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mercredi 11 juillet 2007

Les ministres de l'Education et à la condition féminine prennent l'engagement d'appuyer la matérialisation en Haïti d'une éducation sans discriminatio

Port-au-Prince, le 9 juillet 2007 (AHP)- Le ministre de l'Education a fait savoir lundi que le pays avait besoin de nouveaux citoyens et de nouvelles citoyennes dans une société sexiste pourtant composée en majeure partie de femmes, à l'issue d'un séminaire de formation à l'intention d'un personnel enseignant à l'hôtel Indigo.
Organisé conjointement par le ministère à la condition féminine et aux droits de la femme et le ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, ce colloque de cinq jours avait pour objectif premier d'orienter tous ceux qui sont impliqués dans la question d'enseignement à opter pour une éducation sans discrimination de sexe.
« Une éducation non sexiste dans un pays sexiste, c'est possible mais il faut commencer des la plus tendre enfance », a fait savoir le ministre Bien Aimé qui croit que l'école a son mot à dire pour changer cet état de fait.
Le ministre a annoncé à l'occasion l'intégration d'autres membres de son ministère, dans la commission interministérielle et en particulier dans la direction du curriculum et de la qualité afin que ce projet apporte des fruits dans un avenir pas trop lointain.
Il invite également les parents à jouer leur partition dans la construction d'une nouvelle société, une société plus équilibrée que l'école à elle seule ne peut pas construire, a-t-il indiqué.
De son coté, la ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, Marie Laurence Jocelyn Lassègue a, dans sa présentation des résultats de l'atelier de travail, présenté un guide sur les droits des élèves à l'école, un évènement, dit-elle, sans précédent dans l'espace éducatif haïtien.
L'organisation de l'atelier sur les stéréotypes sexuels, découle d'un accord signé en janvier 2007 avec le ministère de l'éducation nationale pour assurer une égalité d'opportunités tant aux filles qu'aux garçons d'Haïti, en accord avec l'énoncé de politique générale du premier ministre Jacques Edouard Alexis.
Elle s'est engagée, tout comme le ministre de l'éducation, à appuyer la matérialisation des résultats de cet atelier de formation basé sur une éducation sans discrimination de sexe, ce qui va marquer, dit-elle, un tournant dans l'enseignement en Haïti.
Juillet 2007

Source http://www.ahphaiti.org

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