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lundi 23 avril 2007

Fort-Liberté, une potentialité touristique

Fort-Liberté peut devenir une destination touristique. A travers la promotion de la Côte Atlantique ou Grand Nord comme destination, ses atouts seront mieux valorisés.
La ville de Fort-Liberté regorge de sites historiques comme les Forts Dauphin, Labourque, Lachatre... qui doivent être préservés dans la perspective de leur exploitation touristique. Surplombant une baie magnifique, la ville, appelée dans le temps Bayaha, Puerto Real... est bercée par les brises de l'océan Atlantique.Son climat doux et agréable expliquerait, en partie, l'hibernation dans laquelle est plongée sa population depuis trop longtemps. Sans commentaires...
Sur le plan touristique, Fort-Liberté a la capacité d'offrir un produit diversifié alors que l'on parle d'elle comme une destination touristique dans le cadre de la promotion du Grand Nord, de la côte Atlantique.Sa baie et les ruines de ses fortifications de l'époque espagnole puis française... pourraient faire les délices de touristes, amateurs de sky nautique, d'histoire, de la faune aquatique.Située à 54 kilomètres du Cap-Haïtien, Fort-Liberté est sur les tablettes du ministère du Tourisme et de la Royal Caribbean.Selon le plan directeur du tourisme, 10 mille chambres d'hôtel devront y être construites.
Fort-Liberté, avec ses vastes plaines inexploitées faisant partie du domaine foncier de l'Etat, pourrait effectivement abriter, outre des hôtels, des complexes offrant tous les produits et commodités réclamés par les touristes, estime un opérateur du secteur.
Dans cette optique, il croit opportun, aussi, de réactualiser le projet de construction d'un aéroport régional à Madrasse qui devrait coûter un peu plus de 30 millions de dollars américains. Des installations aéroportuaires susceptibles de desservir les usagers du Grand Nord, du Centre et surtout dynamiser le tourisme dans la région. « Nous devons vendre la côte atlantique, du Môle Saint-Nicolas à Fort-Liberté, comme destination », a-t-il plaidé. « Ceci ne devrait pas se faire au détriment du Cap-Haïtien. Au contraire », a-t-il souligné tout en invitant les décideurs au pragmatisme. En vendant nos atouts aux investisseurs haïtiens et étrangers, nous devons tenir compte de leurs exigences en matière d'infrastructures. Et Fort-Liberté est pour le moins vierge avec ses vastes terres où ne poussent plus le « sisal » (pite).La promotion de Fort-Liberté, au sein de la Côte Atlantique, faite, parallèlement à celle de l'axe Labadie/Parc National Historique est tout aussi importante.
Adam Goldstein, un des responsables de la compagnie Royal Caribbean, en juin 2006, lors de l'inauguration du premier voyage du plus gros paquebot de croisière au monde, le Freedom of the Seas, avait évoqué les potentiels de Fort-Liberté comme destination touristique.Entre-temps, pour satisfaire la curiosité, on dit que cette compagnie cherche de nouvelles destinations. En Haïti notamment.Selon des informations, la Royal attend la commande d'un navire (The Souverain) capable d'accueillir 6.200 personnes à bord. Contrairement aux clichés présentant face à face les deux républiques se partageant l'île d'Haïti, les Dominicains seraient très intéressés à des partenariats dans le domaine touristique.
En effet, par la mer, Monte Cristi est à moins de deux heures de Labadie et de Fort-Liberté, a poursuivi cette source intarissable d'informations qui dit avoir vécu comme un naufrage le déclin du tourisme en Haïti au début de années 80.
Véritable Mecque du tourisme mondial au milieu du XXe siècle, d'importantes personnalités de la jet set américaine visitaient le pays, se souvient-il les yeux illuminés.
Fort-Liberté, la ville où fut lu la première déclaration de l'Indépendance le 29 novembre 1803 a des atouts importants qu'il faut valoriser, estiment certains, à travers la promotion d'une destination : la côte atlantique. Une côte qui se trouve en plus sur la route de croisières qui se rendent dans la caraïbe.

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