Un homme prétendu mort saignait lors de son exposition jeudi 24 mai 2012 à l’église Baptiste Eben-Ezer de Pétion-ville, Il était allongé avec les jambes brisées et son visage troué à plusieurs endroits. Selon les tests réalisés sur place par les agents de santé, les pouls de cet homme battaient encore, il a été conduit à l’hôpital général par une ambulance en présence du commissaire du gouvernement. Cet homme du nom de Jean Wilbert Elma, âgé de 53 ans, avait été déclaré mort à un hôpital à Delmas 56, il était conduit à la morgue « Les Entreprises Funéraires Shalom ».
« M. Elma n’avait aucune blessure ni fractures lors de sa conduite à la morgue. Je suis sure que c’est à la morgue qu’on l’a battu », a fait savoir Marie-Mart Elma, la fille de la victime.
« La famille n’était pas sure que Elma était mort, ils ont demandé une vérification à la morgue mais le propriétaire a affirmé qu’il était mort. Il a même avancé que si Elma était vivant, l’argent serait remis à la famille. Voilà, ils l’ont battu et blessé à la morgue », a déclaré Jean Louis, un proche parent.
Le commissaire du gouvernement, Me Jean Renel Senatus, a demandé que tout le personnel de cette morgue soit entendu pour que justice soit faite et que la victime soit emmené à l’hôpital pour être soigné.
« On a vérifié les pouls au niveau de son ventre, ils battaient encore, et la victime saignait encore », a avancé Nikens, un secouriste de l’action civique.
« Ça fait longtemps que ces actes se produisent dans le pays et c’est pour moi une occasion favorable de freiner ces crimes. Nous allons prendre des mesures pour que les auteurs et co-auteurs de ces actes soient jugés », a fait savoir M. Senatus.
HPN/ HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-un-homme-pretendu-mort-fait-encore-signe-de-vie-lors-de-ses-funerailles/
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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