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samedi 9 février 2008

Critique aux interdictions et les demandes de changements prennent force Cuba

LA HAVANE. AFP. La critique aux interdictions et réclame de changements au Cuba ont pris de la force à la veille veilles de l’installation du Parlement le 24 février, quand il définira le futur politique de Fidel Castro et définira la responsabilité de Raúl Castro de prendre des « grandes décisions ».
Dans La Havane circule cette semaine, de main en main et sur internet, une vidéo dans lequelle des étudiants de l'Université de Sciences Informatiques (UCI) interrogent le chef du Parlement, Ricardo Alarcón, sur les matières sensibles comme les restrictions pour voyager et être hébergé dans des hôtels réservés à des touristes étrangers.
Dans l'enregistrement, de deux heures, les jeunes, qui se déclarent révolutionnaires, critiquent aussi le manque de contact entre la direction du gouvernement et le peuple ; les limitations dans l'accès à internet et l'existence d'une double monnaie - le peso convertible et le peso cubain.
« pourquoi le peuple de Cuba ne dispose pas la possibilité viable d'aller à des hôtels ou de voyager à différents lieux du monde ? », Pourquoi le commerce intérieur (...) a migré au peso convertible quand nos travailleurs et paysans percevront leur salaire en monnaie nationale qui a 25 fois moins de pouvoir d'achat ? « a interrogé Eliécer Avila.
Un autre des jeunes, Alejandro Hernández, s’est demandé comment pouvoir exercer le « vote uni » (pour tous les candidats), auquel a convoqué le Gouvernement dans les élections parlementaires de du 20 janvier, s'il ne connaît pas ceux qui sont proposés.
« Fidel Lui-même, un homme d'une vision preclaire, que tous nous savons la vision qu'il a, - de cela ni en parler, il appelle à exercer le vote uni, et ce que se passe-t-il quand il appelle à exercer le vote uni et ta conscience t'incite à faire autre chose », s’est interrogé Rolando Pérez.
Après l'intervention des étudiants, Alarcón a rappelé aux jeunes les réalisations de la révolution durant 50 années, il leur a indiqué que dans le « monde réel » pas tous pouvaient voyager parce qu'on avait besoin des ressources, et que le sujet de la double monnaie est en étude a Cuba
Les réactions
La vidéo a causé diverses réactions entre les cubains. « Tout ce qu'ont dit ces garçons c'est ce qui circule dans les rues », a dit à l'AFP un mécanicien de 32 années, qu'il portait dans une mémoire flash l'enregistrement, qui a préféré ne pas donner son nom. « Moi ce que je veux savoir c’est ce qu'ils vont faire. Ce qui se dit dans les rues c’est qu’ils vont revoir la question de la monnaie, qu'ils vont autoriser l'achat de voitures, de maisons et enlever l'autorisation de sortie. Mais nous allons voir ", a commenté une ouvrière couturière de 56 années.
Les critiques coïncident avec les principales demandes mises sur la table dans un débat récent massif convoqué par Raúl, à la tête de Cuba depuis 18 mois suite à la maladie de Fidel son frère, pour parler avec « valeur » des problèmes du pays. Sur le ton de cette invitation, dans une réunion avec de hautes autorités du Ministère des Finances, des employés ont vivement protesté le fait que le gouvernement veuille percevoir des impôts allant de 10% à 50% aux cubains qui reçoivent des devises par leur travail dans des entreprises étrangères.
Selon l’écrivain Leonardo Padura « même si parfopis on n’en a pas l’impression, il y a des choses qui se bougent ». « Je crois que les réponses à ces questions qui sont formulées par 11 millions de cubains ne résistent pas à beaucoup de temps d'attente », il a jugé.
« J’espère que ceci est un processus de transition qui nous emmène vers des choses positives », a déclaré cette semaine le troubadour Silvio Rodriguez, voix emblématique de la révolution. Sources :
http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=141472
Traduction : HRV

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