Révélant ce nouveau drame qui s’est produit mercredi soir, le Député Hugues Célestin s’en prend au "laxisme" des forces de l’ordre
jeudi 30 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Environ douze personnes ont été enlevées mercredi soir dans le nord du pays par des individus armés et étaient toujours en captivité 24 heures plus tard, a indiqué jeudi soir à Radio Kiskeya le Député de Limonade/Quartier Morin, Hugues Célestin.
Cette prise d’otages a été réalisée en deux temps dans la localité de Bon Blanc, située à mi-chemin entre les communes de Quartier Morin et Milot. Profitant de l’obscurité, les ravisseurs ont intercepté coup sur coup deux véhicules à bord desquels se trouvaient respectivement deux et dix personnes.
Le parlementaire affirme que les demandes de rançon s’élevaient jusqu’à 20.000 dollars américains en échange d’une promesse de libération des otages.
Furieux contre les forces de l’ordre auxquelles il reproche leur « laxisme », le Député Célestin impute la responsabilité de ce double kidnapping collectif à l’absence de la police dans cette zone devenue depuis quelque temps à hauts risques pour les voyageurs. Déplorant la mobilisation tardive des agents de la Police Nationale et de la mission onusienne, le membre de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), bloc majoritaire à la Chambre basse, a fait savoir que des parents de patients soignés à l’hôpital sacré-cœur de Milot ont été notamment enlevés à Bon Blanc récemment.
Des kidnappings crapuleux sont régulièrement enregistrés en dépit des opérations menées par les forces de sécurité haïtienne et onusienne. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5381
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 31 octobre 2008
Les directeurs de l’ONA et de Caribe Motors au cabinet d’instruction
Les avocats de Sandro Joseph démentent toute inculpation de leur client pour "blanchiment d’argent"
Jeudi 30 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le juge d’instruction Yves Altidor a interrogé jeudi le directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph et le responsable de Caribe Motors, Louis Marie Boucard, dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte sur l’achat suspect d’un véhicule qui serait lié au blanchiment d’argent.
Au sortir de l’audition, M. Joseph, au centre de l’actualité depuis un certain temps, a indiqué qu’il restait à la disposition de la justice après avoir répondu à toutes les questions du magistrat instructeur. L’interrogatoire a duré environ deux heures et demie d’horloge.
Rappelant que l’instruction demeure secrète, Me Aviol Fleurant, l’un des avocats du directeur de l’ONA, s’est gardé de révéler la teneur de l’audition. Mais, il a catégoriquement démenti l’inculpation de son client dont, certains médias, selon lui, intéressés, commenceraient à se « délecter ».
Outre Me Fleurant, Sandro Joseph était entouré de ses trois autres avocats Osner Févry, Hannibal Coffy et Axène Joseph.
Pour sa part, le directeur de Caribe Motors et son avocat, Jean Levelt Louis ont quitté le cabinet d’instruction dans la plus grande discrétion, esquivant toutes les questions des journalistes.
La justice cherche à faire la lumière sur l’acquisition au Caribe Motors d’une voiture flambant neuve qui aurait été payée au comptant au prix de 27.000 dollars américains par Sandro Joseph, le 14 février 2007. Il aurait décidé de l’offrir en cadeau à sa compagne d’alors, Judith Benoît Drouillard, pour la St-Valentin.
Une loi haïtienne promulguée en 2001 interdit toute transaction en cash supérieure à 250.000 gourdes (environ US $ 6.000).
Par ailleurs, le dossier de l’ONA comporte aussi des volets financiers et sentimentaux non négligeables allant de prêts mirobolants à des conditions préférentielles accordés à des personnalités proches du pouvoir au harcèlement sexuel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5380
Jeudi 30 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le juge d’instruction Yves Altidor a interrogé jeudi le directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph et le responsable de Caribe Motors, Louis Marie Boucard, dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte sur l’achat suspect d’un véhicule qui serait lié au blanchiment d’argent.
Au sortir de l’audition, M. Joseph, au centre de l’actualité depuis un certain temps, a indiqué qu’il restait à la disposition de la justice après avoir répondu à toutes les questions du magistrat instructeur. L’interrogatoire a duré environ deux heures et demie d’horloge.
Rappelant que l’instruction demeure secrète, Me Aviol Fleurant, l’un des avocats du directeur de l’ONA, s’est gardé de révéler la teneur de l’audition. Mais, il a catégoriquement démenti l’inculpation de son client dont, certains médias, selon lui, intéressés, commenceraient à se « délecter ».
Outre Me Fleurant, Sandro Joseph était entouré de ses trois autres avocats Osner Févry, Hannibal Coffy et Axène Joseph.
Pour sa part, le directeur de Caribe Motors et son avocat, Jean Levelt Louis ont quitté le cabinet d’instruction dans la plus grande discrétion, esquivant toutes les questions des journalistes.
La justice cherche à faire la lumière sur l’acquisition au Caribe Motors d’une voiture flambant neuve qui aurait été payée au comptant au prix de 27.000 dollars américains par Sandro Joseph, le 14 février 2007. Il aurait décidé de l’offrir en cadeau à sa compagne d’alors, Judith Benoît Drouillard, pour la St-Valentin.
Une loi haïtienne promulguée en 2001 interdit toute transaction en cash supérieure à 250.000 gourdes (environ US $ 6.000).
Par ailleurs, le dossier de l’ONA comporte aussi des volets financiers et sentimentaux non négligeables allant de prêts mirobolants à des conditions préférentielles accordés à des personnalités proches du pouvoir au harcèlement sexuel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5380
Le maire de Jacmel réclame un renforcement du dispositif sécuritaire
Le maire de Jacmel, Edwin Zeny, affirme que des individus ayant récemment établi leurs domiciles dans la ville sont les principaux responsables de la recrudescence des actes de violence. " Les criminels appréhendés ne sont pas des jacméliens ", assure t-il.
M. Zeny soutient que les autorités policières accordent une attention spéciale aux quartiers St Hélène et Monchil où plusieurs actes de violence ont été enregistrés." Les casques bleus de la Minustah réalisent des patrouilles mais ne procèdent à des arrestation qu’en cas de flagrant délit", dit-il se plaignant de l’effectif réduit des forces de l’ordre.
Le maire de Jacmel informe que seulement une soixantaine de policiers sont affectés au commissariat de Jacmel, ville de 120 000 habitants. Le maire Zeny reconnaît que les moyens de la police sont limités et révèle avoir participé à des patrouilles dans la ville.
" Les frais de carburant sont de 120 dollars par jour pour la police", s’indigne le maire qui dit avoir noté une certaine nervosité chez les jacméliens. Mettant en garde contre une révolte des jacméliens, Edwin Zeny croit que les autorités doivent adopter de nouvelles dispositions sécuritaires. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Zeny a soutenu que la ville de Jacmel se refait une santé grâce à la détermination des citoyens. " Nous nettoyons les rues sans l’aide de l’état mais avec la participation de la société civile", dit-il réclamant une nouvelle fois la réalisation des travaux de drainage dans la ville. " 10 millions d’euros, don de l’Agence Française de Développement (AFD), sont disponibles pour la réalisation de ces travaux ", dit-il tout en critiquant l’inaction des ministres des travaux publics et des finances. Edwin Zeny déplore la lenteur de l’administration centrale et souhaite que l’état accorde plus de latitude aux maires.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14272
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14272
Le PAM estime "intolérable" le détournement de l'aide aux sinistrés
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a estimé mardi "intolérable" tout détournement d'aide internationale destinée à la population haïtienne, après l'interpellation de deux personnes aux Gonaïves. Toutefois le PAM informe que la nourriture détournée aux Gonaïves, une ville dévastée par quatre ouragans et tempêtes en août et septembre, "ne concerne pas le PAM".
Tout en appelant à " une action concertée afin de prévenir de tels actes et de poursuivre leurs auteurs" le PAM " dit déplorer tout détournement de l’aide internationale destinée à la population haïtienne"."L'aide humanitaire est un don de la communauté internationale pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. Il est intolérable qu'un don destiné aux plus pauvres et aux sinistrés soit détourné ou vendu", insistent les responsables du PAM.
Suite au passage des ouragans et à la hausse des prix des denrées de première nécessité, "au moins un tiers de la population haïtienne a besoin d'aide alimentaire", selon le PAM, qui fournit régulièrement des rations alimentaires à plus de 500.000 victimes des intempéries, dont plus de la moitié (266.000) aux Gonaïves, la ville la plus touchée.
Lundi, un entrepôt de produits alimentaires détournés a été découvert et "deux agents de sécurité de la mairie ont été interpellés", selon les autorités policières qui annoncent la poursuite de l’enquête.Le sénateur Youri Latortue a salué l’action de la police et soutient que d’autres personnes sont impliquées dans ce scandale. Il s’était également réjoui de la révocation de deux chauffeurs du CNE impliqués dans le détournement de l’aide aux sinistrés des récents cyclones.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14265
Le détournement de l’aide humanitaire dénote rien d’autre que l’irresponsabilité du gouvernement. Les voleurs et les corrompus sont bénis par l’impunité du gouvernement et le silence de la société civile.
La corruption est si ancrée dans les gènes de l’haïtien (même celui qui ne la pratique pas la cautionne et la trouve normale) que l’on se plait à dire que l’on ne peut rien contre. Cependant il serait si facile et aisé d’éviter le détournement de l’aide humanitaire. Chaque année il faudra faire appel à la solidarité internationale pour aider après des catastrophes naturelles qui seront de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes. L’effet des phénomènes futures seront revigorer par les dégâts non réparés qui créeront un milieu de culture favorable pour leur plein épanouissement. Donc il faut s’attendre à de plus en plus de dégâts. Les organismes internationaux finiront par ne plus s’intéresser à nos sinistrés s’il se révèle impossible d’arriver jusqu’aux plus nécessiteux.
La protection de l’utilisation de l’aide humanitaire doit être une priorité de l’état comme la lutte contre la grande et al petite corruption.
Comment expliquer que les produits alimentaires distribués dans le cadre de l’aide humanitaire remplissent les étalages de nos marchés des rues ?
Serait-ce un crime contre le peuple que de décréter une interdiction totale de vente de ces produits ?
Comment établir et retracer l’origine de ces produits mis en ventes ?
EN ce qui cocnerne le dépôt des Gonaïves, on aura du mal à croire qu'il appartienne réellement à deux pauvres agents de sécurité de la Mairie. Si les autorités veulent trouver les coupables ce ne sera pas chose difficile. Le plus dur sera d'afficher et démontrer surtout la volonté de le faire!
Tout en appelant à " une action concertée afin de prévenir de tels actes et de poursuivre leurs auteurs" le PAM " dit déplorer tout détournement de l’aide internationale destinée à la population haïtienne"."L'aide humanitaire est un don de la communauté internationale pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. Il est intolérable qu'un don destiné aux plus pauvres et aux sinistrés soit détourné ou vendu", insistent les responsables du PAM.
Suite au passage des ouragans et à la hausse des prix des denrées de première nécessité, "au moins un tiers de la population haïtienne a besoin d'aide alimentaire", selon le PAM, qui fournit régulièrement des rations alimentaires à plus de 500.000 victimes des intempéries, dont plus de la moitié (266.000) aux Gonaïves, la ville la plus touchée.
Lundi, un entrepôt de produits alimentaires détournés a été découvert et "deux agents de sécurité de la mairie ont été interpellés", selon les autorités policières qui annoncent la poursuite de l’enquête.Le sénateur Youri Latortue a salué l’action de la police et soutient que d’autres personnes sont impliquées dans ce scandale. Il s’était également réjoui de la révocation de deux chauffeurs du CNE impliqués dans le détournement de l’aide aux sinistrés des récents cyclones.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14265
Le détournement de l’aide humanitaire dénote rien d’autre que l’irresponsabilité du gouvernement. Les voleurs et les corrompus sont bénis par l’impunité du gouvernement et le silence de la société civile.
La corruption est si ancrée dans les gènes de l’haïtien (même celui qui ne la pratique pas la cautionne et la trouve normale) que l’on se plait à dire que l’on ne peut rien contre. Cependant il serait si facile et aisé d’éviter le détournement de l’aide humanitaire. Chaque année il faudra faire appel à la solidarité internationale pour aider après des catastrophes naturelles qui seront de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes. L’effet des phénomènes futures seront revigorer par les dégâts non réparés qui créeront un milieu de culture favorable pour leur plein épanouissement. Donc il faut s’attendre à de plus en plus de dégâts. Les organismes internationaux finiront par ne plus s’intéresser à nos sinistrés s’il se révèle impossible d’arriver jusqu’aux plus nécessiteux.
La protection de l’utilisation de l’aide humanitaire doit être une priorité de l’état comme la lutte contre la grande et al petite corruption.
Comment expliquer que les produits alimentaires distribués dans le cadre de l’aide humanitaire remplissent les étalages de nos marchés des rues ?
Serait-ce un crime contre le peuple que de décréter une interdiction totale de vente de ces produits ?
Comment établir et retracer l’origine de ces produits mis en ventes ?
EN ce qui cocnerne le dépôt des Gonaïves, on aura du mal à croire qu'il appartienne réellement à deux pauvres agents de sécurité de la Mairie. Si les autorités veulent trouver les coupables ce ne sera pas chose difficile. Le plus dur sera d'afficher et démontrer surtout la volonté de le faire!
Le dossier de blanchiment d’argent à l’ONA par devant un juge d’instruction
Le directeur de l’Office National Assurance, (ONA), Sandro Joseph, doit se présenter ce jeudi au cabinet d’instruction dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment d’argent au sein de cette institution.
Trois autres personnes, Judith Benoît, ex compagne de M. Joseph, Louis Mary Boucard, comptable de Caribe Motors et Maranatha Irène, ayant rapport avec l’achat cash d’un véhicule tout terrain au profit de Mme Benoît, comparaîtront également par devant le juge d’instruction. Ces personnes inculpées de blanchiment d’argent sont l’objet d’un mandat de comparution émis par le juge instructeur, Yves Altidor.
La semaine dernière, le chef de l’état, René Préval, avait annoncé une éventuelle mise à l’écart de Sandro Joseph de la direction de l’Office Nationale Assurance (ONA) afin de faciliter le travail du juge instructeur en charge du dossier. Il a fait remarquer que sa décision vise à éviter toute interférence dans le traitement du dossier par les autorités judiciaires. Un autre gestionnaire des deniers publics accusé de corruption, Jeantal Belfort, maire de Savanette, qualifie d’injuste le rapport de la Cour des Comptes. Accusé d’avoir détourné 1 million de gourdes, M. Belfort a expliqué qu’il est difficile de trouver des pièces justificatives pour certaines dépenses.
En sortant de son silence, le maire de Savanette a lancé des flèches en direction du député de sa circonscription, Joseph Joël Louis, a ses yeux impliqué dans des détournements de fonds publics.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14264
Il faut noter certains dénominateurs communs dans les dossiers qui impliquent des Magistrats dans des actions de détournements de fonds publics. Les deux accusés sont des élus locaux. Et le Maire de Léogane écroué au moment de partir pour la République Dominicaine et le maire de Savanette lancent des accusations impliquant a leur tour d’autres élus locaux : des députés. La presse n’a bizarrement pas suffisamment fait écho de ces accusations.
En Haïti avec notre démocratie nouvelle version, on a l’impression que le vrai pouvoir intouchable reste le pouvoir législatif. Chaque fois qu’il y a un dossier qui éclabousse un parlementaire il se produit une réaction automatique pour étouffer le scandale ou sortir des conclusions peu convaincantes.
Les déclarations qui semblent vouloir impliquer les députés dans les dossier des maires de Léogane et de Savanette méritent d’être prises en considération.
Trois autres personnes, Judith Benoît, ex compagne de M. Joseph, Louis Mary Boucard, comptable de Caribe Motors et Maranatha Irène, ayant rapport avec l’achat cash d’un véhicule tout terrain au profit de Mme Benoît, comparaîtront également par devant le juge d’instruction. Ces personnes inculpées de blanchiment d’argent sont l’objet d’un mandat de comparution émis par le juge instructeur, Yves Altidor.
La semaine dernière, le chef de l’état, René Préval, avait annoncé une éventuelle mise à l’écart de Sandro Joseph de la direction de l’Office Nationale Assurance (ONA) afin de faciliter le travail du juge instructeur en charge du dossier. Il a fait remarquer que sa décision vise à éviter toute interférence dans le traitement du dossier par les autorités judiciaires. Un autre gestionnaire des deniers publics accusé de corruption, Jeantal Belfort, maire de Savanette, qualifie d’injuste le rapport de la Cour des Comptes. Accusé d’avoir détourné 1 million de gourdes, M. Belfort a expliqué qu’il est difficile de trouver des pièces justificatives pour certaines dépenses.
En sortant de son silence, le maire de Savanette a lancé des flèches en direction du député de sa circonscription, Joseph Joël Louis, a ses yeux impliqué dans des détournements de fonds publics.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14264
Il faut noter certains dénominateurs communs dans les dossiers qui impliquent des Magistrats dans des actions de détournements de fonds publics. Les deux accusés sont des élus locaux. Et le Maire de Léogane écroué au moment de partir pour la République Dominicaine et le maire de Savanette lancent des accusations impliquant a leur tour d’autres élus locaux : des députés. La presse n’a bizarrement pas suffisamment fait écho de ces accusations.
En Haïti avec notre démocratie nouvelle version, on a l’impression que le vrai pouvoir intouchable reste le pouvoir législatif. Chaque fois qu’il y a un dossier qui éclabousse un parlementaire il se produit une réaction automatique pour étouffer le scandale ou sortir des conclusions peu convaincantes.
Les déclarations qui semblent vouloir impliquer les députés dans les dossier des maires de Léogane et de Savanette méritent d’être prises en considération.
