pays.
Le Premier ministre Alexis assure la PNH et la MINUSTAH de son appui. Il dit compter sur elles pour la sécurité et la stabilisation indispensables au changement social et au développement socio-économique du pays. « A partir de cette cérémonie, nous avons une obligation de résultats », indique M. Alexis qui croit que cet accord de coopération permettra de développer un ensemble d'activités et de projets intéressants dans le plus grand bidonville de la capitale.
Jacques-Edouard Alexis assure qu'il existe d'autres programmes d'investissements pour Cité Soleil, à part « l'Initiative de stabilisation pour Haïti ».
Eviter la balkanisation de Cité Soleil
« D'autres acteurs ont des programmes intenses susceptibles de permettre à la population d'obtenir des résultats en ce qui a trait aux services de base », fait-il savoir en annonçant le démarrage, la semaine prochaine, d'une première série de travaux (à Cité Soleil) pour un montant de 1.1 milliard de gourdes. Travaux impliquant l'Agence Canadienne pour le Développement International (ACDI), la MINUSTAH, les Etats-Unis d'Amérique (à travers cet accord de don) et l'Etat haïtien. « On va pouvoir permettre à la population de Cité Soleil de reprendre confiance en elle-même et de faire confiance à l'Etat haïtien plus que déterminé à assurer son bien-être et à investir dans les ressources humaines de la zone », fait remarquer M. Alexis qui manifeste une grande propension pour la construction de trois (3) commissariats à Cité Soleil, des travaux d'assainissement de haute intensité et de création d'infrastructures de base. « Il faut éviter la balkanisation de Cité Soleil », prévient le chef du gouvernement, déterminé à transformer cette zone réputée de non-droit en une zone vivable. « Cité Soleil ka chanje et Cité Soleil ap chanje », a martelé M. Alexis qui, comme pour appuyer un point de vue de l'ambassadeur Sanderson, promet de définir une nouvelle programmation visant l'amélioration des conditions de vie des résidents de la cité.
Un nouveau soleil brille à Cité Soleil
« Une nouvelle voie s'annonce pour la population de Cité Soleil en particulier et les Haïtiens en général .» Propos de l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Port-au-Prince, Janet A. Sanderson, dont l'intérêt pour la sécurité et le développement de Cité Soleil, l'un des quartiers les plus dangereux de Port-au-Prince, source d'instabilité persistante contrôlée par des gangs (armés), n'est pas à démontrer.L'objectif du projet est d'améliorer la qualité de vie des résidents de Cité Soleil, en renforçant la capacité des autorités locales et des groupes communautaires en vue de les aider à reconstruire leur communauté affectée par la violence des gangs. Il s'agit pour le Gouvernement d'Haïti de jeter les bases d'un renouveau, de l'espoir et d'une perception positive de ce quartier fragile à bien des égards.
Une approche à trois composantes
Selon cet accord, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, à travers l'Ambassade américaine et l'USAID, la MINUSTAH et le gouvernement haïtien conjugueront leurs efforts en vue d'atteindre trois objectifs sur la base d'une approche à trois composantes : rétablir une présence permanente de la PNH à Cité Soleil en mettant l'emphase sur la construction d'infrastructures policières, la formation et les équipements pour le personnel affecté aux nouveaux postes de police ; soutenir les projets de développement engageant les résidents de Cité Soleil appelés à construire leur vie sur une base qui exclut la violence et la pauvreté ; créer des activités sociales génératrices d'emplois à court terme et susceptibles d'améliorer la qualité de vie à Cité Soleil...
Janet A. Sanderson formule le voeu de voir souffler un vent sur la population de Cité Soleil qui a souffert brutalement de la violence et de l'insécurité : véritables obstacles au progrès et au développement économique et social. « On espère une grande participation des résidents au développement de leur commune », indique Mme Sanderson qui dit miser sur une atmosphère stable et sécuritaire favorable au redémarrage des activités socioéconomiques indispensables à la construction d'un meilleur avenir pour Cité Soleil.
Robenson BernardRobernard@yahoo.fr
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
« C'est une cérémonie de très grande importance où l'Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Port-au-Prince et moi avons signé un protocole d'accord portant sur un don de 20 millions de dollars dans le cadre de l'Initiative de stabilisation pour Haïti .»Par ces propos, le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis accueille avec ferveur ce programme annoncé en décembre 2006 par les gouvernements américain et haïtien et visant à améliorer la qualité de vie des résidents de Cité Soleil.
Remerciant le gouvernement et le peuple américains pour cet effort en faveur des Haïtiens en général et de la commune de Cité Soleil en particulier, M. Alexis dit saluer les travaux de la Police nationale d'Haïti (PNH) et de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ayant rendu possible la tenue de cette cérémonie de signature du protocole permettant d'intervenir à Cité Soleil à travers une série de projets de développement. Au bénéfice de la population. « Sans les travaux de sécurisation de la MINUSTAH et de la PNH, la cérémonie d'aujourd'hui n'aurait pu avoir lieu », reconnaît le chef du gouvernement qui n'a pas caché sa satisfaction pour les efforts de ces deux instances ayant oeuvré avec succès à la stabilisation du pays.
Le Premier ministre Alexis assure la PNH et la MINUSTAH de son appui. Il dit compter sur elles pour la sécurité et la stabilisation indispensables au changement social et au développement socio-économique du pays. « A partir de cette cérémonie, nous avons une obligation de résultats », indique M. Alexis qui croit que cet accord de coopération permettra de développer un ensemble d'activités et de projets intéressants dans le plus grand bidonville de la capitale.
Jacques-Edouard Alexis assure qu'il existe d'autres programmes d'investissements pour Cité Soleil, à part « l'Initiative de stabilisation pour Haïti ».
Eviter la balkanisation de Cité Soleil
« D'autres acteurs ont des programmes intenses susceptibles de permettre à la population d'obtenir des résultats en ce qui a trait aux services de base », fait-il savoir en annonçant le démarrage, la semaine prochaine, d'une première série de travaux (à Cité Soleil) pour un montant de 1.1 milliard de gourdes. Travaux impliquant l'Agence Canadienne pour le Développement International (ACDI), la MINUSTAH, les Etats-Unis d'Amérique (à travers cet accord de don) et l'Etat haïtien. « On va pouvoir permettre à la population de Cité Soleil de reprendre confiance en elle-même et de faire confiance à l'Etat haïtien plus que déterminé à assurer son bien-être et à investir dans les ressources humaines de la zone », fait remarquer M. Alexis qui manifeste une grande propension pour la construction de trois (3) commissariats à Cité Soleil, des travaux d'assainissement de haute intensité et de création d'infrastructures de base. « Il faut éviter la balkanisation de Cité Soleil », prévient le chef du gouvernement, déterminé à transformer cette zone réputée de non-droit en une zone vivable. « Cité Soleil ka chanje et Cité Soleil ap chanje », a martelé M. Alexis qui, comme pour appuyer un point de vue de l'ambassadeur Sanderson, promet de définir une nouvelle programmation visant l'amélioration des conditions de vie des résidents de la cité.
Un nouveau soleil brille à Cité Soleil
« Une nouvelle voie s'annonce pour la population de Cité Soleil en particulier et les Haïtiens en général .» Propos de l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Port-au-Prince, Janet A. Sanderson, dont l'intérêt pour la sécurité et le développement de Cité Soleil, l'un des quartiers les plus dangereux de Port-au-Prince, source d'instabilité persistante contrôlée par des gangs (armés), n'est pas à démontrer.L'objectif du projet est d'améliorer la qualité de vie des résidents de Cité Soleil, en renforçant la capacité des autorités locales et des groupes communautaires en vue de les aider à reconstruire leur communauté affectée par la violence des gangs. Il s'agit pour le Gouvernement d'Haïti de jeter les bases d'un renouveau, de l'espoir et d'une perception positive de ce quartier fragile à bien des égards.
Une approche à trois composantes
Selon cet accord, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, à travers l'Ambassade américaine et l'USAID, la MINUSTAH et le gouvernement haïtien conjugueront leurs efforts en vue d'atteindre trois objectifs sur la base d'une approche à trois composantes : rétablir une présence permanente de la PNH à Cité Soleil en mettant l'emphase sur la construction d'infrastructures policières, la formation et les équipements pour le personnel affecté aux nouveaux postes de police ; soutenir les projets de développement engageant les résidents de Cité Soleil appelés à construire leur vie sur une base qui exclut la violence et la pauvreté ; créer des activités sociales génératrices d'emplois à court terme et susceptibles d'améliorer la qualité de vie à Cité Soleil...
Janet A. Sanderson formule le voeu de voir souffler un vent sur la population de Cité Soleil qui a souffert brutalement de la violence et de l'insécurité : véritables obstacles au progrès et au développement économique et social. « On espère une grande participation des résidents au développement de leur commune », indique Mme Sanderson qui dit miser sur une atmosphère stable et sécuritaire favorable au redémarrage des activités socioéconomiques indispensables à la construction d'un meilleur avenir pour Cité Soleil.
Robenson BernardRobernard@yahoo.fr
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
Accident en mer...Jérémie pleure ses morts et disparus
« 15 morts, une centaine de disparus, des dizaines de blessés », tel est le bilan provisoire enregistré lors d'un accident de navigation survenu à Jérémie à une centaine de mètres du Wharf. Avec l'aide de la MINUSTAH, les autorités poursuivent les recherches en vue de retrouver d'autres victimes de cette nouvelle catastrophe maritime.
Huit nouveaux cadavres ont été découverts mercredi à Jérémie. Ce qui porte à 15 le nombre de morts dénombrés suite à l'inclinaison, mardi soir, du bateau Lazarus à quelque cent mètres du wharf de la ville d'Etzer Vilaire. Entre temps, les blessés se font soigner à l'hôpital Saint-Antoine, le plus grand centre hospitalier public de Jérémie.
On ignore jusqu'ici le nombre exact de passagers se trouvant à bord du bateau utilisé habituellement pour transporter du ciment. Certains avancent le nombre de 200. Il n'existe aucun registre permettant de confirmer cette information. Selon le délégué de la Grand'Anse, Jean Christin Joassaint, le nombre de passagers pourrait se rapprocher de 1000.
Sans compter les blessés, au moins 225 personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi par les autorités locales.
Le drame s'est produit dans la nuit du mardi 24 avril 2007. Selon des témoins, le navire qui transportait des stocks de marchandises a brusquement penché d'un côté précipitant dans la mer un certain nombre de passagers tandis que d'autres, pris de panique, se sont jetés à l'eau. Il a fallu l'intervention d'un autre bateau dénommé Grand'Anse pour rééquilibrer le Lazarus et limiter les dégâts.Le black-out qui bat son plein à Jérémie depuis des mois n'a pas facilité les opérations de sauvetage et de repêchage entrepris immédiatement par le Service maritime et de navigation d'Haïti (SEMANAH), la Police Nationale et la Mission de stabilisation des Nations unies (MINUSTAH). Les blessés étaient conduits à l'hôpital Saint-Antoine pour y être soignés par des médecins haïtiens et cubains.
24 heures après le drame, la ville est plongée dans la consternation. Toutes les activités fonctionnent au ralenti. Le grand commerce et la majorité des écoles ont gardé leurs portes fermées. Tandis que les bateaux qui devaient se rendre à Port-au-Prince restent accostés au wharf. Une délégation de haut niveau composée des parlementaires de la Grand'Anse et des représentants de différentes entités étatiques est arrivée à Jérémie en milieu de journée afin de constater les dégâts. Les membres de ladite délégation promettent de faire de leur mieux pour que des fonds puissent être débloqués rapidement au profit des victimes.
Cette nouvelle catastrophe maritime pourrait déclencher une polémique entre les autorités de Jérémie et celles de Port-au-Prince. Sans détour, le directeur du SEMANAH de Jérémie, Arthur Desroche, accuse les responsables du bureau central d'être responsables de cette tragédie pour avoir autorisé le navire Lazarus à transporter des êtres humains en même temps que du ciment. Le directeur du bureau de l'Autorité portuaire nationale (APN) de la région a aussi pointé du doigt ses supérieurs hiérarchiques pour n'avoir pas procédé au réaménagement du port.
Construit vers les années 1980, le wharf de Jérémie devrait être dragué tous les 10 ans. Cependant, 25 ans après, il n'a été curé pas même une fois. Pire. Il est utilisé comme décharge. Les autorités locales réclament une intervention urgente de Port-au-Prince afin d'éviter d'autres catastrophes. Une demande qui trouve une réponse favorable auprès des membres de la délégation qui promettent de faire draguer le wharf dès cette semaine.
Les précisions du Service Maritime et de Navigation (SEMANAH)Le service Maritime et de Navigation d'Haïti (SEMANAH) informe le public en général et les usagers de la mer en particulier, que le mardi 24 avril 2007, le navire de charge « LAZARUS I » immatriculé au numéro Q-180 PAP affecté au transport de ciment entre la Cimenterie Nationale (CINA) et les villes situées sur la côte Sud, s'est trouvé immobilisé au wharf de Jérémie sous le poids d'un chargement qui ne lui était pas destiné.En effet, ne pouvant pas appareiller, ledit navire a été obligé de solliciter le remorquage du M/V GRAND'ANSE II. Au cours de cette opération, certains passagers, pris de panique, se sont jetés à l'eau.
Cet évènement de mer a coûté la vie à une dizaine de nos compatriotes. Les recherches se poursuivent en vue du repérage d'autres victimes. Les blessés reçoivent actuellement des soins que nécessite leur cas.Le SEMANAH compatit à la douleur des familles touchées par cette situation. Il invite une fois de plus les armateurs et notamment les capitaines à respecter les décisions de l'autorité Maritime en ce qui a trait aux normes et règlements en matière de sécurité maritime.
Jean Pharès Jérômepjerome@lenouvelliste.com
------------------------
Commentaire :
De façon presque cyclique, ce genre d’accident nous remet sous le nez une situation catastrophique que la société haïtienne côtoie tous les jours dans cette indifférence absolue caractéristique se basant sur le « bon Dieu Bon » et le « dégager pas pêcher ». Aucune loi n’est respectée même quand cette désobéissance porte gravement atteinte à la dignité voire à la vie d’autrui.
Le transport en commun en Haïti a toujours été un prélude à des catastrophes de tout genre. Quand on observe les conditions dans lesquelles humains et bêtes sont transportés on peut même remercier le ciel que la fréquence des accidents mortels ne soit pas plus élevée.
Aujourd’hui encore une fois le doigt est mis dans cette plaie béante : le transport maritime. Il aura fallu des dizaines de morts pour attirer l’attention des autorités sur cette situation qui exige et demande des solutions drastiques depuis quelques années déjà.
Aujourd’hui, le sursaut des autorités locales fraîchement élues pour embellir et changer la face des villes laisse augurer que quelque chose sera entrepris pour améliorer les conditions dans lesquelles les gens sont transportés vers les différentes villes du pays et qui sait pourra-t-on éviter des catastrophes déplorables de ce type.
