LUXEMBOURG - Alors que des émeutes font rage en Haïti, les soignants de la Croix-Rouge luxembourgeoise ont été obligés de se retrancher dans leur appartement.
« Ce matin notre équipe a encore entendu de nouveaux tirs, leur nuit est rythmée au bruit des explosions. Ils ont donc reçu pour consigne de rester retranché dans leur appartement jusqu’à nouvel ordre», explique Christian Huvelle, délégué international de la Croix-Rouge luxembourgeoise, contacté par L’essentiel Online. En effet, à la suite des résultats du premier tour des présidentielles, des émeutes ont éclaté en Haïti, faisant quatre mort et plusieurs blessés pendant que l’épidémie de choléra a déjà fait plus de 2 000 morts.
Les soignants luxembourgeois sont basés à Gressier, ville de 70 000 habitants située à 20km de Port-Au-Prince, depuis le séisme de janvier. Leur mission : soigner les victimes de l’épidémie de choléra qui ravage le pays. Mais les émeutes, qui font rage depuis trois jours, ont forcé l’État à fermer tous les centres de santé du pays. Celui de Gressier n’a pas échappé à la règle.
Malgré le danger, il n’est pas question de rapatrier les soignants pour le moment. La coordination de sécurité générale de la Croix-Rouge, comme la plupart des ONG, a demandé à toutes ses équipes sur place d’adopté le protocole dit de « la tortue». Selon celui-ci, tous doivent se rester dans un endroit sûr tant que tout n’est pas revenu à la normale. «Même si la situation est très stressante, le médecin et l’infirmier présents sur place restent calmes. Ils ont connu plusieurs guerres et ils gardent contact avec leurs familles qui les soutiennent», rassure Christian Huvelle.
Jusinte Baldin/L'essentiel Online
http://www.lessentiel.lu/fr/news/dossier/newsletter/story/10783832
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 10 décembre 2010
EN HAITI , "LA NUIT EST RYTHMEE PAR DES EXPLOSIONS"
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