Haïti /Inondations : Au moins deux morts à Dame Marie
P-au-P, 30 oct. 08 [AlterPresse] --- Des inondations dévastatrices survenues, ce 29 octobre 2008, dans la commune de Dame Marie (Sud-ouest) ont fait au moins deux morts, selon des informations recueillies par AlterPresse.
Les deux corps identifiés sont ceux de Rémy Jean-Charles et de son fils Lucnord qui ont trouvé la mort dans la localité de Ravine Sèche (3e section communale de Dame Marie), selon le maire de la commune, Clinton Jambon, joint au téléphone par AlterPresse.
De fortes pluies s’abattent sur Dame Marie depuis le 27 octobre, confirme Jambon, informant que plusieurs maisons sont inondées, des têtes de bétail emportées et des plantations dévastées.
Interrogés par AlterPresse, des habitants de Dame Marie font état d’une troisième personne tuée et de dégâts matériels considérables.
Cet autre mort aurait été découvert dans la 4e section de Baliverne.
Le propriétaire d’un cybercafé s’est alarmé de voir emporter par les eaux tout son équipement informatique fraîchement installé.
Dans la soirée du 29 octobre, la mairie de Dame Marie a évacué plusieurs familles qui se trouvaient en difficulté. Ces personnes sont placées dans des abris provisoires à l’Hôtel de ville de Dame Marie.
Ce désastre se produit à Dame Marie alors que la population haïtienne continue de panser les plaies occasionnées par les ouragans en série qui ont balayé Haïti fin août et début septembre 2008. Ces cyclones ont fait plus de 800 morts et 300 disparus.
Des dispositions sont déjà prises au niveau du Ministère de l’intérieur et de la Direction de la Protection civile pour voler au secours des sinistrés, selon l’édile de Dame Marie.
Derrière Jérémie, Dame Marie, qui compte environ 40.000 habitants, est la deuxième ville la plus importante du département de la Grand’Anse.
Dame Marie est l’une des principales zones de production de denrées alimentaires de la région. [do gp apr 30/10/2008 10 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7835
Le danger n'est toujours pas écarté. Il suffira de quelques bonne gouttes de pluie pour se retrouver le bec dans l'eau une nouvelle fois!
Les deux corps identifiés sont ceux de Rémy Jean-Charles et de son fils Lucnord qui ont trouvé la mort dans la localité de Ravine Sèche (3e section communale de Dame Marie), selon le maire de la commune, Clinton Jambon, joint au téléphone par AlterPresse.
De fortes pluies s’abattent sur Dame Marie depuis le 27 octobre, confirme Jambon, informant que plusieurs maisons sont inondées, des têtes de bétail emportées et des plantations dévastées.
Interrogés par AlterPresse, des habitants de Dame Marie font état d’une troisième personne tuée et de dégâts matériels considérables.
Cet autre mort aurait été découvert dans la 4e section de Baliverne.
Le propriétaire d’un cybercafé s’est alarmé de voir emporter par les eaux tout son équipement informatique fraîchement installé.
Dans la soirée du 29 octobre, la mairie de Dame Marie a évacué plusieurs familles qui se trouvaient en difficulté. Ces personnes sont placées dans des abris provisoires à l’Hôtel de ville de Dame Marie.
Ce désastre se produit à Dame Marie alors que la population haïtienne continue de panser les plaies occasionnées par les ouragans en série qui ont balayé Haïti fin août et début septembre 2008. Ces cyclones ont fait plus de 800 morts et 300 disparus.
Des dispositions sont déjà prises au niveau du Ministère de l’intérieur et de la Direction de la Protection civile pour voler au secours des sinistrés, selon l’édile de Dame Marie.
Derrière Jérémie, Dame Marie, qui compte environ 40.000 habitants, est la deuxième ville la plus importante du département de la Grand’Anse.
Dame Marie est l’une des principales zones de production de denrées alimentaires de la région. [do gp apr 30/10/2008 10 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7835
Le danger n'est toujours pas écarté. Il suffira de quelques bonne gouttes de pluie pour se retrouver le bec dans l'eau une nouvelle fois!
RUPTURE DE STOCK DE L’AIDE ALIMENTAIRE....Haïti/Cyclones : Des sinistrés auraient succombé à la faim
Jeudi 30 octobre 2008
P-au-P, 30 oct. 08 [AlterPresse] --- Une dizaine de personnes seraient mortes de faim ces derniers jours dans la section communale de Baie d’Orange à Belle-Anse (Sud-est), apprend AlterPresse.
Cette situation est enregistrée deux mois après les ouragans en série ayant durement frappé Haïti et sévèrement affecté le Sud-est.
La faim aurait eu raison de ces personnes, selon les autorités locales qui signalent que la malnutrition gagne de plus en plus de terrain parmi la population locale.
Cette évolution de la malnutrition à Baie d’Orange est confirmée par Pierre Antoine Diléné, un médecin en service à Belle-Anse, qui souligne également la multiplication de cas de dysenterie, de fièvre et de maladie de la peau.
La même situation s’est présentée aux Gonaïves (Nord) quelques jours après le passage de l’ouragan Hanna qui a sévèrement dévasté la quatrième ville haïtienne.
L’enclavement de la section communale Baie d’Orange - qui s’est accentué après les récentes intempéries - n’avait pas permis à la Protection civile d’acheminer des secours aux sinistrés.
Ce n’est que cette semaine que celle-ci est parvenue à leur distribuer de l’aide alimentaire.
L’Organisation internationale Oxfam était la première à distribuer des médicaments à la population de Baie d’Orange, après les intempéries. Les rations distribuées par le Programme alimentaire mondial (PAM) semblent ne pas avoir touché ces personnes sinistrées.
Dans certaines régions affectées par les dernières intempéries, l’aide humanitaire destinée aux victimes aurait été détournée, selon certaines révélations.
Le PAM a même jugé intolérable une telle attitude tout en précisant que « l’aide humanitaire est un don de la communauté internationale pour aider ceux qui en ont vraiment besoin ».
« Il est intolérable qu’un don destiné aux plus pauvres et aux sinistrés soit détourné ou vendu », estime le PAM. [vs do gp apr 30/10/2008 08:40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7833
Inquiétude du Programme alimentaire mondial (PAM)
P-au-P, 30 oct. 08 [AlterPresse] --- Une dizaine de personnes seraient mortes de faim ces derniers jours dans la section communale de Baie d’Orange à Belle-Anse (Sud-est), apprend AlterPresse.
Cette situation est enregistrée deux mois après les ouragans en série ayant durement frappé Haïti et sévèrement affecté le Sud-est.
La faim aurait eu raison de ces personnes, selon les autorités locales qui signalent que la malnutrition gagne de plus en plus de terrain parmi la population locale.
Cette évolution de la malnutrition à Baie d’Orange est confirmée par Pierre Antoine Diléné, un médecin en service à Belle-Anse, qui souligne également la multiplication de cas de dysenterie, de fièvre et de maladie de la peau.
La même situation s’est présentée aux Gonaïves (Nord) quelques jours après le passage de l’ouragan Hanna qui a sévèrement dévasté la quatrième ville haïtienne.
L’enclavement de la section communale Baie d’Orange - qui s’est accentué après les récentes intempéries - n’avait pas permis à la Protection civile d’acheminer des secours aux sinistrés.
Ce n’est que cette semaine que celle-ci est parvenue à leur distribuer de l’aide alimentaire.
L’Organisation internationale Oxfam était la première à distribuer des médicaments à la population de Baie d’Orange, après les intempéries. Les rations distribuées par le Programme alimentaire mondial (PAM) semblent ne pas avoir touché ces personnes sinistrées.
Dans certaines régions affectées par les dernières intempéries, l’aide humanitaire destinée aux victimes aurait été détournée, selon certaines révélations.
Le PAM a même jugé intolérable une telle attitude tout en précisant que « l’aide humanitaire est un don de la communauté internationale pour aider ceux qui en ont vraiment besoin ».
« Il est intolérable qu’un don destiné aux plus pauvres et aux sinistrés soit détourné ou vendu », estime le PAM. [vs do gp apr 30/10/2008 08:40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7833
Inquiétude du Programme alimentaire mondial (PAM)
Si la communauté internationale ne se mobilise au plus vite, le programme d’urgence de distribution alimentaire prévu pour au moins six mois risque de s’arrêter prématurément faute de dons, a prévenu mardi le Programme alimentaire mondial (PAM), rapporte une dépêche de l’AFP. . "Il nous faut 33 millions de dollars pour couvrir les besoins de notre programme, mais nous n’avons réussi à rassembler qu’à peine 30% de ce montant", a indiqué le Programme alimentaire mondial en Haïti. "En attendant une reprise des activités agricoles et une relance de son économie, Haïti aurait besoin encore pour quelques temps d’une aide alimentaire pour les personnes les plus vulnérables, soit 3,3 millions de personnes qui représentent un tiers de la population (environ 9 millions d’habitants) ", a précisé Benoît Thiry, coordinateur de l’urgence humanitaire sur place. Dans de précédentes déclarations publiques, des responsables du PAM en Haïti avaient fait état du détournement d’une partie de l’aide, jugeant cette pratique intolérable. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5377
HRV commente :
HRV commente :
Pendant ce temps Haïti prépare les élections sénatoriales partielles pour renouveler le tiers de son sénat. Le coup des opérations : 16.000.000 de dollars. Soit 1.600.000 de dollars par sénateur. Ce qui est un tout petit peu trop cher !
Le gouvernement haïtien contribuera à hauteur de 5.000.000 de dollars et la Communauté internationale à hauteur de 11.000.000.
Les conférences des bailleurs de fonds, les réunions tenues en terre étrangères pour discuter de la situation du pays auraient dû aboutir à des résolutions un peu plus adaptées à la situation du pays que de poursuivre dans cette logique et cette volonté manifeste de construire sur des décombres, des ruines et des cadavres une démocratie pour des gens qui crèvent de faim, et qui sont poussés par la famine vers la République Dominicaine de façon massive, vers les Antilles françaises ou ils sont objets de la plus fière manifestation de xénophobie, vers les Bahamas et Miami. Sous couvercle de cette même démocratie, la corruption s’étale comme un « modus operandi » tandis que les administrateurs et gestionnaires ont un pied en Haïti et l’autre à l’extérieur. Une déclaration d’état d’urgence s’impose avec l’application de règles, règlements, lois strictes pour le salut de ce qui reste du pays !
Lutte contre la drogue : Plus d’une dizaine de saisies immobilières à Port-au-Prince
Des propriétés appartenant à des individus emprisonnés aux USA, dans le cadre d’une vaste opération haïtiano-américaine qui se poursuit
jeudi 30 octobre 2008, Radio Kiskeya
Une nouvelle offensive antidrogue des autorités haïtiennes et américaines a permis ces derniers jours la confiscation d’importants biens immeubles et l’arrestation d’au moins un présumé trafiquant, a appris Radio Kiskeya.
Plus d’une dizaine de résidences cossues et de propriétés appartenant à des individus emprisonnés et condamnés aux Etats-Unis ont été mises sous scellés lors de perquisitions domiciliaires menées sous la houlette du parquet de Port-au-Prince. Parmi les propriétaires visés figurent notamment l’ancien chef de la Police Nationale sous Jean-Bertrand Aristide, Jean Nesly Lucien, l’ex-chef de la sécurité de l’ancien Président Lavalas, Oriel Jean et Jacques Baudouin Kétan.
Mardi après-midi, les locaux du Marabout Plaza à Pétion-Ville (banlieue est), qui abrite le club de sport Gold Gym, ont été perquisitionnés par des agents du bureau de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) et de l’agence antidrogue américaine (DEA). Le substitut du commissaire de Port-au-Prince de la capitale, Me Félix Léger, assurait la direction de l’opération à l’origine d’un mouvement de panique dans tout le bâtiment. Des locataires et clients étaient partis précipitamment après avoir appris l’arrivée imminente des forces de l’ordre. Ceux qui ont loué des espaces dans ce building sont invités à se présenter jeudi au parquet de Port-au-Prince où ils devront exhiber leur contrat de bail.
Le Gold Gym appartient à Pascal Garoute, un présumé narcotrafiquant haïtien incarcéré en Floride.
La province également touchée
Cette vague de saisies immobilières ne s’arrête pas à la capitale. A Port-de-Paix (Nord-Ouest), plusieurs maisons ont été perquisitionnées et des scellés apposés lors d’une descente qui impliquait des agents du BLTS, de l’unité départementale et de maintien d’ordre (UDMO) et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Le chef du parquet de la ville, Me Michelet Balthazar, a confirmé l’opération ainsi que l’arrestation d’un présumé trafiquant de drogue bahaméen d’origine haïtienne nommé Alain Désir. Epinglé à Port-au-Prince, le détenu aurait, lors de son interrogatoire à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), révélé une liste de complices actuellement dans le maquis.
« Il faut se battre afin d’enrayer le mal du trafic de stupéfiants en Haïti, principalement dans le Nord-Ouest », a déclaré le commissaire Michelet Balthazar avant de conclure « la bataille ne s’arrêtera jamais ».
Radio Kiskeya a appris mercredi soir de sources judiciaires que d’autres biens meubles et immeubles de trafiquants de drogue seront mis sous séquestre dans les prochains jours dans le cadre de l’opération en cours. Cependant, selon certaines informations, loin de revenir à Haïti, le patrimoine saisi risque d’être récupéré par les Etats-Unis. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5376
HRV se fait deux réflexions :
Tenant compte de la situation de carences criantes d’Haïti en matière de bien immobiliers pouvant hébergés des institutions de service il serait de bon ton que le gouvernement engage une vraie discussion avec les autorités américaines afin que les biens saisis n’aillent pas faire du trop plein aux USA et priver Haïti de certaines structures.
La liste des détenus, jugés, condamnés et incarcérés aux USA pour trafics de drogues affichent des noms de personnages important dans l’entourage de l’ancien président Jean Bertrand Aristide tels l’ancien chef de la Police Nationale Jean Nesly Lucien, l’ex-chef de la sécurité de l’ancien Président Lavalas, Oriel Jean et un ancien président du Sénat de la République. Tenant compte de la gestion autocratique imposée par le président lui-même il est difficile d’admettre qu’il n’ait jamais été au courant des agissements de ses proches collaborateurs.
jeudi 30 octobre 2008, Radio Kiskeya
Une nouvelle offensive antidrogue des autorités haïtiennes et américaines a permis ces derniers jours la confiscation d’importants biens immeubles et l’arrestation d’au moins un présumé trafiquant, a appris Radio Kiskeya.
Plus d’une dizaine de résidences cossues et de propriétés appartenant à des individus emprisonnés et condamnés aux Etats-Unis ont été mises sous scellés lors de perquisitions domiciliaires menées sous la houlette du parquet de Port-au-Prince. Parmi les propriétaires visés figurent notamment l’ancien chef de la Police Nationale sous Jean-Bertrand Aristide, Jean Nesly Lucien, l’ex-chef de la sécurité de l’ancien Président Lavalas, Oriel Jean et Jacques Baudouin Kétan.
Mardi après-midi, les locaux du Marabout Plaza à Pétion-Ville (banlieue est), qui abrite le club de sport Gold Gym, ont été perquisitionnés par des agents du bureau de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) et de l’agence antidrogue américaine (DEA). Le substitut du commissaire de Port-au-Prince de la capitale, Me Félix Léger, assurait la direction de l’opération à l’origine d’un mouvement de panique dans tout le bâtiment. Des locataires et clients étaient partis précipitamment après avoir appris l’arrivée imminente des forces de l’ordre. Ceux qui ont loué des espaces dans ce building sont invités à se présenter jeudi au parquet de Port-au-Prince où ils devront exhiber leur contrat de bail.
Le Gold Gym appartient à Pascal Garoute, un présumé narcotrafiquant haïtien incarcéré en Floride.
La province également touchée
Cette vague de saisies immobilières ne s’arrête pas à la capitale. A Port-de-Paix (Nord-Ouest), plusieurs maisons ont été perquisitionnées et des scellés apposés lors d’une descente qui impliquait des agents du BLTS, de l’unité départementale et de maintien d’ordre (UDMO) et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Le chef du parquet de la ville, Me Michelet Balthazar, a confirmé l’opération ainsi que l’arrestation d’un présumé trafiquant de drogue bahaméen d’origine haïtienne nommé Alain Désir. Epinglé à Port-au-Prince, le détenu aurait, lors de son interrogatoire à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), révélé une liste de complices actuellement dans le maquis.
« Il faut se battre afin d’enrayer le mal du trafic de stupéfiants en Haïti, principalement dans le Nord-Ouest », a déclaré le commissaire Michelet Balthazar avant de conclure « la bataille ne s’arrêtera jamais ».
Radio Kiskeya a appris mercredi soir de sources judiciaires que d’autres biens meubles et immeubles de trafiquants de drogue seront mis sous séquestre dans les prochains jours dans le cadre de l’opération en cours. Cependant, selon certaines informations, loin de revenir à Haïti, le patrimoine saisi risque d’être récupéré par les Etats-Unis. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5376
HRV se fait deux réflexions :
Tenant compte de la situation de carences criantes d’Haïti en matière de bien immobiliers pouvant hébergés des institutions de service il serait de bon ton que le gouvernement engage une vraie discussion avec les autorités américaines afin que les biens saisis n’aillent pas faire du trop plein aux USA et priver Haïti de certaines structures.
La liste des détenus, jugés, condamnés et incarcérés aux USA pour trafics de drogues affichent des noms de personnages important dans l’entourage de l’ancien président Jean Bertrand Aristide tels l’ancien chef de la Police Nationale Jean Nesly Lucien, l’ex-chef de la sécurité de l’ancien Président Lavalas, Oriel Jean et un ancien président du Sénat de la République. Tenant compte de la gestion autocratique imposée par le président lui-même il est difficile d’admettre qu’il n’ait jamais été au courant des agissements de ses proches collaborateurs.
jeudi 30 octobre 2008
Les haïtiens de la Floride prêts à voter pour Obama
Les américains d’origine haïtienne vivant en Floride sont prêts à voter massivement en faveur de Barack Obama lors des prochaines élections présidentielles indiquent les leaders de cette communauté.