Huit nouveaux cadavres ont été découverts mercredi à Jérémie. Ce qui porte à 15 le nombre de morts dénombrés suite à l'inclinaison, mardi soir, du bateau Lazarus à quelque cent mètres du wharf de la ville d'Etzer Vilaire. Entre temps, les blessés se font soigner à l'hôpital Saint-Antoine, le plus grand centre hospitalier public de Jérémie.
On ignore jusqu'ici le nombre exact de passagers se trouvant à bord du bateau utilisé habituellement pour transporter du ciment. Certains avancent le nombre de 200. Il n'existe aucun registre permettant de confirmer cette information. Selon le délégué de la Grand'Anse, Jean Christin Joassaint, le nombre de passagers pourrait se rapprocher de 1000.
Sans compter les blessés, au moins 225 personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi par les autorités locales.
Le drame s'est produit dans la nuit du mardi 24 avril 2007. Selon des témoins, le navire qui transportait des stocks de marchandises a brusquement penché d'un côté précipitant dans la mer un certain nombre de passagers tandis que d'autres, pris de panique, se sont jetés à l'eau. Il a fallu l'intervention d'un autre bateau dénommé Grand'Anse pour rééquilibrer le Lazarus et limiter les dégâts.Le black-out qui bat son plein à Jérémie depuis des mois n'a pas facilité les opérations de sauvetage et de repêchage entrepris immédiatement par le Service maritime et de navigation d'Haïti (SEMANAH), la Police Nationale et la Mission de stabilisation des Nations unies (MINUSTAH). Les blessés étaient conduits à l'hôpital Saint-Antoine pour y être soignés par des médecins haïtiens et cubains.
24 heures après le drame, la ville est plongée dans la consternation. Toutes les activités fonctionnent au ralenti. Le grand commerce et la majorité des écoles ont gardé leurs portes fermées. Tandis que les bateaux qui devaient se rendre à Port-au-Prince restent accostés au wharf. Une délégation de haut niveau composée des parlementaires de la Grand'Anse et des représentants de différentes entités étatiques est arrivée à Jérémie en milieu de journée afin de constater les dégâts. Les membres de ladite délégation promettent de faire de leur mieux pour que des fonds puissent être débloqués rapidement au profit des victimes.
Cette nouvelle catastrophe maritime pourrait déclencher une polémique entre les autorités de Jérémie et celles de Port-au-Prince. Sans détour, le directeur du SEMANAH de Jérémie, Arthur Desroche, accuse les responsables du bureau central d'être responsables de cette tragédie pour avoir autorisé le navire Lazarus à transporter des êtres humains en même temps que du ciment. Le directeur du bureau de l'Autorité portuaire nationale (APN) de la région a aussi pointé du doigt ses supérieurs hiérarchiques pour n'avoir pas procédé au réaménagement du port.
Construit vers les années 1980, le wharf de Jérémie devrait être dragué tous les 10 ans. Cependant, 25 ans après, il n'a été curé pas même une fois. Pire. Il est utilisé comme décharge. Les autorités locales réclament une intervention urgente de Port-au-Prince afin d'éviter d'autres catastrophes. Une demande qui trouve une réponse favorable auprès des membres de la délégation qui promettent de faire draguer le wharf dès cette semaine.
Les précisions du Service Maritime et de Navigation (SEMANAH)Le service Maritime et de Navigation d'Haïti (SEMANAH) informe le public en général et les usagers de la mer en particulier, que le mardi 24 avril 2007, le navire de charge « LAZARUS I » immatriculé au numéro Q-180 PAP affecté au transport de ciment entre la Cimenterie Nationale (CINA) et les villes situées sur la côte Sud, s'est trouvé immobilisé au wharf de Jérémie sous le poids d'un chargement qui ne lui était pas destiné.En effet, ne pouvant pas appareiller, ledit navire a été obligé de solliciter le remorquage du M/V GRAND'ANSE II. Au cours de cette opération, certains passagers, pris de panique, se sont jetés à l'eau.
Cet évènement de mer a coûté la vie à une dizaine de nos compatriotes. Les recherches se poursuivent en vue du repérage d'autres victimes. Les blessés reçoivent actuellement des soins que nécessite leur cas.Le SEMANAH compatit à la douleur des familles touchées par cette situation. Il invite une fois de plus les armateurs et notamment les capitaines à respecter les décisions de l'autorité Maritime en ce qui a trait aux normes et règlements en matière de sécurité maritime.
Jean Pharès Jérômepjerome@lenouvelliste.com
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Commentaire :
De façon presque cyclique, ce genre d’accident nous remet sous le nez une situation catastrophique que la société haïtienne côtoie tous les jours dans cette indifférence absolue caractéristique se basant sur le « bon Dieu Bon » et le « dégager pas pêcher ». Aucune loi n’est respectée même quand cette désobéissance porte gravement atteinte à la dignité voire à la vie d’autrui.
Le transport en commun en Haïti a toujours été un prélude à des catastrophes de tout genre. Quand on observe les conditions dans lesquelles humains et bêtes sont transportés on peut même remercier le ciel que la fréquence des accidents mortels ne soit pas plus élevée.
Aujourd’hui encore une fois le doigt est mis dans cette plaie béante : le transport maritime. Il aura fallu des dizaines de morts pour attirer l’attention des autorités sur cette situation qui exige et demande des solutions drastiques depuis quelques années déjà.
Aujourd’hui, le sursaut des autorités locales fraîchement élues pour embellir et changer la face des villes laisse augurer que quelque chose sera entrepris pour améliorer les conditions dans lesquelles les gens sont transportés vers les différentes villes du pays et qui sait pourra-t-on éviter des catastrophes déplorables de ce type.
Ouverture du 56e congrès annuel de l'Association médicale haïtienne
Durant trois jours, les mardi 24, mercredi 25 et jeudi 26 avril 2007, l'AMH réunit, à l'hôtel Montana, des professionnels de la santé, représentants du gouvernement et ONG en vue de faire le jour sur l'expérience haïtienne en matière de VIH/Sida.
Le 56e congrès de l'Association médicale haïtienne (AMH) est axé cette année sur l'expérience locale dans le domaine du VIH/Sida. Devant un parterre de professionnels de la santé, de représentants du gouvernement et d'ONG, réunis, hier, à l'hôtel Montana pour une durée de trois jours, le Dr Claude Suréna à déclaré à l'ouverture de ce congrès qu'au moment où l'AMH pensait organiser ce forum, elle s'est posée plusieurs questions : « Quelles sont les lacunes à combler ? Quels sont les programmes prioritaires de santé pour lesquels nous avons obtenu de bons résultats mais qui nécessitent une plus large diffusion de l'information, un approfondissement de la réflexion. La réponse a été spontanée : le SIDA. »L'AMH s'est rendu compte que le corps médical, dans sa grande majorité, avait très peu accès à l'ensemble des activités et actions entreprises dans ce domaine malgré son importance, malgré son impact sur la société en général. Ce constat, a poursuivi Dr Suréna, pour le moins malheureux, a tout de suite amené l'association à penser une fois de plus à l'organisation de ce forum qui a comme principal objectif l'information et la formation des médecins, résidents, infirmières, étudiants, spécialistes ou techniciens en investigations paracliniques et du personnel de santé en général sur la problématique qui se veut un fléau mondial.
Une rencontre de santé publique
Le Dr Molière Pamphile, pour sa part, a rappelé que le premier congrès sur le Sida réalisé par l'AMH remonte au mois de mai 1983. Les trois groupes de recherche sur cette maladie avaient présenté les résultats de leurs premiers travaux. 157 cas, a-t-il noté, ont été présentés avec leurs caractéristiques cliniques et épidémiologiques. Au cours de son 49e Congrès annuel tenu en avril 2000 autour du thème : Actualités en infectiologie, une place de choix a été réservé au VIH/Sida concernant les dernières avancées sur les plans scientifiques et technologiques.
Contrairement à ces deux précédents congrès qui étaient purement scientifiques, a encore souligné Dr Pamphile, ce troisième réalisé dans le cadre du 56e congrès annuel se veut être plutôt une véritable rencontre de santé publique en contemplant à côté du scientifique les aspects historique, légal, politique, socioéconomique, culturel liés à ce fléau. Pour mémoire, le président d'honneur de l'AMH, le Dr Marie Marcelle H. Deschamps, a mentionné que de 1980 à nos jours, près de 27 ans déjà, depuis que Haïti fait face à l'épidémie du VIH/Sida. Elle a laissé entendre que la communauté haïtienne, stigmatisée dès le début, a fort bien réagi et a participé à plusieurs niveaux à la lutte contre ce fléau. Elle dit constater avec satisfaction « une baisse du taux de séroprévalence du Vih dans notre pays qui avoisine actuellement les 3.0%, soit une diminution de près de 50% en 10 ans».« Ma participation à cette lutte durant vingt-sept ans m'aura permis de noter avec satisfaction une nette amélioration dans la prise en charge des patients, et l'extension du plateau de services offerts. Un partenariat public privé efficace a permis d'augmenter l'accès des services à l'échelle nationale incluant les antirétroviraux », a déclaré Dr Deschamps. A l'ouverture du congrès, elle a présenté le menu du programme des trois jours :
« 1) Le VIH/sida et les services conseils;
2) Les problèmes liés à la co-infection VIH/TB et les soins infirmiers;
3) Les dernières données de prise en charge, incluant celle pratiquée par les médecins haïtiens et étrangers;
4) La violence sexuelle et la contamination liée aux accidents aux outils souillés;
5) Les aspects légaux et éthiques;
6) L'accès aux médicaments;
7) Les perspectives et défis dans l'expansion des soins;
8) Les aspects financiers et politiques liés aux problèmes du VIH/Sida.
C'est avec honneur et enthousiasme que le Dr Marie Marcelle H. Deschamps a accepté de devenir président d'honneur du 56e congrès annuel de l'Association médicale haïtienne placée sur le thème : Sida Expérience haïtienne.
A ce congrès, les agences et les laboratoires haïtiens de produits pharmaceutiques, cantonnés près de la salle où se déroulaient les débats, ont présenté une gamme de médicaments qu'ils écoulent sur le marché local. Quelques échantillons ont même été distribués. Les délégués médicaux ont profité de cette occasion pour vanter la vertu des médicaments exposés sur leur stand.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
Le 56e congrès de l'Association médicale haïtienne (AMH) est axé cette année sur l'expérience locale dans le domaine du VIH/Sida. Devant un parterre de professionnels de la santé, de représentants du gouvernement et d'ONG, réunis, hier, à l'hôtel Montana pour une durée de trois jours, le Dr Claude Suréna à déclaré à l'ouverture de ce congrès qu'au moment où l'AMH pensait organiser ce forum, elle s'est posée plusieurs questions : « Quelles sont les lacunes à combler ? Quels sont les programmes prioritaires de santé pour lesquels nous avons obtenu de bons résultats mais qui nécessitent une plus large diffusion de l'information, un approfondissement de la réflexion. La réponse a été spontanée : le SIDA. »L'AMH s'est rendu compte que le corps médical, dans sa grande majorité, avait très peu accès à l'ensemble des activités et actions entreprises dans ce domaine malgré son importance, malgré son impact sur la société en général. Ce constat, a poursuivi Dr Suréna, pour le moins malheureux, a tout de suite amené l'association à penser une fois de plus à l'organisation de ce forum qui a comme principal objectif l'information et la formation des médecins, résidents, infirmières, étudiants, spécialistes ou techniciens en investigations paracliniques et du personnel de santé en général sur la problématique qui se veut un fléau mondial.
Une rencontre de santé publique
Le Dr Molière Pamphile, pour sa part, a rappelé que le premier congrès sur le Sida réalisé par l'AMH remonte au mois de mai 1983. Les trois groupes de recherche sur cette maladie avaient présenté les résultats de leurs premiers travaux. 157 cas, a-t-il noté, ont été présentés avec leurs caractéristiques cliniques et épidémiologiques. Au cours de son 49e Congrès annuel tenu en avril 2000 autour du thème : Actualités en infectiologie, une place de choix a été réservé au VIH/Sida concernant les dernières avancées sur les plans scientifiques et technologiques.
Contrairement à ces deux précédents congrès qui étaient purement scientifiques, a encore souligné Dr Pamphile, ce troisième réalisé dans le cadre du 56e congrès annuel se veut être plutôt une véritable rencontre de santé publique en contemplant à côté du scientifique les aspects historique, légal, politique, socioéconomique, culturel liés à ce fléau. Pour mémoire, le président d'honneur de l'AMH, le Dr Marie Marcelle H. Deschamps, a mentionné que de 1980 à nos jours, près de 27 ans déjà, depuis que Haïti fait face à l'épidémie du VIH/Sida. Elle a laissé entendre que la communauté haïtienne, stigmatisée dès le début, a fort bien réagi et a participé à plusieurs niveaux à la lutte contre ce fléau. Elle dit constater avec satisfaction « une baisse du taux de séroprévalence du Vih dans notre pays qui avoisine actuellement les 3.0%, soit une diminution de près de 50% en 10 ans».« Ma participation à cette lutte durant vingt-sept ans m'aura permis de noter avec satisfaction une nette amélioration dans la prise en charge des patients, et l'extension du plateau de services offerts. Un partenariat public privé efficace a permis d'augmenter l'accès des services à l'échelle nationale incluant les antirétroviraux », a déclaré Dr Deschamps. A l'ouverture du congrès, elle a présenté le menu du programme des trois jours :
« 1) Le VIH/sida et les services conseils;
2) Les problèmes liés à la co-infection VIH/TB et les soins infirmiers;
3) Les dernières données de prise en charge, incluant celle pratiquée par les médecins haïtiens et étrangers;
4) La violence sexuelle et la contamination liée aux accidents aux outils souillés;
5) Les aspects légaux et éthiques;
6) L'accès aux médicaments;
7) Les perspectives et défis dans l'expansion des soins;
8) Les aspects financiers et politiques liés aux problèmes du VIH/Sida.
C'est avec honneur et enthousiasme que le Dr Marie Marcelle H. Deschamps a accepté de devenir président d'honneur du 56e congrès annuel de l'Association médicale haïtienne placée sur le thème : Sida Expérience haïtienne.
