VILLENEUVE D ASCQ / HAÏTI
Publié le mardi 29 mai 2012 à 06h00
À l'école maternelle Marie Soleil, une journée où l'on fête les anniversaires.
Face à la multitude des sollicitations de la part des associations, les donateurs hésitent souvent faute de connaître la destination concrète de leurs dons. Avec le projet de Timoun d'Haïti, pas de place au doute : 17 E financeront un mètre de linéaire d'installation électrique. ISABELLE DUPONT > isabelle.dupont@nordeclair.fr
Depuis 17 ans que Michel Debarge a créé Timoun d'Haïti, après être tombé amoureux de cette île des Antilles, il n'a eu de cesse d'y multiplier les projets de développement, en particuliers à destination des enfants. Ainsi la construction de l'école communautaire Demontreuil à Jacmel, à trois heures de Port au Prince, a débuté en janvier 2006. Et elle a résisté au séisme de janvier 2010. Aujourd'hui, elle va ouvrir sa sixième classe de primaire, sans compter les trois de maternelle et accueille donc plus de 320 élèves. La première rentrée s'est faite en septembre 2009 et l'école sera officiellement inaugurée le 28 septembre de cette année.
Pas assez de budget jusqu'à l'école
Surtout, elle n'est pas encore reliée au réseau électrique. Michel Debarge, président et fondateur de Timoun d'Haïti (l'association compte 79 adhérents et 160 donateurs) s'est rendu sur place en mars dernier pour tenter de remédier à l'affaire. « Il y a 2 kms de la route jusqu'à l'école.
J'ai rencontré la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti) qui a décidé d'amener l'électricité dans deux ruelles dont la nôtre, mais qui s'est arrêtée à 600 m de l'école ! » La faute à des budgets qui seraient insuffisants, lui a-t-on répondu. Pas de quoi décourager le septuagénaire qui en a vu d'autres en Haïti. Pour faire parvenir l'électricité jusqu'à l'école, l'association a besoin de 10 200 E pour ces fameux 600 m, soit... 17 E du mètre, avec un prix spécial pour les généreux donateurs : 5 m pour 85 E. « On a vendu 108 m en 15 jours », se réjouit Michel Debarge qui compte bien venir à bout des 500 m restants.
Tous les projets de l'association reposent sur des dons et subventions. Et les Villeneuvois savent se mobiliser. Ainsi Annappes entraide pour la troisième année consécutive depuis le tremblement de terre finance deux mois et demi du salaire du médecin du centre de santé, auxquels s'ajoutent les 650 E du Comité de solidarité de la paroisse Cana, soit un mois et demi de salaire. « Et nous avons de belles initiatives. Ainsi deux religieuses de la maison Roméro au Pont de Bois qui fêtaient le cinquantenaire de leur engagement ont demandé aux paroissiens d'aider les enfants d'Haïti plutôt que de leur faire un cadeau. » Résultat : 640 E qui viendront financer les kits scolaires (cartables, livres...) des enfants de Jacmel.
Quant à l'électricité, si surplus de dons il y avait, ils seraient réaffectés vers la cantine qui nécessite 20 000 E par an. w
http://www.nordeclair.fr/Locales/Villeneuve-d-Ascq/2012/05/29/un-metre-d-electricite-pour-17-euros.shtml
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 29 mai 2012
Haïti-Football : L’America des Cayes, champion de D1 au terme du premier tour du championnat national
P-au-P, 28 mai 2012 [AlterPresse] --- Comme c’était prévisible après les résultats de la dixième journée, l’America Football Club des Cayes (Sud) a remporté, le dimanche 27 mai 2012, le premier tour du championnat national de première division avec 22 points (sur 33 possibles) à l’issue de la onzième journée de cette compétition sportive, mettant désormais aux prises 12 clubs depuis le début de la saison 2012 [1], selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.
Aux Cayes, le dimanche 27 mai, America a battu l’équipe de Valencia de Léogane, sur la plus petite marge : 1-0.
Le but de la victoire de l’America des Cayes a été réalisé par Jean Garry Rubbin à la 34 e minute de jeu.
L’équipe de Football Interclub Association (Fica du Cap-Haïtien/Nord) termine en deuxième position avec 20 points, après sa victoire (1-0) sur le Don Bosco de Petionville (Ouest) au parc Saint-Victor du Cap-Haïtien.
Lors de la dixième journée, Fica a raté l’occasion de devancer l’America des Cayes, en baissant pavillon face au Victory Sportif Club qui l’a emporte 3-1 au Stade Sylvio Cator de Port-au-Prince, pendant qu’America était tenu en échec par l’Association sportive capoise (Asc) (1-1).
Malgré jouant en infériorité numérique, après l’expulsion d’un milieu de terrain en première mi-temps, l’Aigle Noir (qui porte les couleurs verte et noire) du Bel Air (Port-au-Prince) a mis un terme à la remontée spectaculaire de l’équipe du Violette athletic club (Vac) en prenant le meilleur (3-1) sur la formation aux couleurs bleue et blanche, receveuse au stade Sylvio Cator .
Aux neuvième et dixième journées, après une série de revers, le Vac s’était réveillé brutalement (4-0) contre Le Tempête FC, puis a dominé l’Association sportive de Mirebalais sur le score d’un but à zéro.
Lors de la dernière journée du premier tour de D1, deux matches nuls (0-0) ont sanctionne les rencontres entre l’équipe du Baltimore et Victory, entre l’association sportive de Mirebalais et l’association sportive capoise.
Le match, ayant opposé le Cavaly de Léogane face au Tempête football club de Saint-Marc, a été discontinué à Léogane lors de cette journée, en raison de la contestation, par le public, d’un but de Tempête réalisé par Eliphène Cadet, malgré la décision de l’arbitre d’octroyer le but à l’équipe du Saint-Marc.
A l’issue du premier tour, Jocelyn Sénat (America des Cayes) termine comme meilleur buteur de la compétition avec six (6) réalisations, devançant de plus de trois buts deux autres joueurs, Kens Germain (America) et Wilde Donald Guerrier (America).
Sept (7) équipes doivent jouer un dernier match en retard afin de boucler la série allée du championnat national de première division D1. Il s’agit de Cavaly AS avec 14 points, Tempête FC avec 13 points, Valencia FC avec 13 points, AS Mirebalais avec 13 points, le Baltimore SC avec 11 points, le Victory SC avec 10 points et le Violette AC avec 8 points.
Voici le classement du championnat national D1 (2012) de football en Haïti, au terme de la onzième journée (dernière journée du premier tour de la compétition le dimanche 27 mai 2012) :
1-América FC : 22 points / 33
2-FICA : 20 points / 33
3-AS Capoise : 16 points / 33
4-Cavaly AS : 14 points / 30 (1 match en retard)
5-Tempête FC : 13 points / 30 (1 match en retard)
6-Valencia FC : 13 points / 30 (1 match en retard)
7-AS Mirebalais : 13 points / 30 (1 match en retard)
8-Baltimore SC : 11 points / 30 (1 match en retard)
9-Aigle Noir : 12 points / 33
10-Victory SC : 10 points / 30 (1 match en retard)
11-Violette AC : 8 points / 30 (1 match en retard)
12- Don Bosco : 8 points / 33
[jep kft rc apr 28/05/2012 10:30]
[1] Pour la saison 2010-2011, 16 équipes étaient en lice dans le championnat national de football D1.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12909
Aux Cayes, le dimanche 27 mai, America a battu l’équipe de Valencia de Léogane, sur la plus petite marge : 1-0.
Le but de la victoire de l’America des Cayes a été réalisé par Jean Garry Rubbin à la 34 e minute de jeu.
L’équipe de Football Interclub Association (Fica du Cap-Haïtien/Nord) termine en deuxième position avec 20 points, après sa victoire (1-0) sur le Don Bosco de Petionville (Ouest) au parc Saint-Victor du Cap-Haïtien.
Lors de la dixième journée, Fica a raté l’occasion de devancer l’America des Cayes, en baissant pavillon face au Victory Sportif Club qui l’a emporte 3-1 au Stade Sylvio Cator de Port-au-Prince, pendant qu’America était tenu en échec par l’Association sportive capoise (Asc) (1-1).
Malgré jouant en infériorité numérique, après l’expulsion d’un milieu de terrain en première mi-temps, l’Aigle Noir (qui porte les couleurs verte et noire) du Bel Air (Port-au-Prince) a mis un terme à la remontée spectaculaire de l’équipe du Violette athletic club (Vac) en prenant le meilleur (3-1) sur la formation aux couleurs bleue et blanche, receveuse au stade Sylvio Cator .
Aux neuvième et dixième journées, après une série de revers, le Vac s’était réveillé brutalement (4-0) contre Le Tempête FC, puis a dominé l’Association sportive de Mirebalais sur le score d’un but à zéro.
Lors de la dernière journée du premier tour de D1, deux matches nuls (0-0) ont sanctionne les rencontres entre l’équipe du Baltimore et Victory, entre l’association sportive de Mirebalais et l’association sportive capoise.
Le match, ayant opposé le Cavaly de Léogane face au Tempête football club de Saint-Marc, a été discontinué à Léogane lors de cette journée, en raison de la contestation, par le public, d’un but de Tempête réalisé par Eliphène Cadet, malgré la décision de l’arbitre d’octroyer le but à l’équipe du Saint-Marc.
A l’issue du premier tour, Jocelyn Sénat (America des Cayes) termine comme meilleur buteur de la compétition avec six (6) réalisations, devançant de plus de trois buts deux autres joueurs, Kens Germain (America) et Wilde Donald Guerrier (America).
Sept (7) équipes doivent jouer un dernier match en retard afin de boucler la série allée du championnat national de première division D1. Il s’agit de Cavaly AS avec 14 points, Tempête FC avec 13 points, Valencia FC avec 13 points, AS Mirebalais avec 13 points, le Baltimore SC avec 11 points, le Victory SC avec 10 points et le Violette AC avec 8 points.
Voici le classement du championnat national D1 (2012) de football en Haïti, au terme de la onzième journée (dernière journée du premier tour de la compétition le dimanche 27 mai 2012) :
1-América FC : 22 points / 33
2-FICA : 20 points / 33
3-AS Capoise : 16 points / 33
4-Cavaly AS : 14 points / 30 (1 match en retard)
5-Tempête FC : 13 points / 30 (1 match en retard)
6-Valencia FC : 13 points / 30 (1 match en retard)
7-AS Mirebalais : 13 points / 30 (1 match en retard)
8-Baltimore SC : 11 points / 30 (1 match en retard)
9-Aigle Noir : 12 points / 33
10-Victory SC : 10 points / 30 (1 match en retard)
11-Violette AC : 8 points / 30 (1 match en retard)
12- Don Bosco : 8 points / 33
[jep kft rc apr 28/05/2012 10:30]
[1] Pour la saison 2010-2011, 16 équipes étaient en lice dans le championnat national de football D1.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12909
Haïti-Politique : Une subvention financière à des familles, en guise d’un système de sécurité sociale
P-au-P, 28 mai 2012 [AlterPresse] --- L’administration Martelly/Lamothe a lancé, le dimanche 27 mai 2012, dans la commune de Cité Soleil (périphérie nord de la capitale) un programme de protection sociale, consistant à transférer régulièrement de l’argent à des mères de familles, informe le bureau de communication de la présidence.
Le lancement de ce programme, baptisé Ti Manman cheri (petite maman chérie) », a coïncidé avec la fête nationale des mères.
Conçu par le gouvernement, ce programme de protection sociale viserait les familles ayant de jeunes enfants à l’école et vivant dans une extrême pauvreté, explique le document transmis à AlterPresse.
Bel-Air, Fort National (centre de la capitale), Cité Soleil (périphérie nord) et Carrefour Feuilles (périphérie sud-est) sont les principaux quartiers retenus.
La démarche consiste à transférer régulièrement - aux mères (dans ces quartiers) qui ont des enfants scolarisés - entre 400.00 à 800.00 gourdes chaque mois ($ US 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 61.00 gourdes).
Le transfert d’argent, aux familles inscrites dans ce programme, se fera au moyen d’une structure de transaction financière électronique (tchotcho mobile), mise sur pied par une compagnie de téléphonie mobile.
« Ce sont 200 écoles primaires qui seront touchées à partir du mois de mai (2012) », lit - on dans le communiqué qui n’indique ni les critères de choix de ces écoles, ni les formalités à remplir lors des inscriptions.
C’est ce que l’administration Martelly/ Lamothe appelle « un signal clair vers l’amélioration des conditions de vie des familles vivant dans l’extrême pauvreté », « une révolution dans le pays », selon les propos du premier ministre Laurent Salvador Lamothe.
Les familles retenues bénéficieront de la subvention sur une période de 6 mois. En cas de renouvellement de leurs inscriptions, elles pourront jouir de la subventioni pour 5 ans au maximum, le temps d’un mandat présidentiel.
« Ti Manman Cheri » est financé à hauteur de 13 millions de dollars américains, une somme tirée du fonds ‘’ Pétrocaribe ‘’, une alliance entre le Venezuela et les pays dans les Caraïbes, notamment Haïti, pour l’acquisition du pétrole à crédit à prix préférentiels.
Cette assistance est une option choisie par les autorités gouvernementales pour « injecter de la liquidité dans l’économie locale, réduire la charge financière dans le domaine de l’éducation, améliorer les capacités humaines des générations futures puis la rétention et la fréquentation scolaires des enfants bénéficiaires, enfin d’influer positivement sur la qualité des écoles et l’autonomisation des femmes ».
Cent mille 9100,000) mères devront recevoir cette aide, que le gouvernement compte rendre nationale.
« Aba Grangou (non à la faim !) », « Ban m limyè, ban m lavi (donnez- moi la lumière, donnez-moi la vie) », « Katye pa m poze : mon quartier est tranquille », « Kay pa m : ma maison » et bientôt la Carte Rose d’assurance santé, sont autant de petits programmes, mis en branle par le gouvernement haïtien.
Des actions qui paraissent ne pas s’inscrire dans une perspective de renforcement des structures étatiques déjà existantes. [srh kft rc apr 28/05/2012 10:48]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12910
Le lancement de ce programme, baptisé Ti Manman cheri (petite maman chérie) », a coïncidé avec la fête nationale des mères.
Conçu par le gouvernement, ce programme de protection sociale viserait les familles ayant de jeunes enfants à l’école et vivant dans une extrême pauvreté, explique le document transmis à AlterPresse.
Bel-Air, Fort National (centre de la capitale), Cité Soleil (périphérie nord) et Carrefour Feuilles (périphérie sud-est) sont les principaux quartiers retenus.
La démarche consiste à transférer régulièrement - aux mères (dans ces quartiers) qui ont des enfants scolarisés - entre 400.00 à 800.00 gourdes chaque mois ($ US 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 61.00 gourdes).
Le transfert d’argent, aux familles inscrites dans ce programme, se fera au moyen d’une structure de transaction financière électronique (tchotcho mobile), mise sur pied par une compagnie de téléphonie mobile.
« Ce sont 200 écoles primaires qui seront touchées à partir du mois de mai (2012) », lit - on dans le communiqué qui n’indique ni les critères de choix de ces écoles, ni les formalités à remplir lors des inscriptions.
C’est ce que l’administration Martelly/ Lamothe appelle « un signal clair vers l’amélioration des conditions de vie des familles vivant dans l’extrême pauvreté », « une révolution dans le pays », selon les propos du premier ministre Laurent Salvador Lamothe.
Les familles retenues bénéficieront de la subvention sur une période de 6 mois. En cas de renouvellement de leurs inscriptions, elles pourront jouir de la subventioni pour 5 ans au maximum, le temps d’un mandat présidentiel.
« Ti Manman Cheri » est financé à hauteur de 13 millions de dollars américains, une somme tirée du fonds ‘’ Pétrocaribe ‘’, une alliance entre le Venezuela et les pays dans les Caraïbes, notamment Haïti, pour l’acquisition du pétrole à crédit à prix préférentiels.
Cette assistance est une option choisie par les autorités gouvernementales pour « injecter de la liquidité dans l’économie locale, réduire la charge financière dans le domaine de l’éducation, améliorer les capacités humaines des générations futures puis la rétention et la fréquentation scolaires des enfants bénéficiaires, enfin d’influer positivement sur la qualité des écoles et l’autonomisation des femmes ».
Cent mille 9100,000) mères devront recevoir cette aide, que le gouvernement compte rendre nationale.
« Aba Grangou (non à la faim !) », « Ban m limyè, ban m lavi (donnez- moi la lumière, donnez-moi la vie) », « Katye pa m poze : mon quartier est tranquille », « Kay pa m : ma maison » et bientôt la Carte Rose d’assurance santé, sont autant de petits programmes, mis en branle par le gouvernement haïtien.
Des actions qui paraissent ne pas s’inscrire dans une perspective de renforcement des structures étatiques déjà existantes. [srh kft rc apr 28/05/2012 10:48]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12910
lundi 28 mai 2012
Haïti lance un programme pour éduquer les jeunes
Par Rédaction the Associated Press
PORT-AU-PRINCE, Haïti – Le gouvernement haïtien a lancé un programme qui utilise les téléphones portables pour transférer des fonds aux mères qui gardent leurs enfants à l’école. Le programme, dénommé «Ti Manman Cheri», ou «Chère petite maman» en créole, vise à rejoindre 100 000 familles dans quatre des plus pauvres quartiers de la capitale Port-au-Prince.
Les mères dont les enfants demeurent à l’école de la première à la sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ US par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
Le fonds vénézuélien Petrocaribe fournit les 15 millions $ US que coûteront le programme. Ce fonds fournit déjà du carburant à des pays des Caraïbes et d’Amérique Centrale.
http://journalmetro.com/monde/80166/haiti-lance-un-programe-pour-eduquer-les-jeunes/
PORT-AU-PRINCE, Haïti – Le gouvernement haïtien a lancé un programme qui utilise les téléphones portables pour transférer des fonds aux mères qui gardent leurs enfants à l’école. Le programme, dénommé «Ti Manman Cheri», ou «Chère petite maman» en créole, vise à rejoindre 100 000 familles dans quatre des plus pauvres quartiers de la capitale Port-au-Prince.
Les mères dont les enfants demeurent à l’école de la première à la sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ US par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
Le fonds vénézuélien Petrocaribe fournit les 15 millions $ US que coûteront le programme. Ce fonds fournit déjà du carburant à des pays des Caraïbes et d’Amérique Centrale.
http://journalmetro.com/monde/80166/haiti-lance-un-programe-pour-eduquer-les-jeunes/
HAITI – POLITIQUE : JOSEPH LAMBERT ET KELLY C. BASTIEN EXCLUS OFFICIELLEMENT DE LA PLATEFORME INITE
Dans une résolution prise le 25 mai 2012, la direction du parti INITE a déchu de leurs droits de membres, les anciens sénateurs Joseph Lambert et Kelly Bastien. La direction de INITE reproche aux deux parlementaires d’avoir « cessé de participer aux réunions et activités de la Plateforme et ont coupé toute relation avec le Comite Exécutif », lit-on dans une résolution. De plus, le comité exécutif du parti a noté que les deux ex-sénateurs ont pris sur des questions politiques de la plus grande importance, « des dispositions contraires aux orientations ou aux décisions dégagées par les instances supérieures ».