Le père Roland Desormeaux soutient que les 18 000 haïtiens de West Palm Beach sont acquis à la cause d’Obama.
" Les haïtiens veulent voter pour Obama parce qu’il est noir, ils pensent qu’Obama pourra avoir une meilleure approche sur le sort des haïtiens qui ne peuvent pas travailler aux Etats-Unis ", dit-il.
Cet avis est partagé par l’ancien Premier ministre, Gérard Latortue qui rappelle que les haïtiens votent traditionnellement avec les démocrates.
Commentant le vote de nombreux haïtiens en faveur des républicains lors des dernières élections, M. Latortue estime que ceci était lié à la situation en Haïti.
" Les haïtiens de la diaspora avaient affiché leur opposition au candidat démocrate qui voulait le retour d’Aristide", dit-il faisant remarquer que la victoire de Bush en Floride était due au vote des haïtiens.
Pour Gérard Latortue l’appui des haïtiens à Obama s’inscrit dans la ligne de la révolution universelle des noirs. " Autour d’Obama il y a un ralliement presque total", argue t-il.
A une semaine des élections présidentielles des dizaines d’haïtiens ont pris part à une manifestation de protestation contre le gouvernement Bush qui refuse d’accorder le Statut temporaire de Protection (TPS) aux ressortissants haïtiens.
Les leaders de la communauté haïtienne estiment qu’Haïti à l’instar de certains autres pays latino américains répond aux conditions pour accéder au TPS.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14262
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Les élections sénatoriales partielles auront lieu le 19 avril 2009
Les autorités électorales haïtiennes annoncent que le premier tour des élections sénatoriales partielles est fixé au 19 avril 2009. Lors d’une rencontre avec le chef de l’état, René Préval et la Première ministre, Michèle Pierre Louis, les conseillers électoraux ont dévoilé les grandes lignes du calendrier électoral.
Selon le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Verettes, le second tour des Sénatoriales est fixé au 7 juin 2009 et la publication des résultats officiels au 29 juin 2009. Interrogé sur le processus de mobilisation des fonds pour la tenue des joutes, M. Verettes a soutenu que la communauté internationale et le gouvernement haïtien ont déjà confirmé la disponibilité des fonds pour le budget estimé à 11 millions de dollars (Ay! ça fait mal!). " Le gouvernement haïtien a déjà mis les fonds à la disposition du CEP", se réjouit M. Verettes faisant remarquer que les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européenne sont les autres contributeurs. Soulignant que le processus électoral a déjà été lancé, le président du CEP confirme la poursuite des opérations de relocalisation des centres de vote. 140 000 centres de vote doivent être installés à travers le pays ce qui représente le double du nombre de centres de vote en 2006. M. Verettes assure que le processus de relocalisation des centres de vote sera achevé à la fin de cette semaine. Par ailleurs, les conseillers électoraux donneront le coup d’envoi ce mercredi du processus de recrutement des nouveaux membres des Bed et des BEC. " Les partis politiques sont invités à designer des membres pour participer aux concours de recrutement ", ajoute M. Verettes. En ce qui a trait aux cartes électorales, le président du CEP révèle que l’Office National d’Identification (ONI) a déjà recensé 500 000 nouveaux électeurs. " L’ONI pourra livrer les cartes électorales dans le meilleur délai", assure t-il soulignant que les conseillers électoraux ont eu plusieurs séances de travail avec les responsables de l’ONI.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14263
HRV opine:
Ah ! Démocratie quand tu nous tiens !
La ronde de personnes importantes continue sans arrêts chez nous pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les récentes intempéries et surtout pour examiner comment nous porter secours et nous aider à sortir du spectre de catastrophe humanitaire.
Tous les organismes de bienfaisance quémandent en notre faveur pour arracher de la faim des millions de compatriotes.
Plus de trois millions d’haïtiens côtoient la grande famine. Certains habitants de la ville des Gonaïves occupent encore les toits de leurs maisons envahies par la boue et l’eau stagnante.
Les dégâts causés à l’agriculture s’élèvent à plus de 60.000.000 de dollars.
La destruction de ce que nous possédions comme voies de communication a coupé le pays en plusieurs secteurs non communiqués…
Cependant au nom de la démocratie, le gouvernement haïtien, bras dessus, bras dessous avec les amis d’Haïti vont dépenser 11.000.000 de dollars pour élire 10 sénateurs, soit 1.000.000 de dollars par sénateurs.
Quand on évalue l’apport de ces parlementaires dans la gestion du pays on a tendance à dire que c’est cher payer et que nous marchons sur la tête !
Selon le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Verettes, le second tour des Sénatoriales est fixé au 7 juin 2009 et la publication des résultats officiels au 29 juin 2009. Interrogé sur le processus de mobilisation des fonds pour la tenue des joutes, M. Verettes a soutenu que la communauté internationale et le gouvernement haïtien ont déjà confirmé la disponibilité des fonds pour le budget estimé à 11 millions de dollars (Ay! ça fait mal!). " Le gouvernement haïtien a déjà mis les fonds à la disposition du CEP", se réjouit M. Verettes faisant remarquer que les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européenne sont les autres contributeurs. Soulignant que le processus électoral a déjà été lancé, le président du CEP confirme la poursuite des opérations de relocalisation des centres de vote. 140 000 centres de vote doivent être installés à travers le pays ce qui représente le double du nombre de centres de vote en 2006. M. Verettes assure que le processus de relocalisation des centres de vote sera achevé à la fin de cette semaine. Par ailleurs, les conseillers électoraux donneront le coup d’envoi ce mercredi du processus de recrutement des nouveaux membres des Bed et des BEC. " Les partis politiques sont invités à designer des membres pour participer aux concours de recrutement ", ajoute M. Verettes. En ce qui a trait aux cartes électorales, le président du CEP révèle que l’Office National d’Identification (ONI) a déjà recensé 500 000 nouveaux électeurs. " L’ONI pourra livrer les cartes électorales dans le meilleur délai", assure t-il soulignant que les conseillers électoraux ont eu plusieurs séances de travail avec les responsables de l’ONI.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14263
HRV opine:
Ah ! Démocratie quand tu nous tiens !
La ronde de personnes importantes continue sans arrêts chez nous pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les récentes intempéries et surtout pour examiner comment nous porter secours et nous aider à sortir du spectre de catastrophe humanitaire.
Tous les organismes de bienfaisance quémandent en notre faveur pour arracher de la faim des millions de compatriotes.
Plus de trois millions d’haïtiens côtoient la grande famine. Certains habitants de la ville des Gonaïves occupent encore les toits de leurs maisons envahies par la boue et l’eau stagnante.
Les dégâts causés à l’agriculture s’élèvent à plus de 60.000.000 de dollars.
La destruction de ce que nous possédions comme voies de communication a coupé le pays en plusieurs secteurs non communiqués…
Cependant au nom de la démocratie, le gouvernement haïtien, bras dessus, bras dessous avec les amis d’Haïti vont dépenser 11.000.000 de dollars pour élire 10 sénateurs, soit 1.000.000 de dollars par sénateurs.
Quand on évalue l’apport de ces parlementaires dans la gestion du pays on a tendance à dire que c’est cher payer et que nous marchons sur la tête !
Clifford Larose plaide pour la définition d’une politique criminelle
L’ancien directeur de l’Apena, Clifford Larose, attire l’attention des autorités sur la nécessité de définir une politique criminelle en Haïti. "Les responsables sont en train d’errer dans leur approche parce qu’ils ne sont pas des professionnels" lance M. Larose pour qui la surpopulation carcérale doit être traitée au même titre que la détention préventive prolongée." Haïti est l’un des rares pays ne disposant pas d’une politique criminelle", assure M. Larose.
Faisant remarquer que la population carcérale a doublé au cours des 4 dernières années, M. Larose estime que la surpopulation carcérale devrait être l’un des premiers soucis des autorités. Ce criminologue et spécialiste en science pénitentiaire, qui a dirigé l’Apena pendant 6 ans, critique l’amateurisme de ses successeurs et plaide pour l’intégration de techniciens dans la gestion du système carcéral.Le système carcéral haïtien est passé de 1 500 détenus en 1995 à 8 272 détenus en octobre 2008. Selon M. Larose ces statistiques prouvent une hausse de la criminalité en Haïti.
Entre autres remarques, Clifford Larose soutient que l’utilisation de téléphones cellulaires par les détenus représente un danger pour les agents pénitentiaires. " Des chefs de gangs gardant un contact étroit avec leurs complices ont pu assassiner plusieurs agents pénitentiaires ", révèle M. Larose qui attire également l’attention sur les conséquences de la promiscuité au Pénitencier national. " Outre la transmission de maladie, certains auteurs d’infraction mineure risquent de se transformer en criminels à la faveur d’échanges avec des criminels notoires", argue t-il mettant l’accent sur la nécessité de réaliser des études de macro et micro criminologie, d’étiologie et de praxéologie criminelle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14261
HRV commente:
Une approche très technique de ce criminologue notoire qui a dirigé l’APENA pendant six ans et surtout pendant la présidence de Jean Bertrand Aristide.
Nous avons eu la curiosité de voir l’étendue de l’œuvre de cet expert à la tête de l’administration pénitentiaire.
Notre recherche sur Google nous a informé sur ses démêlées avec la justice dominicaine avec en toile de fonds un conflit ouvert avec l’ancien Consul de Barahona Monsieur Harry Joseph.
Ah! Nous avons appris aussi qu’il résidait à Santo Domingo dans le quartier d’Arroyo Hondo. Un des quartiers traditionnellement très chics de la capitale dominicaine.
En fin de compte nous ne pouvons établir aucune nette différence entre l’administration de l’APENA par un expert en criminologie et celle des amateurs actuels.
En dehors de cela, les références des statistiques utilisées ici rentre dans le cadre de la « Tautologie évidente »…
Faisant remarquer que la population carcérale a doublé au cours des 4 dernières années, M. Larose estime que la surpopulation carcérale devrait être l’un des premiers soucis des autorités. Ce criminologue et spécialiste en science pénitentiaire, qui a dirigé l’Apena pendant 6 ans, critique l’amateurisme de ses successeurs et plaide pour l’intégration de techniciens dans la gestion du système carcéral.Le système carcéral haïtien est passé de 1 500 détenus en 1995 à 8 272 détenus en octobre 2008. Selon M. Larose ces statistiques prouvent une hausse de la criminalité en Haïti.
Entre autres remarques, Clifford Larose soutient que l’utilisation de téléphones cellulaires par les détenus représente un danger pour les agents pénitentiaires. " Des chefs de gangs gardant un contact étroit avec leurs complices ont pu assassiner plusieurs agents pénitentiaires ", révèle M. Larose qui attire également l’attention sur les conséquences de la promiscuité au Pénitencier national. " Outre la transmission de maladie, certains auteurs d’infraction mineure risquent de se transformer en criminels à la faveur d’échanges avec des criminels notoires", argue t-il mettant l’accent sur la nécessité de réaliser des études de macro et micro criminologie, d’étiologie et de praxéologie criminelle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14261
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Une approche très technique de ce criminologue notoire qui a dirigé l’APENA pendant six ans et surtout pendant la présidence de Jean Bertrand Aristide.
Nous avons eu la curiosité de voir l’étendue de l’œuvre de cet expert à la tête de l’administration pénitentiaire.
Notre recherche sur Google nous a informé sur ses démêlées avec la justice dominicaine avec en toile de fonds un conflit ouvert avec l’ancien Consul de Barahona Monsieur Harry Joseph.
Ah! Nous avons appris aussi qu’il résidait à Santo Domingo dans le quartier d’Arroyo Hondo. Un des quartiers traditionnellement très chics de la capitale dominicaine.
En fin de compte nous ne pouvons établir aucune nette différence entre l’administration de l’APENA par un expert en criminologie et celle des amateurs actuels.
En dehors de cela, les références des statistiques utilisées ici rentre dans le cadre de la « Tautologie évidente »…
Haïti : Des paysans dénoncent les procédures d’attribution des fonds destinés au redressement du secteur agricole
P-au-P, 29 oct. 08 [AlterPresse] --- Des fonds destinés au nettoyage des canaux d’irrigation dans la Vallée de l’Artibonite seraient attribués à des « organisations bidon » sous la base de clientélisme, selon le Mouvement revendicatif des paysans de l’Artibonite (Morepla).
A l’annonce, par le ministère de l’agriculture, Joanas Gué, du déblocage de 60 millions de gourdes pour des travaux de drainage et de nettoyage des canaux, des organisations sans structure se sont vite formées en vue de bénéficier de ces fonds, déclare à AlterPresse Assancio Jacques, dirigeant de Morepla.
Des contrats irréguliers seraient déjà signés entre l’Organisation pour le développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA) et ces regroupements, alors que les fonds alloués à cet effet ne sont pas encore débloqués, précise Jacques.
Le dirigeant de Morepla informe que des parlementaires seraient associés à cette manœuvre visant le détournement de ces 60 millions de gourdes.
« Il y a des contrats de 700.000 gourdes, un million et même 6 millions de gourdes qui sont déjà signés avec ces organisations bidon », soutient le responsable du Morepla.
L’ODVA est l’organe étatique qui devrait gérer ces fonds, selon Assancio Jacques, qui dénonce « certains cadres du ministère de l’agriculture ainsi que des parlementaires qui veulent en profiter pour asseoir leur capital politique ».
Le dirigeant du Morepla n’était toutefois pas en mesure de préciser si ces 60 millions de gourdes promises par le Marndr proviendraient des fonds d’urgence débloqués récemment par le gouvernement pour faire face aux dégâts causés par les récentes catastrophes naturelles.
« Nous n’avons aucune idée sur l’origine de ces fonds, mais nous savons seulement qu’ils seront débloqués pour assister les petits agriculteurs, en vue de redresser l’économie nationale », soutient Assancio Jacques.
Le dirigeant du Morepla sollicite l’intervention du ministre Joanas Gué et propose à l’Unité de lutte contre la corruption et à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif de diligenter une enquête au niveau de l’ODVA.
Le secteur agricole était le plus affecté en été dernier par les ouragans (Fay, Gustav, Hanna et Ike) qui ont frappé l’Ile. Des pertes dépassant les 61 millions de dollars américains ont été enregistrées dans ce secteur. [do gp apr 29/10/2008 12 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7832
HRV commente :
Ce genre de conflit est tout sauf rare dans le cadre de notre démocratie. Et personne ne va être surpris de ce genre de déclaration. Le fond du problème n’est pas dénué d’une certaine vérité. Les fonds alloués aux petits agriculteurs peuvent être absorbés par le train de la corruption. Des parlementaires peuvent tout aussi bien appuyer des demandes d’organisations populaires – le mot qui fait peur !- n’ayant rien à voir avec le secteur agricole juste pour s’assurer d’un nombre de votes ou du militantisme intimidant de certains individus.
L’autre face de la monnaie nous dit aussi que ces cris pourraient être bien ceux de quelqu’un qui, pour des raisons bien déterminées, a été écarté du partage et du brassage.
Pour étayer les rumeurs acceptées comme vérité parce que tout ce qui est mal fait nous ressemble et permet de nous stigmatiser, il faudrait une enquête judicieuse et la sommation à ce que des preuves irréfutables soient exhibées pour l’édification des intéressés. Mais chez nous les enquêtes se poursuivent ad vitam eternam !
Nous ne cessons cependant d’exiger cette instauration de la culture de la transparence et du résultat dans la gestion des affaires du pays. Le gouvernement et les bailleurs de fonds doivent absolument jouer leurs partitions dans ce sens. Le cas échéant ils seront complices.
Nous voudrions que quelqu’un nous explique dans combien de temps sera-t-il possible de ressentir les résultats de cette politique de redressement de ce secteur agricole.
A l’annonce, par le ministère de l’agriculture, Joanas Gué, du déblocage de 60 millions de gourdes pour des travaux de drainage et de nettoyage des canaux, des organisations sans structure se sont vite formées en vue de bénéficier de ces fonds, déclare à AlterPresse Assancio Jacques, dirigeant de Morepla.
Des contrats irréguliers seraient déjà signés entre l’Organisation pour le développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA) et ces regroupements, alors que les fonds alloués à cet effet ne sont pas encore débloqués, précise Jacques.
Le dirigeant de Morepla informe que des parlementaires seraient associés à cette manœuvre visant le détournement de ces 60 millions de gourdes.
« Il y a des contrats de 700.000 gourdes, un million et même 6 millions de gourdes qui sont déjà signés avec ces organisations bidon », soutient le responsable du Morepla.
L’ODVA est l’organe étatique qui devrait gérer ces fonds, selon Assancio Jacques, qui dénonce « certains cadres du ministère de l’agriculture ainsi que des parlementaires qui veulent en profiter pour asseoir leur capital politique ».
Le dirigeant du Morepla n’était toutefois pas en mesure de préciser si ces 60 millions de gourdes promises par le Marndr proviendraient des fonds d’urgence débloqués récemment par le gouvernement pour faire face aux dégâts causés par les récentes catastrophes naturelles.
« Nous n’avons aucune idée sur l’origine de ces fonds, mais nous savons seulement qu’ils seront débloqués pour assister les petits agriculteurs, en vue de redresser l’économie nationale », soutient Assancio Jacques.
Le dirigeant du Morepla sollicite l’intervention du ministre Joanas Gué et propose à l’Unité de lutte contre la corruption et à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif de diligenter une enquête au niveau de l’ODVA.
