L’état haïtien rejette toute responsabilité dans la contamination par des larves vivantes de mouches de trois containers de mangues francisques en Floride. Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, affirme qu’Haïti est le principal exportateur de la variété de mangues francisque vers les Etats Unis. Il explique que les larves vivantes de mouches des fruits retrouvées dans les mangues proviennent des œufs de cette catégorie de mouches qui ont pu s’incruster à l’intérieur de la mangue.
Au cours d’une conférence de presse, le secrétaire d’état, Joanas Gué, a expliqué que les autorités américaines avaient adopté des dispositions pour empêcher l’introduction de cette catégorie de mouches très nocives pour certaines plantation de mangues en Floride. " Lorsque la mangue sera en décomposition la larve libèrera des mouches qui s’attaqueront à nouveau aux mangues ", souligne M. Gué.
Toutefois le secrétaire d’état révèle que des techniciens américains supervisent le traitement des mangues dans les compagnies haïtiennes. " A partir de 1987 la U. S Department of Agriculture (USDA) a approuvé une technique de traitement mécanique mise en place par la faculté d’agronomie en Haïti et qui permet de traiter les mangues sans laisser de traces de produits chimiques", ajoute t-il.
Ce traitement à l’eau chaude permet de tuer tous les œufs des mouches sur trouvant sur les mangues, est certifié par la USDA rappelle M. Gué soulignant que la gestion de la qualité des mangues est assuré par la USDA. " Le contrôle est réalisé depuis le traitement jusqu'à l’embarcation des mangues suivant un protocole d’accord signé entre la USDA et l’Association Nationale des Exportateurs de Mangues (ANEM) ", dit –il.
Selon le secrétaire d’état le protocole d’accord est clair " si des larves vivantes sont retrouvées dans des mangues ceci entraînera la suspension de la certification pour l’usine de traitement en question". Il existe 9 usines impliquées dans l’achat, le traitement et l’exportation de mangues franciques aux Etats Unis indique le secrétaire d’état soulignant que les containers contaminés proviennent de trois usines de traitement.
Le secrétaire d’état informe que la USDA et le service sanitaire des Etats Unis ont décidé de suspendre les certifications de toutes les usines, y compris celles qui n’étaient pas concernées par la contamination. Notons que deux experts de la USDA sont arrivés hier à Port-au-Prince afin d’évaluer le système de traitement des mangues par les compagnies haïtiennes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12814
Commentaires :
On aura toujours l’occasion de répéter en Haïti qu’un malheur n’arrive jamais seul. Aujourd’hui plus de 28 millions de dollars en passe de ne pas rentrer dans l’économie haïtienne à cause de l’interdiction des exportation des mangues francisques vers les Etats-Unis d’Amérique.
La présence de larves de mouches dans des fruits même traités n’est pas une catastrophe dans un autre contexte. On aurait pu croire que sous d’autres latitudes on se dirait bon on reprend à zéro et on recommence. Mais en Haïti, les raisonnements sont rarement cohérents. Les relations de cause à effet toujours peu évidentes dans une démarche de réflexion ou la métaphysique à l’haïtienne, l’imaginaire natif natal, l’hypertrophie du surnaturel prennent le dessus sur des le cartésianisme primaire.
Quand la sphère du surnaturel n’est pas évocable on se déguise en CALIMERO pour trouver des boucs émissaires.
A un certain moment de la durée y a-t-il eu un relâchement dans le processus de traitement des mangues ?
J’ai suivi une émission sur le web ; une émission d’une station de radio –une des centaines qui retransmettent sur le www – relayée par une station locale très écoutée ou le présentateur possédé par une sorte d’hystérie mégalomane présentait l’interdiction des mangues comme le prétexte pour le déclenchement s’un plan bien établi oudi contre la production haïtienne comme au temps de la fièvre porcine africaine qui avait fini par le sacrifice des tous les porcs et le déséquilibre conséquent qui en suivi au niveau de la micro économie et l’économie paysanne en générale.
Tout reste possible en Haïti ; on est devenu parano…La prudence et la vigilance ne seront ni de trop ni inopportunes certes.
Mais n’est on pas en droit de dire : tout ça pour ça ?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 11 juillet 2007
Le gouvernement décline toute responsabilité dans la contamination des mangues
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