« En attendant de tirer au clair les récents positionnements des uns et des autres, il lui a paru nécessaire, opportun, impérieux de traiter définitivement le cas des Sénateurs Joseph LAMBERT et Kelly BASTIEN », indique le directoire du parti.
Il estime que ces membres (Lambert et Bastien) portent délibérément atteinte aux intérêts fondamentaux de l’organisation.
L’ex-sénateur Joseph Lambert qui a annoncé sa candidature aux prochaines législatives partielles, est actuellement conseiller personnel du président Michel Martelly de qui il s’est rapproché après avoir été un de ses farouches opposants.
HaitiNews509
« En attendant de tirer au clair les récents positionnements des uns et des autres, il lui a paru nécessaire, opportun, impérieux de traiter définitivement le cas des Sénateurs Joseph LAMBERT et Kelly BASTIEN », indique le directoire du parti.
Il estime que ces membres (Lambert et Bastien) portent délibérément atteinte aux intérêts fondamentaux de l’organisation.
L’ex-sénateur Joseph Lambert qui a annoncé sa candidature aux prochaines législatives partielles, est actuellement conseiller personnel du président Michel Martelly de qui il s’est rapproché après avoir été un de ses farouches opposants.
HaitiNews509
HAITI – SOCIAL : LANCEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME «TI MANMAN CHERI» CE DIMANCHE À CITÉ SOLEIL
by haitinews509 Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, accompagné du Premier Ministre, M. Laurent Salvador Lamothe ont lancé un programme qu’utilise les téléphones mobiles de transférer des crédits en espèces aux mères qui gardent leurs enfants à l’école, le dimanche 27 Mai 2012, à l’Institution Mixte Union des Apôtres, à Cité Soleil.
Le fonds du Petrocaribe du Venezuela fournit 15 millions de dollars pour le programme.
Le programme est appelé « Ti Manman Cheri ». Il vise à atteindre 100.000 familles dans quatre des quartiers les plus pauvres de la capitale. Les mères ayant leurs enfants inscrits de la classe première année jusqu’à sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
« Ti Manman Cheri » est un programme de protection sociale visant les familles ayant des jeunes enfants à l’école et qui vivent dans une extrême pauvreté. Ce programme consiste à transférer régulièrement de l’argent à ces familles.
Objectifs du programme « Ti Manman Cheri » :
• Réduire la charge financière de l’éducation ;
• Améliorer les capacités humaines des générations futures ;
• Améliorer la rétention et la fréquentation scolaires des enfants bénéficiaires ;
• Influer positivement sur la qualité des écoles et l’autonomisation des femmes ;
• Injecter de la liquidité dans l’économie locale.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-lancement-officiel-du-programme-ti-manman-cheri-ce-dimanche-a-cite-soleil/
Le fonds du Petrocaribe du Venezuela fournit 15 millions de dollars pour le programme.
Le programme est appelé « Ti Manman Cheri ». Il vise à atteindre 100.000 familles dans quatre des quartiers les plus pauvres de la capitale. Les mères ayant leurs enfants inscrits de la classe première année jusqu’à sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
« Ti Manman Cheri » est un programme de protection sociale visant les familles ayant des jeunes enfants à l’école et qui vivent dans une extrême pauvreté. Ce programme consiste à transférer régulièrement de l’argent à ces familles.
Objectifs du programme « Ti Manman Cheri » :
• Réduire la charge financière de l’éducation ;
• Améliorer les capacités humaines des générations futures ;
• Améliorer la rétention et la fréquentation scolaires des enfants bénéficiaires ;
• Influer positivement sur la qualité des écoles et l’autonomisation des femmes ;
• Injecter de la liquidité dans l’économie locale.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-lancement-officiel-du-programme-ti-manman-cheri-ce-dimanche-a-cite-soleil/
Haïti attendra 30 ans avant de rejoindre le niveau de son voisin, dit un expert
Publié par La Presse Canadienne le dimanche 27 mai 2012 à 16h08. OTTAWA - Il faudra patienter trois décennies avant qu'Haïti ne parvienne au statut de «pays à revenu intermédiaire» et se hisser au niveau de son voisin, la Républicain dominicaine, a avancé un haut représentant américain, dimanche.
Thomas Adams, coordonateur spécial du département d'État américain pour Haïti, a toutefois précisé qu'une telle estimation «réaliste» ne devrait pas être perçue comme un frein pour les pays qui, à l'instar du Canada, soutiennent financièrement les Haïtiens, encore fortement ébranlés par le séisme meurtrier de janvier 2010.
Et cela ne devrait pas non plus décourager les investisseurs, qui occupent un rôle central dans la reprise économique à long terme d'Haïti, tant et aussi longtemps que des institutions démocratiques et crédibles y seront instaurées, a ajouté M. Adams.
«Il n'y a aucune raison pour qu'Haïti ne devienne pas un pays à revenu intermédiaire. Mais puisqu'on part d'aussi loin, il faudra encore entre 25 et 30 ans pour y parvenir, et ce, même s'ils ont une bonne croissance économique», a expliqué M. Adams, qui était de passage à Ottawa pour deux journées de rencontres tenues avec une foule de représentants gouvernementaux.
Il a rappelé, en entrevue avec La Presse Canadienne, la complexité des problèmes d'Haïti — parmi lesquels le système d'éducation, de santé, le choléra et les infrastructures.
«Ce ne sont pas des choses que vous réglez en un tour de main. C'est bien d'être réaliste, et cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas de progrès année après année. Mais vous ne verrez pas l'Haïti que vous souhaiteriez avant encore un bon moment», a déclaré M. Adams.
Il y a quarante ans, Haïti avait une légère avance économique sur la République dominicaine, a mentionné M. Adams. Pas moins de 20 grandes entreprises américaines y avaient établi leurs quartiers généraux pour la région des Caraïbes.
Selon l'expert de Washington, l'avenir économique d'Haïti réside dans les textiles, l'agriculture et le tourisme.
«Haïti a besoin de capitaux privés. L'argent de tous les donateurs, aussi généreux soient-ils — et je crois que le Canada et plusieurs autres pays l'ont été —, n'est pas suffisant pour rétablir la santé financière de ce pays», a-t-il soutenu.
Les États-Unis et le Canada, a-t-il poursuivi, sont tous deux très actifs en matière d'aide apportée à Haïti, dans la foulée du séisme de 2010 qui avait entraîné la mort de 300 000 personnes, en plus d'en déplacer 1,5 million autres. Le Canada a promis de verser plus d'un milliard de dollars à Haïti, ce qui en fait le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide d'Ottawa, après l'Afghanistan.
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/haiti-attendra-30-ans-avant-de-rejoindre-le-niveau-147414.html
Thomas Adams, coordonateur spécial du département d'État américain pour Haïti, a toutefois précisé qu'une telle estimation «réaliste» ne devrait pas être perçue comme un frein pour les pays qui, à l'instar du Canada, soutiennent financièrement les Haïtiens, encore fortement ébranlés par le séisme meurtrier de janvier 2010.
Et cela ne devrait pas non plus décourager les investisseurs, qui occupent un rôle central dans la reprise économique à long terme d'Haïti, tant et aussi longtemps que des institutions démocratiques et crédibles y seront instaurées, a ajouté M. Adams.
«Il n'y a aucune raison pour qu'Haïti ne devienne pas un pays à revenu intermédiaire. Mais puisqu'on part d'aussi loin, il faudra encore entre 25 et 30 ans pour y parvenir, et ce, même s'ils ont une bonne croissance économique», a expliqué M. Adams, qui était de passage à Ottawa pour deux journées de rencontres tenues avec une foule de représentants gouvernementaux.
Il a rappelé, en entrevue avec La Presse Canadienne, la complexité des problèmes d'Haïti — parmi lesquels le système d'éducation, de santé, le choléra et les infrastructures.
«Ce ne sont pas des choses que vous réglez en un tour de main. C'est bien d'être réaliste, et cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas de progrès année après année. Mais vous ne verrez pas l'Haïti que vous souhaiteriez avant encore un bon moment», a déclaré M. Adams.
Il y a quarante ans, Haïti avait une légère avance économique sur la République dominicaine, a mentionné M. Adams. Pas moins de 20 grandes entreprises américaines y avaient établi leurs quartiers généraux pour la région des Caraïbes.
Selon l'expert de Washington, l'avenir économique d'Haïti réside dans les textiles, l'agriculture et le tourisme.
«Haïti a besoin de capitaux privés. L'argent de tous les donateurs, aussi généreux soient-ils — et je crois que le Canada et plusieurs autres pays l'ont été —, n'est pas suffisant pour rétablir la santé financière de ce pays», a-t-il soutenu.
Les États-Unis et le Canada, a-t-il poursuivi, sont tous deux très actifs en matière d'aide apportée à Haïti, dans la foulée du séisme de 2010 qui avait entraîné la mort de 300 000 personnes, en plus d'en déplacer 1,5 million autres. Le Canada a promis de verser plus d'un milliard de dollars à Haïti, ce qui en fait le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide d'Ottawa, après l'Afghanistan.
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/haiti-attendra-30-ans-avant-de-rejoindre-le-niveau-147414.html
dimanche 27 mai 2012
HAITI – SOCIAL : SELON AMNESTY INTERNATIONAL, LAURENT S. LAMOTHE DOIT EMPÊCHER LES EXPULSIONS DE FORCE DANS LES CAMPS
Dans une lettre adressée au Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, Amnesty International a exigé de ce dernier des mesures célères pour empêcher l’expulsion de force imminente des centaines de familles de sinistrés dans certains camps de fortune à Port-au-Prince dont le camp Mormon à Delmas. « Trois cents familles qui se sont retrouvées sans domicile à la suite du séisme de janvier 2010 risquent d’être expulsées de force très prochainement de leur camp de fortune à Port-au-Prince », lit-on dans la lettre.
Amnesty International dit craindre que ces familles ne se retrouvent à nouveau sans abri.
Elle demande en ce sens au Premier Ministre Lamothe de veiller à ce que les résidents de ce camp ne soient pas expulsés en dehors de toute procédure légale, sans préavis suffisant ni consultation, et de garantir que toutes les personnes concernées aient accès à une solution de relogement adéquate.
Selon des informations supplémentaires fournies par Amnesty International, le 14 mai à 3 heures du matin, une vingtaine d’hommes, dont des fonctionnaires municipaux, étaient entrés dans le camp et avaient exigés l’évacuation de l’espace dans 15 jours. « Certains de ces hommes étaient armés et ont ouvert le feu sur un groupe de résidents du camp dont quatre ont été blessés »
L’organisation a voulu également attiré l’attention du chef gouvernement sur l’expulsion de force le 4 mai dernier de 126 familles du camp Mozayik, situé à proximité « en dehors de toute procédure légale et sans qu’aucune solution de relogement leur soit proposée ».
Des centaines de familles du Camp Village Grace, dans le quartier de Carrefour de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont exposées à ces mêmes menaces d’expulsion, a rapporté l’Amnesty International.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-selon-amnesty-international-laurent-s-lamothe-doit-empecher-les-expulsions-de-force-dans-les-camps/
Amnesty International dit craindre que ces familles ne se retrouvent à nouveau sans abri.
Elle demande en ce sens au Premier Ministre Lamothe de veiller à ce que les résidents de ce camp ne soient pas expulsés en dehors de toute procédure légale, sans préavis suffisant ni consultation, et de garantir que toutes les personnes concernées aient accès à une solution de relogement adéquate.
Selon des informations supplémentaires fournies par Amnesty International, le 14 mai à 3 heures du matin, une vingtaine d’hommes, dont des fonctionnaires municipaux, étaient entrés dans le camp et avaient exigés l’évacuation de l’espace dans 15 jours. « Certains de ces hommes étaient armés et ont ouvert le feu sur un groupe de résidents du camp dont quatre ont été blessés »
L’organisation a voulu également attiré l’attention du chef gouvernement sur l’expulsion de force le 4 mai dernier de 126 familles du camp Mozayik, situé à proximité « en dehors de toute procédure légale et sans qu’aucune solution de relogement leur soit proposée ».
Des centaines de familles du Camp Village Grace, dans le quartier de Carrefour de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont exposées à ces mêmes menaces d’expulsion, a rapporté l’Amnesty International.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-selon-amnesty-international-laurent-s-lamothe-doit-empecher-les-expulsions-de-force-dans-les-camps/
Franketienne clôturera le festival Haïti en Folie le 29 juillet avec sa comédie musicale «Délire du prédateur déchu»
Soumis par mediameriquat le 26 mai, 2012 - 14:28 Deux ans après la production de Mélovivi ou le piège qui a connu un succès international (Paris, Strasbourg, Lille, Genève, Port-au-Prince, Québec, Montréal, Miami, New-York, etc.), le dramaturge, romancier, poète, comédien et artiste-peintre Franketienne vous offre sa toute nouvelle pièce intituléeDélire du prédateur déchu. Cette pièce sera présentée en première internationale, dans le cadre d'Haïti en Folie à Montréal, le dimanche 29 juillet 2012 à la Salle Marie-Gérin Lajoie de l'UQAM à 19h.
À propos de l'œuvre
« Ce texte aurait pu être sous-titré « Monologues du Pénis » tel un clin d'œil aux célèbres Monologues du Vagin d'Eve Ensler. Rassurez-vous ! Ce n'est nullement le cas. Cela aurait été une démarche sémantique réductrice. Délire du prédateur déchu est une spirale pluridimensionnelle qui a été conçue spécifiquement pour la scène. Il s'agit de la mise en espace théâtrale et musicale d'un texte poétique dénonçant les horreurs et les violences d'une société axée sur la suprématie des forces agressives. Le dramaturge a mis l'accent sur l'hégémonie du pénis, comme symbole traditionnel de la terreur dominatrice, destructrice et zombificatrice. L'interprétation, ponctuée et agrémentée d'une douzaine de chants, est assumée par un comédien (Franketienne) avec le support approprié d'un guitariste et d'un percussionniste. C'est un spectacle qui vous incitera à réfléchir, à méditer, à vous interroger sur les distorsions et les malheurs du monde. Et, en même temps, à rire, à vous détendre, à travers la mise en forme esthétique de la dérision érotique, onirique, philosophique et ludique. »
Courte bio de Franketienne
Franketienne, auteur de plus de 50 œuvres, figure sur la liste des candidats au Prix Nobel de littérature et est aujourd'hui l'un des plus grands écrivains contemporains. Dany Laferrière dit de Fraketienne qu'il est une métaphore d'Haïti, un ogre. Né en Haïti en 1936, de son vrai nom Jean Pierre Basilique Dantor Frank Etienne d'Argent, Franketienne est poète, écrivain, artiste-peintre, comédien. Nommé « Artiste pour paix » en 2010 par l'UNESCO et sacré « trésor national vivant » en Haïti en 2006, Franketienne a reçu plus de 25 prix et distinctions…
Haïti en folie
Créé en 2007, le Festival Haïti en Folie à Montréal est présenté par la Fondation Fabienne Colas en collaboration avec Unipharm Gaby Jeanty. Il est aujourd'hui le plus important festival pluridisciplinaire, en dehors d'Haïti, totalement dédié à la culture haïtienne. Un évènement d'envergure, haut en couleurs et en saveurs créoles, destinée à faire connaître Haïti dans toute sa diversité, sa splendeur et sa richesse culturelles, qui attire plusieurs milliers de visiteurs et de touristes chaque année. Une programmation riche, chaude et colorée avec spectacles, cinéma, théâtre, artisanat, gastronomie en plein air et en salles, mais surtout, des rencontres, des découvertes, du divertissement et le partage du métissage culturel : un grand rendez-vous dédié à la culture d'Haïti, du 27 au 29 juillet 2012.
Délire du prédateur déchu
Dimanche 29 Juillet - 19h
Salle Marie-Gérin Lajoie (UQAM)
405 rue Ste-Catherine Est, Montréal
Métro Berri-UQAM
Billets en vente à 35 $ sur www.haitienfolie.com
http://patwhite.com/node/14319
À propos de l'œuvre
« Ce texte aurait pu être sous-titré « Monologues du Pénis » tel un clin d'œil aux célèbres Monologues du Vagin d'Eve Ensler. Rassurez-vous ! Ce n'est nullement le cas. Cela aurait été une démarche sémantique réductrice. Délire du prédateur déchu est une spirale pluridimensionnelle qui a été conçue spécifiquement pour la scène. Il s'agit de la mise en espace théâtrale et musicale d'un texte poétique dénonçant les horreurs et les violences d'une société axée sur la suprématie des forces agressives. Le dramaturge a mis l'accent sur l'hégémonie du pénis, comme symbole traditionnel de la terreur dominatrice, destructrice et zombificatrice. L'interprétation, ponctuée et agrémentée d'une douzaine de chants, est assumée par un comédien (Franketienne) avec le support approprié d'un guitariste et d'un percussionniste. C'est un spectacle qui vous incitera à réfléchir, à méditer, à vous interroger sur les distorsions et les malheurs du monde. Et, en même temps, à rire, à vous détendre, à travers la mise en forme esthétique de la dérision érotique, onirique, philosophique et ludique. »
Courte bio de Franketienne
Franketienne, auteur de plus de 50 œuvres, figure sur la liste des candidats au Prix Nobel de littérature et est aujourd'hui l'un des plus grands écrivains contemporains. Dany Laferrière dit de Fraketienne qu'il est une métaphore d'Haïti, un ogre. Né en Haïti en 1936, de son vrai nom Jean Pierre Basilique Dantor Frank Etienne d'Argent, Franketienne est poète, écrivain, artiste-peintre, comédien. Nommé « Artiste pour paix » en 2010 par l'UNESCO et sacré « trésor national vivant » en Haïti en 2006, Franketienne a reçu plus de 25 prix et distinctions…
Haïti en folie
Créé en 2007, le Festival Haïti en Folie à Montréal est présenté par la Fondation Fabienne Colas en collaboration avec Unipharm Gaby Jeanty. Il est aujourd'hui le plus important festival pluridisciplinaire, en dehors d'Haïti, totalement dédié à la culture haïtienne. Un évènement d'envergure, haut en couleurs et en saveurs créoles, destinée à faire connaître Haïti dans toute sa diversité, sa splendeur et sa richesse culturelles, qui attire plusieurs milliers de visiteurs et de touristes chaque année. Une programmation riche, chaude et colorée avec spectacles, cinéma, théâtre, artisanat, gastronomie en plein air et en salles, mais surtout, des rencontres, des découvertes, du divertissement et le partage du métissage culturel : un grand rendez-vous dédié à la culture d'Haïti, du 27 au 29 juillet 2012.