Le secteur agricole était le plus affecté en été dernier par les ouragans (Fay, Gustav, Hanna et Ike) qui ont frappé l’Ile. Des pertes dépassant les 61 millions de dollars américains ont été enregistrées dans ce secteur. [do gp apr 29/10/2008 12 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7832
HRV commente :
Ce genre de conflit est tout sauf rare dans le cadre de notre démocratie. Et personne ne va être surpris de ce genre de déclaration. Le fond du problème n’est pas dénué d’une certaine vérité. Les fonds alloués aux petits agriculteurs peuvent être absorbés par le train de la corruption. Des parlementaires peuvent tout aussi bien appuyer des demandes d’organisations populaires – le mot qui fait peur !- n’ayant rien à voir avec le secteur agricole juste pour s’assurer d’un nombre de votes ou du militantisme intimidant de certains individus.
L’autre face de la monnaie nous dit aussi que ces cris pourraient être bien ceux de quelqu’un qui, pour des raisons bien déterminées, a été écarté du partage et du brassage.
Pour étayer les rumeurs acceptées comme vérité parce que tout ce qui est mal fait nous ressemble et permet de nous stigmatiser, il faudrait une enquête judicieuse et la sommation à ce que des preuves irréfutables soient exhibées pour l’édification des intéressés. Mais chez nous les enquêtes se poursuivent ad vitam eternam !
Nous ne cessons cependant d’exiger cette instauration de la culture de la transparence et du résultat dans la gestion des affaires du pays. Le gouvernement et les bailleurs de fonds doivent absolument jouer leurs partitions dans ce sens. Le cas échéant ils seront complices.
Nous voudrions que quelqu’un nous explique dans combien de temps sera-t-il possible de ressentir les résultats de cette politique de redressement de ce secteur agricole.
Contrôle gouvernemental de la gestion des mairies : les premières réactions favorables
Les maires de Pétion-Ville et de Carrefour se déclarent engagés dans la lutte contre la corruption
mercredi 29 octobre 2008, Radio Kiskeya
Les maires de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), Claire Lydie Parent et de Carrefour (sud), Yvon Jérôme ont réagi mercredi favorablement à la directive du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, relative au contrôle de la gestion financière des administrations communales remise en cause par des accusations de corruption accablantes.
Les deux élus locaux jugent normale l’implication du gouvernement dans la gestion des fonds publics confiés aux municipalités. Une démarche qui rejoint, disent-ils, leurs pratiques administratives fondées sur la transparence.
Toutefois, Mme Parent souligne que l’autonomie conférée par la constitution de 1987 aux mairies, cheville ouvrière du développement local, ne s’est jamais concrétisée, l’exécutif ayant toujours mis en coupe réglée ces entités en dépit de leur légitimité populaire.
Pour sa part, le maire Jérôme estime que l’accompagnement gouvernemental ne peut que "renforcer l’autonomie" des mairies.
Afin d’endiguer la vague de scandales à répétition qui secoue plusieurs cartels communaux, le ministère de l’intérieur exige désormais un rapport financier mensuel de toutes les mairies du pays. En cas de résistance, elles verront leurs frais de fonctionnement purement et simplement gelés.
Le délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, avait indiqué mardi que cette mesure était déjà en application dans son département.
Les noms de plusieurs élus ont été associés ces derniers mois à de graves accusations de corruption. Le maire de Léogâne (Ouest), Santos Alexis, est notamment sous les verrous depuis deux semaines pour son implication présumée dans le détournement de 11 millions de gourdes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5375
HRV commente :
Nous sommes en Haïti, un pays à part. Pathétique pour un éminent écrivain. Spécial pour d’autres. Nous autres les Natif-Natals nous cultivons ces dictons de notre créole qui nous permet de pénétrer dans les profondeurs de la réalité sociologique et philosophique de l’être haïtien.
Et là, que ceux qui ne sont pas des natif-natals nous pardonnent. « Tande ak wè se de ». Maurice Sixto avait mis dans la bouche de l’un de ces protagonistes un certain « fok mwen ta wè »
Tout ceci pour expliciter le fait que ces déclarations de bonnes et louables intentions ne veulent absolument rien dire. Depuis l’aube des temps nous ingurgitons des déclarations et des discours du style politiquement correct. Nous nous demandons en fait si nous autres nous n’avons pas donné corps à la définition de cette expression devenue à la mode il y a si peu.
Les belles paroles de nos dirigeants s’accompagnent trop souvent du néant de l’action. Quand ce n’est pas carrément le contraire voire l’opposé dans l’exécution effective des affaires du pays.
Inconsciemment et avec une certaine logique raisonnée, nous nous obligeons à émettre des bémols devant les annonces et les publications officielles. Nous refusons de faire preuve de naïveté et méconnaître la perception erronée du citoyen politique haïtien.
Bien entendu nous sommes et nous serons toujours les premiers à nous inscrire dans une logique d’applaudissement si l’attitude le mérite bien. Nous irons même à pousser et motiver la continuité dans certains cas.
Le nœud du problème qui entretient le plus grand de notre souci c’est que le pays ne pourra survivre qu’avec une attitude de vraie et réelle RUPTURE. Une attitude capable de balayer tous les discours, toutes les théories et écoles politiciennes trop vieilles et inadaptées dans un monde mur pour un changement en profondeur.
Quand nous regardons à droite, à gauche et au centre nous ne voyons point ces soldats ayant la vision, les capacités et les compétences pour mener et participer à cette colossale croisade !
Nous observons avec un optimisme prudent, comme dirait l’autre !
mercredi 29 octobre 2008, Radio Kiskeya
Les maires de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), Claire Lydie Parent et de Carrefour (sud), Yvon Jérôme ont réagi mercredi favorablement à la directive du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, relative au contrôle de la gestion financière des administrations communales remise en cause par des accusations de corruption accablantes.
Les deux élus locaux jugent normale l’implication du gouvernement dans la gestion des fonds publics confiés aux municipalités. Une démarche qui rejoint, disent-ils, leurs pratiques administratives fondées sur la transparence.
Toutefois, Mme Parent souligne que l’autonomie conférée par la constitution de 1987 aux mairies, cheville ouvrière du développement local, ne s’est jamais concrétisée, l’exécutif ayant toujours mis en coupe réglée ces entités en dépit de leur légitimité populaire.
Pour sa part, le maire Jérôme estime que l’accompagnement gouvernemental ne peut que "renforcer l’autonomie" des mairies.
Afin d’endiguer la vague de scandales à répétition qui secoue plusieurs cartels communaux, le ministère de l’intérieur exige désormais un rapport financier mensuel de toutes les mairies du pays. En cas de résistance, elles verront leurs frais de fonctionnement purement et simplement gelés.
Le délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, avait indiqué mardi que cette mesure était déjà en application dans son département.
Les noms de plusieurs élus ont été associés ces derniers mois à de graves accusations de corruption. Le maire de Léogâne (Ouest), Santos Alexis, est notamment sous les verrous depuis deux semaines pour son implication présumée dans le détournement de 11 millions de gourdes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5375
HRV commente :
Nous sommes en Haïti, un pays à part. Pathétique pour un éminent écrivain. Spécial pour d’autres. Nous autres les Natif-Natals nous cultivons ces dictons de notre créole qui nous permet de pénétrer dans les profondeurs de la réalité sociologique et philosophique de l’être haïtien.
Et là, que ceux qui ne sont pas des natif-natals nous pardonnent. « Tande ak wè se de ». Maurice Sixto avait mis dans la bouche de l’un de ces protagonistes un certain « fok mwen ta wè »
Tout ceci pour expliciter le fait que ces déclarations de bonnes et louables intentions ne veulent absolument rien dire. Depuis l’aube des temps nous ingurgitons des déclarations et des discours du style politiquement correct. Nous nous demandons en fait si nous autres nous n’avons pas donné corps à la définition de cette expression devenue à la mode il y a si peu.
Les belles paroles de nos dirigeants s’accompagnent trop souvent du néant de l’action. Quand ce n’est pas carrément le contraire voire l’opposé dans l’exécution effective des affaires du pays.
Inconsciemment et avec une certaine logique raisonnée, nous nous obligeons à émettre des bémols devant les annonces et les publications officielles. Nous refusons de faire preuve de naïveté et méconnaître la perception erronée du citoyen politique haïtien.
Bien entendu nous sommes et nous serons toujours les premiers à nous inscrire dans une logique d’applaudissement si l’attitude le mérite bien. Nous irons même à pousser et motiver la continuité dans certains cas.
Le nœud du problème qui entretient le plus grand de notre souci c’est que le pays ne pourra survivre qu’avec une attitude de vraie et réelle RUPTURE. Une attitude capable de balayer tous les discours, toutes les théories et écoles politiciennes trop vieilles et inadaptées dans un monde mur pour un changement en profondeur.
Quand nous regardons à droite, à gauche et au centre nous ne voyons point ces soldats ayant la vision, les capacités et les compétences pour mener et participer à cette colossale croisade !
Nous observons avec un optimisme prudent, comme dirait l’autre !
Aide humanitaire de l’Argentine à Haïti
Des casques blancs viennent également accompagner les sinistrés des ouragans
Mercredi 29 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le gouvernement argentin a dépêché mercredi une équipe d’experts et de l’aide humanitaire en Haïti afin d’améliorer la situation des sinistrés des cyclones ayant récemment affecté le pays, a annoncé un communiqué de la chancellerie rendu public à Buenos Aires et relayé par EFE.
Des responsables de logistique des casques blancs sont arrivés à Port-au-Prince à bord d’un avion Hercule de la force aérienne argentine. L’appareil transportait également des matériels destinés au contingent argentin de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Concernant les sinistrés, 5 tonnes de riz, 1.000 litres d’huile et 4.560 boîtes de tablettes de purification pour trois millions de litres d’eau ont été envoyées.
Le communiqué soutient que l’arrivée du contingent de casques blancs s’inscrit dans « la continuité du plan d’assistance humanitaire à Haïti lancé en septembre avec l’envoi d’une équipe de spécialistes argentins ». spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5374
Mercredi 29 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le gouvernement argentin a dépêché mercredi une équipe d’experts et de l’aide humanitaire en Haïti afin d’améliorer la situation des sinistrés des cyclones ayant récemment affecté le pays, a annoncé un communiqué de la chancellerie rendu public à Buenos Aires et relayé par EFE.
Des responsables de logistique des casques blancs sont arrivés à Port-au-Prince à bord d’un avion Hercule de la force aérienne argentine. L’appareil transportait également des matériels destinés au contingent argentin de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Concernant les sinistrés, 5 tonnes de riz, 1.000 litres d’huile et 4.560 boîtes de tablettes de purification pour trois millions de litres d’eau ont été envoyées.
Le communiqué soutient que l’arrivée du contingent de casques blancs s’inscrit dans « la continuité du plan d’assistance humanitaire à Haïti lancé en septembre avec l’envoi d’une équipe de spécialistes argentins ». spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5374
mercredi 29 octobre 2008
Valentin écarte l’idée d’une montée de xénophobie, mais admet que d'autres étrangers ne sont pas attaqués comme les haïtiens
María Eugenia del Pozo - 10/29/2008
SAINT-DOMINGUE. - Le président de la Chambre des Députés a qualifié de sauvages les faits produits lundi dernier à Neiba et a fait appel aux autorités pour qu'on mette un frein à ce type d'actions. Valentin a condamné les faits après avoir indiqué que quand un étranger ou un dominicain commettra une infraction l'action correspondante est de le traduire devant la justice, puisque les personnes innocentes ne peuvent pas payer « pour cet acte horrible ».
Il a indiqué que quand un italien, un espagnol ou un citoyen d’une autre nationalité commet un délit on n’exécute pas d'actions comme celles-ci, ce pourquoi il a fait appel aux autorités pour qu'ils soient davantage vigilantes devant ce type de situation. Il a rappelé aux haïtiens qui vivent dans le pays d’agir conformément à la loi.
Il a qualifié d’exagérer la tendance à dire que dans le pays il y a une montée de xénophobie et qu'il faut faire confiance au système judiciaire et aux autorités.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79148
Traduction DL pour HRV
HRV commente :
Non Monsieur le président de la chambre des députés il n’y a jamais eu de xénophobie en République Dominicaine. Les fait que des citoyens dominicains pensent qu’ils peuvent se faire justice soi-même en se livrant à la chasse aux haïtiens pour venger un assassinat perpétré par un délinquant haïtien n’est pas une attitude xénophobe.
Vous corroborez parfaitement cette thèse en acceptant que cette réponse disproportionnée n’a jamais été vue devant un forfait perpétré par un citoyen d’une nationalité autre que haïtienne. Si vous voulez absolument lui trouver un titre à cette attitude, je vous suggère d’essayer celui de anti-haïtianisme !
SAINT-DOMINGUE. - Le président de la Chambre des Députés a qualifié de sauvages les faits produits lundi dernier à Neiba et a fait appel aux autorités pour qu'on mette un frein à ce type d'actions. Valentin a condamné les faits après avoir indiqué que quand un étranger ou un dominicain commettra une infraction l'action correspondante est de le traduire devant la justice, puisque les personnes innocentes ne peuvent pas payer « pour cet acte horrible ».
Il a indiqué que quand un italien, un espagnol ou un citoyen d’une autre nationalité commet un délit on n’exécute pas d'actions comme celles-ci, ce pourquoi il a fait appel aux autorités pour qu'ils soient davantage vigilantes devant ce type de situation. Il a rappelé aux haïtiens qui vivent dans le pays d’agir conformément à la loi.
Il a qualifié d’exagérer la tendance à dire que dans le pays il y a une montée de xénophobie et qu'il faut faire confiance au système judiciaire et aux autorités.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79148
Traduction DL pour HRV
HRV commente :
Non Monsieur le président de la chambre des députés il n’y a jamais eu de xénophobie en République Dominicaine. Les fait que des citoyens dominicains pensent qu’ils peuvent se faire justice soi-même en se livrant à la chasse aux haïtiens pour venger un assassinat perpétré par un délinquant haïtien n’est pas une attitude xénophobe.
Vous corroborez parfaitement cette thèse en acceptant que cette réponse disproportionnée n’a jamais été vue devant un forfait perpétré par un citoyen d’une nationalité autre que haïtienne. Si vous voulez absolument lui trouver un titre à cette attitude, je vous suggère d’essayer celui de anti-haïtianisme !
Le président du Sénat Pared Pérez rejette la violence contre les citoyens haïtiens a Neiba ; il reçoit la visite du nouvel ambassadeur de France
Santo Domingo.- Le président du Sénat, Reinaldo Pared Pérez, rejette le fait qu’un groupe de jeunes dominicains de la commune de Neiba aient exécuté deux haïtiens et blessé neuf autres, après que l’un d’eux ait tué un dominicain.
Monsieur Pared Perez a manifesté que si un haïtien a commis un crime, il doit être soumis à l’action de la justice, tandis qu’il a qualifié d’incorrect le fait que d’autres citoyens haïtiens qui n’ont rien eu à voir avec ce forfait isolé paient les conséquences.
“La violence ne doit pas être combattue par la violence, parce que cela ne donne pas de bons résultats » s’est exprimé le sénateur du district national.
Il a signalé que la personne qui commet un délit indépendamment de sa nationalité, cette personne doit faire face aux mécanismes institutionnels établis à travers les tribunaux de la République.
Le président du Sénat a offert ces déclarations dans le cadre de la visite à son bureau du fraîchement désigné ambassadeur de France, Monsieur Roland Dubertrand.
Durant la rencontré, Monsieur Dubertrand a déclaré que les deux pays doivent entretenir de bonnes relations commerciales, les renforcer en terme de politique car les deux pays sont unis par une même culture juridique.
Il a souligné l’importance du récent accord Commercial et de Coopération signé entre l’Union Européenne et la République Dominicaine approuvé par la Chambre des députés, car il engendra des bénéfices pour les deux nations.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79160
Santo Domingo.- Le président du Sénat, Reinaldo Pared Pérez, rejette le fait qu’un groupe de jeunes dominicains de la commune de Neiba aient exécuté deux haïtiens et blessé neuf autres, après que l’un d’eux ait tué un dominicain.
Monsieur Pared Perez a manifesté que si un haïtien a commis un crime, il doit être soumis à l’action de la justice, tandis qu’il a qualifié d’incorrect le fait que d’autres citoyens haïtiens qui n’ont rien eu à voir avec ce forfait isolé paient les conséquences.
“La violence ne doit pas être combattue par la violence, parce que cela ne donne pas de bons résultats » s’est exprimé le sénateur du district national.
Il a signalé que la personne qui commet un délit indépendamment de sa nationalité, cette personne doit faire face aux mécanismes institutionnels établis à travers les tribunaux de la République.
Le président du Sénat a offert ces déclarations dans le cadre de la visite à son bureau du fraîchement désigné ambassadeur de France, Monsieur Roland Dubertrand.
Durant la rencontré, Monsieur Dubertrand a déclaré que les deux pays doivent entretenir de bonnes relations commerciales, les renforcer en terme de politique car les deux pays sont unis par une même culture juridique.
Il a souligné l’importance du récent accord Commercial et de Coopération signé entre l’Union Européenne et la République Dominicaine approuvé par la Chambre des députés, car il engendra des bénéfices pour les deux nations.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79160
Les mairies sommées de fournir un rapport financier mensuel
Une exigence du gouvernement devant les accusations de corruption à répétition portées contre des élus locaux
Octobre 2008
Radio Kiskeya
Le ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales a décidé d’exiger de toutes les mairies de la république un rapport financier mensuel afin de contrôler leur gestion des fonds publics au moment où des élus sont emprisonnés sous l’accusation de corruption présumée.
Dans une interview à Radio Kiskeya, le délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, a annoncé mardi que ces nouvelles dispositions sont d’ores et déjà en vigueur dans son département. Toutes les administrations communales de cette juridiction sont tenues de fournir le 10 de chaque mois un document comptable communiquant l’état de leurs recettes et dépenses.