A ce congrès, les agences et les laboratoires haïtiens de produits pharmaceutiques, cantonnés près de la salle où se déroulaient les débats, ont présenté une gamme de médicaments qu'ils écoulent sur le marché local. Quelques échantillons ont même été distribués. Les délégués médicaux ont profité de cette occasion pour vanter la vertu des médicaments exposés sur leur stand.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
Jean-Bertrand Aristide obtient un doctorat en langues africaines
L'ex-président Jean-Bertrand Aristide, en exil en Afrique du Sud, obtient, mercredi, à Pretoria, un doctorat en langues africaines, a constaté l'AFP. M. Aristide a reçu son diplôme au cours d'une cérémonie organisée à l'Université d'Afrique du Sud (UNISA) à laquelle assistait le chef de l'Etat Thabo Mbeki. L'ancien président haïtien, qui parle désormais couramment le zoulou, dispose d'un poste de chercheur honoraire à l'UNISA, où il a donné quelques conférences. Son épouse, Mildred, travaille dans la même université. Contraint de quitter son pays le 29 février 2004, confronté à une insurrection armée et des pressions internationales, Aristide vit en exil en Afrique du Sud, avec sa femme et ses deux filles, depuis le 31 mai 2004. Son arrivée avait provoqué l'ire de l'opposition qui avait jugé inacceptable qu'il soit hébergé "aux frais du contribuable". Mais la polémique est rapidement retombée et celui qui a dominé la vie politique haïtienne pendant près de 15 ans est devenu un hôte relativement anonyme. En février 2006, quelques semaines après l'élection de René Préval, son ancien Premier ministre, à la tête de l'Etat haïtien, il avait défendu son droit de rentrer dans son pays, affirmant qu'il le ferait "dès que possible". Peu après, l'Afrique du Sud avait cependant souligné qu'elle n'était "pas pressée" de renvoyer l'ex-président haïtien.
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Commentaire :
Bravo Monsieur Aristide ! Vous avez fait mieux que votre collègue ancien-dictateur Jean Claude Duvalier. Lui pendant plus de 20 ans il n’a rien appris. Il n’a jamais été intéressé par un métier ou une profession.
Un Doctorat en Langues Africaines vous offre une profession digne vous permettant de vous intégrer pleinement au sein du Continent Africain et surtout de gagner votre vie convenablement et surtout avec dignité. Ceci vous permettrait d’oublier vos rêves de prédestiné à diriger ce petit pays dont vous avez largement contribué à la destruction.
Un Doctorat en Langues Africaines n’aura aucune utilité en Haïti Monsieur Aristide qui n’a plus besoin de vous. Le pays essaie de survivre… Faites de même essayez de vivre avec votre diplôme.
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Commentaire :
Bravo Monsieur Aristide ! Vous avez fait mieux que votre collègue ancien-dictateur Jean Claude Duvalier. Lui pendant plus de 20 ans il n’a rien appris. Il n’a jamais été intéressé par un métier ou une profession.
Un Doctorat en Langues Africaines vous offre une profession digne vous permettant de vous intégrer pleinement au sein du Continent Africain et surtout de gagner votre vie convenablement et surtout avec dignité. Ceci vous permettrait d’oublier vos rêves de prédestiné à diriger ce petit pays dont vous avez largement contribué à la destruction.
Un Doctorat en Langues Africaines n’aura aucune utilité en Haïti Monsieur Aristide qui n’a plus besoin de vous. Le pays essaie de survivre… Faites de même essayez de vivre avec votre diplôme.
Organiser la propriété intellectuelle et culturelle haïtienne
L'inauguration du Bureau haïtien du Droit d'Auteur annonce une nouvelle ère dans l'organisation de la propriété intellectuelle et culturelle haïtienne. Par ce geste, l'Etat haïtien outille le pays de l'instrument indispensable à l'application de la législation sur le Droit d'Auteur et les droits voisins
Le lundi 23 avril 2007 a marqué une étape importante dans la gestion de la propriété intellectuelle et culturelle haïtienne avec l'inauguration du Bureau haïtien du Droit d'Auteur (BHDA). Heureuse coïncidence ! Cette date, combien importante pour les auteurs haïtiens et étrangers évoluant en Haïti, rappelle la célébration de la Journée mondiale du Droit d'Auteur. Sobre cérémonie. Assistée par le conseiller spécial du ministre, Auguste D'Meza et d'autres personnalités connues.
Emmanuel Dérivois, directeur général de cette nouvelle institution par arrêté présidentiel depuis décembre 2006, a affirmé que cette inauguration est une occasion en or d'honorer nos créateurs pour la contribution diversifiée qu'ils apportent constamment à l'enrichissement de notre patrimoine culturel. Avocats, écrivains, musiciens, une bonne dizaine au total, dirigeront de main de maitre cette institution. Organisme Public et autonome, sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, créé par le décret du 12 octobre 2005, le BHDA est appelé à défendre les droits des auteurs et artistes haïtiens. C'est un important outil que l'Etat haïtien met au service et à la défense de la communauté des Créateurs et Producteurs de biens et services culturels sur toute l'étendue du territoire et au-delà de nos frontières.
L'action du BHDA, d'après le directeur, permettra aux auteurs de vivre de leurs oeuvres et au marché haïtien de s'ouvrir à l'industrie culturelle internationale en mettant en place un cadre légal plus approprié à la réalité moderne de production et de circulation des oeuvres.
Le BHDA présente un triple enjeu historique, économique et culturel, d'après M. Dérivois. Sur le plan historique, c'est pour la première fois de son histoire que le pays dispose d'une institution capable de restituer les droits aux auteurs et artistes. Avec la création et la mise en oeuvre du bureau, l'Etat haïtien vient non seulement de combler un vide, mais aussi d'outiller le pays de l'instrument indispensable à l'application de la législation sur le droit d'auteur et les droits voisins.
Économiquement, l'existence de cette institution permettra aux auteurs de vivre de l'exploitation de leurs oeuvres en recevant la rémunération proportionnelle à l'utilisation effective de leurs oeuvres. Ils pourront bénéficier des rentrées fiscales importantes provenant de taxes sur les frais d'adhésion, d'autorisation, les droits perçus, etc.
Sur le plan culturel, le BHDA peut être considéré comme l'élément fondateur de la mise en oeuvre de toute politique culturelle. C'est également un stimulant qui encourage nos auteurs à produire davantage. Il s'en suivra un enrichissement du patrimoine culturel haïtien.Emmanuel Dérivois a reconnu qu'une étape importante a été franchie avec l'aboutissement du processus de mise en place du bureau. Mais beaucoup reste à faire. Aussi compte-t-il sur l'appui inconditionnel du gouvernement, le support de la société civile, la collaboration et l'engagement des créateurs et producteurs de biens et services culturels pour surmonter les obstacles à venir.
Cette inauguration traîne derrière elle tout un ensemble d'activités. on annonce un séminaire de formation et d'information sur le Droit d'Auteur et la propriété intellectuelle pour les mardi 24 et mercredi 25 avril en cours. le jeudi 26 avril, à 9h30 a.m., s'ouvrira un débat à la Faculté de Droit et des Sciences économiques. Une émission sera diffusée sur la Radio Télévision Nationale d'Haïti le vendredi 27 avril.Le spectacle culturel qui a suivi la cérémonie officielle était d'une étonnante qualité. Le discours-fleuve du directeur général fait place à des notes stridentes de la guitare accoustique de Pierre Rigaud Chéry, le timbre clair comme de l'eau de roche de Chantal Drice.
Ambiance culturelle à couper le souffle ! Prestation haut de gamme de la troupe de danse du Théâtre National d'Haïti. Démonstration de talent de jeunes artistes en quête de visibilité. Bouffée musicale du groupe Christophiles donnant à voir le talent du bassiste Franck Charles, ancien ministre des Affaires Sociales et du saxophoniste Emmanuel Dérivois, directeur du BHDA. Somme toute, un délicieux plat culturel dira-t-on. En toute franchise.
Nélio Joseph
Le trafic de stupéfiants entre Haïti et la République Dominicaine a augmenté de 1.000%, selon l’ambassadeur américain à Santo Domingo
Hans Hertell indique que les principales menaces viennent des villes frontalières
mercredi 25 avril 2007,
Radio Kiskeya
L’ambassadeur américain à Santo Domingo, Hans Hertell, a estimé que le trafic de drogue entre Haïti et la République Dominicaine avait augmenté de 1.000% au cours de ces dernières années, rapporte la presse dominicaine.
Interrogé à l’émission Ventana de Jesùs (Fenêtre de Jésus) de la station CDN La Radio, le diplomate, qui est en fin de mission, a attribué la vague de violence qui s’abat actuellement sur la république voisine au "crime organisé que constitue le narcotrafic".
L’ambassadeur Hertell souligne que le trafic de cocaïne a atteint des proportions dramatiques particulièrement dans les localités situées à la frontière avec Haïti. En revanche, dit-il, la situation est globalement sous contrôle à Porto Rico grâce à l’installation de radars américains. Le représentant des Etats-Unis s’est prononcé pour une prise en charge de cette situation qu’il qualifie de "très complexe". Il ajoute que le fléau de la drogue doit être combattu de manière verticale, de la production à la consommation.
"Ce vice est une activité corrompue et perverse parce qu’il détruit ce qu’il y a de plus sacré dans un pays, la famille et la jeunesse et s’attaque d’abord aux enfants. Et les narcotrafiquants profitent des faiblesses des institutions gouvernementales et des pays pour promouvoir leur commerce illicite", a laissé entendre Hans Hertell.
Par ailleurs, il affirme que la situation serait pire en Haïti sans la présence de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH) dont la finalité est de promouvoir "plus de développement et de démocratie".
Des experts militaires américains visitent régulièrement la frontière haïtiano-dominicaine considérée comme l’aire d’opération privilégiée des trafiquants de drogue qui sont en liaison permanente avec les puissants cartels d’Amérique du Sud. Avec l’aide de Washington, une unité ultramoderne de l’armée dominicaine sera déployée dans la zone frontalière dès le mois de juin. spp/RK
mercredi 25 avril 2007,
Radio Kiskeya
L’ambassadeur américain à Santo Domingo, Hans Hertell, a estimé que le trafic de drogue entre Haïti et la République Dominicaine avait augmenté de 1.000% au cours de ces dernières années, rapporte la presse dominicaine.
Interrogé à l’émission Ventana de Jesùs (Fenêtre de Jésus) de la station CDN La Radio, le diplomate, qui est en fin de mission, a attribué la vague de violence qui s’abat actuellement sur la république voisine au "crime organisé que constitue le narcotrafic".
L’ambassadeur Hertell souligne que le trafic de cocaïne a atteint des proportions dramatiques particulièrement dans les localités situées à la frontière avec Haïti. En revanche, dit-il, la situation est globalement sous contrôle à Porto Rico grâce à l’installation de radars américains. Le représentant des Etats-Unis s’est prononcé pour une prise en charge de cette situation qu’il qualifie de "très complexe". Il ajoute que le fléau de la drogue doit être combattu de manière verticale, de la production à la consommation.
"Ce vice est une activité corrompue et perverse parce qu’il détruit ce qu’il y a de plus sacré dans un pays, la famille et la jeunesse et s’attaque d’abord aux enfants. Et les narcotrafiquants profitent des faiblesses des institutions gouvernementales et des pays pour promouvoir leur commerce illicite", a laissé entendre Hans Hertell.
Par ailleurs, il affirme que la situation serait pire en Haïti sans la présence de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH) dont la finalité est de promouvoir "plus de développement et de démocratie".
Des experts militaires américains visitent régulièrement la frontière haïtiano-dominicaine considérée comme l’aire d’opération privilégiée des trafiquants de drogue qui sont en liaison permanente avec les puissants cartels d’Amérique du Sud. Avec l’aide de Washington, une unité ultramoderne de l’armée dominicaine sera déployée dans la zone frontalière dès le mois de juin. spp/RK
mercredi 25 avril 2007
Les boat people haïtiens en route vers les Etats-Unis risquent d’être "exilés" en Australie
Un accord dénommé "Solution du Pacifique" a été passé entre Washington et Canberra en vue de couper l’élan des clandestins haïtiens, cubains et asiatiques
mercredi 25 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les gouvernements des Etats-Unis et d’Australie ont paraphé la semaine dernière un accord autorisant des échanges transcontinentaux de boat people -dont des haïtiens- qui tenteraient d’atteindre les côtes de l’un ou l’autre des deux pays.
Dans un article, le quotidien français Le Monde indique que les dispositions prévues dans le document baptisé "Solution du Pacifique" visent à freiner tant dans l’Atlantique que dans le Pacifique la vague des réfugiés économiques attirés par les deux géants américain et océanien.
"L’Australie devrait accueillir des cubains et des haïtiens interceptés en mer et détenus sur la base navale américaine de Guantanamo Bay, sur l’île de Cuba", a indiqué le journal dont le texte est signé de son correspondant à Washington. Ce qui confirme une information diffusée la semaine dernière par le Miami Herald qui n’était pas, à ce moment là, en mesure de confirmer l’application des nouvelles mesures à l’encontre des haïtiens.
Les autorités américaines et australiennes prévoient pour le moment le transfert à double sens d’un maximum de "200 réfugiés par an".
Toutefois, l’accord précise que chacun des deux pays réservera son mode de traitement préféré aux demandes reçues et "seuls les réfugiés officiellement reconnus comme tels pourront être transférés, s’ils le désirent, aux Etats-Unis ou en Australie".
83 sri-lankais et 8 birmans, interceptés en février dernier par la marine australienne, pourraient être les premiers cobayes de cette expérience bilatérale de "dépaysement", sans précédent en matière d’immigration.
En Australie, l’opposition a tourné en dérision le Premier ministre John Howard et les défenseurs des droits humains émettent de sérieux doutes sur l’efficacité de la nouvelle politique migratoire. Cependant, en Haïti, cette stratégie d’exil au bout du monde pourrait être perçue autrement.
Le porte-parole du Département d’Etat, Sean McCormack, a tenté de banaliser l’accord américano-australien qu’il a présenté comme "un arrangement informel d’assistance mutuelle".
Chaque année, des centaines de réfugiés haïtiens fuient leur pays pour des raisons essentiellement économiques et tentent de gagner les côtes américaines à bord d’embarcations de fortune. spp/RK
mercredi 25 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les gouvernements des Etats-Unis et d’Australie ont paraphé la semaine dernière un accord autorisant des échanges transcontinentaux de boat people -dont des haïtiens- qui tenteraient d’atteindre les côtes de l’un ou l’autre des deux pays.
Dans un article, le quotidien français Le Monde indique que les dispositions prévues dans le document baptisé "Solution du Pacifique" visent à freiner tant dans l’Atlantique que dans le Pacifique la vague des réfugiés économiques attirés par les deux géants américain et océanien.
"L’Australie devrait accueillir des cubains et des haïtiens interceptés en mer et détenus sur la base navale américaine de Guantanamo Bay, sur l’île de Cuba", a indiqué le journal dont le texte est signé de son correspondant à Washington. Ce qui confirme une information diffusée la semaine dernière par le Miami Herald qui n’était pas, à ce moment là, en mesure de confirmer l’application des nouvelles mesures à l’encontre des haïtiens.
Les autorités américaines et australiennes prévoient pour le moment le transfert à double sens d’un maximum de "200 réfugiés par an".
Toutefois, l’accord précise que chacun des deux pays réservera son mode de traitement préféré aux demandes reçues et "seuls les réfugiés officiellement reconnus comme tels pourront être transférés, s’ils le désirent, aux Etats-Unis ou en Australie".