Délire du prédateur déchu
Dimanche 29 Juillet - 19h
Salle Marie-Gérin Lajoie (UQAM)
405 rue Ste-Catherine Est, Montréal
Métro Berri-UQAM
Billets en vente à 35 $ sur www.haitienfolie.com
http://patwhite.com/node/14319
SIDIM: Haïti sous les projecteurs
Soumis par Mariève Vautrin le 27 mai, 2012 - 02:07 À l’occasion de la 23e édition du Salon international du design de Montréal (SIDIM), l’entreprise canadienne Brandaid Project Inc, qui œuvre en développement communautaire, a présenté, en grande première, le fruit d’un an de travail collaboratif entre artisans haïtiens, designers et agences de publicité: la collection Haïti.
«L’initiative de Brandaid est d’avoir établi un lien commercial entre compagnies artisanales haïtiennes et marchés internationaux sans qu’il ne soit question de charité», explique la designer Patty Johnson, qui opère dans le monde entier avec de multiples communautés, entreprises, partenaires et concepteurs. En résulte des relations d’affaires qui, basées sur un processus de design contemporain, perpétuent des milliers d’années de tradition artisanale.
Dans les pays en développement, où l’artisanat constitue la deuxième plus importante économie, le design s’impose de plus en plus comme un incontournable commercial. Est ainsi mobilisée, au sein de Brandaid Project Inc, l’énergie de la commercialisation de grandes marques, énergie appliquée à des économies artisanales à petite échelle.
«Le lancement de [la collection Haïti] au SIDIM marque un virage historique dans la perception du monde à l'égard de la culture haïtienne», affirme Cameron Brohman, co-fondateur de Brandaid Project Inc. C’est avec Tony Pigott, président et chef de la direction de l’agence de marketing et de communication J. Walter Thompson Canada, qu’il a mis sur pied un modèle d'entreprise hybride, modèle qui inclut à la fois des organismes des secteurs à but lucratif et sans but lucratif.
Mettant de l’avant la créativité et le savoir-faire de dizaines de milliers d’employés haïtiens, les 50 produits de la gamme Haïti exposés au SIDIM allient esthétique et utilitaire. «Les artisans haïtiens utilisent ce qu’ils ont à portée de main pour créer, explique Patty Johnson. Aussi perçoit-on ces produits comme durables puisqu’ils sont fabriqués à partir de matières recyclées ou réutilisées.»
Barils de pétrole, bouteilles de rhum, papier mâché, textiles… Autant d’éléments qui, entre les mains des artisans, se transforment en artéfacts, meubles, articles de décoration et produits d'éclairage originaux. Axelle, une entreprise avec laquelle Brandaid Project Inc travaille, réalise des bouteilles «vaudou» qui, à la fois décoratives et symboliques, sont une à une associées à un dieu. Il suffit de boire une gorgée du liquide contenu dans la bouteille pour invoquer l’un d’eux. S’ajoutent à ce produit les créations de huit autres compagnies: Ashley Design, Caribbean Craft, Carnival Jacmel, Croix des Bouquets, Les Dix Doigts, Indepco, Intext et Courtepointes pour la paix.
«Nous venons de remplir une importante commande de 130 000$», s’exclame Patty Johnson, qui se réjouit déjà du rayonnement de la collection. En septembre, celle-ci sera d'ailleurs de nouveau sous les projecteurs, en grande première européenne, dans le cadre de la London Design Week. Brandaid Project Inc... un projet de design à suivre.
http://patwhite.com/node/14323
«L’initiative de Brandaid est d’avoir établi un lien commercial entre compagnies artisanales haïtiennes et marchés internationaux sans qu’il ne soit question de charité», explique la designer Patty Johnson, qui opère dans le monde entier avec de multiples communautés, entreprises, partenaires et concepteurs. En résulte des relations d’affaires qui, basées sur un processus de design contemporain, perpétuent des milliers d’années de tradition artisanale.
Dans les pays en développement, où l’artisanat constitue la deuxième plus importante économie, le design s’impose de plus en plus comme un incontournable commercial. Est ainsi mobilisée, au sein de Brandaid Project Inc, l’énergie de la commercialisation de grandes marques, énergie appliquée à des économies artisanales à petite échelle.
«Le lancement de [la collection Haïti] au SIDIM marque un virage historique dans la perception du monde à l'égard de la culture haïtienne», affirme Cameron Brohman, co-fondateur de Brandaid Project Inc. C’est avec Tony Pigott, président et chef de la direction de l’agence de marketing et de communication J. Walter Thompson Canada, qu’il a mis sur pied un modèle d'entreprise hybride, modèle qui inclut à la fois des organismes des secteurs à but lucratif et sans but lucratif.
Mettant de l’avant la créativité et le savoir-faire de dizaines de milliers d’employés haïtiens, les 50 produits de la gamme Haïti exposés au SIDIM allient esthétique et utilitaire. «Les artisans haïtiens utilisent ce qu’ils ont à portée de main pour créer, explique Patty Johnson. Aussi perçoit-on ces produits comme durables puisqu’ils sont fabriqués à partir de matières recyclées ou réutilisées.»
Barils de pétrole, bouteilles de rhum, papier mâché, textiles… Autant d’éléments qui, entre les mains des artisans, se transforment en artéfacts, meubles, articles de décoration et produits d'éclairage originaux. Axelle, une entreprise avec laquelle Brandaid Project Inc travaille, réalise des bouteilles «vaudou» qui, à la fois décoratives et symboliques, sont une à une associées à un dieu. Il suffit de boire une gorgée du liquide contenu dans la bouteille pour invoquer l’un d’eux. S’ajoutent à ce produit les créations de huit autres compagnies: Ashley Design, Caribbean Craft, Carnival Jacmel, Croix des Bouquets, Les Dix Doigts, Indepco, Intext et Courtepointes pour la paix.
«Nous venons de remplir une importante commande de 130 000$», s’exclame Patty Johnson, qui se réjouit déjà du rayonnement de la collection. En septembre, celle-ci sera d'ailleurs de nouveau sous les projecteurs, en grande première européenne, dans le cadre de la London Design Week. Brandaid Project Inc... un projet de design à suivre.
http://patwhite.com/node/14323
Grandrieu: Les Enfants d'Haïti continuent leur lutte
Malgré le petit nombre de participants, l'intervention a été fort appréciée. (© D.R) |
Haïti étant tombé un peu dans l'oubli depuis le tremblement de terre, ils essaient de se mobiliser encore plus. Des portraits d'une dizaine d'enfants d'Haïti adoptés, présentés avec leurs frères et sœurs et demeurant en Lozère, dans le Gard ou l'Ardèche, étaient exposés. Des objets d'art haïtien, achetés dans le quartier de Fontamara 27, ont été présentés au public. Ils sont fabriqués entièrement avec des matérieux de récupération (tôle, plastique, cuir) et beaucoup d'ingéniosité, et sont revendus sur le marché français afin de contribuer à promouvoir leur métier et à essayer de leur faire gagner leur dignité.
Deux documentaires ont été projetés sur la vie des enfants. 120 parrainages permettent à autant d'enfants sur les 300 qui n'y allaient plus d'aller à l'école, qui est payante, et de prendre un repas par jour. En septembre, 30 m3 de colis humanitaires ont été expédiés. À l'école Pétion Savain qui accueille les enfants du primaire au lycée, des travaux de consolidation et de réhabilitation sont en cours, tout cela grâce aux dons.
L'association s'occupe d'un quartier, Fontamara 27, à Port-au-Prince, sa volonté étant d'améliorer les conditions d'hébergement des enfants de la crèche qui a été entièrement détruite lors du séisme. L'association a pu acheter une maison qui deviendra sous peu une école. De plus, elle paye le salaire de deux instituteurs et finance le repas de midi pour les enfants. Martine a aussi beaucoup parlé de milliers d'enfants qui vivent dans les rues. Ils sont appelés Restaveks et travaillent comme domestiques sans contrepartie monétaire. Les trois quarts sont des filles.
'Doudou' est à présent correspondant sur place. Il a un local et il pérennise les projets de l'association. Pour Noël, les parrains et les marraines ont offert un repas, qui a été pris en commun par les familles du quartier Fontamara 27. Enfants d'Haïti reste sur des actions modestes mais durables, ils aident les nounous qui depuis le séisme n'ont plus de revenus, les adolescents sans ressources afin qu'ils puissent travailler, les associations locales grâce à de nombreux dons reçus à travers les opérations faites par les écoles privées de Lozère. Il faut savoir que 80 % de la population ne sait ni lire, ni écrire.
Les quelques personnes présentes ont passé un après-midi très enrichissant et ont beaucoup appris sur les habitants et les mœurs de ce pays.
http://www.midilibre.fr/2012/05/27/les-enfants-d-haiti-continuent-leur-lutte-solidaire,507249.php
samedi 26 mai 2012
PAS D'ADOPTION PLENIERE EN HAITI
Le refus des autorités françaises de convertir en adoption plénière les adoptions simples prononcées en Haïti est confirmé par la Cour de Cassation.
En cas d'adoption simple, l'adopté a les mêmes droits et devoirs dans sa nouvelle famille qu'un enfant dont la filiation est fondée sur la procréation, et l'autorité parentale est par principe exclusivement et intégralement dévolue aux parents adoptif, mais les liens de l'enfant avec la famille d'origine ne sont pas rompus.
En revanche, en cas d'adoption plénière, l'adopté acquiert une nouvelle filiation qui remplace sa filiation d'origine. Un nouvel acte de naissance est établi et l'acte de naissance d'origine est annulé et ne peut plus être communiqué. L'autorité parentale est exclusivement et intégralement dévolue aux parents adoptifs et les liens de l'enfant avec sa famille de naissance sont totalement et définitivement rompus.
En l'espèce, un couple de français s'est rendu en Haïti pour y adopter 3 enfants haïtiens. Le tribunal civil de Port au Prince (Haïti), a homologué par jugements les actes d'adoption, lesquels ont été transcrits au bureau de l'état civil à Port au Prince.
Par requête déposée en France, les parents adoptifs ont saisi le parquet afin que celui-ci transmette au tribunal leur demande de conversion en adoption plénière des adoptions simples prononcées en Haïti. Mais le TGI de Besançon a rejeté leur requête après avoir constaté notamment que les actes de recueil des consentements des parents biologiques n'avaient pas fait l'objet d'une légalisation par les autorités haïtiennes compétentes, de sorte que ces actes ne pouvaient être utilisés comme moyen de preuve réguliers en France.
Un pourvoi est formé à l'encontre de cette décision par les parents adoptifs, mais en vain. En effet, la Cour de cassation a jugé sans surprise, que "les consentements des parents biologiques devant le juge de paix" ne pouvaient pas être considérés comme valables, faute d'avoir fait l'objet d'une légalisation par les autorités Haïtiennes, et comme des "actes établis par une autorité étrangère et destinés à être produits devant les juridictions françaises devant au préalable, selon la coutume internationale et sauf convention internationale contraire, être légalisés pour y recevoir effet", les conditions requises n'étaient pas satisfaites.
Les parents doivent donc se plier à cette décision française qui respecte la position des autorités haïtiennes qui ne souhaitent pas que les adoptions simples prononcées dans leur pays puissent faire l'objet d'une conversion en adoptions plénières françaises.
En effet, depuis septembre 2009, les autorités haïtiennes refusent de légaliser de tels consentements à adoption au motif que ceux-ci sont contraires à l'esprit et à la lettre du décret de 1974 qui ne prévoit que l'adoption simple. Sans que cette décision ne résulte d'aucun document officiel des autorités haïtiennes, elle a été rappelée aux services de l'ambassade de France à plusieurs reprises et, encore récemment lors d'un entretien avec le consul général d'Haïti à Paris saisi par des familles d'une demande de légalisation des consentements, avait rappelé l'avocat général Odile Falletti auprès de la Cour de cassation en avril 2011.
Source : Cass / Civ. 23 mai 2012 - pourvoi n°11-17716
http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/30080/seule-adoption-simple-est-possible-en-haiti-pour-les-parents-francais.php
En cas d'adoption simple, l'adopté a les mêmes droits et devoirs dans sa nouvelle famille qu'un enfant dont la filiation est fondée sur la procréation, et l'autorité parentale est par principe exclusivement et intégralement dévolue aux parents adoptif, mais les liens de l'enfant avec la famille d'origine ne sont pas rompus.
En revanche, en cas d'adoption plénière, l'adopté acquiert une nouvelle filiation qui remplace sa filiation d'origine. Un nouvel acte de naissance est établi et l'acte de naissance d'origine est annulé et ne peut plus être communiqué. L'autorité parentale est exclusivement et intégralement dévolue aux parents adoptifs et les liens de l'enfant avec sa famille de naissance sont totalement et définitivement rompus.
En l'espèce, un couple de français s'est rendu en Haïti pour y adopter 3 enfants haïtiens. Le tribunal civil de Port au Prince (Haïti), a homologué par jugements les actes d'adoption, lesquels ont été transcrits au bureau de l'état civil à Port au Prince.
Par requête déposée en France, les parents adoptifs ont saisi le parquet afin que celui-ci transmette au tribunal leur demande de conversion en adoption plénière des adoptions simples prononcées en Haïti. Mais le TGI de Besançon a rejeté leur requête après avoir constaté notamment que les actes de recueil des consentements des parents biologiques n'avaient pas fait l'objet d'une légalisation par les autorités haïtiennes compétentes, de sorte que ces actes ne pouvaient être utilisés comme moyen de preuve réguliers en France.
Un pourvoi est formé à l'encontre de cette décision par les parents adoptifs, mais en vain. En effet, la Cour de cassation a jugé sans surprise, que "les consentements des parents biologiques devant le juge de paix" ne pouvaient pas être considérés comme valables, faute d'avoir fait l'objet d'une légalisation par les autorités Haïtiennes, et comme des "actes établis par une autorité étrangère et destinés à être produits devant les juridictions françaises devant au préalable, selon la coutume internationale et sauf convention internationale contraire, être légalisés pour y recevoir effet", les conditions requises n'étaient pas satisfaites.
Les parents doivent donc se plier à cette décision française qui respecte la position des autorités haïtiennes qui ne souhaitent pas que les adoptions simples prononcées dans leur pays puissent faire l'objet d'une conversion en adoptions plénières françaises.
En effet, depuis septembre 2009, les autorités haïtiennes refusent de légaliser de tels consentements à adoption au motif que ceux-ci sont contraires à l'esprit et à la lettre du décret de 1974 qui ne prévoit que l'adoption simple. Sans que cette décision ne résulte d'aucun document officiel des autorités haïtiennes, elle a été rappelée aux services de l'ambassade de France à plusieurs reprises et, encore récemment lors d'un entretien avec le consul général d'Haïti à Paris saisi par des familles d'une demande de légalisation des consentements, avait rappelé l'avocat général Odile Falletti auprès de la Cour de cassation en avril 2011.
Source : Cass / Civ. 23 mai 2012 - pourvoi n°11-17716
http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/30080/seule-adoption-simple-est-possible-en-haiti-pour-les-parents-francais.php
Un homme prétendu mort fait encore signe de vie lors de ses funérailles
Un homme prétendu mort saignait lors de son exposition jeudi 24 mai 2012 à l’église Baptiste Eben-Ezer de Pétion-ville, Il était allongé avec les jambes brisées et son visage troué à plusieurs endroits. Selon les tests réalisés sur place par les agents de santé, les pouls de cet homme battaient encore, il a été conduit à l’hôpital général par une ambulance en présence du commissaire du gouvernement. Cet homme du nom de Jean Wilbert Elma, âgé de 53 ans, avait été déclaré mort à un hôpital à Delmas 56, il était conduit à la morgue « Les Entreprises Funéraires Shalom ».
« M. Elma n’avait aucune blessure ni fractures lors de sa conduite à la morgue. Je suis sure que c’est à la morgue qu’on l’a battu », a fait savoir Marie-Mart Elma, la fille de la victime.
« La famille n’était pas sure que Elma était mort, ils ont demandé une vérification à la morgue mais le propriétaire a affirmé qu’il était mort. Il a même avancé que si Elma était vivant, l’argent serait remis à la famille. Voilà, ils l’ont battu et blessé à la morgue », a déclaré Jean Louis, un proche parent.
Le commissaire du gouvernement, Me Jean Renel Senatus, a demandé que tout le personnel de cette morgue soit entendu pour que justice soit faite et que la victime soit emmené à l’hôpital pour être soigné.
« On a vérifié les pouls au niveau de son ventre, ils battaient encore, et la victime saignait encore », a avancé Nikens, un secouriste de l’action civique.
« Ça fait longtemps que ces actes se produisent dans le pays et c’est pour moi une occasion favorable de freiner ces crimes. Nous allons prendre des mesures pour que les auteurs et co-auteurs de ces actes soient jugés », a fait savoir M. Senatus.
HPN/ HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-un-homme-pretendu-mort-fait-encore-signe-de-vie-lors-de-ses-funerailles/
« M. Elma n’avait aucune blessure ni fractures lors de sa conduite à la morgue. Je suis sure que c’est à la morgue qu’on l’a battu », a fait savoir Marie-Mart Elma, la fille de la victime.
« La famille n’était pas sure que Elma était mort, ils ont demandé une vérification à la morgue mais le propriétaire a affirmé qu’il était mort. Il a même avancé que si Elma était vivant, l’argent serait remis à la famille. Voilà, ils l’ont battu et blessé à la morgue », a déclaré Jean Louis, un proche parent.
Le commissaire du gouvernement, Me Jean Renel Senatus, a demandé que tout le personnel de cette morgue soit entendu pour que justice soit faite et que la victime soit emmené à l’hôpital pour être soigné.
« On a vérifié les pouls au niveau de son ventre, ils battaient encore, et la victime saignait encore », a avancé Nikens, un secouriste de l’action civique.
« Ça fait longtemps que ces actes se produisent dans le pays et c’est pour moi une occasion favorable de freiner ces crimes. Nous allons prendre des mesures pour que les auteurs et co-auteurs de ces actes soient jugés », a fait savoir M. Senatus.
HPN/ HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-un-homme-pretendu-mort-fait-encore-signe-de-vie-lors-de-ses-funerailles/
L’homme prétendu mort est déclaré officiellement mort
Après avoir découvert des signes de vie alors qu’il était étendu dans son cercueil, et un bref séjour à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), Jean Wilbert Elma est définitivement mort, selon le commissaire du gouvernement contacté par téléphone. D’après les déclarations des parents de Jean Wilbert Elma, lorsque que ce dernier a été conduit à l’hôpital par la Croix-Rouge haïtienne, le prétendu mort avait encore des pouls qui battaient et il saignait abondamment alors que la famille était sur le point de chanter ses funérailles.
Selon les déclarations faites par la famille de la victime et, citées par le commissaire du gouvernement, le mort aurait été torturé, membres cassés, pendant son séjour à la morgue d’une entreprise funéraire.