« Les mairies dépendent du ministère de l’intérieur qui leur accorde des frais de fonctionnement », a lâché M. Bernardin en donnant l’assurance que l’autonomie administrative et financière des municipalités n’est pas pour autant remise en cause.
En cas de refus, les fonds destinés aux mairies opposées aux nouvelles procédures seront gelés, a-t-il averti.
Soulignant avoir déjà eu des séances de travail avec les membres de plusieurs cartels communaux, le délégué de l’Ouest estime nécessaire qu’une politique de reddition des comptes s’applique aux mairies dont certaines font l’objet de graves accusations de mauvaise gestion.
Plusieurs élus locaux ont été arrêtés ces derniers mois pour leur implication présumée dans des affaires louches. Parmi eux, le maire de Léogâne (Ouest), Santos Alexis, qui aurait détourné un montant de 11 millions de gourdes. Il avait été appréhendé à la frontière haïtiano-dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5371
HRV commente :
Une excellente idée. Pour bon nombre d’élus locaux, leur qualité justement d’élu signifie une garantie d’impunité, une carte blanche ou une licence pour les magouilles et les vagabondages de tout acabit.
Cette politique de reddition de compte devrait s’élargir et se généraliser à toutes les sphères gouvernementales.
Cependant on accepte volontiers de commencer par les maires. Ces citoyens venant d’on ne sait d’où ; devenus du jour au lendemain premiers citoyens de nos villes doivent être contrôlés de très près. Le militantisme ne suffit pas toujours pour devenir gestionnaire des affaires de l’état ou d’une ville ou d’une commune.
Comment s’appelait-il le fameux premier citoyen de la commune de Delmas du temps de Preval/Aristide ? Dieu miséricordieux !
Octobre 2008
Radio Kiskeya
Le ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales a décidé d’exiger de toutes les mairies de la république un rapport financier mensuel afin de contrôler leur gestion des fonds publics au moment où des élus sont emprisonnés sous l’accusation de corruption présumée.
Dans une interview à Radio Kiskeya, le délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, a annoncé mardi que ces nouvelles dispositions sont d’ores et déjà en vigueur dans son département. Toutes les administrations communales de cette juridiction sont tenues de fournir le 10 de chaque mois un document comptable communiquant l’état de leurs recettes et dépenses.
« Les mairies dépendent du ministère de l’intérieur qui leur accorde des frais de fonctionnement », a lâché M. Bernardin en donnant l’assurance que l’autonomie administrative et financière des municipalités n’est pas pour autant remise en cause.
En cas de refus, les fonds destinés aux mairies opposées aux nouvelles procédures seront gelés, a-t-il averti.
Soulignant avoir déjà eu des séances de travail avec les membres de plusieurs cartels communaux, le délégué de l’Ouest estime nécessaire qu’une politique de reddition des comptes s’applique aux mairies dont certaines font l’objet de graves accusations de mauvaise gestion.
Plusieurs élus locaux ont été arrêtés ces derniers mois pour leur implication présumée dans des affaires louches. Parmi eux, le maire de Léogâne (Ouest), Santos Alexis, qui aurait détourné un montant de 11 millions de gourdes. Il avait été appréhendé à la frontière haïtiano-dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5371
HRV commente :
Une excellente idée. Pour bon nombre d’élus locaux, leur qualité justement d’élu signifie une garantie d’impunité, une carte blanche ou une licence pour les magouilles et les vagabondages de tout acabit.
Cette politique de reddition de compte devrait s’élargir et se généraliser à toutes les sphères gouvernementales.
Cependant on accepte volontiers de commencer par les maires. Ces citoyens venant d’on ne sait d’où ; devenus du jour au lendemain premiers citoyens de nos villes doivent être contrôlés de très près. Le militantisme ne suffit pas toujours pour devenir gestionnaire des affaires de l’état ou d’une ville ou d’une commune.
Comment s’appelait-il le fameux premier citoyen de la commune de Delmas du temps de Preval/Aristide ? Dieu miséricordieux !
Un hold-up, une histoire, une incertitude !..Le braquage raté!
L'enquête sur le cambriolage raté de la BNC de Croix-des-Mission le 10 octobre a conduit sur la piste de Désimots Jean Lorigène, un suspect qui a laissé le pays en toute hâte, et qui est ou a été un agent de sécurité rapproché du sénateur Anacacis Jean Hector, selon une carte trouvée à bord du véhicule des cambrioleurs.
Cela aurait dû être une casse sans casse, un vol à main armée sans histoire à la BNC de Croix-des-Mission, le vendredi 10 octobre 2008. Mais voilà, quelque part, quelque chose a mal tourné. Les quatre cambrioleurs portant des t-shirts de police, après avoir braqué le vigile de la banque, dépouillé quelques déposants et forcé le coffre-fort, ont dû décamper à pied, abandonnant derrière eux leurs deux véhicules, une Toyota Raider rouge immatriculéeAA 57 314, une Toyota Precia bleu gris, type mini van, immatriculée TP 07400, et officiellement leur « butin ».
Une cible tatouée sur les fesses.
En laissant leurs véhicules au parking de la banque, les cambrioleurs ont pratiquement dessiné une cible sur leurs fesses, confie une source policière proche de l'enquête. « Le badge de Désimots Jean Lorigène, un agent de sécurité rapproché du sénateur Anacacis Jean Hector, a été retrouvé dans la Toyota Raider. Un autre badge VIP direction générale de l'ONA et deux talons de chèque du ministère des Finances de Désimots Jean Lorigène ont également été retrouvés », poursuit-elle. Sur un ton dépité, cet enquêteur a indiqué que ce suspect a laissé le pays. « Il a pris un avion pour l'étranger, à l'aéroport internationale Toussaint Louverture, dans la matinée du samedi 11 octobre, moins de 24 heures après le hold-up raté ». Si la police n'a pas pu cuisiner ce dernier, elle a toutefois arrêté, à Delmas 3, un homme connu sous le nom de Carl Henry dans le cadre de cette enquête. Parallèlement, le policier Desmornes Josenor de la 18e promotion immatriculé 06 180 408 636, dont une copie de la carte d'identification policière a été retrouvée à bord de la Toyota des cambrioleurs, a pris le maquis. Il ne s'est pas présenté à l'inspection générale de la police où il devait être interrogé sur ses liens avec ces criminels, d'après une autre source. On a également appris que M Désimots Maurice, le père de Désimots Jean Lorigène, après le cambriolage raté, selon cette nouvelle source ,avait déposé une plainte dans laquelle il a déclaré avoir été dépossédé de la Toyota Raider rouge AA 57 314. Une Incertitude.
Le sénateur Jean Hector Anacacis, vraisemblablement en voyage, n'a pas pu être joint. On ne sait pas si Désimots Jean Lorigène était encore attaché à ses services au moment du l'hold-up.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=63677&PubDate=2008-10-28
HRV commente :
Très intéressante cette affaire pour qui veut sonder les profondeurs de l’ancrage du phénomène du grand banditisme dans notre société. Beaucoup de petits éléments qui , mis côte à côte constituent un solide édifice pour les spéculations et les tergiversations.
Les friands d’informations vont retenir leurs souffles pour peaufiner les contours de ce scandale à venir. Beaucoup de coïncidences frôlent la suspicion pure et simple. Surtout cette déclaration de vol du véhicule après la tentative de braquage…le départ précipité de l’agent de sécurité du bruyant sénateur parti surement en quête d’alibi…
De toutes les façons on a déjà la jurisprudence d’une histoire de kidnapping impliquant un véhicule d’un certain Monsieur sécurité du Palais national et grand ami de l’ancien commissaire tout-puissant du gouvernement. L’histoire avait fini par jeter de l’essence sur un feu brulant déjà entre le chef de la Police et le chef du parquet de Port-au-Prince. Tiens ! Quelles étaient les conclusions de l’enquête relative à ce dossier ?
Cela aurait dû être une casse sans casse, un vol à main armée sans histoire à la BNC de Croix-des-Mission, le vendredi 10 octobre 2008. Mais voilà, quelque part, quelque chose a mal tourné. Les quatre cambrioleurs portant des t-shirts de police, après avoir braqué le vigile de la banque, dépouillé quelques déposants et forcé le coffre-fort, ont dû décamper à pied, abandonnant derrière eux leurs deux véhicules, une Toyota Raider rouge immatriculéeAA 57 314, une Toyota Precia bleu gris, type mini van, immatriculée TP 07400, et officiellement leur « butin ».
Une cible tatouée sur les fesses.
En laissant leurs véhicules au parking de la banque, les cambrioleurs ont pratiquement dessiné une cible sur leurs fesses, confie une source policière proche de l'enquête. « Le badge de Désimots Jean Lorigène, un agent de sécurité rapproché du sénateur Anacacis Jean Hector, a été retrouvé dans la Toyota Raider. Un autre badge VIP direction générale de l'ONA et deux talons de chèque du ministère des Finances de Désimots Jean Lorigène ont également été retrouvés », poursuit-elle. Sur un ton dépité, cet enquêteur a indiqué que ce suspect a laissé le pays. « Il a pris un avion pour l'étranger, à l'aéroport internationale Toussaint Louverture, dans la matinée du samedi 11 octobre, moins de 24 heures après le hold-up raté ». Si la police n'a pas pu cuisiner ce dernier, elle a toutefois arrêté, à Delmas 3, un homme connu sous le nom de Carl Henry dans le cadre de cette enquête. Parallèlement, le policier Desmornes Josenor de la 18e promotion immatriculé 06 180 408 636, dont une copie de la carte d'identification policière a été retrouvée à bord de la Toyota des cambrioleurs, a pris le maquis. Il ne s'est pas présenté à l'inspection générale de la police où il devait être interrogé sur ses liens avec ces criminels, d'après une autre source. On a également appris que M Désimots Maurice, le père de Désimots Jean Lorigène, après le cambriolage raté, selon cette nouvelle source ,avait déposé une plainte dans laquelle il a déclaré avoir été dépossédé de la Toyota Raider rouge AA 57 314. Une Incertitude.
Le sénateur Jean Hector Anacacis, vraisemblablement en voyage, n'a pas pu être joint. On ne sait pas si Désimots Jean Lorigène était encore attaché à ses services au moment du l'hold-up.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=63677&PubDate=2008-10-28
HRV commente :
Très intéressante cette affaire pour qui veut sonder les profondeurs de l’ancrage du phénomène du grand banditisme dans notre société. Beaucoup de petits éléments qui , mis côte à côte constituent un solide édifice pour les spéculations et les tergiversations.
Les friands d’informations vont retenir leurs souffles pour peaufiner les contours de ce scandale à venir. Beaucoup de coïncidences frôlent la suspicion pure et simple. Surtout cette déclaration de vol du véhicule après la tentative de braquage…le départ précipité de l’agent de sécurité du bruyant sénateur parti surement en quête d’alibi…
De toutes les façons on a déjà la jurisprudence d’une histoire de kidnapping impliquant un véhicule d’un certain Monsieur sécurité du Palais national et grand ami de l’ancien commissaire tout-puissant du gouvernement. L’histoire avait fini par jeter de l’essence sur un feu brulant déjà entre le chef de la Police et le chef du parquet de Port-au-Prince. Tiens ! Quelles étaient les conclusions de l’enquête relative à ce dossier ?
mardi 28 octobre 2008
Le Chef de l’ Armée et le directeur du service Migration se trouvent à Neiba à cause des incidents avec des haïtiens ;
il y a 450 haïtiens sous protection - il Y A TROIS MORTS
SAINT-DOMINGUE. - 450 citoyens haïtiens sont gardés sous haute protection de le l’arméee nationale la Forteresse Cambronal de Neiba, pour échapper des menaces et des persécutions perpétrées par des dominicains, échauffés par l'incident produit ce lundi durant lesquels trois personnes ont trouvé la mort.
Dans la région se trouvent donc le chef de l’armée nationale, le Major général, Joaquin Virgilio Pérez Félix et le directeur du service de Migration, Major général José Aníbal Sans Jiminián, qui se sont rendus sur les lieux pour être au cœur de la solution du problème qui a commencé après les incidents ou ont perdu la vie deux haïtiens et un dominicain. Pérez Felix a déclaré au journal Listin Diario que tout est contrôlé et comme une partie de la mesure pour restituer la tranquillité à la zone il a donné l’ordre de pourvoir au logement des 450 haïtiens à l’intérieur de l’enceinte militaire de la zone et que tant qu'ils seront ici il seront nourris et protégés.
Deux haïtiens sont morts des mains de dominicains dans des confrontations violentes avec des bâtons et des pierres dans plusieurs quartiers de Neiba, qui se sont produite après qu'un immigrant aurait assassiné un ressortissant apparemment pour lui voler une motocyclette.
Deux des victimes ont été identifiées comme julio César Díaz (dominicain) et Manuel Jenis (haïtien).
Auteur: Víctor Mañana- 10/28/2008
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79040
Traduction JLJ pour HCYN
SAINT-DOMINGUE. - 450 citoyens haïtiens sont gardés sous haute protection de le l’arméee nationale la Forteresse Cambronal de Neiba, pour échapper des menaces et des persécutions perpétrées par des dominicains, échauffés par l'incident produit ce lundi durant lesquels trois personnes ont trouvé la mort.
Dans la région se trouvent donc le chef de l’armée nationale, le Major général, Joaquin Virgilio Pérez Félix et le directeur du service de Migration, Major général José Aníbal Sans Jiminián, qui se sont rendus sur les lieux pour être au cœur de la solution du problème qui a commencé après les incidents ou ont perdu la vie deux haïtiens et un dominicain. Pérez Felix a déclaré au journal Listin Diario que tout est contrôlé et comme une partie de la mesure pour restituer la tranquillité à la zone il a donné l’ordre de pourvoir au logement des 450 haïtiens à l’intérieur de l’enceinte militaire de la zone et que tant qu'ils seront ici il seront nourris et protégés.
Deux haïtiens sont morts des mains de dominicains dans des confrontations violentes avec des bâtons et des pierres dans plusieurs quartiers de Neiba, qui se sont produite après qu'un immigrant aurait assassiné un ressortissant apparemment pour lui voler une motocyclette.
Deux des victimes ont été identifiées comme julio César Díaz (dominicain) et Manuel Jenis (haïtien).
Auteur: Víctor Mañana- 10/28/2008
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79040
Traduction JLJ pour HCYN
Des membres de l'Armée Dominicaine protègent des citoyens haïtiens qui se sont mis à l’abri dans l’enceinte de la forteresse de Neyba
Auteur Carlos Devers
Traduction : JLJ pour HCYN
Des membres de l'Armée Nationale protègent à 77 citoyens haïtiens après que des ressortissants de ce pays et des dominicains ont animé de dures confrontations qu'ont fait deux morts et neuf blessés.
Les haïtiens ont trouvé refuge entre les mûrs de la Forteresse Cambronal, de Neyba, tandis que les organismes de sécurité de l'état garantissent la protection des nationaux haïtiens.
Le décès de d'un dominicain, dans le secteur les Malouines de Neyba, a provoqué la colère de ses compatriotes qui ont blessé onze personnes dont un a succombé à ses blessures à l'Hôpital de Barahona, où a été transféré le groupe.
Les morts ont été identifié comme Julio Cean Carvajal de nationalité dominicaine et l’haïtien Manuel Yenit, les autres blessés, neuf au total, sont internes dans un centre hospitalier de la région Sud ou ils reçoivent des soins.
La tension s’est appropriée de cette localité du au fait que ses habitants croient que les confrontations entre dominicains et les haïtiens pourraient continuer.
Toutefois la sécurité dans la ville de Neyba a été renforcée , avec la présence davantage de policiers et militaires pour éviter de nouvelles confrontations provoquées hypothétiquement par une agression perpétrée par un haïtien sur un dominicain, pour le dépouiller d'une motocyclette.
http://www2.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=126004
Traduction : JLJ pour HCYN
Des membres de l'Armée Nationale protègent à 77 citoyens haïtiens après que des ressortissants de ce pays et des dominicains ont animé de dures confrontations qu'ont fait deux morts et neuf blessés.
Les haïtiens ont trouvé refuge entre les mûrs de la Forteresse Cambronal, de Neyba, tandis que les organismes de sécurité de l'état garantissent la protection des nationaux haïtiens.
Le décès de d'un dominicain, dans le secteur les Malouines de Neyba, a provoqué la colère de ses compatriotes qui ont blessé onze personnes dont un a succombé à ses blessures à l'Hôpital de Barahona, où a été transféré le groupe.
Les morts ont été identifié comme Julio Cean Carvajal de nationalité dominicaine et l’haïtien Manuel Yenit, les autres blessés, neuf au total, sont internes dans un centre hospitalier de la région Sud ou ils reçoivent des soins.
La tension s’est appropriée de cette localité du au fait que ses habitants croient que les confrontations entre dominicains et les haïtiens pourraient continuer.
Toutefois la sécurité dans la ville de Neyba a été renforcée , avec la présence davantage de policiers et militaires pour éviter de nouvelles confrontations provoquées hypothétiquement par une agression perpétrée par un haïtien sur un dominicain, pour le dépouiller d'une motocyclette.
http://www2.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=126004
Le nombre de morts s’élève à trois suites aux incidents de Neiba
Neiba.- Un professeur de Karaté, d’origine haïtienne, venu au pays à l’âge de neufs ans et adopté par des dominicains, a été retrouvé mort ce matin, près de sa maison ;le cadavre présentait l’impact de plusieurs coups de machette, s’élevant ainsi à trois le nombre de morts suite aux incidents survenus ce lundi ici. Le journaliste Buenaventura Jimenez qui a fait part de l’information a identifié le mort comme Solano Mendez Perez âgé de 28 ans. L’informateur a dit que le tué résidait dans le quartier Los Coccos située dans la partie haute de cette communauté, ce qui a provoqué de l’indignation au sein des habitants de la zone.