83 sri-lankais et 8 birmans, interceptés en février dernier par la marine australienne, pourraient être les premiers cobayes de cette expérience bilatérale de "dépaysement", sans précédent en matière d’immigration.
En Australie, l’opposition a tourné en dérision le Premier ministre John Howard et les défenseurs des droits humains émettent de sérieux doutes sur l’efficacité de la nouvelle politique migratoire. Cependant, en Haïti, cette stratégie d’exil au bout du monde pourrait être perçue autrement.
Le porte-parole du Département d’Etat, Sean McCormack, a tenté de banaliser l’accord américano-australien qu’il a présenté comme "un arrangement informel d’assistance mutuelle".
Chaque année, des centaines de réfugiés haïtiens fuient leur pays pour des raisons essentiellement économiques et tentent de gagner les côtes américaines à bord d’embarcations de fortune. spp/RK
Lespwa, Lavalas, mêmes revendications, deux langues
Une réunion organisée dimanche au Cap-Haïtien, par les Parlementaires issus du regroupement Lespwa avec plusieurs centaines de membres de ladite organisation a failli tourner au vinaigre après qu'une dizaine de sympathisants du parti Lavalas eût envahi l'espace de la rencontre scandant des propos hostiles aux autorités en place. Revendications non satisfaites, objections, dénonciations et menaces contre les participants se sont multiplié sous le toit du Night-Club Feu vert du Cap-Haïtien où Parlementaires, élus municipaux et locaux, candidats malheureux aux dernières élections et représentants locaux de Lespwa ont dû faire face au déferlement de ce groupuscule de sympathisants lavalas venu pour perturber cette réunion s'inscrivant comme la première du genre depuis l'arrivée au pouvoir de l'équipe menée par René Préval. « Des promesses non tenues on en a marre. Nous voulons que nos traîtres d'élus de Lespwa cessent leurs mensonges pour penser à ceux qui les ont votés », répètent ces gens qui n'arrêtaient pas de fustiger l'Administration Préval/Alexis pour son maigre bilan.
Si certains élus de ce regroupement politique du département du Nord sont allés dans le même sens que les protestataires en dénonçant le laxisme des dirigeants à l'égard de certaines priorités, d'autres se sont montrés très durs à l'égard de ces derniers. « Il est évident que le gouvernement n'a pas pris en compte les revendications de ceux qui les ont portés au pouvoir mais il serait plus sage que l'on s'asseye ensemble pour voir dans quelle mesure que nous puissions arriver au terme de ce délaissement », a déclaré Jean Clédor Myril, député de la 3e circonscription de Port-au-Prince qui a accompagné plusieurs autres Parlementaires venus de différents départements et circonscriptions.Le deuxième sénateur du Nord, Céméphise Gilles, quant à elle, n'est pas allée par quatre chemins pour condamner l'attitude de ces perturbateurs se réclamant de Fanmi Lavalas. « C'est une question de tiers-sénat qui jette cette pagaille dans notre fière cité.
Nous le savons. Mais personne à ce moment crucial de notre histoire ne peut plus croire pouvoir diriger dans le désordre. Fini le temps de l'immoralité », a-t-elle martelé.Le sénateur Gilles a dû passer en revue plusieurs prouesses d'Haïti dans la lutte pour le développement du monde. « Mais qu'avons-nous fait des actions de Caonabo, d'Henri Christophe et de Dessalines.
Avec nos tumultes et nos désordres nous avons tout détruit », a-t-elle poursuivi.Céméphise Gilles a fait remarquer aux agitateurs que les Parlementaires n'ont aucun pouvoir de décision. « De notre côté nous travaillons pour l'intégration réelle d'Haïti dans la communauté économique caribéenne », conclut-elle.
Si certains élus de ce regroupement politique du département du Nord sont allés dans le même sens que les protestataires en dénonçant le laxisme des dirigeants à l'égard de certaines priorités, d'autres se sont montrés très durs à l'égard de ces derniers. « Il est évident que le gouvernement n'a pas pris en compte les revendications de ceux qui les ont portés au pouvoir mais il serait plus sage que l'on s'asseye ensemble pour voir dans quelle mesure que nous puissions arriver au terme de ce délaissement », a déclaré Jean Clédor Myril, député de la 3e circonscription de Port-au-Prince qui a accompagné plusieurs autres Parlementaires venus de différents départements et circonscriptions.Le deuxième sénateur du Nord, Céméphise Gilles, quant à elle, n'est pas allée par quatre chemins pour condamner l'attitude de ces perturbateurs se réclamant de Fanmi Lavalas. « C'est une question de tiers-sénat qui jette cette pagaille dans notre fière cité.
Nous le savons. Mais personne à ce moment crucial de notre histoire ne peut plus croire pouvoir diriger dans le désordre. Fini le temps de l'immoralité », a-t-elle martelé.Le sénateur Gilles a dû passer en revue plusieurs prouesses d'Haïti dans la lutte pour le développement du monde. « Mais qu'avons-nous fait des actions de Caonabo, d'Henri Christophe et de Dessalines.
Avec nos tumultes et nos désordres nous avons tout détruit », a-t-elle poursuivi.Céméphise Gilles a fait remarquer aux agitateurs que les Parlementaires n'ont aucun pouvoir de décision. « De notre côté nous travaillons pour l'intégration réelle d'Haïti dans la communauté économique caribéenne », conclut-elle.
Lespwa, Lavalas, mêmes revendications, deux langues
Une réunion organisée dimanche au Cap-Haïtien, par les Parlementaires issus du regroupement Lespwa avec plusieurs centaines de membres de ladite organisation a failli tourner au vinaigre après qu'une dizaine de sympathisants du parti Lavalas eût envahi l'espace de la rencontre scandant des propos hostiles aux autorités en place. Revendications non satisfaites, objections, dénonciations et menaces contre les participants se sont multiplié sous le toit du Night-Club Feu vert du Cap-Haïtien où Parlementaires, élus municipaux et locaux, candidats malheureux aux dernières élections et représentants locaux de Lespwa ont dû faire face au déferlement de ce groupuscule de sympathisants lavalas venu pour perturber cette réunion s'inscrivant comme la première du genre depuis l'arrivée au pouvoir de l'équipe menée par René Préval. « Des promesses non tenues on en a marre. Nous voulons que nos traîtres d'élus de Lespwa cessent leurs mensonges pour penser à ceux qui les ont votés », répètent ces gens qui n'arrêtaient pas de fustiger l'Administration Préval/Alexis pour son maigre bilan.
Si certains élus de ce regroupement politique du département du Nord sont allés dans le même sens que les protestataires en dénonçant le laxisme des dirigeants à l'égard de certaines priorités, d'autres se sont montrés très durs à l'égard de ces derniers. « Il est évident que le gouvernement n'a pas pris en compte les revendications de ceux qui les ont portés au pouvoir mais il serait plus sage que l'on s'asseye ensemble pour voir dans quelle mesure que nous puissions arriver au terme de ce délaissement », a déclaré Jean Clédor Myril, député de la 3e circonscription de Port-au-Prince qui a accompagné plusieurs autres Parlementaires venus de différents départements et circonscriptions.
Le deuxième sénateur du Nord, Céméphise Gilles, quant à elle, n'est pas allée par quatre chemins pour condamner l'attitude de ces perturbateurs se réclamant de Fanmi Lavalas. « C'est une question de tiers-sénat qui jette cette pagaille dans notre fière cité. Nous le savons. Mais personne à ce moment crucial de notre histoire ne peut plus croire pouvoir diriger dans le désordre. Fini le temps de l'immoralité », a-t-elle martelé.Le sénateur Gilles a dû passer en revue plusieurs prouesses d'Haïti dans la lutte pour le développement du monde. « Mais qu'avons-nous fait des actions de Caonabo, d'Henri Christophe et de Dessalines. Avec nos tumultes et nos désordres nous avons tout détruit », a-t-elle poursuivi.
Céméphise Gilles a fait remarquer aux agitateurs que les Parlementaires n'ont aucun pouvoir de décision. « De notre côté nous travaillons pour l'intégration réelle d'Haïti dans la communauté économique caribéenne », conclut-elle.
Si certains élus de ce regroupement politique du département du Nord sont allés dans le même sens que les protestataires en dénonçant le laxisme des dirigeants à l'égard de certaines priorités, d'autres se sont montrés très durs à l'égard de ces derniers. « Il est évident que le gouvernement n'a pas pris en compte les revendications de ceux qui les ont portés au pouvoir mais il serait plus sage que l'on s'asseye ensemble pour voir dans quelle mesure que nous puissions arriver au terme de ce délaissement », a déclaré Jean Clédor Myril, député de la 3e circonscription de Port-au-Prince qui a accompagné plusieurs autres Parlementaires venus de différents départements et circonscriptions.
Le deuxième sénateur du Nord, Céméphise Gilles, quant à elle, n'est pas allée par quatre chemins pour condamner l'attitude de ces perturbateurs se réclamant de Fanmi Lavalas. « C'est une question de tiers-sénat qui jette cette pagaille dans notre fière cité. Nous le savons. Mais personne à ce moment crucial de notre histoire ne peut plus croire pouvoir diriger dans le désordre. Fini le temps de l'immoralité », a-t-elle martelé.Le sénateur Gilles a dû passer en revue plusieurs prouesses d'Haïti dans la lutte pour le développement du monde. « Mais qu'avons-nous fait des actions de Caonabo, d'Henri Christophe et de Dessalines. Avec nos tumultes et nos désordres nous avons tout détruit », a-t-elle poursuivi.
Céméphise Gilles a fait remarquer aux agitateurs que les Parlementaires n'ont aucun pouvoir de décision. « De notre côté nous travaillons pour l'intégration réelle d'Haïti dans la communauté économique caribéenne », conclut-elle.
Et la HELP encourage l'excellence académique
La Haitian Education and Leadership Program (HELP) se veut un fonds de bourses d'études basé sur l'excellence et le mérite. Elle a pour mission de financer l'enseignement supérieur en Haïti pour les élèves venant de terminer avec succès leurs études secondaires. Et dont les parents, confrontés à des difficultés financières, ne pourraient jamais payer leurs études universitaires. Ces bourses sont une véritable contribution au développement de la classe moyenne haïtienne éduquée victime de l'injustice sociale. L'entreprise est à encourager, même si le volume de l'offre semble loin d'être proportionnel à celui de la demande.
Soixante (60) boursiers en 2007, contre cinquante-cinq (55) en 2006, soit 10% d'augmentation qui tient compte des cas de déperdition. C'est le tableau présenté par Garry Délice, directeur exécutif de cette ONG engagée dans le financement des études universitaires des bacheliers détenteurs d'un très bon dossier académique. « Depuis sa création en 1997, HELP accuse des résultats impressionnants », estime M. Délice qui s'enorgueillit que des élèves ne pouvant pas payer le transport pour aller à l'école deviennent des médecins, avocats, comptables, gestionnaires programmeurs en informatique ou agronomes. Des métiers s'articulant de façon étroite avec les politiques globales de formation des ressources humaines nécessaires au secteur productif et qui mettent à nu les besoins impératifs de formation technique et professionnelle, dans la perspective de l'emploi et du développement national. «Les boursiers de la HELP sont désireux de rester en Haïti et de mettre leur formation et spécialités au profit de leur pays » fait remarquer le numéro un de la HELP qui croit que dans un pays où il y a un (1) médecin pour 10.000 personnes et seulement vingt (20) avocats reçus au Barreau chaque année, la HELP a raison de subventionner actuellement quatorze étudiants en médecine et deux étudiants en droit ; d'autant que chaque médecin et chaque avocat de plus représentent une augmentation significative dans la dispense de services de santé et légaux. « Eventuellement, des diplômés de la HELP ouvriront leurs propres cliniques, cabinets d'avocats ou firmes de comptabilité et de logiciels... créant ainsi du travail et développant l'économie », s'assure M. Délice qui attire l'attention sur le fait que les frais d'enseignement universitaire par étudiant sont en moyenne de US $ 1000.00 par an.
L'éducation comme moyen de développement économique" Aider une personne a un effet multiplicateur sur toute la famille et les générations futures " , indique pour sa part, Conor Bohan, membre fondateur de la HELP qui répond, selon lui, à un besoin vital pour des professionnels formés à un moment où des crises politiques ont drainé hors du pays des professionnels qualifiés pouvant contribuer à son développement.
Organisation américaine à but non lucratif enregistrée dans l'Etat de New York, la HELP s'est fortement engagée dans la lutte pour l'égalité des sexes. « Nous avons fait des efforts pour attirer les jeunes filles dans le programme », soutient M. Bohan qui croit que ces efforts ont porté des fruits, d'autant plus que 40% des boursiers de la HELP sont des filles.
Financement et dons
« Les bourses de la HELP sont financées par des dons fournis par des fondations familiales, des particuliers et des entreprises haïtiennes, notamment COMCEL à travers Yélé Haïti qui sponsorise dix (10) étudiants, IDEO et Pharmatrix », fait savoir le directeur exécutif qui souligne l'intérêt de son organisation à fournir des ressources humaines qualifiées aux entreprises au regard du partenariat développé avec le Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP).Spécialisée dans le parrainage d'étudiants haïtiens, cette ONG, à en croire ses principaux responsables, bénéficie du support financier de l'Ambassade américaine à Port-au-Prince en partenariat avec le bureau local du CDC (Center for Deseas Control). « Les bourses d'études de la HELP couvrent le financement des études complètes, des manuels et des fournitures classiques », explique M. Bohan, de nationalité américaine. Il a cru bon de préciser à son compte que son organisation subventionne également des stages et des activités de développement professionnel, en même temps qu'elle fournit des allocations mensuelles pour transport, nourriture et parfois même le logement aux étudiants dépourvus de moyens de subsistance. « En vue d'un suivi sur leurs performances académiques et de leur fournir des conseils académiques et professionnels, la HELP rencontre les étudiants tous les mois » raconte Conor Bohan qui se réjouit du partenariat efficace existant entre la HELP et les universités haïtiennes membres de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).« Tout boursier nous doit deux heures par semaine pour l'entretien de notre bureau. Une façon de résoudre en quelque sorte le problème de complexe chez les jeunes », indique M. Bohan qui mise sur la rentabilité à plus de 10% des investissements de la HELP dans l'avenir social, économique d'un étudiant boursier dont l'excellence académique n'est pas à démontrer.
Comment devient-on boursier de la HELP ?« Tout postulant, pour être éligible, doit être placé parmi les premiers 10% de sa classe, et totaliser une moyenne générale minimum de 7/10 pendant le cycle secondaire », fait savoir Garry Délice qui ajoute que l'admission à HELP est faite sur une base ouverte et compétitive. Les boursiers sont choisis parmi les candidats, par un comité qui arrête sa décision particulièrement sur les critères de performance académique au fil des ans démontrés par le bulletin scolaire et les notes du bac I et II. « Pour l'année académique 2006 - 2007, la HELP a pu accepter 18 étudiants sur 104 postulants » explique M. Délice qui se dit ouvert à toute personne, entreprise ou organisation voulant sponsoriser un étudiant.