Suite à cette affaire, le commissaire du gouvernement, Jean Renel Sénatus a déclaré que cinq (5) personnes ont été arrêtées et que cette morgue déjà impliquée dans ces genres de situation dans le passé, sera fermée.
Selon ce qu’a fait savoir maître Jean Renel Sénatus, le cadavre est actuellement gardé à l’hôpital général pour les suites légales jusqu’à nouvel ordre.
Rappelons que Jean Wilbert Elma, âgé de 53 ans, avait été déclaré mort à un hôpital situé à Delmas 56. Il a été par la suite conduit à la morgue « Les entreprises Funéraires Shalom ».
Exposé jeudi matin à l’église Baptiste Eben-Ezer de Pétion-ville pour la cérémonie funéraire, on avait remarqué ses membres brisés et son visage troué à plusieurs endroits. Des tests réalisés sur place par des agents sanitaires, avaient révélé que les pouls de cet homme battaient encore.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-lhomme-pretendu-mort-est-declare-officiellement-mort/
Selon les déclarations faites par la famille de la victime et, citées par le commissaire du gouvernement, le mort aurait été torturé, membres cassés, pendant son séjour à la morgue d’une entreprise funéraire.
Suite à cette affaire, le commissaire du gouvernement, Jean Renel Sénatus a déclaré que cinq (5) personnes ont été arrêtées et que cette morgue déjà impliquée dans ces genres de situation dans le passé, sera fermée.
Selon ce qu’a fait savoir maître Jean Renel Sénatus, le cadavre est actuellement gardé à l’hôpital général pour les suites légales jusqu’à nouvel ordre.
Rappelons que Jean Wilbert Elma, âgé de 53 ans, avait été déclaré mort à un hôpital situé à Delmas 56. Il a été par la suite conduit à la morgue « Les entreprises Funéraires Shalom ».
Exposé jeudi matin à l’église Baptiste Eben-Ezer de Pétion-ville pour la cérémonie funéraire, on avait remarqué ses membres brisés et son visage troué à plusieurs endroits. Des tests réalisés sur place par des agents sanitaires, avaient révélé que les pouls de cet homme battaient encore.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-lhomme-pretendu-mort-est-declare-officiellement-mort/
Coopérante suisse assassinée en Haïti
Port-au-Prince (AP) — L'enquête se poursuit après le meurtre d'une Suissesse, dont le corps meurtri avait été découvert mardi dernier sur le siège arrière d'une "Jeep" au nord d'Haïti. Le corps de cette femme âgée de 45 ans a été retrouvé près de la ville de Grande Rivière du Nord, a précisé jeudi soir Michel Martin, porte-parole de la police des Nations Unies. Son corps était ligoté et elle avait été blessée à la tête.
La Suissesse travaillait pour une organisation non gouvernementale (ONG) basée à Zurich, le "Black Rain Group" qui gère un orphelinat et un foyer pour personnes âgées. Le décès a été confirmé par l'ONG mais son identité n'a pas été publiée. AP
http://www.romandie.com/news/n/Cooperante_suisse_assassinee_en_Haiti250520120828.asp
Haïti manque de fonds pour combattre le choléra
PORT-AU-PRINCE, Haïti – Un responsable de l’ONU a affirmé jeudi que les Haïtiens mourraient du choléra parce que les fonds pour lutter contre la maladie s’amenuisent. John Ging, du Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires, a déclaré qu’il y avait un besoin urgent de trouver de nouvelles façons de combattre la maladie et de nouveaux donateurs.
Selon l’ONU, 13 000 personnes ont été soignées pour le choléra cette année seulement en Haïti, et 132 en sont mortes. Ces chiffres sont susceptibles d’augmenter à cause de la baisse des budgets pour lutter contre la maladie.
D’après les responsables de la santé en Haïti, le choléra a tué plus de 7100 personnes et en a contaminé au moins 536 000 autres dans le pays depuis l’automne 2010. La maladie aurait été involontairement importée en Haïti par des casques bleus originaires du Népal.
M. Ging a fait ces déclarations jeudi après une visite de trois jours en Haïti.
http://journalmetro.com/monde/79004/haiti-manque-de-fonds-pour-combattre-le-cholera/
Selon l’ONU, 13 000 personnes ont été soignées pour le choléra cette année seulement en Haïti, et 132 en sont mortes. Ces chiffres sont susceptibles d’augmenter à cause de la baisse des budgets pour lutter contre la maladie.
D’après les responsables de la santé en Haïti, le choléra a tué plus de 7100 personnes et en a contaminé au moins 536 000 autres dans le pays depuis l’automne 2010. La maladie aurait été involontairement importée en Haïti par des casques bleus originaires du Népal.
M. Ging a fait ces déclarations jeudi après une visite de trois jours en Haïti.
http://journalmetro.com/monde/79004/haiti-manque-de-fonds-pour-combattre-le-cholera/
Haïti – Sports : Haiti sera représenté aux Jeux olympiques en Judo et d’Athlétisme
Haïti sera représenté aux Jeux olympiques de Londres du 27 juillet au 12 août 2012 dans les disciplines du Judo et d’Athlétisme. Après l’élimination de les sélections haïtiennes masculine et féminine de football, de boxe, d’haltérophilie et du taekwondo, Haïti sera présent aux JO 2012, par Linouse Desravines, la seule ambassadrice du judo haïtien dans les épreuves de 52kg qui débuteront le 27 mai prochain à Londres. Cette dernière qui a remporté le trophée de l’Association Haïtienne de Presse Sportive (ASHAPS) du meilleur sportif de l’année 2011 (toutes disciplines confondues), a promis de faire bonne impression face à ses homologues.
Samyr Lainé (triple saut), Moïse Joseph (800 m), Marleine Wesh (400 m) et Jeffrey Julmis (110 m/haies) sont les quatre athlètes qualifiés en athlétisme pour participer aux jeux du du 4 au 12 août 2012.
Par contre, d’autres athlètes sont encore en course pour la qualification pour les Jeux de Londres, et ce jusqu’au 15 juillet. Il s’agit respectivement de Roody Monrose (100 m et 200 m), Jonathan Juin (400m/haies), Josué Louis (décathlon) et Pascale Delaunay (triple saut).
Le président de la Fédération Haïtienne d’Athlétisme d’Amateur (FHAA), Alain Jean Pierre a fait savoir que la Fédération a pris la décision d’établir un camp d’entraînement pour ses athlètes en France sous la l’égide d’un entraineur franco-américain Emmanuel Jackson et ces derniers auront la possibilité de disputer certains tournois internationaux.
« Le 29 mai, les athlètes se rendront en France pour prendre part à un camp d’entraînement et participer à plusieurs compétitions européennes qualificatives pour les Jeux de Londres », a expliqué Alain Jean Pierre.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-sports-haiti-sera-represente-aux-jeux-olympiques-en-judo-et-dathletisme/
Samyr Lainé (triple saut), Moïse Joseph (800 m), Marleine Wesh (400 m) et Jeffrey Julmis (110 m/haies) sont les quatre athlètes qualifiés en athlétisme pour participer aux jeux du du 4 au 12 août 2012.
Par contre, d’autres athlètes sont encore en course pour la qualification pour les Jeux de Londres, et ce jusqu’au 15 juillet. Il s’agit respectivement de Roody Monrose (100 m et 200 m), Jonathan Juin (400m/haies), Josué Louis (décathlon) et Pascale Delaunay (triple saut).
Le président de la Fédération Haïtienne d’Athlétisme d’Amateur (FHAA), Alain Jean Pierre a fait savoir que la Fédération a pris la décision d’établir un camp d’entraînement pour ses athlètes en France sous la l’égide d’un entraineur franco-américain Emmanuel Jackson et ces derniers auront la possibilité de disputer certains tournois internationaux.
« Le 29 mai, les athlètes se rendront en France pour prendre part à un camp d’entraînement et participer à plusieurs compétitions européennes qualificatives pour les Jeux de Londres », a expliqué Alain Jean Pierre.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-sports-haiti-sera-represente-aux-jeux-olympiques-en-judo-et-dathletisme/
Haïti-Justice : Juger Duvalier ou l’occasion de reformer un système vieux et inégalitaire ?
Par Jean Elie Paul P-au-P, 25 mai 2012 [AlterPresse] --- Un procès contre Jean Claude Duvalier serait un baume pour la justice en Haïti, a fait savoir la sociologue et militante féministe Danièle Magloire ce 24 mai.
« La tenue d’un procès contre Duvalier serait salutaire pour la réforme de la justice, parce qu’il permettrait de mettre en lumière de manière beaucoup plus précise un ensemble de manquements et les injustices qui, sont inhérentes au système de justice et aux codes de loi en vigueur dans le pays », a réagi Magloire lors d’un atelier de formation, quatre mois après le terme de l’enquête judiciaire contre le dictateur.
Danièle Magloire intervenait à cet atelier organisé par le Cendre œcuménique des droits humains (Cedh) en marge de la visite d’une délégation de la Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh).
Le séminaire d’une journée a accueilli près d’une vingtaine de membres d’organisations impliquées dans la défense des droits humains et des acteurs du système judiciaire.
« Yeux ouverts sur la justice » est le thème central qui a favorisé les discussions liées à la question de la reforme de la justice, une reforme mise sur le tapis par les politiques depuis plusieurs années, mais encore à l’heure actuelle au stade de discours.
Danièle Magloire et l’histoirienne Suzy Castor qui se sont concentrées sur les thèmes « Mémoire et impunité » n’ont pas pu éviter le cas du dictateur Jean Claude Duvalier qui a réussi pour le moment à filer entre les doigts de la justice haïtienne, grâce à une ordonnance d’instruction que beaucoup qualifient de « honte ».
Pour Danièle Magloire, qui a souligné que les plaintes portées par les victimes du régime ont été outrageusement ignorées, « le cas de Jean Claude Duvalier est emblématique, parce que c’est un cas qui montre que le mode de fonctionnement de la justice est assimilable à un mode de fonctionnement contre la construction de l’Etat de droit ».
Justice du passé à dépasser
La sociologue a souligné en même temps, le fait que certaines lois en vigueur actuellement ont été élaborées durant la dictature. De plus, la justice haïtienne ne reconnait pas aux associations le droit de porter plaintes pour des victimes, ajoute t-elle.
Au-delà de l’obsolescence et de l’inadéquation des textes de loi, en dépit du fait qu’ils sont anciens et ce sont des lois duvaliériennes, l’idée de justice est très souvent absente de ces textes de loi, ainsi que les valeurs d’équité et d’égalité de personnes qui sont justiciables.
Par ailleurs, « la méconnaissance du droit pénal international, l’absence de désir de mieux connaitre ce cadre juridique, sont autant de facteurs qui empêchent le déroulement du jugement de cet ex-dictateur », a indiqué Danièle Magloire, ajoutant : « Ce n’est pas la question de rendre justice qui est primordiale mais de préférence la question de procédure ».
La politique...
Par ailleurs, Jean Claude Duvalier, à aucun moment depuis son retour en Haïti, ne s’est senti hors de son élément. Il bénéficie de pensions, et entretient surtout de bons rapports avec le président de la République Michel Martelly, étrangement prompt à balancer des discours sur la réconciliation. Michel Martelly prône aussi l’Etat de droit comme un axe fondamental de sa politique. Contradiction ?
Pour la sociologue Danièle Magloire, « le cas de Jean Claude Duvalier, était un cas où l’incarcération était possible, parce qu’un ensemble de risques existaient, mais les magistrats ne l’ont pas assumée alors que si c’étaient des petits voleurs de bananes cela aurait pu arriver beaucoup plus tôt ».
De plus, le retour de l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier n’a pas mobilisé une conscience citoyenne comme nous serions en droit de nous y attendre, a-t-elle relevé. Mais, le duvaliérisme a créé quelque chose qui a imprégné notre imaginaire, c’est la peur de la politique.
La mémoire, « quête élémentaire de justice »
« Une des caractéristiques des dictatures de longue durée est de travailler à effacer la mémoire d’un peuple, la longue étape duvaliériste nous a présenté l’exception comme la normalité, elle a masqué les évènements, ou a banalisé l’horreur dans sa répétition », a indiqué Suzy Castor, directrice du Cresfed.
La grande majorité des moins de soixante ans connaissent très peu de l’évolution de ce pays durant les soixante dernières annees, beaucoup ne savent pas ce qu’a été le duvaliérisme, soutient-elle, affirmant que la dictature a coupé la courroie intergénérationnelle.
« Jusqu’à présent le pays n’a aucun lieu de mémoire, aucun mémorial, aucune stèle avec le nom des disparus, pas de place publique, pas de rues pour nous apprendre et nous imprégner de cette époque. Même Fort dimanche ce haut lieu d’horreur a été rasé depuis 1994 », a déploré Castor.
La société haïtienne a été soumise à la désinformation, à l’incommunication et à la peur, ce sont des années de chape de plomb où la vie est en veilleuse, la population a été emprisonnée dans le silence, a décrit Suzy Castor parlant de la dictature des Duvalier.
« Le devoir de vérité et de mémoire constitue une pierre angulaire dans la construction des nations, et laisser dormir le passé permettrait donc de construire la démocratie sur des bases fragiles », a soulgné Suzy Castor.
29 ans de dictature et 25 ans de transition politique rendent fondamentale l’enquête sur le passé, afin d’analyser, dénoncer, relater sur divers angles les luttes qui doivent être poursuivies, pour apprendre et mieux comprendre notre identité, propose l’historienne. [jep kft gp apr 25/05/12 11 :15]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12898
« La tenue d’un procès contre Duvalier serait salutaire pour la réforme de la justice, parce qu’il permettrait de mettre en lumière de manière beaucoup plus précise un ensemble de manquements et les injustices qui, sont inhérentes au système de justice et aux codes de loi en vigueur dans le pays », a réagi Magloire lors d’un atelier de formation, quatre mois après le terme de l’enquête judiciaire contre le dictateur.
Danièle Magloire intervenait à cet atelier organisé par le Cendre œcuménique des droits humains (Cedh) en marge de la visite d’une délégation de la Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh).
Le séminaire d’une journée a accueilli près d’une vingtaine de membres d’organisations impliquées dans la défense des droits humains et des acteurs du système judiciaire.
« Yeux ouverts sur la justice » est le thème central qui a favorisé les discussions liées à la question de la reforme de la justice, une reforme mise sur le tapis par les politiques depuis plusieurs années, mais encore à l’heure actuelle au stade de discours.
Danièle Magloire et l’histoirienne Suzy Castor qui se sont concentrées sur les thèmes « Mémoire et impunité » n’ont pas pu éviter le cas du dictateur Jean Claude Duvalier qui a réussi pour le moment à filer entre les doigts de la justice haïtienne, grâce à une ordonnance d’instruction que beaucoup qualifient de « honte ».
Pour Danièle Magloire, qui a souligné que les plaintes portées par les victimes du régime ont été outrageusement ignorées, « le cas de Jean Claude Duvalier est emblématique, parce que c’est un cas qui montre que le mode de fonctionnement de la justice est assimilable à un mode de fonctionnement contre la construction de l’Etat de droit ».
Justice du passé à dépasser
La sociologue a souligné en même temps, le fait que certaines lois en vigueur actuellement ont été élaborées durant la dictature. De plus, la justice haïtienne ne reconnait pas aux associations le droit de porter plaintes pour des victimes, ajoute t-elle.
Au-delà de l’obsolescence et de l’inadéquation des textes de loi, en dépit du fait qu’ils sont anciens et ce sont des lois duvaliériennes, l’idée de justice est très souvent absente de ces textes de loi, ainsi que les valeurs d’équité et d’égalité de personnes qui sont justiciables.
Par ailleurs, « la méconnaissance du droit pénal international, l’absence de désir de mieux connaitre ce cadre juridique, sont autant de facteurs qui empêchent le déroulement du jugement de cet ex-dictateur », a indiqué Danièle Magloire, ajoutant : « Ce n’est pas la question de rendre justice qui est primordiale mais de préférence la question de procédure ».
La politique...
Par ailleurs, Jean Claude Duvalier, à aucun moment depuis son retour en Haïti, ne s’est senti hors de son élément. Il bénéficie de pensions, et entretient surtout de bons rapports avec le président de la République Michel Martelly, étrangement prompt à balancer des discours sur la réconciliation. Michel Martelly prône aussi l’Etat de droit comme un axe fondamental de sa politique. Contradiction ?
Pour la sociologue Danièle Magloire, « le cas de Jean Claude Duvalier, était un cas où l’incarcération était possible, parce qu’un ensemble de risques existaient, mais les magistrats ne l’ont pas assumée alors que si c’étaient des petits voleurs de bananes cela aurait pu arriver beaucoup plus tôt ».
De plus, le retour de l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier n’a pas mobilisé une conscience citoyenne comme nous serions en droit de nous y attendre, a-t-elle relevé. Mais, le duvaliérisme a créé quelque chose qui a imprégné notre imaginaire, c’est la peur de la politique.
La mémoire, « quête élémentaire de justice »
« Une des caractéristiques des dictatures de longue durée est de travailler à effacer la mémoire d’un peuple, la longue étape duvaliériste nous a présenté l’exception comme la normalité, elle a masqué les évènements, ou a banalisé l’horreur dans sa répétition », a indiqué Suzy Castor, directrice du Cresfed.
La grande majorité des moins de soixante ans connaissent très peu de l’évolution de ce pays durant les soixante dernières annees, beaucoup ne savent pas ce qu’a été le duvaliérisme, soutient-elle, affirmant que la dictature a coupé la courroie intergénérationnelle.
« Jusqu’à présent le pays n’a aucun lieu de mémoire, aucun mémorial, aucune stèle avec le nom des disparus, pas de place publique, pas de rues pour nous apprendre et nous imprégner de cette époque. Même Fort dimanche ce haut lieu d’horreur a été rasé depuis 1994 », a déploré Castor.
La société haïtienne a été soumise à la désinformation, à l’incommunication et à la peur, ce sont des années de chape de plomb où la vie est en veilleuse, la population a été emprisonnée dans le silence, a décrit Suzy Castor parlant de la dictature des Duvalier.
« Le devoir de vérité et de mémoire constitue une pierre angulaire dans la construction des nations, et laisser dormir le passé permettrait donc de construire la démocratie sur des bases fragiles », a soulgné Suzy Castor.
29 ans de dictature et 25 ans de transition politique rendent fondamentale l’enquête sur le passé, afin d’analyser, dénoncer, relater sur divers angles les luttes qui doivent être poursuivies, pour apprendre et mieux comprendre notre identité, propose l’historienne. [jep kft gp apr 25/05/12 11 :15]
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Haïti : Pour une meilleure gestion des excréta et des eaux usées
P-au-P, 25 mai 2012 [AlterPresse] --- La présidence haïtienne a inauguré les 23 et 24 mai deux projets relatifs à l’assainissement et à l’agriculture, apprend l’agence d’information en ligne AlterPresse. « (…) Une station de traitement des excréta et d’eaux usées provenant de la région métropolitaine », a été mise en service à Titanyen (périphérie nord de la capitale), informe un communiqué du bureau de communication de la présidence.