Il a manifesté que les informations obtenues indiquent que Mendez Perez sortit de son école de Karaté pour se rendre à son domicile en ayant été averti par quelques uns de ses élèves de faire attention au cours du trajet vers sa maison, il aurait répondu qu’avec lui il n’y a pas de problème.
Le journaliste Ventura a informé que le décédé était venu en République Dominicaine à l’âge de 9 ans et avait été déclaré et adopté par des dominicains. Il a informé aussi que Mendez Perez pratiquait de la musculation.
Les incidents de Neiba ont eu lieu après qu’un citoyen haïtien aurait tué à coups de machette le mototaxiste dominicain Julio Cesar Dias Perez, pour lui soustraire sa motocyclette.
Cette situation fit que des milliers de dominicains sortirent armés de machettes, de couteaux et de bâtons et commencèrent à attaquer tous les haïtiens rencontrés dans les rues. Au cours de ces incidents, onze haïtiens résultèrent blessés avec le décès par la suite de Manuel Yeni de 21 ans à l’hôpital Jaime Mota de Barahona, tandis que les autres se trouvent encore hospitalisés.
Le Dominicain a été tué par l’étranger A los Grajos, qui a été dépouillé de sa moto CG-125, de couleur bleue qui a été récupéré sur le tronçon de route Neiba-Colonia mixta de Duvergé
Article Traduit de l'espagnol par JLJ pour HRV
Il a manifesté que les informations obtenues indiquent que Mendez Perez sortit de son école de Karaté pour se rendre à son domicile en ayant été averti par quelques uns de ses élèves de faire attention au cours du trajet vers sa maison, il aurait répondu qu’avec lui il n’y a pas de problème.
Le journaliste Ventura a informé que le décédé était venu en République Dominicaine à l’âge de 9 ans et avait été déclaré et adopté par des dominicains. Il a informé aussi que Mendez Perez pratiquait de la musculation.
Les incidents de Neiba ont eu lieu après qu’un citoyen haïtien aurait tué à coups de machette le mototaxiste dominicain Julio Cesar Dias Perez, pour lui soustraire sa motocyclette.
Cette situation fit que des milliers de dominicains sortirent armés de machettes, de couteaux et de bâtons et commencèrent à attaquer tous les haïtiens rencontrés dans les rues. Au cours de ces incidents, onze haïtiens résultèrent blessés avec le décès par la suite de Manuel Yeni de 21 ans à l’hôpital Jaime Mota de Barahona, tandis que les autres se trouvent encore hospitalisés.
Le Dominicain a été tué par l’étranger A los Grajos, qui a été dépouillé de sa moto CG-125, de couleur bleue qui a été récupéré sur le tronçon de route Neiba-Colonia mixta de Duvergé
Article Traduit de l'espagnol par JLJ pour HRV
INCIDENTS: Trois morts et onze blessés dans des confrontations entre dominicains et haïtiens à Neiba
SAINT-DOMINGUE. - Deux citoyens haïtiens sont morts des mains de dominicains dans des confrontations violentes avec des bâtons et des pierres dans plusieurs quartiers de Neiba, dans le sud-ouest dominicain, qui ont eu lieu après qu'un immigrant aurait assassiné un ressortissant dominicain apparemment pour lui voler une motocyclette, a informé aujourd'hui une source officielle.
Deux des victimes ont été identifiées comme julio César Díaz (dominicain) et Manuel Jenis (haïtien).
Les faits se sont produits hier et durant ces derniers ont résulté blessés dix immigrants haïtiens et un mineur dominicain, a déclaré à Efe un fonctionnaire du détachement de la Police de Neiba, une commune du sud-ouest de la République dominicaine.
Les confrontations ont débuté après qu'un haïtien, non identifié et en fuite, aurait coupé la tête au dominicain Julio César Díaz, de 32 années, apparemment pour lui voler la motocyclette qui assurait son transport.
En représailles au décès de ce dominicain, des parents et des amis de celui-ci sont sortis dans les rues à la recherche de résidants haïtiens de la zone, qu’ils ont agressé et blessé à coups de bâtons et à armes blanches.
Durant ces faits violents Manuel Jenis a perdu la vie, tandis que dix autres immigrants ont résulté blessés, certains d’entre eux de gravité, comme a ajouté la source à Efe.
Postérieurement, les autorités ont trouvé le cadavre d'un autre haïtien, qui jus qu'à présent n'a pas été identifié.
Plusieurs immigrants ont été transféré au détachement de la Policier comme mesure de « prévention », a ajouté le fonctionnaire.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79032
Deux des victimes ont été identifiées comme julio César Díaz (dominicain) et Manuel Jenis (haïtien).
Les faits se sont produits hier et durant ces derniers ont résulté blessés dix immigrants haïtiens et un mineur dominicain, a déclaré à Efe un fonctionnaire du détachement de la Police de Neiba, une commune du sud-ouest de la République dominicaine.
Les confrontations ont débuté après qu'un haïtien, non identifié et en fuite, aurait coupé la tête au dominicain Julio César Díaz, de 32 années, apparemment pour lui voler la motocyclette qui assurait son transport.
En représailles au décès de ce dominicain, des parents et des amis de celui-ci sont sortis dans les rues à la recherche de résidants haïtiens de la zone, qu’ils ont agressé et blessé à coups de bâtons et à armes blanches.
Durant ces faits violents Manuel Jenis a perdu la vie, tandis que dix autres immigrants ont résulté blessés, certains d’entre eux de gravité, comme a ajouté la source à Efe.
Postérieurement, les autorités ont trouvé le cadavre d'un autre haïtien, qui jus qu'à présent n'a pas été identifié.
Plusieurs immigrants ont été transféré au détachement de la Policier comme mesure de « prévention », a ajouté le fonctionnaire.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79032
Des dominicains attaquent des haïtiens pour un meurtre
Faustino Reyes Díaz –
10/28/2008 NEIBA. - Le décès d'un dominicain mototaxiste , supposé causé par un haïtien pour le dépouiller de sa motocyclette, a produit une persécution contre des haïtiens, certains de d'eux ont été blessés et d'autres qui ont demandé une protection des autorités ont été enfermées dans les locaux de la Police Nationale pour éviter d’être attaqués.
Le cadavre de César Carvajal, de 28 ans, a été trouvé à un kilomètre du trajet Neiba-La Colonie Mixte de Duvergé, avec trois coups de machette au cou et deux autres à la tête.
Le meurtre s’est produit à 9:00 du matin bien que le cadavre ait été retrouvé à 2:00 de l'après-midi, selon le diagnostique du médecin légiste Freddy Medina.
Le jeune décédé résidait avec ses parents dans le quartier Puerto Plata d'ici et hier matin il a été abordé dans le Parc Duarte par un haïtien, jusqu'à ce moment disparu, pour qu'il le transfère à une zone agricole appelée les Grajos, selon des compagnons du jeune homme .
« Le haitien m'a demandé de le transporter et j'ai refusé parce que je l'ai trouvé étrange vu son insistance. Le garçon décédé est alors arrivé et il est parti avec lui », a déclaré un mototaxiste identifié comme Caché, en commentant qui l'étranger payait 50 pesos pour son transfert.
L'agresseur présumé a laissé abandonnée la motocyclette pour s'enfuir dans les broussailles.
Cette situation a produit une persécution contre des haïtiens, ce qui a motivé l'intervention des autorités, qui ont assumé la protection de ceux qui l'ont demandée, ont informé le procuruer adjoint du district Judiciaire de la province Baoruco, Franklin Ferreras, et le colonel de la Police, Carlos Virgilio Felix Suárez.
Patricio Tani, originaire de San Bambón, Haïti, a été poursuivi par une multitude dans le quartier Puerto Plata qui lui a causé plusieurs blessures à l’arme blanche au corps avec et se trouve interné à l'Hôpital San Bartolomé.
Le blessé a dit qu'il a été sauvé grâce à l'intervention d'amis dominicains qui l’a été transféré au centre d'aide.
Ila été informé hier soir qu’à l'Hôpital San Bartolomé avaient été transférés onze haïtiens, tandis que plus de 150 étaient protégés dans les locaux de la Police pour éviter la persécution.
Entre les personnes qui ont été transférés à la Police pour la protection de leurs vies, se trouvaient des mères venant d’accoucher, des enfants et des adolescents, dont beaucoup sont des étudiants qui ont été repris dans les centres scolaires où ils étudient.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=78989
10/28/2008 NEIBA. - Le décès d'un dominicain mototaxiste , supposé causé par un haïtien pour le dépouiller de sa motocyclette, a produit une persécution contre des haïtiens, certains de d'eux ont été blessés et d'autres qui ont demandé une protection des autorités ont été enfermées dans les locaux de la Police Nationale pour éviter d’être attaqués.
Le cadavre de César Carvajal, de 28 ans, a été trouvé à un kilomètre du trajet Neiba-La Colonie Mixte de Duvergé, avec trois coups de machette au cou et deux autres à la tête.
Le meurtre s’est produit à 9:00 du matin bien que le cadavre ait été retrouvé à 2:00 de l'après-midi, selon le diagnostique du médecin légiste Freddy Medina.
Le jeune décédé résidait avec ses parents dans le quartier Puerto Plata d'ici et hier matin il a été abordé dans le Parc Duarte par un haïtien, jusqu'à ce moment disparu, pour qu'il le transfère à une zone agricole appelée les Grajos, selon des compagnons du jeune homme .
« Le haitien m'a demandé de le transporter et j'ai refusé parce que je l'ai trouvé étrange vu son insistance. Le garçon décédé est alors arrivé et il est parti avec lui », a déclaré un mototaxiste identifié comme Caché, en commentant qui l'étranger payait 50 pesos pour son transfert.
L'agresseur présumé a laissé abandonnée la motocyclette pour s'enfuir dans les broussailles.
Cette situation a produit une persécution contre des haïtiens, ce qui a motivé l'intervention des autorités, qui ont assumé la protection de ceux qui l'ont demandée, ont informé le procuruer adjoint du district Judiciaire de la province Baoruco, Franklin Ferreras, et le colonel de la Police, Carlos Virgilio Felix Suárez.
Patricio Tani, originaire de San Bambón, Haïti, a été poursuivi par une multitude dans le quartier Puerto Plata qui lui a causé plusieurs blessures à l’arme blanche au corps avec et se trouve interné à l'Hôpital San Bartolomé.
Le blessé a dit qu'il a été sauvé grâce à l'intervention d'amis dominicains qui l’a été transféré au centre d'aide.
Ila été informé hier soir qu’à l'Hôpital San Bartolomé avaient été transférés onze haïtiens, tandis que plus de 150 étaient protégés dans les locaux de la Police pour éviter la persécution.
Entre les personnes qui ont été transférés à la Police pour la protection de leurs vies, se trouvaient des mères venant d’accoucher, des enfants et des adolescents, dont beaucoup sont des étudiants qui ont été repris dans les centres scolaires où ils étudient.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=78989
10,2 millions de dollars pour le secteur agricole haïtien
Une aide de la FAO et du FIDA pour la relance de l’économie agricole victime des dernières inondations
lundi 27 octobre 2008, Radio Kiskeya
L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont annoncé lundi une enveloppe de 10,2 millions de dollars en faveur de la relance de l’agriculture en Haïti, un secteur sévèrement touché lors du récent passage de plusieurs ouragans.
Selon un communiqué rendu public à Rome, l’octroi de cette aide s’inscrit dans le cadre d’un accord que la FAO et le FIDA ont paraphé le 22 octobre dernier avec le gouvernement haïtien.
"Cette aide est la bienvenue quand on sait que Haïti doit relever un double défi : reconstruire après les ravages provoqués, en août et septembre, par les cyclones avec des pertes évaluées de source officielle à 500 millions de dollars et nourrir la population dont une large fraction souffrait déjà du fait des pénuries alimentaires", souligne le communiqué.
Avancés par le FIDA, les 10,2 millions de dollars permettront la mise en œuvre de l’Initiative de la FAO contre la flambée des prix alimentaires. Ils font partie d’un programme d’assistance plus large destiné à soutenir les petits agriculteurs qui représentent 80% de la main-d’oeuvre agricole.
Les deux organismes s’engagent à encourager la relance de la production agricole nationale, l’augmentation de la disponibilité des produits alimentaires de base sur les marchés et le renforcement de la sécurité alimentaire au profit de l’ensemble de la population. Grâce à ce projet à effet immédiat devant durer 15 mois, plus de 240.000 petits paysans haïtiens devraient recevoir des intrants, en particulier des semences de céréales et de légumineuses. Il est également prévu une assistance au développement des cultures de manioc, de patates douces et de bananes. Ainsi, la capacité de production de semences du pays et les organisations agricoles locales seront renforcées.
"Amélioration de la production agricole en 2008-2009, soutien à des centaines de milliers de petits agriculteurs et à leurs familles touchés par la flambée des prix alimentaires, tels sont les objectifs à atteindre le plus rapidement possible", soutiennent la FAO et le FIDA.
Le communiqué rappelle qu’au cours des quatre dernières années, les prix des denrées alimentaires ont subi une hausse moyenne de 18%. Le renchérissement de certains produits de base tels le riz, le maïs, les fèves et l’huile a fait décliner le pouvoir d’achat et le niveau de vie des populations urbaines et rurales de divers pays du tiers-monde.
En Haïti, des "émeutes de la faim" meurtrières avaient, en avril dernier, mis en péril la sécurité des vies et des biens pendant trois jours et ébranlé l’autorité de l’Etat jusqu’à porter le Sénat à renvoyer le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis dont le gouvernement avait été jugé incapable de juguler la crise. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5366
lundi 27 octobre 2008, Radio Kiskeya
L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont annoncé lundi une enveloppe de 10,2 millions de dollars en faveur de la relance de l’agriculture en Haïti, un secteur sévèrement touché lors du récent passage de plusieurs ouragans.
Selon un communiqué rendu public à Rome, l’octroi de cette aide s’inscrit dans le cadre d’un accord que la FAO et le FIDA ont paraphé le 22 octobre dernier avec le gouvernement haïtien.
"Cette aide est la bienvenue quand on sait que Haïti doit relever un double défi : reconstruire après les ravages provoqués, en août et septembre, par les cyclones avec des pertes évaluées de source officielle à 500 millions de dollars et nourrir la population dont une large fraction souffrait déjà du fait des pénuries alimentaires", souligne le communiqué.
Avancés par le FIDA, les 10,2 millions de dollars permettront la mise en œuvre de l’Initiative de la FAO contre la flambée des prix alimentaires. Ils font partie d’un programme d’assistance plus large destiné à soutenir les petits agriculteurs qui représentent 80% de la main-d’oeuvre agricole.
Les deux organismes s’engagent à encourager la relance de la production agricole nationale, l’augmentation de la disponibilité des produits alimentaires de base sur les marchés et le renforcement de la sécurité alimentaire au profit de l’ensemble de la population. Grâce à ce projet à effet immédiat devant durer 15 mois, plus de 240.000 petits paysans haïtiens devraient recevoir des intrants, en particulier des semences de céréales et de légumineuses. Il est également prévu une assistance au développement des cultures de manioc, de patates douces et de bananes. Ainsi, la capacité de production de semences du pays et les organisations agricoles locales seront renforcées.
"Amélioration de la production agricole en 2008-2009, soutien à des centaines de milliers de petits agriculteurs et à leurs familles touchés par la flambée des prix alimentaires, tels sont les objectifs à atteindre le plus rapidement possible", soutiennent la FAO et le FIDA.
Le communiqué rappelle qu’au cours des quatre dernières années, les prix des denrées alimentaires ont subi une hausse moyenne de 18%. Le renchérissement de certains produits de base tels le riz, le maïs, les fèves et l’huile a fait décliner le pouvoir d’achat et le niveau de vie des populations urbaines et rurales de divers pays du tiers-monde.
En Haïti, des "émeutes de la faim" meurtrières avaient, en avril dernier, mis en péril la sécurité des vies et des biens pendant trois jours et ébranlé l’autorité de l’Etat jusqu’à porter le Sénat à renvoyer le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis dont le gouvernement avait été jugé incapable de juguler la crise. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5366
Les instances qui veulent bien investir dans l’alimentation en Haïti semblent vouloir inscrire – enfin- leurs réflexions dans une attitude pour une fois plus cohérente que d’habitude. Il est évident que lutter contre la faim en distribuant des rations d’aliments à d’innombrables affamés c’est tout simplement vouloir combler de pierres un océan (comme on a coutume à dire chez nous !)
C’est un refus catégorique et un croche-pied à la formule chinoise qui traduit la philosophie de la bonne solidarité. Enseigner à pêcher au lieu de donner et distribuer des poissons.
Pendant les secousses humanitaires provoquées par les émeutes de la faim, puis le coup de grâce donné par la furie des cyclones et ouragans, les ONG qui s’occupent de la faim – et non de l’alimentation – ont fait la une de l’actualité. Mais on avait tendance à croire que leurs actions se limitaient à la gestion de l’urgence extrême. A chaque déclaration elles faisaient état de la demande grandissante et proportionnelle au besoin. Leurs interventions ne visaient nullement l’origine du problème et les solutions à court moyen et long termes n’étaient point envisagées.
Aujourd’hui, que la FAO et le FIDA se lancent dans une action qui vise la production agricole, c’est dire qu’enfin on veut attraper le serpent par la tête.
Des bémols existent certes. Et le plus intéressant maintenant reste à savoir sur quelle base et sur quelle unité organisationnelle paysanne vont s’appuyer ces actions pour une meilleure efficacité.
Il faudrait aussi une grille d’évaluation claire et compréhensible de façon à juger de la pertinence, l’utilité et la pérennité de ces projets.