Pour plus d'informations, visiter le site web : www.haitianeducation.org ou contacter l'adresse électronique : info@haitianeducation.org.
Robenson Bernard
Soixante (60) boursiers en 2007, contre cinquante-cinq (55) en 2006, soit 10% d'augmentation qui tient compte des cas de déperdition. C'est le tableau présenté par Garry Délice, directeur exécutif de cette ONG engagée dans le financement des études universitaires des bacheliers détenteurs d'un très bon dossier académique. « Depuis sa création en 1997, HELP accuse des résultats impressionnants », estime M. Délice qui s'enorgueillit que des élèves ne pouvant pas payer le transport pour aller à l'école deviennent des médecins, avocats, comptables, gestionnaires programmeurs en informatique ou agronomes. Des métiers s'articulant de façon étroite avec les politiques globales de formation des ressources humaines nécessaires au secteur productif et qui mettent à nu les besoins impératifs de formation technique et professionnelle, dans la perspective de l'emploi et du développement national. «Les boursiers de la HELP sont désireux de rester en Haïti et de mettre leur formation et spécialités au profit de leur pays » fait remarquer le numéro un de la HELP qui croit que dans un pays où il y a un (1) médecin pour 10.000 personnes et seulement vingt (20) avocats reçus au Barreau chaque année, la HELP a raison de subventionner actuellement quatorze étudiants en médecine et deux étudiants en droit ; d'autant que chaque médecin et chaque avocat de plus représentent une augmentation significative dans la dispense de services de santé et légaux. « Eventuellement, des diplômés de la HELP ouvriront leurs propres cliniques, cabinets d'avocats ou firmes de comptabilité et de logiciels... créant ainsi du travail et développant l'économie », s'assure M. Délice qui attire l'attention sur le fait que les frais d'enseignement universitaire par étudiant sont en moyenne de US $ 1000.00 par an.
L'éducation comme moyen de développement économique" Aider une personne a un effet multiplicateur sur toute la famille et les générations futures " , indique pour sa part, Conor Bohan, membre fondateur de la HELP qui répond, selon lui, à un besoin vital pour des professionnels formés à un moment où des crises politiques ont drainé hors du pays des professionnels qualifiés pouvant contribuer à son développement.
Organisation américaine à but non lucratif enregistrée dans l'Etat de New York, la HELP s'est fortement engagée dans la lutte pour l'égalité des sexes. « Nous avons fait des efforts pour attirer les jeunes filles dans le programme », soutient M. Bohan qui croit que ces efforts ont porté des fruits, d'autant plus que 40% des boursiers de la HELP sont des filles.
Financement et dons
« Les bourses de la HELP sont financées par des dons fournis par des fondations familiales, des particuliers et des entreprises haïtiennes, notamment COMCEL à travers Yélé Haïti qui sponsorise dix (10) étudiants, IDEO et Pharmatrix », fait savoir le directeur exécutif qui souligne l'intérêt de son organisation à fournir des ressources humaines qualifiées aux entreprises au regard du partenariat développé avec le Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP).Spécialisée dans le parrainage d'étudiants haïtiens, cette ONG, à en croire ses principaux responsables, bénéficie du support financier de l'Ambassade américaine à Port-au-Prince en partenariat avec le bureau local du CDC (Center for Deseas Control). « Les bourses d'études de la HELP couvrent le financement des études complètes, des manuels et des fournitures classiques », explique M. Bohan, de nationalité américaine. Il a cru bon de préciser à son compte que son organisation subventionne également des stages et des activités de développement professionnel, en même temps qu'elle fournit des allocations mensuelles pour transport, nourriture et parfois même le logement aux étudiants dépourvus de moyens de subsistance. « En vue d'un suivi sur leurs performances académiques et de leur fournir des conseils académiques et professionnels, la HELP rencontre les étudiants tous les mois » raconte Conor Bohan qui se réjouit du partenariat efficace existant entre la HELP et les universités haïtiennes membres de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).« Tout boursier nous doit deux heures par semaine pour l'entretien de notre bureau. Une façon de résoudre en quelque sorte le problème de complexe chez les jeunes », indique M. Bohan qui mise sur la rentabilité à plus de 10% des investissements de la HELP dans l'avenir social, économique d'un étudiant boursier dont l'excellence académique n'est pas à démontrer.
Comment devient-on boursier de la HELP ?« Tout postulant, pour être éligible, doit être placé parmi les premiers 10% de sa classe, et totaliser une moyenne générale minimum de 7/10 pendant le cycle secondaire », fait savoir Garry Délice qui ajoute que l'admission à HELP est faite sur une base ouverte et compétitive. Les boursiers sont choisis parmi les candidats, par un comité qui arrête sa décision particulièrement sur les critères de performance académique au fil des ans démontrés par le bulletin scolaire et les notes du bac I et II. « Pour l'année académique 2006 - 2007, la HELP a pu accepter 18 étudiants sur 104 postulants » explique M. Délice qui se dit ouvert à toute personne, entreprise ou organisation voulant sponsoriser un étudiant.
Pour plus d'informations, visiter le site web : www.haitianeducation.org ou contacter l'adresse électronique : info@haitianeducation.org.
Robenson Bernard
Deux bonnes nouvelles: La Mairie de Port-au-Prince en action: les rues de Lalue et Le champs de Mars vidés de ses marchands!
Lalue vidé de ses marchands
!Qu'elles soient provisoires ou pas, les actions du nouveau conseil municipal de Port-au-Prince sont visibles et palpables pour l'instant. Car à Lalue, les trottoirs appartiennent désormais aux piétons, la chaussée aux automobilistes et les marchés aux marchands.
« Enfin, on a débarrassé la rue des marchands », déclare une dame derrière son volant, constatant la désoccupation de l'Avenue John Brown (Lalue) du marché qui obstruait le passage et réduisait la circulation sur une bonne partie de la rue. Depuis le samedi 21 avril, le marché de rue, dont une importante partie se trouvait en face de la ruelle Berne et du Royal Market, a été relogé à quelques mètres dans un espace clôturé. « Nous préférons ce nouvel environnement. Nous étions exposés avant, aux accidents, au soleil et à la bastonnade des agents de l'ordre », se réjouit une marchande. Et pour s'assurer qu'aucun marchand ne puisse s'aventurer sur les trottoirs, près d'une dizaine d'agents de la Brigarde d'intervention rapide de la mairie de Port-au-Prince, portant un maillot bleu, monte la garde dans les parages du nouveau marché. La formule marche. A 100% pour l'instant. Pas un marchand n'a été remarqué sur les trottoirs de l'Avenue John Brown. Notamment dans l'espace où les marchands avaient établi leur base. Les écoliers qui fréquentent cette route ne manquent pas d'exprimer leur satisfaction face à ce changement. « Super ! Regarde comme la rue est propre, on a déplacé les marchands !», s'exclame une écolière ce mardi, causant avec une camarade. Interrogée sur la raison de sa joie, cette écolière avance que la présence des marchands représentait un véritable danger pour les piétons. Les trottoirs et même une partie de la rue étant occupés, les passants étaient contraints de circuler sur le pavé. Ce danger n'était pas moins important pour les marchands eux-mêmes, qui étaient à la merci des automobilistes. Tout le monde est content. Enfin presque. Cependant, les responsables et membres d'un club international de karaté n'apprécient pas ce changement n'ayant pas été prévenus de l'occupation par les marchands de l'espace qu'ils partagent avec eux, selon le témoignage d'un responsable de ce club de Karaté. En plus, samedi, au moment de l'emménagement des marchands, le gardien de ce club aurait été malmené par des agents de la Mairie, parce qu'il avait présenté une certaine résistance à ceux qu'ils considéraient comme des envahisseurs de la propriété dont il a la garde. Selon les informations recueillies auprès des agents de la mairie de Port-au-Prince retrouvés sur place, la propriété appartiendrait à la Banque de l'Union Haïtienne (BUH). Informations confirmées par un responsable du club de Karaté. Les tentatives pour joindre un responsable du Conseil municipal de Port-au-Prince ont été vaines. Mais d'après une source digne de foi, les nouveaux locataires de l'Hôtel de ville de Port-au-Prince envisageraient de construire un marché dans cet espace qu'ils ont proposé aux marchands.
Gaspard Doréliengasparddorelien@lenouvelliste.com
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Le "Palais des poulets" délogé.....Ils laissent le Champ de Mars.
Mais cette fois-ci, ce sont eux qui détruisent leurs propres installations, et déplacent leurs mobylettes. Résultat d'une formule de dialogue initiée par le nouveau Conseil municipal de Port-au-Prince. La fumée aromatisant des poulets boucanés ne devrait plus se répandre dans l'aire du Champ de Mars à partir du mardi 24 avril. Déménagement provisoire ou définitif ?
Les marchands de « poulets boucanés », qui environnent la Place des Artistes au Champ de Mars ont commencé à démolir leurs étalages, ce lundi, sur demande du nouveau maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean-Yves Jason. « Nous avons utilisé la voie du dialogue et les marchands ont pris conscience de la nécessité de laisser les espaces qu'ils occupaient de par eux-mêmes. Nous les avons fait comprendre qu'une place destinée aux Héros de la nation ne peut pas être transformée en marché de poulets boucanés », confie Fresnel Louis, du bureau de communication de la Mairie. Selon ce dernier, sous toute réserve, la mairie est en train d'étudier, de concert avec les autres instances concernées, la possibilité de construire des structures plus adéquates pour accueillir certains de ces marchands sur l'ancien emplacement de la Maison du Tourisme, à la rue Capois. Quant aux marchands que nous avons interviewés, ils félicitent le nouveau maire de Port-au-Prince pour la méthode utilisée en priorisant la voie du dialogue dans ce processus de déguerpissement. « Nous sommes conscients du tort que nous causons au Champ de Mars et nous nous déplaçons volontiers, mais le maire nous a aussi promis d'étudier la possibilité de nous proposer un nouvel espace, car ce commerce constitue pour beaucoup d'entre nous le seul gagne-pain pour toute une famille », explique un marchand en train de démonter son étal. Vers 7 heures du matin, des hommes étaient déjà sur les lieux pour la destruction de ces tonnelles qui défiguraient cette place. Cette décision a été prise suite à une réunion tenue le dimanche 22 avril 2007, à l'hôtel le Plaza, entre le maire Jason, des représentants des ministères de l'Environnement et de l'Agriculture, des membres de la commission de réalisation de la traditionnelle foire du 1er mai et plusieurs marchands qui occupaient cet espace.
D'ici au mardi 24 avril, aucun marchand ne pourra plus exercer ses activités de vente dans les parages de la place des Artistes. Tout le matériel y relatif doit être déplacé selon le maire principal. Des porte-faix avec leurs brouettes à l'appui s'attèlent déjà à l'évacuation des matériaux des tentes démolies.« C'est un travail que nous avons entamé par le dialogue» a fait savoir un employé de la mairie de Port-au-Prince. «Les étalagistes, conscients du mauvais visage qu'offre le lieu, ne se sont pas fait prier pour commencer à débarrasser le Champ de Mars de leurs étals et marchandises », a-t-il poursuivi.
Ces restaurants ne respectant aucune norme hygiénique ne manquaient pas d'attirer l'attention de tout passant. Poulets boucanés exposés au soleil et à la poussière, détritus, fumée, préparation douteuse sont parmi les conditions qui devraient faire réfléchir le consommateur avant tout achat.
Des commerçants se sont plaints timidement de cette décision. Après une rencontre qui a eu lieu la semaine écoulée à l'hôtel le Plaza entre les marchands de rue de Port-au-Prince et les nouveaux maires de la commune, ces restaurants installés anarchiquement étaient dans le programme du conseil municipal mais aucune date précise n'a été retenue pour le déguerpissement. « Ce n'est que hier que nous sommes contraints à vider les lieux » a regretté un marchand en train de rassembler son matériel. On avance que cette décision hâtive a été prise en prélude à la traditionnelle foire agro-industrielle qui doit prendre place au Champ de Mars à partir de ce week-end pour finir le 1er mai.
Gaspard Doréliengasparddorelien@lenouvelliste.com
Sherley Dominiquesherleydomonique@yahoo.fr
-------------
Commentaires:
Ces deux nouvelles constituent carrément deux bonnes nouvelles. Depuis quelques temps déjà l’actualité haïtienne se résumait et se définissait dans les limites restreintes de la violence, l’insécurité, et la pauvreté. Rien ne laissait présager la moindre lueur d’espoir en envisageant l’ampleur des défis qu’il incombait aux autorités locales et nationale de lever. Nus avions eu à faire part de notre immense inquiétude devant le tableau sombre et triste qui caractérisait l’état des grandes villes et des communes du pays.
Haïtiens et étrangers ont toujours été frappés par l’occupation des rues et des trottoirs du pays par le commerce informel.
Le gouvernement de Jean Bertrand Aristide avait fermé les yeux sur cet état de fait car il n’était pas en mesure de résoudre les vrais problèmes des masses donc impossible d’évoquer l’équilibre entre les droits et les devoirs. Le laisser-aller était devenu un modus operandi infaillible malgré son effet néfaste sur les structures du pays et de la société.
Penser à déloger les commerçant pour permettre la circulation des voitures et des gens dans les rues a toujours été une urgence. Mais il fallait de vraies couilles aux autorités pour attaquer ce statut quo.
Sans vouloir crier victoire un peu trop tôt, nous voulons applaudir cette mesure des autorités municipales en vidant Lalue et Le champ de mars de cette anarchie commerciale informelle.
Il faut dialoguer et savoir montrer de la volonté, de la poigne et souvent des couilles et des dents pour faire changer ce qui ne peut pas rester dans l’état.
!Qu'elles soient provisoires ou pas, les actions du nouveau conseil municipal de Port-au-Prince sont visibles et palpables pour l'instant. Car à Lalue, les trottoirs appartiennent désormais aux piétons, la chaussée aux automobilistes et les marchés aux marchands.