Ce centre est établi sur 12,5 hectares et devra servir à récupérer 900 mètres cubes d’eaux par jour. Quatre vingt dix (90) pourcent des polluants que contiendraient ces eaux seront éliminés, ajoute le document.
C’est 1.5 million de citoyennes et de citoyens qui devront bénéficier des services de cette unité de purge, selon la présidence.
Michel Martelly se réjouit du travail et loue le fait que « le fonctionnement du système est peu coûteux et ne requiert qu’un entretien minimal ».
La séparation des fractions solides et liquides, l’opération mixte de décomposition et le mûrissement ou finalisation sont les trois actions fondamentales de cette structure de purification.
« La gestion des déchets humains est une de ces tâches, peut-être, pas brillante au point de vue esthétique, mais incontournable à laquelle doit se consacrer l’Autorité publique », ajoute le président Martelly.
Pour sa part, Jacques Rousseau ministre des travaux publics, estime que cette station marque « le début du décollage d’assainissement moderne en Haïti ».
Il la considère comme l’annonce de la mise en place de 7 autres stations du même genre dans le cadre de la reconstruction du pays.
L’Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid), la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (Dinepa) sont d’autres partenaires impliqués dans l’entreprise.
Un système d’irrigation (à Bocozelle, Saint Marc), des berges de protection du fleuve de l’Artibonite (Nord) et la construction d’un pont à une voie à Féry (Artibonite) sont d’autres projets inaugurés par Michel Martelly ce 24 mai.
Ces dernières initiatives ont reçu l’appui de la Banque interaméricaine de développement (Bid) et sont initiées par le Ministère de l’agriculture, actuellement dirigé par Thomas Jacques. [ srh kft gp apr 25/5/ 2012 9 :54]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12896
Ce centre est établi sur 12,5 hectares et devra servir à récupérer 900 mètres cubes d’eaux par jour. Quatre vingt dix (90) pourcent des polluants que contiendraient ces eaux seront éliminés, ajoute le document.
C’est 1.5 million de citoyennes et de citoyens qui devront bénéficier des services de cette unité de purge, selon la présidence.
Michel Martelly se réjouit du travail et loue le fait que « le fonctionnement du système est peu coûteux et ne requiert qu’un entretien minimal ».
La séparation des fractions solides et liquides, l’opération mixte de décomposition et le mûrissement ou finalisation sont les trois actions fondamentales de cette structure de purification.
« La gestion des déchets humains est une de ces tâches, peut-être, pas brillante au point de vue esthétique, mais incontournable à laquelle doit se consacrer l’Autorité publique », ajoute le président Martelly.
Pour sa part, Jacques Rousseau ministre des travaux publics, estime que cette station marque « le début du décollage d’assainissement moderne en Haïti ».
Il la considère comme l’annonce de la mise en place de 7 autres stations du même genre dans le cadre de la reconstruction du pays.
L’Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid), la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (Dinepa) sont d’autres partenaires impliqués dans l’entreprise.
Un système d’irrigation (à Bocozelle, Saint Marc), des berges de protection du fleuve de l’Artibonite (Nord) et la construction d’un pont à une voie à Féry (Artibonite) sont d’autres projets inaugurés par Michel Martelly ce 24 mai.
Ces dernières initiatives ont reçu l’appui de la Banque interaméricaine de développement (Bid) et sont initiées par le Ministère de l’agriculture, actuellement dirigé par Thomas Jacques. [ srh kft gp apr 25/5/ 2012 9 :54]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12896
Haïti-Coopération : l’Ecosoc se félicite de sa mission qu’il qualifie d’ « utile »
P-au-P, 25 mai 2012 [AlterPresse] --- Le groupe consultatif spécial du Conseil économique et social des Nations Unies (Ecosoc) qualifie « d’utile » sa visite de 4 jours en Haïti qui a pris fin le 24 mai. Le groupe est composé d’ambassadeurs auprès des Nations Unies, dont un ambassadeur haïtien et de 11 autres de pays dits amis d’Haïti : Brésil, France, Bénin, Salvador, Pérou, Chili, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, Bahamas, Canada, Trinité et Tobago.
A l’occasion de sa visite, le groupe a rencontré le Président de la république, Michel Martelly et quelques ministres, le mercredi 23 mai ; « une rencontre de courtoisie qui s’est terminée par une séance de travail de deux heures », a indiqué l’ambassadeur Gilles Rivard, représentant permanent adjoint de la mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York, lors à une conférence de presse bilan à Port-au-Prince.
Pour Gilles Rivard, cette réunion a permis « des échanges extrêmement utiles sur les vues du gouvernement. Une excellente occasion de saisir le pouls à la fois du président et une partie de son équipe ministérielle ».
Les thèmes chers au président Martelly, à savoir l’Etat de droit, l’économie, l’éducation, l’environnement, l’énergie, ont été abordées, ainsi que les « élections (à réaliser bientôt) qui ont été brièvement soulevées ». Le mois de novembre a été mentionné comme date possible d’organisation des prochaines élections sénatoriales et municipales mais « sans plus de détails ».
La délégation de l’Ecosoc a aussi eu des discussions avec le parlement (sénateurs et députés) et des « échanges fructueux » avec la nouvelle ministre de la planification et de la coopération externe (Mpce), madame Josépha Gauthier.
Une rencontre a eu lieu également avec la Mission des Nations Unies pour la stabilisation (Minustah) qui, selon Rivard, « assure la stabilisation et la mise en place d’un certain nombre d’objectifs fondamentaux pour la relance d’Haïti ».
Une séance de travail avec les membres du G12 dont la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international, l’union européenne, la Banque interamericaine de développement et certains pays, a été organisée.
Des représentants du secteur privé, parmi lesquels des responsables de la chambre de commerce et d’industrie et des membres de la société civile ont discuté avec le groupe consultatif durant son séjour.
En attendant le rapport final public du 8 juillet 2012 de ce groupe consultatif à l’Ecosoc, l’ambassadeur Rivard croit que « la relance économique doit marcher de pair avec l’Etat de droit, la bonne gouvernance, etc. Haïti doit se créer un environnement favorable a l’investissement. »
« Ce message a été passé au président et à ses ministres » précise le diplomate [efd kft gp apr 25/05/2012 9 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12895
A l’occasion de sa visite, le groupe a rencontré le Président de la république, Michel Martelly et quelques ministres, le mercredi 23 mai ; « une rencontre de courtoisie qui s’est terminée par une séance de travail de deux heures », a indiqué l’ambassadeur Gilles Rivard, représentant permanent adjoint de la mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York, lors à une conférence de presse bilan à Port-au-Prince.
Pour Gilles Rivard, cette réunion a permis « des échanges extrêmement utiles sur les vues du gouvernement. Une excellente occasion de saisir le pouls à la fois du président et une partie de son équipe ministérielle ».
Les thèmes chers au président Martelly, à savoir l’Etat de droit, l’économie, l’éducation, l’environnement, l’énergie, ont été abordées, ainsi que les « élections (à réaliser bientôt) qui ont été brièvement soulevées ». Le mois de novembre a été mentionné comme date possible d’organisation des prochaines élections sénatoriales et municipales mais « sans plus de détails ».
La délégation de l’Ecosoc a aussi eu des discussions avec le parlement (sénateurs et députés) et des « échanges fructueux » avec la nouvelle ministre de la planification et de la coopération externe (Mpce), madame Josépha Gauthier.
Une rencontre a eu lieu également avec la Mission des Nations Unies pour la stabilisation (Minustah) qui, selon Rivard, « assure la stabilisation et la mise en place d’un certain nombre d’objectifs fondamentaux pour la relance d’Haïti ».
Une séance de travail avec les membres du G12 dont la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international, l’union européenne, la Banque interamericaine de développement et certains pays, a été organisée.
Des représentants du secteur privé, parmi lesquels des responsables de la chambre de commerce et d’industrie et des membres de la société civile ont discuté avec le groupe consultatif durant son séjour.
En attendant le rapport final public du 8 juillet 2012 de ce groupe consultatif à l’Ecosoc, l’ambassadeur Rivard croit que « la relance économique doit marcher de pair avec l’Etat de droit, la bonne gouvernance, etc. Haïti doit se créer un environnement favorable a l’investissement. »
« Ce message a été passé au président et à ses ministres » précise le diplomate [efd kft gp apr 25/05/2012 9 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12895
Investors plan soccer stadium for Haiti shantytown
TRENTON DANIEL, Associated Press PORT-AU-PRINCE, Haiti (AP) — A local sports hero, a New York real estate developer and a well-known architect are teaming up to build a soccer stadium in Haiti's notorious Cite Soleil, hoping to revive the seaside shantytown known throughout the hemisphere for its extreme poverty and gang battles.
Foreign investors in Haiti have largely directed their efforts at rebuilding from a devastating 2010 earthquake, focusing their funds on Port-au-Prince and the overlapping cities that make up the capital and the country's sleepy coastlines.
But ex-Haiti soccer star Robert "Boby" Duval, the mastermind of the $5 million project, developer Delos LLC and architect Carlos Zapata are looking elsewhere — at a city of tin shacks and open sewage canals shunned by investors, avoided by diplomats and at one point so dangerous that U.N. peacekeepers would only enter it in armored vehicles.
The sponsors say they hope the stadium project will tackle problems that predate the 2010 disaster.
"Cite Soleil was destroyed way before the earthquake," said Duval. "This stadium is going to clean up Cite Soleil. It's going to bring conscience, and I'm betting on it."
The 12,000-seat stadium will be called the "Phoenix Stadium," a reference to their hope to help the shantytown rise up.
The organizers also hope the stadium, scheduled to break ground within six months and due to be built by the end of 2013, will bring an initial 500 jobs and inject commerce into Cite Soleil, where politicians to pay residents to fight their battles as proxy forces.
The arena will also host concerts and serve as a cultural center to foster a sense of community.
Duval said it will also serve as the home to a new soccer league for some 350 players, independent of the Haitian Federation of Soccer.
For the past 18 years, Duval has run the L'Athletique D'Haiti sports program from a field at the northeastern edge of Cite Soleil, giving some of Haiti's poorest children life skills through sports. There are 2,000 youths enrolled in the program, which has been recognized in Sports Illustrated and ESPN.
Duval said the introduction of a second soccer division will raise the quality of Haiti's national league while providing a future for his budding professionals.
"Let me do my own thing so my kids can make some money," Duval said at his nonprofit sports academy.
Federation officials didn't return calls seeking comment.
The current league and smaller clubs play their home games at the only official stadium in Haiti's capital, the Stade Sylvio Castor in downtown Port-au-Prince. Its parking lot was used as a makeshift settlement for several hundred people displaced by the earthquake until city authorities paid them last summer to leave even if they had no place to go. League organizers wanted to reclaim the arena to resume matches.
The bulk of the new stadium's financing will be provided by Delos, corporations and individual donors. The land, to be 12 acres in all, was donated by a banker, Duval said.
On Thursday morning, dozens of youths sprinted across several adjacent fields in pursuit of a soccer ball at L'Athletique D'Haiti . Just outside the cinderblock wall, a police officer waved cars past a checkpoint, his face masked so that gang leaders won't recognize him.
"I can't wait for the day that the (stadium) arrives," 17-year-old student Jean-Gilles Fritznel said as he leaned against a goal post. "I will have a hard time sleeping the night before, waiting for the sunlight to see it."
The director of a neighborhood youth program welcomed Duval's project and hopes it will change the culture of violence in the shanty.
"Soccer players will be role models," said 38-year-old Olerch Alexis. "The youths will want to play soccer instead of pick up guns."
That an ambitious project like this has not happened before in Cite Soleil is "mindboggling," said Morad Fareed, Delos LLC's co-founder and managing partner.
The architectural plans for the stadium are still in the works, but Zapata said he wants to build the facility with left-over gravel from the quake. The site, on the northern side of Cite Soleil along a thoroughfare named Route Neuf, is filled with piles of rubble and gravel that Duval had trucked in to build the stadium.
"We want to use what exists," Zapata, who designed the renovation of Soldier Field in Chicago, said by telephone from his firm in New York. "We don't want to import everything from another country."
Despite Cite Soleil's international reputation as a no-go zone, Duval said he is confident that soccer enthusiasts will be willing to venture there for matches.
"I'm not interested in having it in any place other than Cite Soleil," Duval said.
Read more: http://www.ctpost.com/news/article/Investors-plan-soccer-stadium-for-Haiti-shantytown-3584646.php#ixzz1vrjoupJA
http://www.ctpost.com/news/article/Investors-plan-soccer-stadium-for-Haiti-shantytown-3584646.php
Foreign investors in Haiti have largely directed their efforts at rebuilding from a devastating 2010 earthquake, focusing their funds on Port-au-Prince and the overlapping cities that make up the capital and the country's sleepy coastlines.
But ex-Haiti soccer star Robert "Boby" Duval, the mastermind of the $5 million project, developer Delos LLC and architect Carlos Zapata are looking elsewhere — at a city of tin shacks and open sewage canals shunned by investors, avoided by diplomats and at one point so dangerous that U.N. peacekeepers would only enter it in armored vehicles.
The sponsors say they hope the stadium project will tackle problems that predate the 2010 disaster.
"Cite Soleil was destroyed way before the earthquake," said Duval. "This stadium is going to clean up Cite Soleil. It's going to bring conscience, and I'm betting on it."
The 12,000-seat stadium will be called the "Phoenix Stadium," a reference to their hope to help the shantytown rise up.
The organizers also hope the stadium, scheduled to break ground within six months and due to be built by the end of 2013, will bring an initial 500 jobs and inject commerce into Cite Soleil, where politicians to pay residents to fight their battles as proxy forces.
The arena will also host concerts and serve as a cultural center to foster a sense of community.
Duval said it will also serve as the home to a new soccer league for some 350 players, independent of the Haitian Federation of Soccer.
For the past 18 years, Duval has run the L'Athletique D'Haiti sports program from a field at the northeastern edge of Cite Soleil, giving some of Haiti's poorest children life skills through sports. There are 2,000 youths enrolled in the program, which has been recognized in Sports Illustrated and ESPN.
Duval said the introduction of a second soccer division will raise the quality of Haiti's national league while providing a future for his budding professionals.
"Let me do my own thing so my kids can make some money," Duval said at his nonprofit sports academy.
Federation officials didn't return calls seeking comment.
The current league and smaller clubs play their home games at the only official stadium in Haiti's capital, the Stade Sylvio Castor in downtown Port-au-Prince. Its parking lot was used as a makeshift settlement for several hundred people displaced by the earthquake until city authorities paid them last summer to leave even if they had no place to go. League organizers wanted to reclaim the arena to resume matches.
The bulk of the new stadium's financing will be provided by Delos, corporations and individual donors. The land, to be 12 acres in all, was donated by a banker, Duval said.
On Thursday morning, dozens of youths sprinted across several adjacent fields in pursuit of a soccer ball at L'Athletique D'Haiti . Just outside the cinderblock wall, a police officer waved cars past a checkpoint, his face masked so that gang leaders won't recognize him.
"I can't wait for the day that the (stadium) arrives," 17-year-old student Jean-Gilles Fritznel said as he leaned against a goal post. "I will have a hard time sleeping the night before, waiting for the sunlight to see it."
The director of a neighborhood youth program welcomed Duval's project and hopes it will change the culture of violence in the shanty.
"Soccer players will be role models," said 38-year-old Olerch Alexis. "The youths will want to play soccer instead of pick up guns."
That an ambitious project like this has not happened before in Cite Soleil is "mindboggling," said Morad Fareed, Delos LLC's co-founder and managing partner.
The architectural plans for the stadium are still in the works, but Zapata said he wants to build the facility with left-over gravel from the quake. The site, on the northern side of Cite Soleil along a thoroughfare named Route Neuf, is filled with piles of rubble and gravel that Duval had trucked in to build the stadium.
"We want to use what exists," Zapata, who designed the renovation of Soldier Field in Chicago, said by telephone from his firm in New York. "We don't want to import everything from another country."
Despite Cite Soleil's international reputation as a no-go zone, Duval said he is confident that soccer enthusiasts will be willing to venture there for matches.
"I'm not interested in having it in any place other than Cite Soleil," Duval said.
Read more: http://www.ctpost.com/news/article/Investors-plan-soccer-stadium-for-Haiti-shantytown-3584646.php#ixzz1vrjoupJA
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mercredi 23 mai 2012
Haïti: les camps de réfugiés se vident
Étienne Côté-Paluck, collaboration spéciale La Presse
(Port-au-Prince) Les sinistrés du séisme haïtien verraient-ils enfin la lumière au bout du tunnel? Une statistique de l'Organisation internationale de la migration suggère que les choses s'améliorent rapidement. En moins de trois mois, environ 14% des déplacés de Port-au-Prince ont quitté leur abri de fortune pour une habitation permanente. Les deux tiers de ces transferts seraient attribuables à un seul projet-pilote: le 16/6.
«Ils ont mis trop de temps pour vider la place de ses tentes», raconte Yanick Gédéon, assise devant son petit dépanneur, visiblement heureuse que le quartier qui l'a vue grandir retrouve enfin un semblant de normalité. Signe de renouveau, la peinture aux couleurs pastel est encore fraîche dans l'hémicycle au coeur de la place Canapé-Vert de Port-au-Prince.
C'est la première fois depuis deux ans qu'on y voit les arbres fleuris jaune et rouge, auparavant cachés par la mer de tôle, de bois et de bâches mis en place par les sinistrés du séisme.
«On respire mieux quand l'espace est libre», poursuit-elle, tout en avouant que son chiffre d'affaires en a néanmoins souffert. Situé sur un terrain adjacent à la place, le commerce de la famille Gédéon a prospéré quand des milliers de sinistrés sont venus s'y installer en janvier 2010. À la fin de l'année dernière, ils étaient encore près de 1500.
16 quartiers, 6 places publiques
Le programme 16/6, premier grand projet de transfert des sinistrés de Port-au-Prince, est vite venu changer tout cela. Lancée à l'automne, la phase initiale de ce projet géré par le gouvernement haïtien et quatre agences onusiennes est terminée: six places publiques sont maintenant vidées de leurs habitants. Famille par famille, 51 000 personnes ont ainsi été relogées dans des appartements existants des quartiers limitrophes. La première année de loyer a été payée par le programme, jusqu'à 500$ par famille. La deuxième phase du projet vient de débuter avec la revitalisation et la planification urbaine des 16 quartiers d'origine des ex-sinistrés des places publiques.
Vers les maisons jaunes
Dans les semaines après le séisme de 2010, chaque bâtiment de toute la région a été marqué au sigle des travaux publics: rouge (à démolir), vert (en bon état), jaune (endommagé). «La réparation des maisons identifiées comme réparables va commencer la semaine prochaine dans tout le quartier», a fièrement annoncé la semaine dernière Jean Arnaud Vixama, un des coordonnateurs du programme 16/6. À l'entrée de l'immense église Saint-Augustin, une réunion regroupe les représentants des organisations communautaires et religieuses du quartier populaire de Morne Lazarre, d'où sont originaires les anciens occupants de deux places publiques.