C’est un refus catégorique et un croche-pied à la formule chinoise qui traduit la philosophie de la bonne solidarité. Enseigner à pêcher au lieu de donner et distribuer des poissons.
Pendant les secousses humanitaires provoquées par les émeutes de la faim, puis le coup de grâce donné par la furie des cyclones et ouragans, les ONG qui s’occupent de la faim – et non de l’alimentation – ont fait la une de l’actualité. Mais on avait tendance à croire que leurs actions se limitaient à la gestion de l’urgence extrême. A chaque déclaration elles faisaient état de la demande grandissante et proportionnelle au besoin. Leurs interventions ne visaient nullement l’origine du problème et les solutions à court moyen et long termes n’étaient point envisagées.
Aujourd’hui, que la FAO et le FIDA se lancent dans une action qui vise la production agricole, c’est dire qu’enfin on veut attraper le serpent par la tête.
Des bémols existent certes. Et le plus intéressant maintenant reste à savoir sur quelle base et sur quelle unité organisationnelle paysanne vont s’appuyer ces actions pour une meilleure efficacité.
Il faudrait aussi une grille d’évaluation claire et compréhensible de façon à juger de la pertinence, l’utilité et la pérennité de ces projets.
Les pays ibéroaméricains envisagent de fournir une aide post-cyclonique à Haïti
Une annonce qui devrait intervenir à l’issue du XVIIIe sommet ibéroaméricain, cette semaine au Salvador
lundi 27 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le XVIIIe sommet ibéroaméricain, qui s’ouvre mercredi à San Salvador, devrait déboucher sur l’adoption d’un plan de reconstruction d’Haïti, dévastée par des ouragans et tempêtes tropicales l’été dernier, ont révélé lundi des médias lationaméricains.
En cas d’approbation, l’aide de l’organisation ibéroaméricaine passera par son secrétariat général.
Une assistance devrait être également fournie à Cuba, victime du passage dévastateur de deux cyclones.
La crise financière internationale qui secoue les grands marchés capitalistes et la politique des pays européens en matière d’immigration seront les thèmes centraux du sommet qui réunira les dirigeants des pays d’Amérique latine et ceux des anciennes métropoles espagnole et portugaise.
Tous les chefs d’Etat et de gouvernement des pays concernés se réuniront jusqu’à jeudi après-midi dans la capitale salvadorienne, à l’exception notable des Présidents cubain Raùl Castro et vénézuélien Hugo Chàvez. spp/Radio Kiskey
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5367
lundi 27 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le XVIIIe sommet ibéroaméricain, qui s’ouvre mercredi à San Salvador, devrait déboucher sur l’adoption d’un plan de reconstruction d’Haïti, dévastée par des ouragans et tempêtes tropicales l’été dernier, ont révélé lundi des médias lationaméricains.
En cas d’approbation, l’aide de l’organisation ibéroaméricaine passera par son secrétariat général.
Une assistance devrait être également fournie à Cuba, victime du passage dévastateur de deux cyclones.
La crise financière internationale qui secoue les grands marchés capitalistes et la politique des pays européens en matière d’immigration seront les thèmes centraux du sommet qui réunira les dirigeants des pays d’Amérique latine et ceux des anciennes métropoles espagnole et portugaise.
Tous les chefs d’Etat et de gouvernement des pays concernés se réuniront jusqu’à jeudi après-midi dans la capitale salvadorienne, à l’exception notable des Présidents cubain Raùl Castro et vénézuélien Hugo Chàvez. spp/Radio Kiskey
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5367
Des maires dans le collimateur de la justice Une semaine après l’arrestation du maire de Léogane, Santos Alexis, des fonctionnaires du ministère de l’intérieur ont réalisé une évaluation des biens de l’administration communale. Les membres de la délégation se sont entretenus avec les employés de la Mairie alors que les deux maires adjoints étaient absents.
Tandis qu’il est incarcéré au commissariat de Petit Goave, Santos Alexis, a appris le décès de son frère Rodrigue Alexis, directeur général de la Mairie. Le maire accusé d’avoir détourné plusieurs millions de gourdes avait comparu par devant le chef du parquet mercredi dernier.
D’autre part, le maire de Grande Saline, Hérold Rousseau, accusé d’avoir blessé par balles deux citoyens de sa commune, a été libéré contre versement d’une caution. Des manifestants ont réclamé hier lundi le départ des membres du cartel, estimant que M. Rousseau est un criminel et un corrompu.
Ils souhaitent une intervention du ministère de l’intérieur pour limoger M. Rousseau qui selon eux a fait montre d’incompétence. Une nouvelle manifestation est prévue pour ce mercredi 29 octobre.
Par ailleurs, le maire de Jérémie, accusé d’avoir vandalisé les matériels d’une station de radio communautaire est incarcéré depuis plusieurs semaines.
Des responsables d’associations régionales de maires ont protesté contre l’incarcération selon eux illégale de certains de leurs membres. Le maire adjoint de Cité Soleil, Benoît Gustave, déplore que des maires soient incarcérés sans qu’il y ait au préalable une enquête prouvant leur implication dans des actes de malversation.
Vendredi dernier, le délégué départemental de l’Ouest, Michel A. Bernardin avait demandé aux maires des 20 municipalités sous sa juridiction de lui soumettre un rapport financier mensuel. Faisant remarquer que le rapport sera ensuite acheminé au ministère de l‘intérieur, le délégué a mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure gestion des municipalités.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14260
Qui sont-ils ? D’où sortent-ils ses parfaits inconnus qui ont été élus maires de nos villes ? Le maire n’est-il pas considéré comme le premier citoyen de la ville ?
Que disent les fiers Léoganais, les jacméliens, les port-au-princiens, c’est tout ce que vous avez pu choisir ?
Si Haïti doit s’appuyer sur ces gestionnaires pour la décentralisation, on va aller très très loin…
Tandis qu’il est incarcéré au commissariat de Petit Goave, Santos Alexis, a appris le décès de son frère Rodrigue Alexis, directeur général de la Mairie. Le maire accusé d’avoir détourné plusieurs millions de gourdes avait comparu par devant le chef du parquet mercredi dernier.
D’autre part, le maire de Grande Saline, Hérold Rousseau, accusé d’avoir blessé par balles deux citoyens de sa commune, a été libéré contre versement d’une caution. Des manifestants ont réclamé hier lundi le départ des membres du cartel, estimant que M. Rousseau est un criminel et un corrompu.
Ils souhaitent une intervention du ministère de l’intérieur pour limoger M. Rousseau qui selon eux a fait montre d’incompétence. Une nouvelle manifestation est prévue pour ce mercredi 29 octobre.
Par ailleurs, le maire de Jérémie, accusé d’avoir vandalisé les matériels d’une station de radio communautaire est incarcéré depuis plusieurs semaines.
Des responsables d’associations régionales de maires ont protesté contre l’incarcération selon eux illégale de certains de leurs membres. Le maire adjoint de Cité Soleil, Benoît Gustave, déplore que des maires soient incarcérés sans qu’il y ait au préalable une enquête prouvant leur implication dans des actes de malversation.
Vendredi dernier, le délégué départemental de l’Ouest, Michel A. Bernardin avait demandé aux maires des 20 municipalités sous sa juridiction de lui soumettre un rapport financier mensuel. Faisant remarquer que le rapport sera ensuite acheminé au ministère de l‘intérieur, le délégué a mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure gestion des municipalités.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14260
Qui sont-ils ? D’où sortent-ils ses parfaits inconnus qui ont été élus maires de nos villes ? Le maire n’est-il pas considéré comme le premier citoyen de la ville ?
Que disent les fiers Léoganais, les jacméliens, les port-au-princiens, c’est tout ce que vous avez pu choisir ?
Si Haïti doit s’appuyer sur ces gestionnaires pour la décentralisation, on va aller très très loin…
Confusion sur la rentrée scolaire lundi aux Gonaïves
Alors que le maire Stephen Moïse soutient que plus de 25 écoles fonctionnent, l’UNNONH parle d’un report au 10 ou au 26 novembre dans la ville sinistrée
lundi 27 octobre 2008, Radio Kiskeya
La rentrée des classes reportée à lundi aux Gonaïves (Artibonite, nord), la ville la plus touchée par les dernières inondations, a été fortement perturbée au point de susciter des prises de position contradictoires des autorités locales et d’un syndicat d’enseignant sur la reprise effective des activités académiques.
Pour le maire Stephen « Topa » Moïse, avec près d’un mois de retard sur les autres régions, les cours ont repris depuis la semaine dernière dans la Cité de l’indépendance. Pas moins de 25 établissements scolaires fonctionnent, selon l’élu qui se félicite des progrès réalisés dans le processus d’assainissement de la ville, permettant la libre circulation piétonne et automobile dans divers quartiers.
M. Moïse s’est toutefois plaint de la situation d’autres écoles transformées en abris provisoires depuis le passage en août et septembre des ouragans. Leurs salles de classes ne sont toujours pas libérées et continuent à héberger des sinistrés.
En revanche, le coordonnateur de l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH) dans le Bas-Artibonite, Paul Charles, a affirmé que la plus grande confusion régnait sur la réouverture des classes fixée alternativement au 10 ou au 26 novembre. Se prononçant pour la reprise des activités scolaires que souhaitent vivement les enseignants, le syndicaliste reproche aux autorités leur irresponsabilité face à cette situation.
Divers établissements scolaires ont été détruits ou endommagés dans la ville des Gonaïves et ses environs où des centaines de personnes ont été tuées et d’énormes dégâts matériels enregistrés lors des intempéries d’août et de septembre. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5368
lundi 27 octobre 2008, Radio Kiskeya
La rentrée des classes reportée à lundi aux Gonaïves (Artibonite, nord), la ville la plus touchée par les dernières inondations, a été fortement perturbée au point de susciter des prises de position contradictoires des autorités locales et d’un syndicat d’enseignant sur la reprise effective des activités académiques.
Pour le maire Stephen « Topa » Moïse, avec près d’un mois de retard sur les autres régions, les cours ont repris depuis la semaine dernière dans la Cité de l’indépendance. Pas moins de 25 établissements scolaires fonctionnent, selon l’élu qui se félicite des progrès réalisés dans le processus d’assainissement de la ville, permettant la libre circulation piétonne et automobile dans divers quartiers.
M. Moïse s’est toutefois plaint de la situation d’autres écoles transformées en abris provisoires depuis le passage en août et septembre des ouragans. Leurs salles de classes ne sont toujours pas libérées et continuent à héberger des sinistrés.
En revanche, le coordonnateur de l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH) dans le Bas-Artibonite, Paul Charles, a affirmé que la plus grande confusion régnait sur la réouverture des classes fixée alternativement au 10 ou au 26 novembre. Se prononçant pour la reprise des activités scolaires que souhaitent vivement les enseignants, le syndicaliste reproche aux autorités leur irresponsabilité face à cette situation.
Divers établissements scolaires ont été détruits ou endommagés dans la ville des Gonaïves et ses environs où des centaines de personnes ont été tuées et d’énormes dégâts matériels enregistrés lors des intempéries d’août et de septembre. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5368
lundi 27 octobre 2008
L'ONU envisage de débloquer des fonds supplémentaires pour Haïti
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, John Holmes, entend débloquer des fonds supplémentaires pour qu’Haïti puisse répondre aux besoins humanitaires urgents. A l'issue d'une visite de 48 heures en Haïti M. Holmes a soutenu qu’Haïti a subi l'une des plus importantes catastrophes de son histoire.
Le coordinateur de l'aide d'urgence des Nations unies, s'était rendu aux Gonaïves, particulièrement touchée par les intempéries et où la situation est toujours difficile avec la persistance de l'eau stagnante et de la boue. "Entre ce que j'avais entendu auparavant et ce que je viens de voir, je peux dire qu'il s'agit d'une catastrophe majeure, probablement l'une des plus grandes catastrophes d'Haïti", a-t-il déclaré."Les conditions dans certains centres d'hébergement ne sont vraiment pas bonnes. Il faut que nous fassions des efforts et que nous améliorons la situation", a reconnu Holmes qui a discuté avec le chef de l’état haïtien de la nécessité de trouver des lieux pour reloger les personnes abritées dans des écoles.
Le Secrétaire général adjoint a évoqué le déblocage de nouveaux fonds à l'occasion d'un entretien avec la Première ministre, Michèle Pierre-Louis. Le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF), géré par M. Holmes, avait déjà débloqué 4,3 millions de dollars juste après le passage des ouragans cet été.
OCHA estime que près d'un million de personnes dans le pays ont été affectées par les ouragans. 2,3 millions ont besoin d'une aide alimentaire et ces chiffres pourraient croître si le secteur agricole n'est pas rétabli.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14241
Le coordinateur de l'aide d'urgence des Nations unies, s'était rendu aux Gonaïves, particulièrement touchée par les intempéries et où la situation est toujours difficile avec la persistance de l'eau stagnante et de la boue. "Entre ce que j'avais entendu auparavant et ce que je viens de voir, je peux dire qu'il s'agit d'une catastrophe majeure, probablement l'une des plus grandes catastrophes d'Haïti", a-t-il déclaré."Les conditions dans certains centres d'hébergement ne sont vraiment pas bonnes. Il faut que nous fassions des efforts et que nous améliorons la situation", a reconnu Holmes qui a discuté avec le chef de l’état haïtien de la nécessité de trouver des lieux pour reloger les personnes abritées dans des écoles.
Le Secrétaire général adjoint a évoqué le déblocage de nouveaux fonds à l'occasion d'un entretien avec la Première ministre, Michèle Pierre-Louis. Le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF), géré par M. Holmes, avait déjà débloqué 4,3 millions de dollars juste après le passage des ouragans cet été.
OCHA estime que près d'un million de personnes dans le pays ont été affectées par les ouragans. 2,3 millions ont besoin d'une aide alimentaire et ces chiffres pourraient croître si le secteur agricole n'est pas rétabli.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14241
Prochaine libération massive de détenus à Port-au-Prince
Le commissaire du gouvernement près le tribunal civile de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis, annonce la libération prochaine d’un important groupe de détenus pour des raisons humanitaires. Le chef du Parquet soutient que ces personnes avaient été écrouées à Port-au-Prince et à Pétion ville pour des délits mineures.
En visitant la prison civile de Pétion ville, en compagnie de la première ministre, maître Manès Louis a souhaité la comparution des personnes coupables de délits mineures dans le meilleur délai " Il y aura une vague de libération notamment des personnes ayant purgé leurs peines et qui sont détenues en raison de lenteur administrative", argue le chef du parquet.
Vendredi le chef du Parquet a procédé à la libération de deux femmes enceintes qui avaient été emprisonnées pendant 5 mois. " Ces personnes étaient là pour voie de fait", dit-il rappelant que l’état a pour devoir de réaliser les jugements dans le meilleur délai.
Par ailleurs, dans son rapport annuel sur la situation dans les prisons, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) fait état de points positifs et de nombreux aspects négatifs dans le système pénitentiaire haïtien. Le RNDDH se réjouit que des travaux de réhabilitation aient été entrepris dans plusieurs prisons civiles du pays, notamment à Port-au-Prince, à Carrefour, à Hinche, à Saint-Marc, à l’Anse à veau, à Delmas et au Cap-Haïtien. En ce qui a trait au Pénitencier National, le RNDDH estime que le plus grand centre de détention du pays qui héberge 3.913 personnes présente de sérieux problèmes. Le RNDDH attire également l’attention sur l’infirmerie du Pénitencier qui accueille 200 détenus par jour et qui est desservie par 4 médecins et 9 infirmiers. " Près de 81 % de la population carcérale évaluée à 8 272 personnes sont en attente de jugement", expliquent les responsables du RNDDH.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14242
HRV opine : Attention au screening des détenus ciblés. Les autorités judiciaires antérieures avaient été accusées justement par Le RNDDH d’avoir relâché des délinquants et des bandits notoires sous prétexte d’alléger la surpopulation de nos centres de détention.
Cette dépêche met bien l’accent sur le type de détenus susceptible de bénéficier de cette vague prochaine de libération massive mais la situation peut s’avérer très propice pour des magouilles monnayées qui permettraient de laisser passer des bandits de droits communs et dangereux entre les mailles de cette action qui dans sa genèse n’est ni mauvaise ni critiquable.
Dans une société qui a perdu la bataille contre la délinquance, ceci pourrait être assimilée à une nouvelle faille du système que les délinquants eux-mêmes pourraient capitaliser pour renforcer leurs actions
En visitant la prison civile de Pétion ville, en compagnie de la première ministre, maître Manès Louis a souhaité la comparution des personnes coupables de délits mineures dans le meilleur délai " Il y aura une vague de libération notamment des personnes ayant purgé leurs peines et qui sont détenues en raison de lenteur administrative", argue le chef du parquet.
Vendredi le chef du Parquet a procédé à la libération de deux femmes enceintes qui avaient été emprisonnées pendant 5 mois. " Ces personnes étaient là pour voie de fait", dit-il rappelant que l’état a pour devoir de réaliser les jugements dans le meilleur délai.
Par ailleurs, dans son rapport annuel sur la situation dans les prisons, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) fait état de points positifs et de nombreux aspects négatifs dans le système pénitentiaire haïtien. Le RNDDH se réjouit que des travaux de réhabilitation aient été entrepris dans plusieurs prisons civiles du pays, notamment à Port-au-Prince, à Carrefour, à Hinche, à Saint-Marc, à l’Anse à veau, à Delmas et au Cap-Haïtien. En ce qui a trait au Pénitencier National, le RNDDH estime que le plus grand centre de détention du pays qui héberge 3.913 personnes présente de sérieux problèmes. Le RNDDH attire également l’attention sur l’infirmerie du Pénitencier qui accueille 200 détenus par jour et qui est desservie par 4 médecins et 9 infirmiers. " Près de 81 % de la population carcérale évaluée à 8 272 personnes sont en attente de jugement", expliquent les responsables du RNDDH.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14242
HRV opine : Attention au screening des détenus ciblés. Les autorités judiciaires antérieures avaient été accusées justement par Le RNDDH d’avoir relâché des délinquants et des bandits notoires sous prétexte d’alléger la surpopulation de nos centres de détention.
