María Eugenia del Pozo - 10/29/2008
SAINT-DOMINGUE. - Le président de la Chambre des Députés a qualifié de sauvages les faits produits lundi dernier à Neiba et a fait appel aux autorités pour qu'on mette un frein à ce type d'actions. Valentin a condamné les faits après avoir indiqué que quand un étranger ou un dominicain commettra une infraction l'action correspondante est de le traduire devant la justice, puisque les personnes innocentes ne peuvent pas payer « pour cet acte horrible ».
Il a indiqué que quand un italien, un espagnol ou un citoyen d’une autre nationalité commet un délit on n’exécute pas d'actions comme celles-ci, ce pourquoi il a fait appel aux autorités pour qu'ils soient davantage vigilantes devant ce type de situation. Il a rappelé aux haïtiens qui vivent dans le pays d’agir conformément à la loi.
Il a qualifié d’exagérer la tendance à dire que dans le pays il y a une montée de xénophobie et qu'il faut faire confiance au système judiciaire et aux autorités.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79148
Traduction DL pour HRV
HRV commente :
Non Monsieur le président de la chambre des députés il n’y a jamais eu de xénophobie en République Dominicaine. Les fait que des citoyens dominicains pensent qu’ils peuvent se faire justice soi-même en se livrant à la chasse aux haïtiens pour venger un assassinat perpétré par un délinquant haïtien n’est pas une attitude xénophobe.
Vous corroborez parfaitement cette thèse en acceptant que cette réponse disproportionnée n’a jamais été vue devant un forfait perpétré par un citoyen d’une nationalité autre que haïtienne. Si vous voulez absolument lui trouver un titre à cette attitude, je vous suggère d’essayer celui de anti-haïtianisme !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 29 octobre 2008
Valentin écarte l’idée d’une montée de xénophobie, mais admet que d'autres étrangers ne sont pas attaqués comme les haïtiens
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