Des entrepreneurs qui doivent engager 75% de leur main-d'oeuvre sur place s'attaquent dès cette semaine aux maisons dites «jaunes» du quartier. En plus de la rénovation de certains bâtiments, le programme tente de répondre à un ensemble de problèmes d'infrastructures: réparation des routes, récupération et assainissement des eaux de pluie, collecte des matières résiduelles, approvisionnement en eau et en électricité, évaluation des sols et formation des employés de construction aux nouvelles normes parasismiques.
Projet-pilote
Même s'il semble ambitieux, le programme 16/6 est un projet-pilote qui pourrait être reproduit dans les plus grands camps de sinistrés et dans d'autres quartiers, dit à La Presse l'urbaniste montréalais d'origine haïtienne Théodore Achille, revenu en Haïti depuis 6 mois après 25 ans d'exil. Des dizaines de milliers de sinistrés habitent toujours dans les plus grands camps de la capitale, en particulier celui du parc Jean-Marie Vincent.
Sur les 16 quartiers prévus, seulement 8 sont visés pour l'instant puisque seuls 30 millions de dollars sur les 78 millions nécessaires ont été recueillis, et ce, même si plus de 5 milliards de dollars ont été promis par les pays donateurs dans la seule réunion extraordinaire de mars 2010.
En juillet de la même année, ils étaient 1,5 million à vivre dans des camps de déplacés. Environ 421 000 personnes y habitent toujours, réparties dans 602 camps.
421 000: Haïtiens vivent toujours dans 602 camps de réfugiés.
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201205/22/01-4527319-haiti-les-camps-de-refugies-se-vident.php
(Port-au-Prince) Les sinistrés du séisme haïtien verraient-ils enfin la lumière au bout du tunnel? Une statistique de l'Organisation internationale de la migration suggère que les choses s'améliorent rapidement. En moins de trois mois, environ 14% des déplacés de Port-au-Prince ont quitté leur abri de fortune pour une habitation permanente. Les deux tiers de ces transferts seraient attribuables à un seul projet-pilote: le 16/6.
«Ils ont mis trop de temps pour vider la place de ses tentes», raconte Yanick Gédéon, assise devant son petit dépanneur, visiblement heureuse que le quartier qui l'a vue grandir retrouve enfin un semblant de normalité. Signe de renouveau, la peinture aux couleurs pastel est encore fraîche dans l'hémicycle au coeur de la place Canapé-Vert de Port-au-Prince.
C'est la première fois depuis deux ans qu'on y voit les arbres fleuris jaune et rouge, auparavant cachés par la mer de tôle, de bois et de bâches mis en place par les sinistrés du séisme.
«On respire mieux quand l'espace est libre», poursuit-elle, tout en avouant que son chiffre d'affaires en a néanmoins souffert. Situé sur un terrain adjacent à la place, le commerce de la famille Gédéon a prospéré quand des milliers de sinistrés sont venus s'y installer en janvier 2010. À la fin de l'année dernière, ils étaient encore près de 1500.
16 quartiers, 6 places publiques
Le programme 16/6, premier grand projet de transfert des sinistrés de Port-au-Prince, est vite venu changer tout cela. Lancée à l'automne, la phase initiale de ce projet géré par le gouvernement haïtien et quatre agences onusiennes est terminée: six places publiques sont maintenant vidées de leurs habitants. Famille par famille, 51 000 personnes ont ainsi été relogées dans des appartements existants des quartiers limitrophes. La première année de loyer a été payée par le programme, jusqu'à 500$ par famille. La deuxième phase du projet vient de débuter avec la revitalisation et la planification urbaine des 16 quartiers d'origine des ex-sinistrés des places publiques.
Vers les maisons jaunes
Dans les semaines après le séisme de 2010, chaque bâtiment de toute la région a été marqué au sigle des travaux publics: rouge (à démolir), vert (en bon état), jaune (endommagé). «La réparation des maisons identifiées comme réparables va commencer la semaine prochaine dans tout le quartier», a fièrement annoncé la semaine dernière Jean Arnaud Vixama, un des coordonnateurs du programme 16/6. À l'entrée de l'immense église Saint-Augustin, une réunion regroupe les représentants des organisations communautaires et religieuses du quartier populaire de Morne Lazarre, d'où sont originaires les anciens occupants de deux places publiques.
Des entrepreneurs qui doivent engager 75% de leur main-d'oeuvre sur place s'attaquent dès cette semaine aux maisons dites «jaunes» du quartier. En plus de la rénovation de certains bâtiments, le programme tente de répondre à un ensemble de problèmes d'infrastructures: réparation des routes, récupération et assainissement des eaux de pluie, collecte des matières résiduelles, approvisionnement en eau et en électricité, évaluation des sols et formation des employés de construction aux nouvelles normes parasismiques.
Projet-pilote
Même s'il semble ambitieux, le programme 16/6 est un projet-pilote qui pourrait être reproduit dans les plus grands camps de sinistrés et dans d'autres quartiers, dit à La Presse l'urbaniste montréalais d'origine haïtienne Théodore Achille, revenu en Haïti depuis 6 mois après 25 ans d'exil. Des dizaines de milliers de sinistrés habitent toujours dans les plus grands camps de la capitale, en particulier celui du parc Jean-Marie Vincent.
Sur les 16 quartiers prévus, seulement 8 sont visés pour l'instant puisque seuls 30 millions de dollars sur les 78 millions nécessaires ont été recueillis, et ce, même si plus de 5 milliards de dollars ont été promis par les pays donateurs dans la seule réunion extraordinaire de mars 2010.
En juillet de la même année, ils étaient 1,5 million à vivre dans des camps de déplacés. Environ 421 000 personnes y habitent toujours, réparties dans 602 camps.
421 000: Haïtiens vivent toujours dans 602 camps de réfugiés.
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201205/22/01-4527319-haiti-les-camps-de-refugies-se-vident.php
Les relations haitiano- dominicaines vont se renforcer avec Medina au pouvoir
L'ambassadeur dominicain en Haïti, Ruben Silié Valdez estime que le renforcement des relations entre Haïti et la République dominicaine va se poursuivre durant le mandat du nouveau président dominicain, Danilo Medina Sánchez.
Intervenant à la rubrique le point de Radio et Tele metropole, le diplomate entrevoit un renforcement des relations institutionnelles entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la frontière et la sécurité commune.
Monsieur Valdez a fait remarquer que l'arrivée de Danilo Medina à la tête du pouvoir en République voisine sera l'occasion pour les deux pays de créer de nouveaux liens.
L'économiste libéral Danilo Medina, élu dimanche président de la République dominicaine à l'âge de 60 ans, est considéré comme un fin stratège affichant une image de technocrate pondéré soucieux de poursuivre le travail économique et social de son prédécesseur.
Membre du Parti de la libération dominicaine (PLD, au pouvoir) M. Medina a remporté l'élection au premier tour avec 51,21% des suffrages, contre 46,95% pour son principal adversaire, le candidat de l'opposition du Parti révolutionnaire dominicain (PRD, social-démocrate) Hipolito Mejia, un entrepreneur agricole charismatique de 71 ans au pouvoir de 2000 à 2004, selon les résultats définitifs communiqués lundi soir par la commission électorale.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20852
Poursuite de l'audition des hommes en treillis militaires arrêtés le 18 mai dernier
La justice haïtienne poursuit, ce lundi, l'audition des personnes arrêtées vendredi lors de la parade des anciens militaires à l'occasion de la fête du drapeau. Interrogé peu avant le début de ces auditions, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Jean Renel Senatus a exprimé son étonnement de constater la présence d'au moins deux étrangers au sein de ce groupe.
Le Chef du parquet donne la garantie que toutes les personnes impliquées dans ce dossier, seront punies conformément à la loi.
Usurpation de titre, association de malfaiteur, détention illégale d'arme à feu, complot contre la sureté de l'état, ce sont certains des chefs d'accusation retenus contre ses derniers.
Monsieur Senatus a fait savoir que c'est le premier signal clair, envoyé par les autorités aux anciens militaires qui prétendaient remettre sur pied les forces armées d'Haïti démantelées depuis 1995.
Rappelons que ces hommes qui se présentent comme des anciens militaires ont été arrêtés le 18 mai dernier alors qu'ils organisaient une parade dans les rues de la capitale.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20856
Le Chef du parquet donne la garantie que toutes les personnes impliquées dans ce dossier, seront punies conformément à la loi.
Usurpation de titre, association de malfaiteur, détention illégale d'arme à feu, complot contre la sureté de l'état, ce sont certains des chefs d'accusation retenus contre ses derniers.
Monsieur Senatus a fait savoir que c'est le premier signal clair, envoyé par les autorités aux anciens militaires qui prétendaient remettre sur pied les forces armées d'Haïti démantelées depuis 1995.
Rappelons que ces hommes qui se présentent comme des anciens militaires ont été arrêtés le 18 mai dernier alors qu'ils organisaient une parade dans les rues de la capitale.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20856
Des anciens hauts gradés condamnent l'action des hommes en treillis militaires.
Des anciens hauts gradés invitent les militaires démobilisés et les jeunes qu'ils ont recruté, à se mettre en contact avec le ministère de la défense, afin de ne pas entraver la remise sur pied des Forces armée d'Haïti. Intervenant à la rubrique le point de Radio et Télé Métropole, L'ancien Secrétaire d'Etat à la Sécurité Publique, David Bazile, l'ancien colonel Rébu et l'ex sénateur de l'Artibonite Youri Latortue, sont tous unanimes à condamner les méthodes utilisées par des hommes qui se réclament de l'ex forces armées d'Haïti.
Selon le sénateur Latortue, les anciens militaires bien que de bonne foi était manipulé.
Même son de cloche du côté du colonel David Bazile, ancien secrétaire d'état à la sécurité publique. Il a indiqué que le mouvement de ces hommes en uniformes se faisait de manière désordonnée.
De son côté, le colonel Rébu a indiqué que la PNH doit se préparer à affronter des problèmes découlant de l'action des anciens militaires démobilisés, dans les prochains jours.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20855
Selon le sénateur Latortue, les anciens militaires bien que de bonne foi était manipulé.
Même son de cloche du côté du colonel David Bazile, ancien secrétaire d'état à la sécurité publique. Il a indiqué que le mouvement de ces hommes en uniformes se faisait de manière désordonnée.
De son côté, le colonel Rébu a indiqué que la PNH doit se préparer à affronter des problèmes découlant de l'action des anciens militaires démobilisés, dans les prochains jours.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20855
Des militaires démobilisés abandonnent un site au Cap Haïtien
Des hommes en treillis militaires et armés qui se réclament de l'ex FADH ont également abandonné samedi dernier le local de la direction départementale nord qu'ils occupaient depuis plusieurs moi .
Ces militaires dits démobilisés disent attendre que le nouveau ministre de la défense, Jean Rodolphe Joazile, se prononce sur le dossier des forces armées d'Haïti.
Tout en affirmant qu'ils n'ont pas mis un terme à leur mouvement ces hommes en uniformes ont fait remarquer qu'ils se sont retirés provisoirement en attendant une décision finale du gouvernement.
Rappelons que la police nationale a procédé, le samedi 19 mai, au délogement des prétendus militaires qui s'étaient basés depuis quelques mois à Lamentin et à bon repos.
Une opération qui fait suite à la marche qu'avait organisée des hommes en treillis militaires et armés en vue de marquer la date du 18 mai 2012 : 209eme anniversaire du bicolore haïtien.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20854
Haiti – Politique : Des nominations dans l’Administration Publique
Le président Michel Joseph Martelly a nommé des directeurs généraux dans l’Administration Publique. Bernier Sylvain qui dirige la Radio Nationale d’Haïti depuis Octobre 2011 va être installé à la Télévision Nationale d’Haïti en remplacement de Pradel Henriquez. Il sera secondé par Jamal Augustin, un proche de la Première Dame de la République, comme directeur général adjoint.
Par arrêté présidentiel, Emmanuel Piard est devenu directeur du Centre National de l’Information Géo-spécial. Alix Célestin est nommé à la Direction Générale de l’Autorité Portuaire National (APN), Lionel Duvelsaint à la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (Dinepa), Luckner Remarais, au Bureau des Mines et de l’Energie et Fresnel Jean-Baptiste, à l’Administration Générale des Douanes (AGD), avec Clovis Noel comme adjoint.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-politique-des-nominations-dans-ladministration-publique/
Haïti-Insécurité : Le Rnddh dénonce le laxisme des autorités judiciaires
P-au-P, 22 mai 2012 [AlterPresse] ---Le réseau national de défense des droits humains (Rnddh) s’insurge contre une tendance au laisser-aller, dénoté chez les autorités judiciaires quant au suivi des enquêtes sur les cas d’assassinats et d’agressions perpétrés à l’encontre de policiers nationaux, dans un rapport en date de mai 2012 dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse. « Les autorités concernées ne mettent [aucune] ardeur en vue de faire aboutir les enquêtes, ouvertes sur les cas d’agressions perpétrées à l’encontre des agents de la force publique », regrette le Rnddh dans ce rapport sur le contexte sécuritaire du pays.
Une pratique qui met en danger la vie des policiers nationaux eux-mêmes, appelés à protéger les vies et les biens de la population, fait remarquer le réseau, critiquant les interventions d’autorités politiques auprès de la justice et de la police nationale d’Haïti (Pnh) en vue de parvenir à la libération immédiate de leurs amis, en dehors de toutes normes judiciaires.
Au moins huit (8) agents de la police nationale d’Haïti (Pnh) ont été assassinés et au moins deux (2) autres blessés par balles, au cours de la période allant du 1er janvier au 7 mai 2012, d’après les informations réunies dans le rapport de mai 2012 du Rnddh.
Parmi les policiers nationaux, victimes d’assassinats, figurent Wilhem Philippe, Angélo Pierre-Louis, Serge Casséus, Arnold Pierre-Louis, Upasse Pierre, Jean Hilaire Milot, Jean Ernest René et Walky Calixte.
Ce dernier, affecté à la direction centrale de la police routière (Dcpr), a été assassiné à Martissant (périphérie sud de la capitale), le 17 avril 2012, alors qu’il rentrait chez lui.
Le lundi 23 avril 2012, toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince a vécu une journée de tension, provoquée par un vaste mouvement de protestations, conduit par des policiers et des proches de l’agent assassiné, Walky Calixte, lequel mouvement de grève a paralysé la commune de Carrefour (municipalité au sud de la capitale), où résidait la victime.
Le député Rodriguez Séjour a été accusé dans la mort de Walky Calixte qui, selon les informations recueillies par le Rnddh, aurait été abattu pour n’avoir pas voulu donner suite à l’injonction du parlementaire consistant à procéder à la relaxation de Marc Arthur Junior Charles, arrêté dans la matinée pour détention illégale d’arme à feu et de munitions.
Cette arme à feu de marque « Fredericksburg VA de calibre 5.7X28 et de série 386219035 » appartenait au député de la 49e législature, Rodriguez Séjour, selon Charles.
Ce dernier a été conduit au commissariat de Port-au-Prince et mis en garde à vue.
Le député Séjour est personnellement intervenu au commissariat de Port-au-Prince pour exiger, en brandissant des menaces orientées vers les policiers, la relaxation immédiate de Charles.
Mais ce fut en vain, rapporte le réseau.
Après d’autres démarches entreprises par le député, Marc Arthur Junior Charles a été libéré finalement sur recommandation expresse du ministre d’alors de la justice et de la sécurité publique, Pierre Michel Brunache, d’après le Rnddh.
« Dans l’après-midi même, le policier Walky Calixte est spectaculairement criblé de balles », rappelle l’organisme.
« Lorsque des individus dangereux sont relâchés sur ordre des autorités politiques, ils s’en prennent toujours aux agents qui les ont préalablement arrêtés », signale le Rnddh.
L’’ingérence politique, dans le traitement des dossiers judiciaires, entraine des vices de procédures, constate le Rnddh déclarant que « cet état de fait relève d’un État d’impunité généralisée et non d’un État de droit ».
« La relaxation de Marc Arthur Junior Charles souligne encore plus la dépendance de l’appareil judiciaire haïtien vis-à-vis des autres pouvoirs », estime l’organisme.
Déplorant les attaques en série, perpétrées sur des policiers nationaux, le Rnddh indique que « les autorités policières et judiciaires n’accordent pas aux membres de familles des policiers, victimes dans l’exercice de leurs fonctions, l’aide à laquelle ils ont droit ».
Dans certains cas, les frais de funérailles sont assurés par les familles elles-mêmes, alors que, dans d’autres cas, la modique somme de soixante-quinze mille gourdes (G. 75,000.00 / US $ 1.00 = 42.50 gourdes ; 1 euro = 61.00 gourdes aujourd’hui) est donnée directement aux pompes funèbres pour procéder aux funérailles des policiers.
« Les conjointes et les parents des policiers victimes ne savent pas quelles sont les charges prises en compte par l’institution policière », relève le Rnddh, affirmant que ces familles vivent dans l’incertitude la plus totale, en dépit des règlements de la Pnh qui prévoient des aides et allocations pour les agents victimes et leurs ayants-droit.
« Les frais d’obsèques proprement dits et éventuellement les frais de transport du corps au lieu de sépulture, demandés par la famille, sont intégralement pris en charge par l’administration », stipule l’article 41 du statut spécial, fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs.
Ce statut a été approuvé par le conseil supérieur de la police nationale (Cspn) d’Haïti, le 25 août 1995.
Par ailleurs, « la police d’assurance, qui couvre actuellement les policiers, n’est aucunement efficace », avance le réseau, dénonçant l’absence de prise en charge des frais médicaux des policiers blessés dans l’exercice de leur fonction.
Le réseau national de défense des droits humains (Rnddh) recommande aux autorités concernées de réviser la police d’assurance des policières et policiers nationaux, en vue de leur offrir une police d’assurance-vie et maladie efficace, et mettre en pratique les dispositions règlementant les cas de policiers victimes dans l’exercice de leurs fonctions.
Mener des enquêtes sérieuses sur les cas d’assassinats des policiers nationaux, traduire, par-devant les juridictions de répression, tous les individus impliqués dans les assassinats des policiers et rompre avec la pratique des immixtions et des ingérences dans le traitement des dossiers judiciaires, sont les exigences faites par le Rnddh. [emb kft rc apr 22/05/2012 9:36]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12885
Une pratique qui met en danger la vie des policiers nationaux eux-mêmes, appelés à protéger les vies et les biens de la population, fait remarquer le réseau, critiquant les interventions d’autorités politiques auprès de la justice et de la police nationale d’Haïti (Pnh) en vue de parvenir à la libération immédiate de leurs amis, en dehors de toutes normes judiciaires.
