Le chef de l’Etat promet la sécurité au chanteur vedette "menacé de mort" et qui se dit "prêt à mourir" alors que son nom pourrait ne pas figurer sur la liste officielle des admis Jeudi 19 août 2010, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a eu jeudi après-midi un entretien de plus de deux heures avec Wyclef Jean au moment où le rappeur mondialement connu serait en passe d’être écarté de la course à la présidence d’Haïti et évoque des menaces de mort contre sa personne.
Selon une dépêche d’Associated Press, lors de cette rencontre intervenue à la veille de la publication vendredi de la liste des candidats agréés, les deux hommes ont abordé différents sujets notamment la sécurité de M. Jean et les relations haïtiano-dominicaines.
Qualifiant l’entrevue de "positive", la mégastar haïtienne établie aux Etats-Unis avec sa famille depuis l’âge de neuf ans a fait savoir que le chef de l’Etat lui a proposé d’assurer sa sécurité après avoir exprimé ses préoccupations face aux menaces dont l’artiste serait l’objet.
Contacté par Radio Kiskeya, le secrétariat général de la Présidence s’est pour sa part contenté de confirmer la tenue de la rencontre sans en révéler le contenu.
Parallèlement, dans une interview à l’agence britannique Reuters, Wyclef Jean s’est déclaré "prêt à mourir pour son pays" plutôt que de capituler devant les menaces.
"Avant moi, beaucoup de gens ont été tués. Si je dois mourir pour le peuple haïtien, pour la jeunesse, je suis prêt à mourir pour eux", a martelé le chanteur de 40 ans en soulignant avoir reçu des appels anonymes menaçants l’enjoignant à quitter Haïti.
"Il y a des gens qui croient que je représente une menace pour leur pouvoir et leurs ambitions", a poursuivi la célébrité sans citer de nom avant d’ajouter "Je ne vais pas me rendre. Ma volonté est de servir le peuple haïtien et les menaces de mort et intimidations ne me feront pas reculer".
Wyclef Jean, dont la candidature a été contestée pour n’avoir pas résidé cinq années consécutivement au pays ni s’être acquitté de ses obligations fiscales, avait eu gain de cause au Bureau du contentieux électoral départemental (BCED).
Mais, les avocats des contestataires ont décidé de poursuivre leur action contre lui au BCEN.
Vainqueur en 1997 de trois Grammy Awards, récompense suprême de l’industrie musicale américaine, l’ancien leader des Fugees avait été nommé en 2007 ambassadeur de bonne volonté d’Haïti par le Président René Préval qu’il avait soutenu lors de sa campagne électorale de 2006. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6960
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 20 août 2010
Préval reçoit Wyclef Jean avant le "carnet"
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