« Enfin, on a débarrassé la rue des marchands », déclare une dame derrière son volant, constatant la désoccupation de l'Avenue John Brown (Lalue) du marché qui obstruait le passage et réduisait la circulation sur une bonne partie de la rue. Depuis le samedi 21 avril, le marché de rue, dont une importante partie se trouvait en face de la ruelle Berne et du Royal Market, a été relogé à quelques mètres dans un espace clôturé. « Nous préférons ce nouvel environnement. Nous étions exposés avant, aux accidents, au soleil et à la bastonnade des agents de l'ordre », se réjouit une marchande. Et pour s'assurer qu'aucun marchand ne puisse s'aventurer sur les trottoirs, près d'une dizaine d'agents de la Brigarde d'intervention rapide de la mairie de Port-au-Prince, portant un maillot bleu, monte la garde dans les parages du nouveau marché. La formule marche. A 100% pour l'instant. Pas un marchand n'a été remarqué sur les trottoirs de l'Avenue John Brown. Notamment dans l'espace où les marchands avaient établi leur base. Les écoliers qui fréquentent cette route ne manquent pas d'exprimer leur satisfaction face à ce changement. « Super ! Regarde comme la rue est propre, on a déplacé les marchands !», s'exclame une écolière ce mardi, causant avec une camarade. Interrogée sur la raison de sa joie, cette écolière avance que la présence des marchands représentait un véritable danger pour les piétons. Les trottoirs et même une partie de la rue étant occupés, les passants étaient contraints de circuler sur le pavé. Ce danger n'était pas moins important pour les marchands eux-mêmes, qui étaient à la merci des automobilistes. Tout le monde est content. Enfin presque. Cependant, les responsables et membres d'un club international de karaté n'apprécient pas ce changement n'ayant pas été prévenus de l'occupation par les marchands de l'espace qu'ils partagent avec eux, selon le témoignage d'un responsable de ce club de Karaté. En plus, samedi, au moment de l'emménagement des marchands, le gardien de ce club aurait été malmené par des agents de la Mairie, parce qu'il avait présenté une certaine résistance à ceux qu'ils considéraient comme des envahisseurs de la propriété dont il a la garde. Selon les informations recueillies auprès des agents de la mairie de Port-au-Prince retrouvés sur place, la propriété appartiendrait à la Banque de l'Union Haïtienne (BUH). Informations confirmées par un responsable du club de Karaté. Les tentatives pour joindre un responsable du Conseil municipal de Port-au-Prince ont été vaines. Mais d'après une source digne de foi, les nouveaux locataires de l'Hôtel de ville de Port-au-Prince envisageraient de construire un marché dans cet espace qu'ils ont proposé aux marchands.
Gaspard Doréliengasparddorelien@lenouvelliste.com
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Le "Palais des poulets" délogé.....Ils laissent le Champ de Mars.
Mais cette fois-ci, ce sont eux qui détruisent leurs propres installations, et déplacent leurs mobylettes. Résultat d'une formule de dialogue initiée par le nouveau Conseil municipal de Port-au-Prince. La fumée aromatisant des poulets boucanés ne devrait plus se répandre dans l'aire du Champ de Mars à partir du mardi 24 avril. Déménagement provisoire ou définitif ?
Les marchands de « poulets boucanés », qui environnent la Place des Artistes au Champ de Mars ont commencé à démolir leurs étalages, ce lundi, sur demande du nouveau maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean-Yves Jason. « Nous avons utilisé la voie du dialogue et les marchands ont pris conscience de la nécessité de laisser les espaces qu'ils occupaient de par eux-mêmes. Nous les avons fait comprendre qu'une place destinée aux Héros de la nation ne peut pas être transformée en marché de poulets boucanés », confie Fresnel Louis, du bureau de communication de la Mairie. Selon ce dernier, sous toute réserve, la mairie est en train d'étudier, de concert avec les autres instances concernées, la possibilité de construire des structures plus adéquates pour accueillir certains de ces marchands sur l'ancien emplacement de la Maison du Tourisme, à la rue Capois. Quant aux marchands que nous avons interviewés, ils félicitent le nouveau maire de Port-au-Prince pour la méthode utilisée en priorisant la voie du dialogue dans ce processus de déguerpissement. « Nous sommes conscients du tort que nous causons au Champ de Mars et nous nous déplaçons volontiers, mais le maire nous a aussi promis d'étudier la possibilité de nous proposer un nouvel espace, car ce commerce constitue pour beaucoup d'entre nous le seul gagne-pain pour toute une famille », explique un marchand en train de démonter son étal. Vers 7 heures du matin, des hommes étaient déjà sur les lieux pour la destruction de ces tonnelles qui défiguraient cette place. Cette décision a été prise suite à une réunion tenue le dimanche 22 avril 2007, à l'hôtel le Plaza, entre le maire Jason, des représentants des ministères de l'Environnement et de l'Agriculture, des membres de la commission de réalisation de la traditionnelle foire du 1er mai et plusieurs marchands qui occupaient cet espace.
D'ici au mardi 24 avril, aucun marchand ne pourra plus exercer ses activités de vente dans les parages de la place des Artistes. Tout le matériel y relatif doit être déplacé selon le maire principal. Des porte-faix avec leurs brouettes à l'appui s'attèlent déjà à l'évacuation des matériaux des tentes démolies.« C'est un travail que nous avons entamé par le dialogue» a fait savoir un employé de la mairie de Port-au-Prince. «Les étalagistes, conscients du mauvais visage qu'offre le lieu, ne se sont pas fait prier pour commencer à débarrasser le Champ de Mars de leurs étals et marchandises », a-t-il poursuivi.
Ces restaurants ne respectant aucune norme hygiénique ne manquaient pas d'attirer l'attention de tout passant. Poulets boucanés exposés au soleil et à la poussière, détritus, fumée, préparation douteuse sont parmi les conditions qui devraient faire réfléchir le consommateur avant tout achat.
Des commerçants se sont plaints timidement de cette décision. Après une rencontre qui a eu lieu la semaine écoulée à l'hôtel le Plaza entre les marchands de rue de Port-au-Prince et les nouveaux maires de la commune, ces restaurants installés anarchiquement étaient dans le programme du conseil municipal mais aucune date précise n'a été retenue pour le déguerpissement. « Ce n'est que hier que nous sommes contraints à vider les lieux » a regretté un marchand en train de rassembler son matériel. On avance que cette décision hâtive a été prise en prélude à la traditionnelle foire agro-industrielle qui doit prendre place au Champ de Mars à partir de ce week-end pour finir le 1er mai.
Gaspard Doréliengasparddorelien@lenouvelliste.com
Sherley Dominiquesherleydomonique@yahoo.fr
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Commentaires:
Ces deux nouvelles constituent carrément deux bonnes nouvelles. Depuis quelques temps déjà l’actualité haïtienne se résumait et se définissait dans les limites restreintes de la violence, l’insécurité, et la pauvreté. Rien ne laissait présager la moindre lueur d’espoir en envisageant l’ampleur des défis qu’il incombait aux autorités locales et nationale de lever. Nus avions eu à faire part de notre immense inquiétude devant le tableau sombre et triste qui caractérisait l’état des grandes villes et des communes du pays.
Haïtiens et étrangers ont toujours été frappés par l’occupation des rues et des trottoirs du pays par le commerce informel.
Le gouvernement de Jean Bertrand Aristide avait fermé les yeux sur cet état de fait car il n’était pas en mesure de résoudre les vrais problèmes des masses donc impossible d’évoquer l’équilibre entre les droits et les devoirs. Le laisser-aller était devenu un modus operandi infaillible malgré son effet néfaste sur les structures du pays et de la société.
Penser à déloger les commerçant pour permettre la circulation des voitures et des gens dans les rues a toujours été une urgence. Mais il fallait de vraies couilles aux autorités pour attaquer ce statut quo.
Sans vouloir crier victoire un peu trop tôt, nous voulons applaudir cette mesure des autorités municipales en vidant Lalue et Le champ de mars de cette anarchie commerciale informelle.
Il faut dialoguer et savoir montrer de la volonté, de la poigne et souvent des couilles et des dents pour faire changer ce qui ne peut pas rester dans l’état.
Drame à la 5ème Avenue Bolosse : Deux femmes dont l’épouse d’un journaliste abattues samedi à Port-au-Prince
• Deux femmes, parmi elles, la femme du journaliste sportif de Radio-Télé Ginen, Rodriguez Métellus causaient paisiblement chez le couple Métellus en présence de la petite fille de celui-ci (Dona Métellus) samedi après-midi à la 5e Avenue Bolosse,zone Martissant quand deux hommes armés se sont introduits dans la maison, un troisième restant sur la cour, et ont froidement abattu Mme Rodriguez Métellus de deux balles à la tête et son invitée (que Infohaiti.net n'a pu identifier) a reçu elle aussi deux balles mais devait succomber plus tard à l'hôpital des suites de ses blessures. Le drame s'est produit en présence de l'adolescente qui est en 6e année fondamentale au Collège C.I.M et elle en est sortie traumatisée évidemment. Le journaliste (Rodriguez M.) n'a découvert l'horreur qu'à son retour de l'aéroport où il a été accueillir la sélection nationale de football qui rentrait de sa tournée victorieuse en Amérique centrale (victoires sur le Salvador 1 à 0 et le Honduras 3 à 1)
La police et la justice ont promis de faire de leur mieux pour retrouver les coupables et les punir conformément à la loi. Et surtout, l'opinion publique est intéressée à connaitre la raison qui aurait pu pousser les bandits à commettre un acte aussi atroce et ignoble. http://www.caraibesfm.com/index.php?id=2414
La police et la justice ont promis de faire de leur mieux pour retrouver les coupables et les punir conformément à la loi. Et surtout, l'opinion publique est intéressée à connaitre la raison qui aurait pu pousser les bandits à commettre un acte aussi atroce et ignoble. http://www.caraibesfm.com/index.php?id=2414
Réactions après les déclarations de Belony sur les sources de financement de son gang (MetropoleHaiti
• Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) réclame une investigation sur les relations entre l’ex-chef de gang de Bois neuf, Pierre Belony, et des hommes d’affaires haïtiens.Tout en saluant l’arrestation de Belony comme un pas important dans les efforts pour rétablir un climat sécuritaire dans le pays, Rosie Auguste, porte parole du RNDDH, se référant aux déclarations de Belony se déclare stupéfait d’apprendre que des certains industriels haïtiens ont financé les activités criminelles de l’ex-chef de gang de Bois neuf. Elle réclame l’ouverture d’une procédure judiciaire afin d’appréhender les hommes d’affaires et les chefs de partis politiques qui ont soutenu les nombreux assassinats et kidnappings réalisés par le gang de Belony. " La contribution financière de ces hommes d’affaires est une forme de complicité, par fourniture de moyen, et nous souhaitons que les complices de Belony subissent la même peine que lui", déclare la porte parole du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Réagissant aux révélations de l’ex-chef de gang de Bois neuf, relatives à l’implication de certains hommes d’affaires dans le financement des activités criminelles, le président de la chambre de commerce et d’industrie d’Haïti, Jean Robert Argant a tenu à prendre ses distances vis-à-vis de ses industriels rappelant que la CCIH n’entretien des relations qu’avec les institutions constitutionnelles. " Le secteur des affaires traite avec les institutions telles la PNH et la Minustah responsables de la sécurité publique", soutient –il précisant que la CCIH n’a pas été informée d’éventuels engagements formels ou informel de certains hommes d’affaires. Le président de la Chambre de Commerce souligne que cette affaire concernerait quelques individus qui ont eu une mauvaise approche. Il estime qu’il faut une enquête de l’institution policière pour prouver la véracité des accusations de Pierre Belony, rappelant que la chambre de commerce ne saurait avaliser un mauvais comportement de certains hommes d’affaires. Par ailleurs, la porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Michèle Montas, lors de son point presse hier avait indiqué que l'arrestation du chef de gang Pierre Belony par la Police nationale marque une nouvelle étape significative dans la lutte contre les gangs armés qui s'est intensifiée ces derniers mois en Haïti, avec le soutien de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
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Commentaire :
Souvent on est amené à constater que les haïtiens méprisent le culte des priorités. Dans le domaine de la vie et l’activité politique s’est devenu symptomatique cette négligence qui nous pousse à tourner le dos devant des situations caricaturales qui exigeraient sous d’autres horizons des débats, des questions et surtout des réponses.
Depuis les raids menés par les contingents de la MINUSTAH en Haïti et la police nationale ayant abouti à la capture, démantèlement et arrestation de plusieurs chefs de gangs, l’opinion publique a soulevé de façon timide et vague à la fois l’évidence de financement par des ONG de l’activité de certains chefs de gans dont Amaral Duclona, Evens Jeune et maintenant Belony.
Très peu de gens se sont posés la question et le fait que des chefs de gangs recherchés poursuivis et capturés par les forces de l’ordre aient reçu des financements ne semble pas avoir mis la puce à l’oreille des faiseurs d’opinion.
Le pathétique ancien Maire de Delmas Monsieur Erilus avait lui aussi soulevé l’existence d’une certaine connivence entre certains chefs de gangs et des membres du secteur privé du milieu des affaires. Les déclarations qui devraient faire froid au dos ont été captées et assimilées dans une indifférence absolue.
Cependant il y a un fait indéniable qui doit être mis en exergue dans le contexte haïtien dans le domaine de l’insécurité. Au moment où le nombre d’individus kidnappés semblait vouloir rompre tous les records, on avait l’impression que jamais un proche des familles réputées riches du pays ait jamais été touché par ce fléau.
Ou ces gens là sont bien protégés et inspirent une certaine peur voire une certaine dissuasion chez les kidnappeurs ou un pacte ou entente avait été retrouvé entre kidnappeurs et membres du secteur des affaires.
Le sens commun voudrait que les kidnappeurs prennent plutôt pour cibles les individus en mesure de payer les rançons.
Les explications qui sont demandées aujourd’hui restent légitimes même si elles viennent un peu tard.
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Commentaire :
Souvent on est amené à constater que les haïtiens méprisent le culte des priorités. Dans le domaine de la vie et l’activité politique s’est devenu symptomatique cette négligence qui nous pousse à tourner le dos devant des situations caricaturales qui exigeraient sous d’autres horizons des débats, des questions et surtout des réponses.
Depuis les raids menés par les contingents de la MINUSTAH en Haïti et la police nationale ayant abouti à la capture, démantèlement et arrestation de plusieurs chefs de gangs, l’opinion publique a soulevé de façon timide et vague à la fois l’évidence de financement par des ONG de l’activité de certains chefs de gans dont Amaral Duclona, Evens Jeune et maintenant Belony.
Très peu de gens se sont posés la question et le fait que des chefs de gangs recherchés poursuivis et capturés par les forces de l’ordre aient reçu des financements ne semble pas avoir mis la puce à l’oreille des faiseurs d’opinion.
Le pathétique ancien Maire de Delmas Monsieur Erilus avait lui aussi soulevé l’existence d’une certaine connivence entre certains chefs de gangs et des membres du secteur privé du milieu des affaires. Les déclarations qui devraient faire froid au dos ont été captées et assimilées dans une indifférence absolue.
Cependant il y a un fait indéniable qui doit être mis en exergue dans le contexte haïtien dans le domaine de l’insécurité. Au moment où le nombre d’individus kidnappés semblait vouloir rompre tous les records, on avait l’impression que jamais un proche des familles réputées riches du pays ait jamais été touché par ce fléau.
Ou ces gens là sont bien protégés et inspirent une certaine peur voire une certaine dissuasion chez les kidnappeurs ou un pacte ou entente avait été retrouvé entre kidnappeurs et membres du secteur des affaires.