Au moins huit (8) agents de la police nationale d’Haïti (Pnh) ont été assassinés et au moins deux (2) autres blessés par balles, au cours de la période allant du 1er janvier au 7 mai 2012, d’après les informations réunies dans le rapport de mai 2012 du Rnddh.
Parmi les policiers nationaux, victimes d’assassinats, figurent Wilhem Philippe, Angélo Pierre-Louis, Serge Casséus, Arnold Pierre-Louis, Upasse Pierre, Jean Hilaire Milot, Jean Ernest René et Walky Calixte.
Ce dernier, affecté à la direction centrale de la police routière (Dcpr), a été assassiné à Martissant (périphérie sud de la capitale), le 17 avril 2012, alors qu’il rentrait chez lui.
Le lundi 23 avril 2012, toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince a vécu une journée de tension, provoquée par un vaste mouvement de protestations, conduit par des policiers et des proches de l’agent assassiné, Walky Calixte, lequel mouvement de grève a paralysé la commune de Carrefour (municipalité au sud de la capitale), où résidait la victime.
Le député Rodriguez Séjour a été accusé dans la mort de Walky Calixte qui, selon les informations recueillies par le Rnddh, aurait été abattu pour n’avoir pas voulu donner suite à l’injonction du parlementaire consistant à procéder à la relaxation de Marc Arthur Junior Charles, arrêté dans la matinée pour détention illégale d’arme à feu et de munitions.
Cette arme à feu de marque « Fredericksburg VA de calibre 5.7X28 et de série 386219035 » appartenait au député de la 49e législature, Rodriguez Séjour, selon Charles.
Ce dernier a été conduit au commissariat de Port-au-Prince et mis en garde à vue.
Le député Séjour est personnellement intervenu au commissariat de Port-au-Prince pour exiger, en brandissant des menaces orientées vers les policiers, la relaxation immédiate de Charles.
Mais ce fut en vain, rapporte le réseau.
Après d’autres démarches entreprises par le député, Marc Arthur Junior Charles a été libéré finalement sur recommandation expresse du ministre d’alors de la justice et de la sécurité publique, Pierre Michel Brunache, d’après le Rnddh.
« Dans l’après-midi même, le policier Walky Calixte est spectaculairement criblé de balles », rappelle l’organisme.
« Lorsque des individus dangereux sont relâchés sur ordre des autorités politiques, ils s’en prennent toujours aux agents qui les ont préalablement arrêtés », signale le Rnddh.
L’’ingérence politique, dans le traitement des dossiers judiciaires, entraine des vices de procédures, constate le Rnddh déclarant que « cet état de fait relève d’un État d’impunité généralisée et non d’un État de droit ».
« La relaxation de Marc Arthur Junior Charles souligne encore plus la dépendance de l’appareil judiciaire haïtien vis-à-vis des autres pouvoirs », estime l’organisme.
Déplorant les attaques en série, perpétrées sur des policiers nationaux, le Rnddh indique que « les autorités policières et judiciaires n’accordent pas aux membres de familles des policiers, victimes dans l’exercice de leurs fonctions, l’aide à laquelle ils ont droit ».
Dans certains cas, les frais de funérailles sont assurés par les familles elles-mêmes, alors que, dans d’autres cas, la modique somme de soixante-quinze mille gourdes (G. 75,000.00 / US $ 1.00 = 42.50 gourdes ; 1 euro = 61.00 gourdes aujourd’hui) est donnée directement aux pompes funèbres pour procéder aux funérailles des policiers.
« Les conjointes et les parents des policiers victimes ne savent pas quelles sont les charges prises en compte par l’institution policière », relève le Rnddh, affirmant que ces familles vivent dans l’incertitude la plus totale, en dépit des règlements de la Pnh qui prévoient des aides et allocations pour les agents victimes et leurs ayants-droit.
« Les frais d’obsèques proprement dits et éventuellement les frais de transport du corps au lieu de sépulture, demandés par la famille, sont intégralement pris en charge par l’administration », stipule l’article 41 du statut spécial, fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs.
Ce statut a été approuvé par le conseil supérieur de la police nationale (Cspn) d’Haïti, le 25 août 1995.
Par ailleurs, « la police d’assurance, qui couvre actuellement les policiers, n’est aucunement efficace », avance le réseau, dénonçant l’absence de prise en charge des frais médicaux des policiers blessés dans l’exercice de leur fonction.
Le réseau national de défense des droits humains (Rnddh) recommande aux autorités concernées de réviser la police d’assurance des policières et policiers nationaux, en vue de leur offrir une police d’assurance-vie et maladie efficace, et mettre en pratique les dispositions règlementant les cas de policiers victimes dans l’exercice de leurs fonctions.
Mener des enquêtes sérieuses sur les cas d’assassinats des policiers nationaux, traduire, par-devant les juridictions de répression, tous les individus impliqués dans les assassinats des policiers et rompre avec la pratique des immixtions et des ingérences dans le traitement des dossiers judiciaires, sont les exigences faites par le Rnddh. [emb kft rc apr 22/05/2012 9:36]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12885
Haïti/Archives nationales : La livraison d’extraits à l’étranger enfin une réalité
Mardi 22 mai 2012 à 16:14 Lancement ce mardi du service de livraisons d’extraits à l’étranger. Une initiative de la direction des archives nationales d’Haïti. Ce nouveau service permettra aux haïtiens de la diaspora d’obtenir leurs documents sans difficultés, se félicite Bertrand Wilfrid, DG des Archives nationales.
Le calvaire des haïtiens vivant à l’étranger qui ont toujours eu toutes les peines du monde pour obtenir un document d’archives est terminé grâce à ce nouveau service. Désormais, nos compatriotes qui s’établissent particulièrement en Guadeloupe, Cayenne, République Dominicaine, Bahamas, Etats-Unis, Canada et la France, pourront, sans se déplacer, recevoir notamment leurs extraits d’archives, actes de mariage ou de divorce et tout autre document délivré par les Archives Nationales, se félicite le Directeur Wilfrid Bertrand.
Pour obtenir leurs documents, ces haïtiens n’auront qu’à produire leur demande dans l’un des bureaux des différents partenaires des Archives Nationales. Il s’agit notamment des consulats et Ambassades d’Haïti à l’étranger et certaines maisons de transfert, précise le Directeur Wilfride Bertrand.
Présent à la cérémonie, le président Michel Martelly a tenu à féliciter le Directeur des Archives nationales Wilfride Bertrand et son équipe pour ce service o combien important mis en place en faveur de nos compatriotes vivant en terre étrangère.
Michel Martelly
Le chef de l’état s’est, par la suite, décerné un satisfecit pour l’implantation de ce service qu’il considère comme étant une victoire de plus liée à sa vision politique.
Le programme de livraison d’extraits archives à l’étranger, lancé officiellement ce mardi à l’auditorium Excelsior est déjà disponible pour les membres de la diaspora.
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=15634
Le calvaire des haïtiens vivant à l’étranger qui ont toujours eu toutes les peines du monde pour obtenir un document d’archives est terminé grâce à ce nouveau service. Désormais, nos compatriotes qui s’établissent particulièrement en Guadeloupe, Cayenne, République Dominicaine, Bahamas, Etats-Unis, Canada et la France, pourront, sans se déplacer, recevoir notamment leurs extraits d’archives, actes de mariage ou de divorce et tout autre document délivré par les Archives Nationales, se félicite le Directeur Wilfrid Bertrand.
Pour obtenir leurs documents, ces haïtiens n’auront qu’à produire leur demande dans l’un des bureaux des différents partenaires des Archives Nationales. Il s’agit notamment des consulats et Ambassades d’Haïti à l’étranger et certaines maisons de transfert, précise le Directeur Wilfride Bertrand.
Présent à la cérémonie, le président Michel Martelly a tenu à féliciter le Directeur des Archives nationales Wilfride Bertrand et son équipe pour ce service o combien important mis en place en faveur de nos compatriotes vivant en terre étrangère.
Michel Martelly
Le chef de l’état s’est, par la suite, décerné un satisfecit pour l’implantation de ce service qu’il considère comme étant une victoire de plus liée à sa vision politique.
Le programme de livraison d’extraits archives à l’étranger, lancé officiellement ce mardi à l’auditorium Excelsior est déjà disponible pour les membres de la diaspora.
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Haiti – Sécurité : Des parlementaires réagissent à l’intervention policière sur les anciens militaires
Le problème qui se pose avec les militaires démobilisés ne fait que commencer, de l’avis du député Patrick Joseph qui critique l’intervention policière ayant abouti au déguerpissement samedi des hommes en treillis militaires qui s’étaient établis dans un ancien camp des Forces Armées d’Haïti à Lamantin.
Le fait que les occupants du camp sont partis avec leurs armes ne peut qu’empirer la situation, indique le parlementaire, pointant du doigt un secteur qui, par l’armement de ces groupes, se prépare, selon lui, à contrôler les prochaines élections.
Patrick Joseph prédit que ces hommes et femmes qui se réclament des Forces Armées d’Haïti s’établiront sur d’autres sites.
Le président Michel Martelly s’est laissé prendre dans son propre piège : en armant ces individus, il voulait faire mainmise sur les élections pour renouveler le tiers du Sénat et les conseils municipaux, déclare le sénateur Jean-Baptiste Bien-aimé.
L’élu du Nord-est qui accuse les individus en treillis militaires se réclamant des FAD’H de toutes sortes d’exactions, demande au chef de l’Etat de s’associer avec tous les secteurs de la vie haïtienne pour redresser la situation. Jean-Baptiste Bien-aimé est d’avis que la présence de ces hommes armés à travers le pays affectera négativement la sécurité dans les rues.
De son côté, le sénateur Andrice Riché salue l’intervention policière qui a abouti à la désoccupation du camp de Lamantin le week-end écoulé, même s’il la qualifie de mise en scène. L’élu de la Grand-Anse croit toutefois qu’une force armée est indispensable dans le pays demeure inquiet.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-securite-des-parlementaires-reagissent-a-lintervention-policiere-sur-les-anciens-militaires/
Haïti/Politique : -”L’organisation des élections- un défi majeur pour le tendem Martelly-Lamothe”, dixit Francener Dénius
mardi 22 mai 2012 à 17:07 « L’organisation des prochaines élections dans le contexte politique actuel est un défi majeur pour le gouvernement Martelly-Conille », a laissé entendre le député Francener Dénius.
Le parlementaire pense que, pour éviter que ces élections ne débouchent sur de nouvelles crises qui vont certainement aggraver la situation, l’exécutif doit s’atteler à un apaisement politique.
Ainsi, le député Francener Dénius s’est félicité de l’appel à l’unité entre les trois pouvoirs lancé le 18 mai dernière par le président Michel Martelly, à l’Arcahaie.
Mettant en avant certains points positifs de cet amendement, Rosny Desroches croit que le président Martelly à une responsabilité devant la nation par rapport à son accord avec le bureau de l’Assemblée Nationale et sa promesse de publier l’amendement constitutionnel sitôt que le choix et la politique général du Premier ministre Laurent Lamothe, était ratifié.
Par contre, le député Sadrac Dieudonné, pense que Michel Martelly ne devrait pas publier l’amendement en raison du fait que, « le processus a été manifestement manipulé et réalisé sans la participation de toute la population. ».
Cependant, le parlementaire se dit prêt à accepter la décision du chef de l’Etat quelle qu’elle soit.
Concernant les pressions qu’exercerait la communauté internationale sur le président Michel Martelly pour publier l’amendement, le représentant des Gonaïves, nord d’Haïti, à la chambre basse dit ne pas comprendre l’intérêt de la communauté internationale dans ce dossier interne et d’ordre national.
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=15646
Le parlementaire pense que, pour éviter que ces élections ne débouchent sur de nouvelles crises qui vont certainement aggraver la situation, l’exécutif doit s’atteler à un apaisement politique.
Ainsi, le député Francener Dénius s’est félicité de l’appel à l’unité entre les trois pouvoirs lancé le 18 mai dernière par le président Michel Martelly, à l’Arcahaie.
Mettant en avant certains points positifs de cet amendement, Rosny Desroches croit que le président Martelly à une responsabilité devant la nation par rapport à son accord avec le bureau de l’Assemblée Nationale et sa promesse de publier l’amendement constitutionnel sitôt que le choix et la politique général du Premier ministre Laurent Lamothe, était ratifié.
Par contre, le député Sadrac Dieudonné, pense que Michel Martelly ne devrait pas publier l’amendement en raison du fait que, « le processus a été manifestement manipulé et réalisé sans la participation de toute la population. ».
Cependant, le parlementaire se dit prêt à accepter la décision du chef de l’Etat quelle qu’elle soit.
Concernant les pressions qu’exercerait la communauté internationale sur le président Michel Martelly pour publier l’amendement, le représentant des Gonaïves, nord d’Haïti, à la chambre basse dit ne pas comprendre l’intérêt de la communauté internationale dans ce dossier interne et d’ordre national.
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Haïti-Université : La Fasch rouvre sa bibliothèque 2 ans après le séisme
P-au-P, 22 mai 2012 [AlterPresse] --- La bibliothèque de la faculté des sciences humaines (Fasch) une entité de l’université d’État d’Haïti (Ueh) a rouvert ses portes, le lundi 21 mai 2012, après deux années de dysfonctionnement, constate AlterPresse. La bibliothèque est actuellement logée dans un espace faisant 102 mètres carrés.
Pour l’occasion, ont été exposés plusieurs nouveaux ouvrages, fraîchement acquis, dont des livres écrits par d’anciens étudiants de la faculté dans le cadre de leurs études doctorales à l’étranger.
« Avec cette nouvelle structure et avec les formations que nous avons reçues, tant ici qu’en France et en Belgique, nous serons en mesure d’offrir un meilleur service à nos usagères et usagers », anticipe la responsable de la bibliothèque, Anne Marie Cyrius, dans une allocution de circonstance.
Avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010, la bibliothèque de la Fasch était placée au bâtiment académique gravement endommagé dans les secousses telluriques enregistrées.
Par la suite, les 6 mille livres de la bibliothèque ont été mis dans des boites ou dans d’autres espaces inappropriés, où ils étaient exposés à l’humidité et à la poussière.
Cette initiative devra permettre aux étudiantes et étudiants de bien mener leurs recherches, car il n’y a « pas de recherche sans livre et, en ce sens, nous avons fait un grand pas », avance, pour sa par,t le secrétaire général de la faculté des sciences humaines, le professeur Yves Barthelemy
« Nous sommes en voie de remettre la faculté à la place qu’elle occupait, bien avant (le tremblement de terre) », ajoute Barthelemy.
Les étudiantes et étudiants ne pourront plus se plaindre du manque d’ouvrages pour réaliser leurs différents travaux, se réjouit le bibliothécaire et responsable du département de travail social à la Fasch, Jérôme Paul Eddy Lacoste.
Hancy Pierre, coordonnateur de la Fasch, salue l’initiative et annonce d’autres démarches administratives, telles : la climatisation de la bibliothèque, la mise sur pied d’une grande bibliothèque de sciences sociales (selon une promesse du professeur Jean Casimir), la réutilisation de l’ancien bâtiment administratif endommagé par le séisme, le renforcement du laboratoire informatique et le réaménagement du terrain de jeu de la Fasch.
Le tremblement de terre de janvier 2010 n’avait pas épargné les 11 facultés composant l’Université d’Haïti.
Celles-ci ont subi de grands dommages, d’autres sont complètement détruites, sans oublier la perte de professeurs émérites, d’étudiantes et d’étudiants. [srh kft rc apr 22/05/2012 9:43]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12886
Pour l’occasion, ont été exposés plusieurs nouveaux ouvrages, fraîchement acquis, dont des livres écrits par d’anciens étudiants de la faculté dans le cadre de leurs études doctorales à l’étranger.
« Avec cette nouvelle structure et avec les formations que nous avons reçues, tant ici qu’en France et en Belgique, nous serons en mesure d’offrir un meilleur service à nos usagères et usagers », anticipe la responsable de la bibliothèque, Anne Marie Cyrius, dans une allocution de circonstance.
Avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010, la bibliothèque de la Fasch était placée au bâtiment académique gravement endommagé dans les secousses telluriques enregistrées.
Par la suite, les 6 mille livres de la bibliothèque ont été mis dans des boites ou dans d’autres espaces inappropriés, où ils étaient exposés à l’humidité et à la poussière.
Cette initiative devra permettre aux étudiantes et étudiants de bien mener leurs recherches, car il n’y a « pas de recherche sans livre et, en ce sens, nous avons fait un grand pas », avance, pour sa par,t le secrétaire général de la faculté des sciences humaines, le professeur Yves Barthelemy
« Nous sommes en voie de remettre la faculté à la place qu’elle occupait, bien avant (le tremblement de terre) », ajoute Barthelemy.
Les étudiantes et étudiants ne pourront plus se plaindre du manque d’ouvrages pour réaliser leurs différents travaux, se réjouit le bibliothécaire et responsable du département de travail social à la Fasch, Jérôme Paul Eddy Lacoste.
Hancy Pierre, coordonnateur de la Fasch, salue l’initiative et annonce d’autres démarches administratives, telles : la climatisation de la bibliothèque, la mise sur pied d’une grande bibliothèque de sciences sociales (selon une promesse du professeur Jean Casimir), la réutilisation de l’ancien bâtiment administratif endommagé par le séisme, le renforcement du laboratoire informatique et le réaménagement du terrain de jeu de la Fasch.
Le tremblement de terre de janvier 2010 n’avait pas épargné les 11 facultés composant l’Université d’Haïti.
Celles-ci ont subi de grands dommages, d’autres sont complètement détruites, sans oublier la perte de professeurs émérites, d’étudiantes et d’étudiants. [srh kft rc apr 22/05/2012 9:43]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12886
Cap-Haïtien : la médaille de l’ONU décernée à 354 soldats chiliens
22 mai 2012 354 soldats chiliens du XVIIe Bataillon (CHIBATT XVII) de la MINUSTAH, ont été décorés de la Médaille des Nations Unies, le 17 mai 2012, au Cap-Haïtien (département du Nord), lors d’une cérémonie solennelle en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti et Chef de la MINUSTAH, Mariano Fernandez Amunátegui, le représentant du Commandant de la Force militaire, Steve Charpentier, et de nombreuses autorités locales, dont des représentants de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
« Comme Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, j’aimerais exprimer mon profond respect et mon remerciement pour le professionnalisme et l’esprit de sacrifice avec lesquels vous avez contribué à la consolidation de la paix et de la sécurité en Haïti », a souligné M. Amunátegui à l’intention des récipiendaires.
Présent en Haïti depuis juin 2004, le contingent chilien, fort de 500 Casques bleus et policiers des Nations Unies (UNPol), est actif dans trois différentes entités de la Force : la compagnie de Génie, l’aviation et l’infanterie de laquelle sont issus les 354 militaires. En vue de maintenir un environnement stable et sécuritaire dans les départements du Nord et du Nord-ouest où ils sont déployés, ces soldats de la paix réalisent quotidiennement des patrouilles -motorisées, pédestres et de longues distances-, érigent des points de contrôle et mènent des opérations d’insertion, d’extraction et de reconnaissance aérienne, en appui à la PNH.