Cette dépêche met bien l’accent sur le type de détenus susceptible de bénéficier de cette vague prochaine de libération massive mais la situation peut s’avérer très propice pour des magouilles monnayées qui permettraient de laisser passer des bandits de droits communs et dangereux entre les mailles de cette action qui dans sa genèse n’est ni mauvaise ni critiquable.
Dans une société qui a perdu la bataille contre la délinquance, ceci pourrait être assimilée à une nouvelle faille du système que les délinquants eux-mêmes pourraient capitaliser pour renforcer leurs actions
Confirmation officielle de l’arrestation de 3 employés de la TNH et d’un autre individu, pour "trafic d’équipement de la station"
Le directeur technique de la télévision, l’ingénieur Yvon Philippe, en fait partie
dimanche 26 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Ministère de la Culture et de la Communication a confirmé samedi dans un communiqué l’arrestation, le 21 octobre dernier au siège de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), du directeur technique de cette institution, l’ingénieur Yvon Philippe, des techniciens Summerson Marseille et Osnel Richemond et du nommé Thomas Bernard pour « association de malfaiteurs, escroquerie et concussion ».
Le communiqué, signé du directeur de la communication au Ministère, M. Camy Dépas, précise que les personnes arrêtées l’ont été en « flagrant délit ».
« Les trois employés et leur complice auraient fait louer à la télévision, durant plus de deux années, un équipement de retransmission qui appartient en fait à la station », indique le communiqué.
Les équipements confiés à la Direction technique de la TNH n’ont jamais fait l’objet d’inventaires de la part de ce département, selon le directeur général de la télévision, Pradel Henriquez, cité dans le communiqué.
Au cours d’une séance de travail au siège de la télévision d’Etat jeudi dernier, le Ministre de la Culture et de la Communication, Olsen Jean Julien, a passé des instructions en vue d’une gestion de la TNH conforme à l’article 40-3 du décret du 17 mai 2005 portant sur l’organisation de l’administration centrale de l’Etat.
La direction de la station doit, en ce sens, procéder, dans le meilleur délai, à la révocation des employés fautifs et proposer leurs remplaçants. Elle a aussi pour obligation de réaliser un « inventaire complet » des biens de la station et de solliciter de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif le dernier rapport d’audit de l’institution.
Le Ministère de la Culture et de la Communication s’engage pour sa part à procéder à une évaluation générale de la TNH en vue d’en améliorer le fonctionnement et la gestion. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5365
HRV opine :
Si les responsables de l’administration haïtienne étaient sérieux, à chaque changement de gouvernement et d’administration il devrait y avoir une bonne chasse aux sorcières, pardon chasse aux voleurs.
Ça fait très longtemps que les serviteurs de l’état attribue les biens dont ils sont sensés avoir la gestion à un patrimoine n’appartenant à personne et dont on peut disposer à sa guise selon ses besoins personnels.
La meilleure façon de débuter l’éducation vers l’honnêteté reste l’application de mesures coercitives et punitives fortes.
La congestion des prisons ne doit pas être une raison pour ne pas travailler pour freiner de façon radicale la corruption dans son exécution et dans sa perception.
Le gouvernement de Madame Michel Pierre Louis, sans le bruyant Commissaire tout puissant, semble vouloir s’impliquer de façon effective dans la lutte contre la corruption.
C’est une attitude à applaudir et surtout un motif pour conserver un certain degré de vigilance pour exiger des issues nettes et claires en guise de conclusions des différents dossiers.
Nous attendons la suite des dossiers impliquant le directeur de l’ONA, le Maire de Léogane et d’autres accusés…
dimanche 26 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Ministère de la Culture et de la Communication a confirmé samedi dans un communiqué l’arrestation, le 21 octobre dernier au siège de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), du directeur technique de cette institution, l’ingénieur Yvon Philippe, des techniciens Summerson Marseille et Osnel Richemond et du nommé Thomas Bernard pour « association de malfaiteurs, escroquerie et concussion ».
Le communiqué, signé du directeur de la communication au Ministère, M. Camy Dépas, précise que les personnes arrêtées l’ont été en « flagrant délit ».
« Les trois employés et leur complice auraient fait louer à la télévision, durant plus de deux années, un équipement de retransmission qui appartient en fait à la station », indique le communiqué.
Les équipements confiés à la Direction technique de la TNH n’ont jamais fait l’objet d’inventaires de la part de ce département, selon le directeur général de la télévision, Pradel Henriquez, cité dans le communiqué.
Au cours d’une séance de travail au siège de la télévision d’Etat jeudi dernier, le Ministre de la Culture et de la Communication, Olsen Jean Julien, a passé des instructions en vue d’une gestion de la TNH conforme à l’article 40-3 du décret du 17 mai 2005 portant sur l’organisation de l’administration centrale de l’Etat.
La direction de la station doit, en ce sens, procéder, dans le meilleur délai, à la révocation des employés fautifs et proposer leurs remplaçants. Elle a aussi pour obligation de réaliser un « inventaire complet » des biens de la station et de solliciter de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif le dernier rapport d’audit de l’institution.
Le Ministère de la Culture et de la Communication s’engage pour sa part à procéder à une évaluation générale de la TNH en vue d’en améliorer le fonctionnement et la gestion. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5365
HRV opine :
Si les responsables de l’administration haïtienne étaient sérieux, à chaque changement de gouvernement et d’administration il devrait y avoir une bonne chasse aux sorcières, pardon chasse aux voleurs.
Ça fait très longtemps que les serviteurs de l’état attribue les biens dont ils sont sensés avoir la gestion à un patrimoine n’appartenant à personne et dont on peut disposer à sa guise selon ses besoins personnels.
La meilleure façon de débuter l’éducation vers l’honnêteté reste l’application de mesures coercitives et punitives fortes.
La congestion des prisons ne doit pas être une raison pour ne pas travailler pour freiner de façon radicale la corruption dans son exécution et dans sa perception.
Le gouvernement de Madame Michel Pierre Louis, sans le bruyant Commissaire tout puissant, semble vouloir s’impliquer de façon effective dans la lutte contre la corruption.
C’est une attitude à applaudir et surtout un motif pour conserver un certain degré de vigilance pour exiger des issues nettes et claires en guise de conclusions des différents dossiers.
Nous attendons la suite des dossiers impliquant le directeur de l’ONA, le Maire de Léogane et d’autres accusés…
LE CINEATSE HAITIEN RAOUL PECK BIENTOT SUR CANAL PLUS EN FRANCE
La chaîne payante cryptée Canal Plus diffusera prochainement un film documentaire dirigé par notre Raul Peck. L’ECOLE DU POUVOIR : une radiographie de L’ENA, à travers les étudiants promis au succès et à la gloire. Les haïtiens branchés Cinéma ont déjà reconnu la valeur de ce grand cinéaste par le biais de ses nombreuses productions et sollicitations.
Monsieur Raoul Peck fait partie de ces compatriotes qui ont cru pouvoir contribuer à changer les choses en participant dans la gestion du pays comme ministre de la culture durant le premier mandat de René Préval. Dans ses fonctions de ministre de la Culture il avait organisé le fameux Concert pour la Paix avec Wyclef et les fugees. L’organisation avait pêché dans l’art de vendre un tel spectacle et les retombées financières escomptées n’avaient nullement rempli les expectatives.
Monsieur Raoul Peck compte dans sa filmographie
- des courts métrages : 1982 : « De Cuba traigo un cantar » 1983 : « Leugt », DFFB 1983 : « Exzerpt », DFFB 1983 : « Burial » , DFFB 1984 : « Le ministre de l’intérieur est de notre côté », DFFB 1984 : « Merry Christmas Deutschland », DFFB;
- des Fictions et documentaires : « Haïtian Corner » fiction, 98’, Volkenborn/ZDF (1988) « Lumumba - La mort d’un prophète » documentaire-essai, 69’, Velvet Film/Cinéramma (1991) « L’Homme sur les quais » fiction, 105’, France/Canada (1993) « Desounen - Dialogue avec la mort » documentaire, 52’, Developing Stories II, BBC (1994) « Haïti, le silence des chiens » documentaire Arte, 52’ (1994) « Chère Catherine » documentaire 20’, Velvet, JBA Prod., WDR, Dokumenta X (1997) « Corps Plongés » fiction, 96’, Velvet, JBA Production, Arte (1997) « Lumumba » fiction, 115’, JBA Production &Velvetfilm (2000) « Profit & Nothing but ! Or Impolite Thoughts on the Class Struggle », 57’, documentaire Arte & Libération Films (2001) « Sometimes in April », fiction TV, 135’, HBO, (2005) « L’Affaire Villemin », fiction série TV, 6x30’ (2006)
L'ECOLE DU POUVOIR parle de L’E.N.A
« L’E.N.A n’est pas une école comme les autres. Derrière l’émulation, derrière la compétition intellectuelle et institutionnalisée, il y a une quête du futur pouvoir. L’ECOLE DU POUVOIR s’attache à suivre, de 1977 à 1986, les épreuves et les tribulations de six personnages, prenant des trajectoires différentes, totalement déterminés à devenir l'élite de la France. Pour ceux qui ont été « choisis », chaque frottement avec le monde réel, comme les affinités qu’ils entretiennent au sein de l’école, les préparent au jeu politique et dessinent déjà des destins singuliers.Sous la direction de Raoul Peck (LUMUMBA), Robinson Stevenin, Elodie Navarre, Céline Sallette, Thibault Vinçon, Valentin Merlet et Emilie Deville incarnent ces étudiants partagés entre idéaux et soif de réussite. Produit par Hervé Chabalier et Claude Chelli pour CAPA DRAMA, avec la participation de CANAL+ et d'ARTE France, L’ECOLE DU POUVOIR, en tournage du 27 mars au 11 juin 2008 à Paris, Région parisienne, Régions Poitou - Charente et PACA et Rwanda, sera diffusé sur CANAL+ au premier trimestre 2009. »
C’est rassurant de savoir qu’il existe des cinéastes haïtiens qui excellent dans le septième art. Ceci permet de bouder ces productions à cinq sous qui pullulent les milieux haïtiens des Etats-Unis et du Canada que veulent refléter et représenter le cinéma haïtien.
Monsieur Raoul Peck fait partie de ces compatriotes qui ont cru pouvoir contribuer à changer les choses en participant dans la gestion du pays comme ministre de la culture durant le premier mandat de René Préval. Dans ses fonctions de ministre de la Culture il avait organisé le fameux Concert pour la Paix avec Wyclef et les fugees. L’organisation avait pêché dans l’art de vendre un tel spectacle et les retombées financières escomptées n’avaient nullement rempli les expectatives.
Monsieur Raoul Peck compte dans sa filmographie
- des courts métrages : 1982 : « De Cuba traigo un cantar » 1983 : « Leugt », DFFB 1983 : « Exzerpt », DFFB 1983 : « Burial » , DFFB 1984 : « Le ministre de l’intérieur est de notre côté », DFFB 1984 : « Merry Christmas Deutschland », DFFB;
- des Fictions et documentaires : « Haïtian Corner » fiction, 98’, Volkenborn/ZDF (1988) « Lumumba - La mort d’un prophète » documentaire-essai, 69’, Velvet Film/Cinéramma (1991) « L’Homme sur les quais » fiction, 105’, France/Canada (1993) « Desounen - Dialogue avec la mort » documentaire, 52’, Developing Stories II, BBC (1994) « Haïti, le silence des chiens » documentaire Arte, 52’ (1994) « Chère Catherine » documentaire 20’, Velvet, JBA Prod., WDR, Dokumenta X (1997) « Corps Plongés » fiction, 96’, Velvet, JBA Production, Arte (1997) « Lumumba » fiction, 115’, JBA Production &Velvetfilm (2000) « Profit & Nothing but ! Or Impolite Thoughts on the Class Struggle », 57’, documentaire Arte & Libération Films (2001) « Sometimes in April », fiction TV, 135’, HBO, (2005) « L’Affaire Villemin », fiction série TV, 6x30’ (2006)
L'ECOLE DU POUVOIR parle de L’E.N.A
« L’E.N.A n’est pas une école comme les autres. Derrière l’émulation, derrière la compétition intellectuelle et institutionnalisée, il y a une quête du futur pouvoir. L’ECOLE DU POUVOIR s’attache à suivre, de 1977 à 1986, les épreuves et les tribulations de six personnages, prenant des trajectoires différentes, totalement déterminés à devenir l'élite de la France. Pour ceux qui ont été « choisis », chaque frottement avec le monde réel, comme les affinités qu’ils entretiennent au sein de l’école, les préparent au jeu politique et dessinent déjà des destins singuliers.Sous la direction de Raoul Peck (LUMUMBA), Robinson Stevenin, Elodie Navarre, Céline Sallette, Thibault Vinçon, Valentin Merlet et Emilie Deville incarnent ces étudiants partagés entre idéaux et soif de réussite. Produit par Hervé Chabalier et Claude Chelli pour CAPA DRAMA, avec la participation de CANAL+ et d'ARTE France, L’ECOLE DU POUVOIR, en tournage du 27 mars au 11 juin 2008 à Paris, Région parisienne, Régions Poitou - Charente et PACA et Rwanda, sera diffusé sur CANAL+ au premier trimestre 2009. »
C’est rassurant de savoir qu’il existe des cinéastes haïtiens qui excellent dans le septième art. Ceci permet de bouder ces productions à cinq sous qui pullulent les milieux haïtiens des Etats-Unis et du Canada que veulent refléter et représenter le cinéma haïtien.
samedi 25 octobre 2008
L'ONU a collecté 24,8 millions de dollars en faveur d'Haïti
La Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Michèle Montas, affirme que les agences de l’ONU ont collecté 24,8 millions dans le cadre du « flash appeal » de l'ONU après le passage des récents cyclones. Tout en soulignant que les agences de l'ONU continuent à rechercher de l’argent pour financer des opérations humanitaires d’urgence, Michèle Montas a rappelé que les dégâts causés par la saison des ouragans, cette année, a porté un sévère coup aux efforts d’Haïti pour lutter contre la pauvreté.
Dans le même temps, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, John Holmes, a débuté hier une visite en Haïti afin d'évaluer les progrès enregistrés dans la réponse aux besoins humanitaires du pays. Au cours de son séjour, M. Holmes évoquera la préparation aux catastrophes avec le Gouvernement et lancera un appel à une aide plus rapide et plus généreuse. Il se rendra également aux Gonaïves, la ville la plus durement frappée par les tempêtes. M. Holmes entame cette visite moins d’un jour après un séjour de 72 heures de Robert Zoellick, Président de la Banque mondiale en Haïti.
Plus d’un million de personnes ont été affectées, d’une manière ou d’une autre, par les tempêtes qui ont fait 790 morts et plusieurs centaines de blessés. Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé hier qu’il a distribué 5 000 tonnes de vivres à plus d’un demi million de personnes dont la moitié se trouve aux Gonaïves. Le PAM a également dépêché par les airs 50 000 rations alimentaires pour une durée de 15 jours dans la région inondée d’Artibonite.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14208
HRV commente :Entre la logique de l’aide humanitaire et la logique de l’aide au développement il existe une énorme brèche pour faire n’importe quoi. Malheureusement, les organisations internationales préfèrent de loin la gestion de l’urgence. Il semblerait aussi que la gestion de l’urgence permet de ces « déviations » qui enchantent certaines individualités.
Les vraies actions et attitudes en faveur du développement tardent à arriver et sont très mal agencées. Ce qui est bizarre cependant c’est de constater que les bailleurs de fonds ne sont pas encore assez strictes dans la quête de résultats et ferment les yeux sur l’absence de transparence et la mauvaise gouvernance endémique des dirigeants haïtiens.
Ceux qui aiment Haïti attendent patiemment une nouvelle vision et de nouvelles attitudes dans l’aide au développement.
Dans le même temps, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, John Holmes, a débuté hier une visite en Haïti afin d'évaluer les progrès enregistrés dans la réponse aux besoins humanitaires du pays. Au cours de son séjour, M. Holmes évoquera la préparation aux catastrophes avec le Gouvernement et lancera un appel à une aide plus rapide et plus généreuse. Il se rendra également aux Gonaïves, la ville la plus durement frappée par les tempêtes. M. Holmes entame cette visite moins d’un jour après un séjour de 72 heures de Robert Zoellick, Président de la Banque mondiale en Haïti.
Plus d’un million de personnes ont été affectées, d’une manière ou d’une autre, par les tempêtes qui ont fait 790 morts et plusieurs centaines de blessés. Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé hier qu’il a distribué 5 000 tonnes de vivres à plus d’un demi million de personnes dont la moitié se trouve aux Gonaïves. Le PAM a également dépêché par les airs 50 000 rations alimentaires pour une durée de 15 jours dans la région inondée d’Artibonite.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14208
HRV commente :Entre la logique de l’aide humanitaire et la logique de l’aide au développement il existe une énorme brèche pour faire n’importe quoi. Malheureusement, les organisations internationales préfèrent de loin la gestion de l’urgence. Il semblerait aussi que la gestion de l’urgence permet de ces « déviations » qui enchantent certaines individualités.
Les vraies actions et attitudes en faveur du développement tardent à arriver et sont très mal agencées. Ce qui est bizarre cependant c’est de constater que les bailleurs de fonds ne sont pas encore assez strictes dans la quête de résultats et ferment les yeux sur l’absence de transparence et la mauvaise gouvernance endémique des dirigeants haïtiens.
Ceux qui aiment Haïti attendent patiemment une nouvelle vision et de nouvelles attitudes dans l’aide au développement.
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