BARAHONA. - Tous les coqs, poules, poussins et oeufs de la ferme du sénateur du Parti Réformiste Social Chrétien (PRSC), docteur Noé Steling Vásquez dans cette ville, ont été éliminés ce jeudi, après avoir détecté que certains auraient la grippe aviaire.
Une commission du Secrétariat d'Agriculture de Saint-Domingue, s'est présentée à la ferme du législateur situé derrière le restaurant la Côte Sud et a procédé à l'élimination de 176 coqs de combat.
De même, les membres de cette commission en utilisant une chambre à gaz installée dans la partie arrière d'une camionnette, a éliminé postérieurement quelques 66 poules et des dizaines œufs et poussins, pour les incinérer.
Après le décès les coqs, de poules et de poussins, les membres de la commission, protégés avec des masques et d'autres vêtements, les ont introduits dans des sacs plastiques.
Quelque 20 employés du ministère de l'Agriculture ont saisi les aliments et les médicaments fournis aux animaux, dont l’intervention il a été effectuée sans la présence du congressiste de l’opposition.
De son côté, le docteur Steling Vásquez, bien qu'il ait regretté le fait, a reconnu que l'intérêt national primait sur le sien.
Au cours d’une entrevue par la voie téléphonique, le sénateur pour cette province a dit qu'il y a plusieurs semaines, une commission du ministère de l'Agriculture Santé Publique s'est présentée à la ferme et ont effectué des prises de sang sur les animaux. Deux semaines ensuite, nous recevons les nouvelles qu'un de nos coqs avait été retrouvé positif avec le virus, ce pourquoi à partir de ce moment, ils ont placé un militaire, pour garantir qu’il n'entrerait pas ni sortirait aucun autre animal de la ferme ", a-t-il déclaré.
Le docteur Sterling Vásquez a déclaré que la commission lui a a recommandé à d’adopter quelques mesures préventives, ce qu’il a accepté et a exécuté, « respectant la quarantaine, sans pouvoir emmener des coqs à l’arène, ce que nous avons respecté au pied de la lettre ».
« CE matin ils m'ont appelée à Saint-Domingue où ils m'ont notifiée qu’ils avaient décidé de sacrifier tous mes animaux, parce que comme on a détecté qu'il y avait un coq atteint, cela constitue un foyer », a-t-il signalé.
Le législateur a indiqué qu’il n'a pas opposé de résistance à la demande de la commission d'agriculture, à cause du danger de la maladie, et peu importe les pertes par le sacrifice de ces coqs de combat.
« J' ai sollicité qu’ils me disent que devais-je faire pour introduire à nouveau des coqs dans mon poulailler , ou si je ne pouvais plus jamais introduire d’animaux ici, ils m'ont informé que je devais appliquer un processus d'assainissement qui durerait 60 jours », il a souligné.
Le congressiste a dit qu’il se sent déprimé, puisque les combats de coqs sont son divertissement, et que chaque animal qui avait dans la ferme avait coûté au moins de 10 mille pesos, « mais l'intérêt national est au-dessus du sien ».
« Aparemment le virus est partout, parce qu’il y en a à Barahona, Santiago, Perdernales, San Juan, Higuey et autres peuples, il est logique que l’on prenne des mesures contre tout le monde, non d’individu en particulier, et personne ne doit s'y opposer » a-t-il souligné.
Le docteur Sterling Vásquez a dit qu'il ne pouvait pas immédiatement quantifier les pertes qu'il a eu , parce qu'à part du décès des animaux, il faut inclure les protéines, aliments, médicaments et autres facteurs de production qui étaient utilisés dans l’alimentation des coqs, des poules et des poussins
Autor: TEUDDY A. SANCHEZ
Source : http://elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=89952
Traduction : HRV
Commentaires :
Que les autorités haïtiennes usent de beaucoup de prudence dans la gestion de ce dossier. En dehors de toutes les considérations hypocrites teintées de bonne volonté que feront nos voisins leurs seuls intérêts de limiteront toujours a vendre leurs produits au détriment de la santé des citoyens.
Les producteurs du secteur avicoles ont d’autant plus d’intérêt à écouler leurs produits sur le marché haïtien dans la mesure ou les dominicains commencent a ressentir la peur de consommer poulets et œufs.
Les autorités sortent n’importe quoi comme déclaration pour atténuer la rogne des éleveurs qui demandent et exigent des actions concrètes du gouvernement qui n’était pas prêt à faire ace à une crise si importante.
Les informations sont très discordantes. Le ministre de l’agriculture avait déclaré qu’il n’y avait pas de grippe aviaire en République Dominicaine. Il avait pris soin d’étiqueter la maladie comme « mosquillo » tandis que d’autres journaux montraient et publiaient des images de sacrifices d’animaux affectés.
Certains ont même avancé la maladie de Preval comme raison ayant retardé la reprise des importations.
Cet article montre bien que la grippe aviaire est bien réelle. Comme il est réel le risque de l’arrivée de cette maladie aux conséquences non encore connue sur l’humain.
Alors OJOS les fonctionnaires haïtiens ne vous laisser pas berner par les considérations intéressées de ce qui veulent vendre leurs poulets et leurs œufs !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 9 février 2008
Tous les coqs du sénateur de Barahona tués pour prévenir la grippe avaiaire
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