Le Maire de Anse-a-Pitres, Benjamin Permission, affirme qu’un calme apparent règne dans sa commune 6 jours après les accrochages entre des groupes d’haïtiens et de dominicains.
Trois personnes avaient été blessées lors de ces accrochages survenus dans un village de réfugiés après le vol d’une motocyclette en territoire dominicain. Au lendemain des incidents une délégation gouvernementale avait effectué une visite dans la zone et a permis de rétablir le calme dans la région souligne le maire Permission. Il déplore l’absence d’un vrai contingent de policiers dans la ville de Anse-a-Pitres notant que seul 9 policiers sont affectés au commissariat de la ville qui compte 22 000 habitants. " Les 9 policiers ne sont pas présents en même temps, lors des incidents il n’y a eu que trois policiers dans le commissariat ", remarque –il expliquant qu’il n’y a aucune présence policière le long de la ligne frontalière à Anse-a-Pitres. Le Maire Permission déplore l’absence d’infrastructures dans la région soulignant qu’il n’existe ni route ni électricité. En dépit des incidents la présence policière n’a pas été renforcée dans la région, indique Benjamin Permission pour qui une présence policière est le seul moyen de contrôler efficacement la frontière. " Il y a beaucoup de va-et-vient au niveau de la frontière", dit-il expliquant que de nombreux haïtiens travaillent en république Dominicaine et résident en Haïti. " Saint Louis Denis, une des victimes de ces incidents travaille en République Dominicaine en tant qu’ouvrier en bâtiment", déclare le maire d’Anse-a-Pitres. Il souligne qu’une rencontre entre les officiels des deux villes frontalières a eu lieu quelques jours après les incidents en vue d’empêcher la répétition de ces actes. Toutefois il souligne que quelques rapatriés arrivent par la frontière au niveau de Anse-a-Pitres, rappelant que les rapatriements massifs sont enregistrés vers août et septembre de chaque année.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12813
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 11 juillet 2007
Le maire de Anse-a-Pitres réclame une présence policière à la frontière
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