Le sens commun voudrait que les kidnappeurs prennent plutôt pour cibles les individus en mesure de payer les rançons.
Les explications qui sont demandées aujourd’hui restent légitimes même si elles viennent un peu tard.
lundi 23 avril 2007
MARLENE DORCENA
En effeuillant et en égrenant les notes de presse qui n’ont pas assez attiré l’attention nous avons fait des découvertes insolites. En effet nous devons là encore nous lancer dans une démarche apologétique pour rendre hommage à cette application du web qui permet d’archiver sans encombrement aucun des documents non pertinents à un moment donné de nos lectures utiles.
C’est dans les antres d’une note de presse publiée par Alter Presse (http://www.alterpress.org) que nous avons découvert Marlène Dorcéna. Nous éprouvons un certain mélange qui n’est pas pour nous enorgueillir fait de honte et de dédain inspiré par le fait de notre ignorance. Nous qui nous définissons comme chasseur et explorateur de ce que nous appelons « HAITITUDE », une attitude qui trouverait toute sa légitimité dans le seul et unique Natif-Natal, la route obligée vers la résolutions de nos conflits ancestraux et nos problèmes séculaires, nous ne saurons nous pardonner d’avoir été si proche d’une perle rare de chez nous sans se soucier de son existence.
C’est pour éviter que d’autres pratiquants et exposants de la « HAITITUDE » connaissent l’ignominie que nous reprenons et présentons l’article d’Alter Presse et nous en profitons pour permettre une plus ample connaissance avec Notre MARLENE DORCENA
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Marlène Dorcéna est née à Haïti et a grandi aux Cayes, dans le sud du pays. A l'école, tout en faisant partie de l'association culturelle, elle pratiquait un répertoire de chansons françaises.
Avec l'aide de la famille, elle devient membre et choriste de la chorale en chantant des chants évangéliques. En 1991, elle participe au Mechels Miniatuur Theater, à Mechelen, comme actrice dans la pièce " Mèsy Bondyé Verdomme " mise en scène par René Verreth.
De retour en Haïti, elle participe à un séminaire au Vénézuéla organisé par la Confédération des Travailleurs Latino-Américains.
A la suite du coup d'état en Haïti, en 1991, elle décide de revenir en Belgique afin de poursuivre ses études en Communication.
La rencontre avec Raoul Nassar (musicien, compositeur et médecin d'origine haïtienne), l'incite à développer un vaste répertoire de chansons traditionnelles ainsi que ses compositions personnelles.
Son premier enregistrement en qualité de chanteuse soliste se fera avec l'Orchestre Super Combo Créole, formation de quinze musiciens sous la direction du Maestro Raoul Nassar.
Engagée librement dans le changement des conditions de vie des femmes et des enfants des rues en Haïti, elle collabore avec diverses associations telles que : Broederlijk Delen, Amnesty International, 11.11.11 etc…., anime des ateliers pour enfants et propose ses spectacles dans plusieurs pays européens.
En 1999, la rencontre avec Didier Mélon lui permet d'enregistrer 5 titres qui figureront sur la compilation 2 " Le monde est un village ".En 2002, c'est avec succès qu'elle présente son nouveau CD " Mèsy " où elle dévoile l'âme, les couleurs, les rires et la poésie des gens de son île. Ce qui lui a permis également de participer à des festivals tels que : Espéranzah, Voix de femmes (Belgique, Allemagne), Festival d'art de Huy, Eu'ritmix, Festival Métissé (Martinique), tournées en Suisse, Allemagne, Russie, Ukraine, Hollande, France et Wallonie, etc …
Son pays d'origine incarne le soleil, le tourisme et la créolité. En prenant la peine de s'informer davantage, on constate aussi qu'Haïti est un des pays le plus pauvres de notre planète. Là-bas, pour chasser l'insupportable, on chante avec force et conviction comme si la misère était moins pénible en chantant sou le soleil.
Depuis quelques années, la Belgique a la chance d'accueillir l'artiste Marlène Dorcéna. Fille spirituelle de la regrettée Toto Bissainthe, elle nous propose ses racines et sa culture …Didier Mélon (Une Autre Chanson, No93, Fév 2002)
Marlène Dorcéna est une artiste haïtienne installée en Belgique depuis quelques années, accompagnée d'excellents musiciens, elle fait partager son pays et sa culture à de nombreux spectateurs. Son pays d'origine et la langue créole sont effectivement au cœur des concerts de Marlène. Marlène parle et chante avec douceur et conviction d'Haïti sous le soleil, de la misère et des réalités sociales. Elle revendique aussi ses origines africaines, celle des esclaves déracinés de leurs terres et envoyés "aux Amériques"....
L'engagement de Marlène ne se limite pas aux heures passées sur la scène.La situation des femmes et celle des enfants de son pays font partie de ses préoccupations et de son engagement quotidien. Tout comme le projet d'alimenter un village en eau potable. Son nouveau Cd s'intitule "Haïti" et illustre son parcours musical et se situe autour de l'Histoire d'Haïti de 1492 à nos jours.
Ses chansons parlent de la situation actuelle, des réalités et des Espoirs de son pays "Haïti".Le nouveau CD illustre également toute sa reconnaissance envers la Belgique. Vous verrez donc que son style n'a pas changé d'autant plus que les instruments traditionnels d'Haïti et d'autres provenant de la nature méritent une attention et dégustation particulières.Le nouveau CD de Marlène Dorcéna vient de sortir, il s’intitule « Haïti »
=¤= CONCERTS A VENIR =¤=
22/04/2007 En concert à Gesves
12/05/2007 Avec les perles d'Amour à Diksmuide
28/05/2007 Au petit Théâtre de Forzée
28/05/2007 Au petit Théâtre de Forzée
3/08/2007 Festival Esperanzah! Floreffe
11/08/2007 Du 11 au 18 Août en tournée dans la sud de la France
15/09/2007 A Turnhout
29/09/2007 28 ou 29 septembre Festival Tempo Color/Liège
6/10/2007 Au Stadsschouwburg
20/10/2007 A Ieper
8/12/2007 Beveren
Source http://www.marlene-dorcena.com/
La chanteuse haïtienne Marlène Dorcena fait vibrer le public de Bucarest
La chanteuse haïtienne Marlène Dorcéna s’est produite avec succès dans la soirée du 25 septembre à Bucarest, dans le cadre des spectacles organisés à l’occasion de la tenue, dans la capitale roumaine, du XIeme sommet de la francophonie (28-29 septembre).
Plusieurs centaines de personnes, en majorité des Roumains, jeunes et moins jeunes sont été attirés par le spectacle de Marlène Dorcéna, qui a créé une chaude ambiance en plein cœur du centre-ville de Bucarest, a constaté AlterPresse.
Accompagnée par 3 guitaristes congolais, deux percussionnistes, l’un belge, l’autre chilien, Marlène Dorcéna réussit à reproduire l’ambiance électrisée des soirées festives haïtiennes. Les chansons traditionnelles en Créole, interprétées sur un rythme soutenu et lancinant ont quasiment envoûté le public.
Les thèmes offerts, tels « Peze Kafe », « Mèsi Bondye », évoquent les déboires mais aussi la détermination et l’espoir des Haïtiens. Elle y introduit certaines variations lui permettant de soutenir des refrains sur l’exploitation des ressources matérielles et humaines d’Haïti ou les transformations souhaitées.
« Sa n fè n ap peye », « Sa m a di lakay », sont repris par des musiciens et le public qui apportent un certain accent au Créole, que la jeune artiste fait résonner de toute son énergie dans les rues de Bucarest, par une douce soirée d’automne naissant.
Elle danse et parait même entrer en transe sous des jeux de lumière qui accentuent ses expressions tantôt de douleur ou de colère, tantôt de joie. Elle évoque le rêve de la fin de la misère en Haïti et remercie le ciel. « Mèsi, mèsi », chante-t-elle, les yeux fermés.
Dorcena est visiblement heureuse de l’accueil qui lui est réservé, et ne cache pas sa surprise. « Je ne m’attendais pas à ce que le public roumain dégage une telle énergie », confie-t-elle à AlterPresse, à l’issue de la soirée. « Je ne pensais pas que la musique traditionnelle d’Haïti allait toucher aussi rapidement les gens », ajoute-t-elle.
Marlène Dorcéna chante depuis 6 ans et elle a déjà produit 2 disques, intitulés « Mèsi » et « Haiti », en Belgique où elle réside. « C’est le théâtre qui m’a amené en Belgique en 1992 », raconte-t-elle. La-bas, elle a aussi étudié la communication.
C’est durant ses années d’études, qu’elle a découvert les chansons de la grande artiste haïtienne Toto Bissainthe (1934-1994) « grâce à un belge », précise-t-elle.
Marlène Dorcéna salue l’héritage culturel « extraordinaire » qu’elle porte à travers plusieurs pays d’Europe où elle effectue régulièrement des tournées. Actuellement elle se déplace à Moscou et dans le Sud de la France.
« La musique n’a pas de couleur, de race, de religion, ni de frontière, Elle est universelle », déclare l’interprète. Elle exprime sa conviction que ce medium « peut ouvrir des portes et changer les mentalités ».
Marlène Dorcena anime une association dénommée Haiti Chérie, qui promeut la musique et la culture haitienne à l’étranger et des activités de développement en Haiti, notamment à Morne Mombin, petit village de la région de Cavaillon (Sud). [gp apr 26/09/2006 16:00]
PS : www.marlene-dorcena.com
Gotson Pierre [AlterPresse - Haiti]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article5200&var_recherche=Marl%C3%A8ne%20Dorcena
Plusieurs centaines de personnes, en majorité des Roumains, jeunes et moins jeunes sont été attirés par le spectacle de Marlène Dorcéna, qui a créé une chaude ambiance en plein cœur du centre-ville de Bucarest, a constaté AlterPresse.
Accompagnée par 3 guitaristes congolais, deux percussionnistes, l’un belge, l’autre chilien, Marlène Dorcéna réussit à reproduire l’ambiance électrisée des soirées festives haïtiennes. Les chansons traditionnelles en Créole, interprétées sur un rythme soutenu et lancinant ont quasiment envoûté le public.
Les thèmes offerts, tels « Peze Kafe », « Mèsi Bondye », évoquent les déboires mais aussi la détermination et l’espoir des Haïtiens. Elle y introduit certaines variations lui permettant de soutenir des refrains sur l’exploitation des ressources matérielles et humaines d’Haïti ou les transformations souhaitées.
« Sa n fè n ap peye », « Sa m a di lakay », sont repris par des musiciens et le public qui apportent un certain accent au Créole, que la jeune artiste fait résonner de toute son énergie dans les rues de Bucarest, par une douce soirée d’automne naissant.
Elle danse et parait même entrer en transe sous des jeux de lumière qui accentuent ses expressions tantôt de douleur ou de colère, tantôt de joie. Elle évoque le rêve de la fin de la misère en Haïti et remercie le ciel. « Mèsi, mèsi », chante-t-elle, les yeux fermés.
Dorcena est visiblement heureuse de l’accueil qui lui est réservé, et ne cache pas sa surprise. « Je ne m’attendais pas à ce que le public roumain dégage une telle énergie », confie-t-elle à AlterPresse, à l’issue de la soirée. « Je ne pensais pas que la musique traditionnelle d’Haïti allait toucher aussi rapidement les gens », ajoute-t-elle.
Marlène Dorcéna chante depuis 6 ans et elle a déjà produit 2 disques, intitulés « Mèsi » et « Haiti », en Belgique où elle réside. « C’est le théâtre qui m’a amené en Belgique en 1992 », raconte-t-elle. La-bas, elle a aussi étudié la communication.
C’est durant ses années d’études, qu’elle a découvert les chansons de la grande artiste haïtienne Toto Bissainthe (1934-1994) « grâce à un belge », précise-t-elle.
Marlène Dorcéna salue l’héritage culturel « extraordinaire » qu’elle porte à travers plusieurs pays d’Europe où elle effectue régulièrement des tournées. Actuellement elle se déplace à Moscou et dans le Sud de la France.
« La musique n’a pas de couleur, de race, de religion, ni de frontière, Elle est universelle », déclare l’interprète. Elle exprime sa conviction que ce medium « peut ouvrir des portes et changer les mentalités ».
Marlène Dorcena anime une association dénommée Haiti Chérie, qui promeut la musique et la culture haitienne à l’étranger et des activités de développement en Haiti, notamment à Morne Mombin, petit village de la région de Cavaillon (Sud). [gp apr 26/09/2006 16:00]
PS : www.marlene-dorcena.com
Gotson Pierre [AlterPresse - Haiti]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article5200&var_recherche=Marl%C3%A8ne%20Dorcena
Quand l'OPL prend en charge l'encadrement de ses maires
Les responsables de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL) réalisent au siège social du parti une session de formation les vendredi 20 et samedi 21 avril 2007, à l'intention des membres des 16 cartels municipaux élus sous la bannière du parti. « Gestion administrative et financière des collectivités communales, les avancées vers la mise en oeuvre du projet constitutionnel de la décentralisation, vision globale de la décentralisation et cadre légal de gestion des collectivités », sont quelques-uns des thèmes qui seront débattus au cours de ces deux journées.Le ministre de l'Education nationale, Gabriel Bien -Aimé, le 2e Sénateur de la Grand'Anse, Andris Riché, des députés de la 48e législature, des cadres et membres du parti du feu Gérard P. Charles ont assisté à la cérémonie d'ouverture du programme qui vise à doter les maires de l'OPL d'outils théoriques et pratiques leur permettant d'accomplir leur mission.
« Le directoire de l'OPL veut accorder les violons, c'est pour cela que nous sommes ici aujourd'hui », a indiqué le ministre Bien-Aimé avant de mettre les élus en garde contre la division qui d'habitude mine les administrations communales. Il a par ailleurs rappelé aux nouveaux maires la lourde responsabilité qui les attend dans leur commune respective. « En qualité de ministre de l'Education, je vous invite à vous impliquer dans l'éducation de votre région », a dit le représentant de l'OPL, membre du gouvernement de Jacques-Edouard Alexis.Le 2e sénateur de la Grand'Anse, Andris Riché, a, pour sa part, conseillé aux maires de l'Organisation du Peuple en Lutte de doter leur commune d'une administration solide. « Vous devez employer les gens les plus compétents de votre région même s'ils ne sont pas de la même tendance politique que vous, a-t-il précisé. Vous avez aussi à travailler en commun accord avec vos collègues des autres partis politiques. »
De son côté, le président du bloc OPL à la Chambre basse, le député Rigaud Bélizaire a attiré l'attention des maires présents à la première journée de formation sur le travail immense qu'ils auront à effectuer pendant leur mandat. « Votre mission ne consiste pas seulement à réaliser des fêtes patronales, mais aussi à créer des infrastructures pouvant améliorer le sort des habitants de votre commune. »Cette première session de formation à l'intention des maires élus sous la bannière de l'Organisation du Peuple en Lutte sera animée par des spécialistes dans le domaine des collectivités territoriales, des universitaires et des cadres du parti.
