L'acquisition de 200 000 tentes pour les sinistrés représente la principale préoccupation du gouvernement haïtien, de l'ONU et des structures impliquées dans l'assistance aux victimes du séisme. 3 semaines après avoir reçu la requête du gouvernement haïtien, le système de l'ONU à Port-au-Prince n'avait pu collecter que 5 000 tentes. La semaine dernière, l'émissaire spécial du secrétaire général de l'ONU, Bill Clinton, avait donné l'assurance que des milliers de tentes seraient disponibles dans quelques semaines.
Les citoyens des 3 départements les plus touchés par le tremblement de terre, Ouest, sud-est et Nippes, redoutent des averses qui pourraient entraîner une détérioration des conditions sanitaires. Les craintes sont plus grandes pour Port-au-Prince où plus d'un million de personnes sont logée dans des camps de fortune.
Les sinistrés se trouvant au plus grand centre d'hébergement, au club de Port-au-Prince, signalent qu'ils ne pourraient trouver refuge nulle part si une forte averse est enregistrée. Plus de 30 000 personnes vivent dans ce centre située entre Musseau et Delmas.
Réagissant aux critiques sur la lenteur du gouvernement à acquérir des tentes, la ministre de la culture, Marie Laurence Jocelyn Lassègue, a expliqué que les dons accordés au pays ne sont pas gérés par le gouvernement. Elle a de préférence appelé les ONG à décaisser des fonds pour l'achat de tentes.
Entre temps, des ONG se sont impliqués dans la distribution de tentes. Alarmé par la situation, le directeur du projet Winner de l'USAID, Jean Robert Estimé, a révélé que des efforts sont réalisés en vue d'obtenir des tentes. Il indique que les fournisseurs traditionnels en République Dominicaine et aux Etats-Unis sont en rupture de stock.
M. Estimé assure que les partenaires du projet Winner pourront acquérir des tentes au cours des prochaines semaines.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16919
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 février 2010
L'acquisition des tentes, principale priorité avant la saison pluvieuse
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