A l’actif des militaires chiliens figurent également la réparation et l’électrification, en décembre dernier, du Pont neuf, principal pont du Cap-Haitien, construit en 1980 et reliant le centre ville du Cap-Haïtien à la partie Est du pays. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de proximité, les Casques bleus chiliens ont formé deux promotions de jeunes, issus des communes de Limonade, de Milot et du Cap-Haïtien, en cuisine et hôtellerie, en électricité domestique, en mécanique et en techniques de premiers soins, entre octobre et décembre 2011.
La participation du Chili aux efforts de maintien de la paix de l’ONU remonte à 1991, au Koweït et en Iraq. Aujourd’hui, ils sont près de 600 hommes et femmes du Chili à œuvrer en faveur de la paix à travers le monde sous la bannière de l’ONU.
http://minustah.org/?p=35571
« Comme Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, j’aimerais exprimer mon profond respect et mon remerciement pour le professionnalisme et l’esprit de sacrifice avec lesquels vous avez contribué à la consolidation de la paix et de la sécurité en Haïti », a souligné M. Amunátegui à l’intention des récipiendaires.
Présent en Haïti depuis juin 2004, le contingent chilien, fort de 500 Casques bleus et policiers des Nations Unies (UNPol), est actif dans trois différentes entités de la Force : la compagnie de Génie, l’aviation et l’infanterie de laquelle sont issus les 354 militaires. En vue de maintenir un environnement stable et sécuritaire dans les départements du Nord et du Nord-ouest où ils sont déployés, ces soldats de la paix réalisent quotidiennement des patrouilles -motorisées, pédestres et de longues distances-, érigent des points de contrôle et mènent des opérations d’insertion, d’extraction et de reconnaissance aérienne, en appui à la PNH.
A l’actif des militaires chiliens figurent également la réparation et l’électrification, en décembre dernier, du Pont neuf, principal pont du Cap-Haitien, construit en 1980 et reliant le centre ville du Cap-Haïtien à la partie Est du pays. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de proximité, les Casques bleus chiliens ont formé deux promotions de jeunes, issus des communes de Limonade, de Milot et du Cap-Haïtien, en cuisine et hôtellerie, en électricité domestique, en mécanique et en techniques de premiers soins, entre octobre et décembre 2011.
La participation du Chili aux efforts de maintien de la paix de l’ONU remonte à 1991, au Koweït et en Iraq. Aujourd’hui, ils sont près de 600 hommes et femmes du Chili à œuvrer en faveur de la paix à travers le monde sous la bannière de l’ONU.
http://minustah.org/?p=35571
Haïti: des centaines de familles du "Grace Village" menacées d'expulsion
21 Mai 2012 13h59
Mélanie a écrit à notre rédaction, nous invitant à relayer une action d'Amnesty International en Haïti. L'ONG tente de protéger plusieurs centaines de familles installées dans un camp, depuis le séisme du 12 janvier 2010, et menacées d'expulsion par le propriétaire des lieux. Plusieurs médias haïtiens sur internet dénoncent la situation dans le camp Grace Village érigé dans la commune de Carrefour à Port-au-Prince, la capitale. Les familles seraient victimes d'intimidations et de pressions. La police aurait même procédé à des tentatives d'expulsion, non sans violence, en novembre 2011, selon le site web de Reporters Haïti (école de journalisme) (lire l'article).
Le 14 mai, une délégation d'Amnesty a pénétré dans le camp et constaté que plusieurs dizaines d'abris semblaient sur le point d'être détruits, ceci en dehors de toute procédure légale et sans que les familles n'aient été informées, selon l'ONG. Rappelons que ces familles ont perdu tout ce qu'elles avaient lors du tremblement de terre et qu'aujourd'hui, elles risquent de se retrouver une fois de plus, du jour au lendemain, à la rue, aucune solution de logement n'existant pour elles.
Plusieurs centaines de familles auraient déjà quitté les lieux. Alors qu'elles étaient 1800 (chiffres fournis par GARR, le Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés) à l'origine, elles ne seraient plus que 1300 aujourd'hui. Amnesty International évoquait pour sa part au moins 30 familles expulsées récemment, le 28 avril dernier. L'organisation non-gouvernementale demande d'envoyer des appels au gouvernement, à la police ou au maire de la commune de Carrefour où est planté le camp (cliquez ici pour transmettre un appel).
http://www.rtl.be/info/monde/international/879562/haiti-des-centaines-de-familles-du-grace-village-menacees-d-expulsion
Haïti : un nouveau centre pour les personnes handicapées fait renaître l'espoir
Port-au-Prince / Genève (CICR) – Aujourd'hui le Fonds Spécial du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en faveur des Handicapés inaugure officiellement un nouveau centre de réadaptation physique, au terme d'une année de travaux de reconstruction et de réhabilitation de l'ancienne structure, détruite par le séisme du 12 janvier 2010.
Selon des chiffres du gouvernement, un Haïtien sur dix vit actuellement avec un handicap physique. Le nouveau centre, géré par l’ONG "Healing Hands for Haiti", permettra de traiter environ 1 000 patients par an en mettant à leur disposition des prothèses et orthèses légères, des aides à la marche et des services de physiothérapie. Il dispose également d'un atelier équipé de matériel à la pointe de la technique.
"Il était urgent de rouvrir un centre construit selon les normes parasismiques, afin de pouvoir travailler dans de meilleures conditions et offrir des services de qualité aux nombreux patients", affirme François Blaise, orthopédiste du Fonds Spécial en charge du projet.
"Peu d'endroits offrent des services pouvant répondre à autant de besoins en Haïti. Les personnes vivant avec un handicap ont besoin d’un suivi et de soins tout au long de leur vie", poursuit M. Blaise. "Elles pourront ainsi avoir accès à des services de réadaptation physique qui leur permettront retrouver une certaine indépendance et de reprendre une vie normale."
Au cours des cinq prochaines années, le Fonds Spécial du CICR en faveur des Handicapés continuera à soutenir la production des membres artificiels et de matériel adapté aux besoins des patients, ainsi que la formation du personnel. "Ce centre constitue le plus grand projet du Fonds," dit M. Blaise. "D'une superficie de plus de 1 300 m2, il dispose d’une plus grande capacité d'accueil que le précédent. Les travaux de reconstruction ont duré plus d’un an."
La construction et l'équipement du centre ont été rendus possibles grâce au soutien financier des Croix-Rouge américaine, australienne et norvégienne.
Fondée en 1999, l’ONG "Healing Hands for Haiti" s’emploie à mettre en place des services et programmes de médecine et réadaptation physique dans le pays. L'objectif est de promouvoir une gestion, à terme, par des compétences locales.
Le Fonds Spécial en faveur des Handicapés a été fondé en 1983 par le CICR. Il soutient les services de réadaptation physique dans plus de 30 pays, en fournissant essentiellement du matériel et des formations aux experts locaux pour la fabrication de prothèses et autres aides à la mobilité grâce à des techniques peu coûteuses.
For further information, please contact:
Jean Jacob Charles, CICR Haïti, tél. : +509 34 15 98 17
Alexis Heeb, CICR Genève, tél. : +41 22 730 3772 ou +41 79 218 7610
http://www.cicr.org/fre/resources/documents/news-release/2012/haiti-news-2012-05-22.htm
lundi 21 mai 2012
Haiti – Choléra : Le Choléra de retour à Petit-Goave, au moins 5 morts
Au moins 5 personnes sont mortes du choléra et de nombreuses autres seraient frappées par l’épidémie dans des localités de Petit-Goave, a-t-on appris. Les victimes sont enregistrées dans les localites de la 7eme section communale de Petit-Goave où certains centres de traitement seraient depourvus de médicaments.
Suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la commune de Petit-Goave, le cholera semble refaire surface dans le milieu rural.
Les localites de Pijon , Bistouri, Delatte , Nicolas , Lissade , Mapou-Blaise, Lompray de la 7eme section communale sont les plus touchees par l’épidémie.
Au moins 5 personnes sont décédées et plus d’une trentaine d’autres ont contracté le cholera après avoir consommé de l’eau contaminée.
« Les CTC de la 7 eme section sont débordés. On a besoin de matériels et de médecins. L’hôpital Notre-Dame n’est pas en mesure de soigner les personnes atteintes du cholera »".
« Deux paysans en provenance de la compagne, transportés d’urgence dans ce centre hospitalier sont morts, faute de soins », a indiqué Guyto Mathieu le directeur de la radio Préférence FM à Petit-Goave…
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-cholera-le-cholera-de-retour-a-petit-goave-au-moins-5-morts/
Suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la commune de Petit-Goave, le cholera semble refaire surface dans le milieu rural.
Les localites de Pijon , Bistouri, Delatte , Nicolas , Lissade , Mapou-Blaise, Lompray de la 7eme section communale sont les plus touchees par l’épidémie.
Au moins 5 personnes sont décédées et plus d’une trentaine d’autres ont contracté le cholera après avoir consommé de l’eau contaminée.
« Les CTC de la 7 eme section sont débordés. On a besoin de matériels et de médecins. L’hôpital Notre-Dame n’est pas en mesure de soigner les personnes atteintes du cholera »".
« Deux paysans en provenance de la compagne, transportés d’urgence dans ce centre hospitalier sont morts, faute de soins », a indiqué Guyto Mathieu le directeur de la radio Préférence FM à Petit-Goave…
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-cholera-le-cholera-de-retour-a-petit-goave-au-moins-5-morts/
Une relique de saint Yves pour l'église de Port-au-Prince - Tréguier
samedi 19 mai 2012 Le 12 janvier 2010, un terrible tremblement de terre détruisait entièrement la ville de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Sauf l'église Saint-Yves, miraculeusement épargnée. Plus de sept siècles après sa mort, saint Yves ferait-il encore des miracles ? Mgr Guire Poulard, archevêque de Port-au-Prince a adressé une lettre à Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier, lui demandant la possibilité d'obtenir une relique du bienheureux Yves, pour l'honorer dans son église haïtienne, bien loin géographiquement de son Pays de Tréguier.
Nancy Dorsinville... une miraculée
Après l'accord de l'évêque, la question se posait, « Comment remettre la petite relique à son destinataire ? » Le père Philippe Roche, rarement en panne de solutions dans son carnet d'adresses, se souvient avoir connu en 2006, lors d'un an d'études à Harvard, l'université de Cambridge (USA), une jeune Haïtienne susceptible de répondre au problème.
Sitôt dit, sitôt fait. Nancy Dorsinville est arrivée à Tréguier ce vendredi, accueillie par le Père Roche à l'aéroport de Guipavas. L'Haïtiano-Américaine, chercheuse anthropologue médicale aux Nations Unies à New York, était à Port-au-prince le 12 janvier 2010. Elle était aussi à New-York le 11 septembre.
« J'étais en réunion pour la lutte contre le Sida, dans un bâtiment avec le Premier ministre, le ministre de la santé... Quand la terre a tremblé. J'ai pensé à un attentat, après avoir vécu le 11 septembre... » Nancy n'a eu que le poignet cassé. Autour d'elle, des milliers de morts. Elle raconte. L'horreur... L'impuissance.
« L'archevêque a été tué dans la cathédrale entièrement rasée, ainsi que de nombreux prêtres et séminaristes qui s'y trouvaient. Tous les bâtiments publics ont été détruits. Ainsi que le palais présidentiel. J'étais en mission pour 24 heures. J'y suis restée un mois. 60 % seulement des sinistrés ont été relogés. Les autres sont toujours sous des tentes. Le jour il fait très chaud. Et la nuit il fait très froid. »
Dimanche, lors des vêpres, à 16 h, dans la cathédrale, Mgr Moutel offrira une relique de saint Yves à Nancy Dorsinville, qui la remettra à l'archevêque de Port-au-Prince, après un passage obligé professionnellement par Harvard.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-relique-de-saint-Yves-pour-l-eglise-de-Port-au-Prince-_22078-avd-20120519-62869985_actuLocale.Htm
Nancy Dorsinville... une miraculée
Après l'accord de l'évêque, la question se posait, « Comment remettre la petite relique à son destinataire ? » Le père Philippe Roche, rarement en panne de solutions dans son carnet d'adresses, se souvient avoir connu en 2006, lors d'un an d'études à Harvard, l'université de Cambridge (USA), une jeune Haïtienne susceptible de répondre au problème.
Sitôt dit, sitôt fait. Nancy Dorsinville est arrivée à Tréguier ce vendredi, accueillie par le Père Roche à l'aéroport de Guipavas. L'Haïtiano-Américaine, chercheuse anthropologue médicale aux Nations Unies à New York, était à Port-au-prince le 12 janvier 2010. Elle était aussi à New-York le 11 septembre.
« J'étais en réunion pour la lutte contre le Sida, dans un bâtiment avec le Premier ministre, le ministre de la santé... Quand la terre a tremblé. J'ai pensé à un attentat, après avoir vécu le 11 septembre... » Nancy n'a eu que le poignet cassé. Autour d'elle, des milliers de morts. Elle raconte. L'horreur... L'impuissance.
« L'archevêque a été tué dans la cathédrale entièrement rasée, ainsi que de nombreux prêtres et séminaristes qui s'y trouvaient. Tous les bâtiments publics ont été détruits. Ainsi que le palais présidentiel. J'étais en mission pour 24 heures. J'y suis restée un mois. 60 % seulement des sinistrés ont été relogés. Les autres sont toujours sous des tentes. Le jour il fait très chaud. Et la nuit il fait très froid. »
Dimanche, lors des vêpres, à 16 h, dans la cathédrale, Mgr Moutel offrira une relique de saint Yves à Nancy Dorsinville, qui la remettra à l'archevêque de Port-au-Prince, après un passage obligé professionnellement par Harvard.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-relique-de-saint-Yves-pour-l-eglise-de-Port-au-Prince-_22078-avd-20120519-62869985_actuLocale.Htm
Les militaires démobilisés annoncent une nouvelle étape dans leur mouvement
Des leaders du mouvement des militaires démobilisés affirment que l'abandon des camps s'inscrit dans le cadre d'une tactique en vue de poursuivre la lutte pour la remobilisation des Forces Armées d'Haïti. Les militaires démobilisés se sont retirés vendredi des sites publics, notamment du camp de Lamentin à Carrefour, au moment du déploiement des unités d'élite de la PNH et des casques bleus de la Minustah. Hier dimanche des casques bleus onusiens étaient visibles à l'intérieur du camp de Lamentin et sur la route donnant accès à ce site.
L'un des portes parole des militaires démobilisés, Joseph Jean Baptiste, explique que les ex soldats se sont repliés afin de prouver leur patience à l' endroit de l'administration Martelly. Les militaires n'entendent nullement abandonner la lutte pour le retour des FAD'H, insiste M. Jean Batiste qui exhorte les policiers haïtiens à ne pas tirer sur la population. Les militaires démobilisés bénéficient du support des citoyens, précise M. Jean Baptiste qui met en garde contre une confrontation entre la police et l'armée.
Il réclame la libération immédiate des 50 militaires démobilisés arrêtés vendredi dernier. Selon lui la remise en liberté de leurs frères d'armes permettra de faire baisser la tension dans les sites hébergeant les militaires à travers le pays.
Les militaires démobilisés ont abandonné les sites avec tous leurs armes. Nous envisageons une nouvelle stratégie dans notre lutte, dit-il sans fournir plus de détails.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=20843
L'un des portes parole des militaires démobilisés, Joseph Jean Baptiste, explique que les ex soldats se sont repliés afin de prouver leur patience à l' endroit de l'administration Martelly. Les militaires n'entendent nullement abandonner la lutte pour le retour des FAD'H, insiste M. Jean Batiste qui exhorte les policiers haïtiens à ne pas tirer sur la population. Les militaires démobilisés bénéficient du support des citoyens, précise M. Jean Baptiste qui met en garde contre une confrontation entre la police et l'armée.
Il réclame la libération immédiate des 50 militaires démobilisés arrêtés vendredi dernier. Selon lui la remise en liberté de leurs frères d'armes permettra de faire baisser la tension dans les sites hébergeant les militaires à travers le pays.
Les militaires démobilisés ont abandonné les sites avec tous leurs armes. Nous envisageons une nouvelle stratégie dans notre lutte, dit-il sans fournir plus de détails.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=20843
La justice haïtienne enquête sur les militaires démobilisés
Les 50 militaires démobilisés appréhendés vendredi dernier par les policiers haïtiens pourraient être interrogés par le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance ce lundi. Les individus portant l'uniforme militaire et munis de leurs armes réalisaient des défilés dans certaines artères de la capitale lorsqu'ils ont été interpellés confirme le secrétaire d'état à la sécurité publique, Reginald Delva. Il espère que l'audition de ces individus permettra d'obtenir plus d'information sur ce mouvement lancé il y a trois mois au camp de Lamentin. " L'enquête du chef du Parquet nous aidera à comprendre pourquoi ces personnes se sont lancées dans de telles pratiques" insiste t-il.
Les 50 militaires démobilisés ont été écroués à la garde a vue du commissariat de Port-au-Prince sous l'accusation d'association de malfaiteurs. M. Delva salue le professionnalisme des policiers haïtiens qui n'ont fait aucun blessé lors de l'intervention.
Les autorités gouvernementales avaient ordonné une réaction de la police suite à une nouvelle démonstration de force des militaires démobilisés devant le Palais National.
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat à la sécurité publique dément les rumeurs d'affrontement entre les militaires démobilisés et les policiers supportés par les casques bleus au camp de Lamentin. Il n'a toutefois pas été en mesure d'expliquer les détonations entendues dans les parages du camp de Lamentin.
Selon M. Delva il n'y a pas eu de blessés lors du déploiement des policiers haïtiens devant le camp de Lamentin. Les militaires démobilisés avaient abandonné le camp afin d'éviter une confrontation avec les policiers haïtiens.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20842
Les 50 militaires démobilisés ont été écroués à la garde a vue du commissariat de Port-au-Prince sous l'accusation d'association de malfaiteurs. M. Delva salue le professionnalisme des policiers haïtiens qui n'ont fait aucun blessé lors de l'intervention.
Les autorités gouvernementales avaient ordonné une réaction de la police suite à une nouvelle démonstration de force des militaires démobilisés devant le Palais National.
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat à la sécurité publique dément les rumeurs d'affrontement entre les militaires démobilisés et les policiers supportés par les casques bleus au camp de Lamentin. Il n'a toutefois pas été en mesure d'expliquer les détonations entendues dans les parages du camp de Lamentin.
Selon M. Delva il n'y a pas eu de blessés lors du déploiement des policiers haïtiens devant le camp de Lamentin. Les militaires démobilisés avaient abandonné le camp afin d'éviter une confrontation avec les policiers haïtiens.
LLM / radio Métropole Haïti
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