Sources: Jounal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
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Commentaires
Une fois les résultats des élections municipales haïtiennes publiés, les conseils municipaux résultants des urnes n’ont pas perdu du temps pour faire la radiographie exhaustive de l’état délabré de leurs communes. Port-au-Prince, la ville historique du Cap Haïtien berceau de la fierté christophienne, la ville de Saint Marc, les communes de Carrefour et de Delmas.
Les bilans retraçaient des éléments post grandes catastrophes naturelles : tsunami, tremblements de terres, cyclones etc…tout pouvait être évoqué car les scénario sont fidèles et identiques au constat du lendemain.
Beaucoup ne se gêneront pas à reconnaître qu’en fait Haïti, de 1804 à nos jours n’a connu que des catastrophes programmées par l’incompétence et l’absence de vision des dirigeants et des classes dominantes le tout condimenté par les intérêts mesquins et personnels.
Nous préférons culpabiliser tout le monde et considérer que les rares régimes susceptibles d’être exclus de ce constat ne sont que les exceptions pour confirmer une règle devenue axiome et vérité absolue. Nous ne voulons pas nommer les derniers dirigeants du pays qui ont eu du mal à comprendre que le monde avait changé ; que l’histoire ne pouvait ni absoudre ni pardonner ceux-là qui ont voulu calquer des comportements archaïques dépassés démodés et appelés à être combattus par les vraies forces vives de la nation.
La nouvelle démocratie vassalisée par le poids et le glaive du populisme répugnant a puisé parmi les voix les plus intimidantes celles qui étaient les plus aptes à personnifier l’anarchie dans sa plus pure expression au détriment des capacités utiles et indispensables pour la gestion logiquement adaptée aux exigences de la vie moderne des communes, des villes et du pays en général.
L’histoire récente de notre nouvelle démocratie nous a valu des prototypes du style Erilus et Manno Charlemagne dont les actions à la tête des mairies de Delmas et de Port-au-Prince ont été cataloguées de pathétiques comme modèles de gestions des affaires publiques.
Les exigences des chantiers affichées contre l’inexistante et l’indispensable expertise pour une action bien conçue laissaient augurer un échec cuisant pour les élus locaux et des désillusions pour la société haïtienne.
Le panorama et les perspectives étaient d’un sombre lourd et lugubre, proche d’un désespoir obscur. Sans être croyant ou vrai dévot il nous semblait devoir lever les yeux vers les montagnes en quête de secours pour relever le défi.
L’OPL l’a compris. Puisqu’il faut faire avec les moyens du bord, il faut donc colmater les brèches. En institutions politiques garantes des libertés universelles mais aussi institutions porteuses de changement, les partis politiques ont le devoir impérieux de cadrer leurs représentants retrouvés au timon des affaires publiques.
L’initiative de l’OPL doit être applaudi et surtout suivi par l’ensembles des partis qui conforment l’univers politique haïtien.
« Le directoire de l'OPL veut accorder les violons, c'est pour cela que nous sommes ici aujourd'hui », a indiqué le ministre Bien-Aimé avant de mettre les élus en garde contre la division qui d'habitude mine les administrations communales. Il a par ailleurs rappelé aux nouveaux maires la lourde responsabilité qui les attend dans leur commune respective. « En qualité de ministre de l'Education, je vous invite à vous impliquer dans l'éducation de votre région », a dit le représentant de l'OPL, membre du gouvernement de Jacques-Edouard Alexis.Le 2e sénateur de la Grand'Anse, Andris Riché, a, pour sa part, conseillé aux maires de l'Organisation du Peuple en Lutte de doter leur commune d'une administration solide. « Vous devez employer les gens les plus compétents de votre région même s'ils ne sont pas de la même tendance politique que vous, a-t-il précisé. Vous avez aussi à travailler en commun accord avec vos collègues des autres partis politiques. »
De son côté, le président du bloc OPL à la Chambre basse, le député Rigaud Bélizaire a attiré l'attention des maires présents à la première journée de formation sur le travail immense qu'ils auront à effectuer pendant leur mandat. « Votre mission ne consiste pas seulement à réaliser des fêtes patronales, mais aussi à créer des infrastructures pouvant améliorer le sort des habitants de votre commune. »Cette première session de formation à l'intention des maires élus sous la bannière de l'Organisation du Peuple en Lutte sera animée par des spécialistes dans le domaine des collectivités territoriales, des universitaires et des cadres du parti.
Sources: Jounal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
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Commentaires
Une fois les résultats des élections municipales haïtiennes publiés, les conseils municipaux résultants des urnes n’ont pas perdu du temps pour faire la radiographie exhaustive de l’état délabré de leurs communes. Port-au-Prince, la ville historique du Cap Haïtien berceau de la fierté christophienne, la ville de Saint Marc, les communes de Carrefour et de Delmas.
Les bilans retraçaient des éléments post grandes catastrophes naturelles : tsunami, tremblements de terres, cyclones etc…tout pouvait être évoqué car les scénario sont fidèles et identiques au constat du lendemain.
Beaucoup ne se gêneront pas à reconnaître qu’en fait Haïti, de 1804 à nos jours n’a connu que des catastrophes programmées par l’incompétence et l’absence de vision des dirigeants et des classes dominantes le tout condimenté par les intérêts mesquins et personnels.
Nous préférons culpabiliser tout le monde et considérer que les rares régimes susceptibles d’être exclus de ce constat ne sont que les exceptions pour confirmer une règle devenue axiome et vérité absolue. Nous ne voulons pas nommer les derniers dirigeants du pays qui ont eu du mal à comprendre que le monde avait changé ; que l’histoire ne pouvait ni absoudre ni pardonner ceux-là qui ont voulu calquer des comportements archaïques dépassés démodés et appelés à être combattus par les vraies forces vives de la nation.
La nouvelle démocratie vassalisée par le poids et le glaive du populisme répugnant a puisé parmi les voix les plus intimidantes celles qui étaient les plus aptes à personnifier l’anarchie dans sa plus pure expression au détriment des capacités utiles et indispensables pour la gestion logiquement adaptée aux exigences de la vie moderne des communes, des villes et du pays en général.
L’histoire récente de notre nouvelle démocratie nous a valu des prototypes du style Erilus et Manno Charlemagne dont les actions à la tête des mairies de Delmas et de Port-au-Prince ont été cataloguées de pathétiques comme modèles de gestions des affaires publiques.
Les exigences des chantiers affichées contre l’inexistante et l’indispensable expertise pour une action bien conçue laissaient augurer un échec cuisant pour les élus locaux et des désillusions pour la société haïtienne.
Le panorama et les perspectives étaient d’un sombre lourd et lugubre, proche d’un désespoir obscur. Sans être croyant ou vrai dévot il nous semblait devoir lever les yeux vers les montagnes en quête de secours pour relever le défi.
L’OPL l’a compris. Puisqu’il faut faire avec les moyens du bord, il faut donc colmater les brèches. En institutions politiques garantes des libertés universelles mais aussi institutions porteuses de changement, les partis politiques ont le devoir impérieux de cadrer leurs représentants retrouvés au timon des affaires publiques.
L’initiative de l’OPL doit être applaudi et surtout suivi par l’ensembles des partis qui conforment l’univers politique haïtien.
Fort-Liberté, une potentialité touristique
Fort-Liberté peut devenir une destination touristique. A travers la promotion de la Côte Atlantique ou Grand Nord comme destination, ses atouts seront mieux valorisés.
La ville de Fort-Liberté regorge de sites historiques comme les Forts Dauphin, Labourque, Lachatre... qui doivent être préservés dans la perspective de leur exploitation touristique. Surplombant une baie magnifique, la ville, appelée dans le temps Bayaha, Puerto Real... est bercée par les brises de l'océan Atlantique.Son climat doux et agréable expliquerait, en partie, l'hibernation dans laquelle est plongée sa population depuis trop longtemps. Sans commentaires...
Sur le plan touristique, Fort-Liberté a la capacité d'offrir un produit diversifié alors que l'on parle d'elle comme une destination touristique dans le cadre de la promotion du Grand Nord, de la côte Atlantique.Sa baie et les ruines de ses fortifications de l'époque espagnole puis française... pourraient faire les délices de touristes, amateurs de sky nautique, d'histoire, de la faune aquatique.Située à 54 kilomètres du Cap-Haïtien, Fort-Liberté est sur les tablettes du ministère du Tourisme et de la Royal Caribbean.Selon le plan directeur du tourisme, 10 mille chambres d'hôtel devront y être construites.
Fort-Liberté, avec ses vastes plaines inexploitées faisant partie du domaine foncier de l'Etat, pourrait effectivement abriter, outre des hôtels, des complexes offrant tous les produits et commodités réclamés par les touristes, estime un opérateur du secteur.
Dans cette optique, il croit opportun, aussi, de réactualiser le projet de construction d'un aéroport régional à Madrasse qui devrait coûter un peu plus de 30 millions de dollars américains. Des installations aéroportuaires susceptibles de desservir les usagers du Grand Nord, du Centre et surtout dynamiser le tourisme dans la région. « Nous devons vendre la côte atlantique, du Môle Saint-Nicolas à Fort-Liberté, comme destination », a-t-il plaidé. « Ceci ne devrait pas se faire au détriment du Cap-Haïtien. Au contraire », a-t-il souligné tout en invitant les décideurs au pragmatisme. En vendant nos atouts aux investisseurs haïtiens et étrangers, nous devons tenir compte de leurs exigences en matière d'infrastructures. Et Fort-Liberté est pour le moins vierge avec ses vastes terres où ne poussent plus le « sisal » (pite).La promotion de Fort-Liberté, au sein de la Côte Atlantique, faite, parallèlement à celle de l'axe Labadie/Parc National Historique est tout aussi importante.
Adam Goldstein, un des responsables de la compagnie Royal Caribbean, en juin 2006, lors de l'inauguration du premier voyage du plus gros paquebot de croisière au monde, le Freedom of the Seas, avait évoqué les potentiels de Fort-Liberté comme destination touristique.Entre-temps, pour satisfaire la curiosité, on dit que cette compagnie cherche de nouvelles destinations. En Haïti notamment.Selon des informations, la Royal attend la commande d'un navire (The Souverain) capable d'accueillir 6.200 personnes à bord. Contrairement aux clichés présentant face à face les deux républiques se partageant l'île d'Haïti, les Dominicains seraient très intéressés à des partenariats dans le domaine touristique.
En effet, par la mer, Monte Cristi est à moins de deux heures de Labadie et de Fort-Liberté, a poursuivi cette source intarissable d'informations qui dit avoir vécu comme un naufrage le déclin du tourisme en Haïti au début de années 80.
Véritable Mecque du tourisme mondial au milieu du XXe siècle, d'importantes personnalités de la jet set américaine visitaient le pays, se souvient-il les yeux illuminés.
Fort-Liberté, la ville où fut lu la première déclaration de l'Indépendance le 29 novembre 1803 a des atouts importants qu'il faut valoriser, estiment certains, à travers la promotion d'une destination : la côte atlantique. Une côte qui se trouve en plus sur la route de croisières qui se rendent dans la caraïbe.
La ville de Fort-Liberté regorge de sites historiques comme les Forts Dauphin, Labourque, Lachatre... qui doivent être préservés dans la perspective de leur exploitation touristique. Surplombant une baie magnifique, la ville, appelée dans le temps Bayaha, Puerto Real... est bercée par les brises de l'océan Atlantique.Son climat doux et agréable expliquerait, en partie, l'hibernation dans laquelle est plongée sa population depuis trop longtemps. Sans commentaires...
Sur le plan touristique, Fort-Liberté a la capacité d'offrir un produit diversifié alors que l'on parle d'elle comme une destination touristique dans le cadre de la promotion du Grand Nord, de la côte Atlantique.Sa baie et les ruines de ses fortifications de l'époque espagnole puis française... pourraient faire les délices de touristes, amateurs de sky nautique, d'histoire, de la faune aquatique.Située à 54 kilomètres du Cap-Haïtien, Fort-Liberté est sur les tablettes du ministère du Tourisme et de la Royal Caribbean.Selon le plan directeur du tourisme, 10 mille chambres d'hôtel devront y être construites.
Fort-Liberté, avec ses vastes plaines inexploitées faisant partie du domaine foncier de l'Etat, pourrait effectivement abriter, outre des hôtels, des complexes offrant tous les produits et commodités réclamés par les touristes, estime un opérateur du secteur.
Dans cette optique, il croit opportun, aussi, de réactualiser le projet de construction d'un aéroport régional à Madrasse qui devrait coûter un peu plus de 30 millions de dollars américains. Des installations aéroportuaires susceptibles de desservir les usagers du Grand Nord, du Centre et surtout dynamiser le tourisme dans la région. « Nous devons vendre la côte atlantique, du Môle Saint-Nicolas à Fort-Liberté, comme destination », a-t-il plaidé. « Ceci ne devrait pas se faire au détriment du Cap-Haïtien. Au contraire », a-t-il souligné tout en invitant les décideurs au pragmatisme. En vendant nos atouts aux investisseurs haïtiens et étrangers, nous devons tenir compte de leurs exigences en matière d'infrastructures. Et Fort-Liberté est pour le moins vierge avec ses vastes terres où ne poussent plus le « sisal » (pite).La promotion de Fort-Liberté, au sein de la Côte Atlantique, faite, parallèlement à celle de l'axe Labadie/Parc National Historique est tout aussi importante.
Adam Goldstein, un des responsables de la compagnie Royal Caribbean, en juin 2006, lors de l'inauguration du premier voyage du plus gros paquebot de croisière au monde, le Freedom of the Seas, avait évoqué les potentiels de Fort-Liberté comme destination touristique.Entre-temps, pour satisfaire la curiosité, on dit que cette compagnie cherche de nouvelles destinations. En Haïti notamment.Selon des informations, la Royal attend la commande d'un navire (The Souverain) capable d'accueillir 6.200 personnes à bord. Contrairement aux clichés présentant face à face les deux républiques se partageant l'île d'Haïti, les Dominicains seraient très intéressés à des partenariats dans le domaine touristique.
En effet, par la mer, Monte Cristi est à moins de deux heures de Labadie et de Fort-Liberté, a poursuivi cette source intarissable d'informations qui dit avoir vécu comme un naufrage le déclin du tourisme en Haïti au début de années 80.
Véritable Mecque du tourisme mondial au milieu du XXe siècle, d'importantes personnalités de la jet set américaine visitaient le pays, se souvient-il les yeux illuminés.
Fort-Liberté, la ville où fut lu la première déclaration de l'Indépendance le 29 novembre 1803 a des atouts importants qu'il faut valoriser, estiment certains, à travers la promotion d'une destination : la côte atlantique. Une côte qui se trouve en plus sur la route de croisières qui se rendent dans la caraïbe.
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